HEGALALDIA, une association en survie…

Il y a urgence de soutenir l’association HEGALALDIA, basée à Ustaritz dans le pays Basque.

Cette association, reconnue d’utilité publique, fait partie des 4 centres aquitains de sauvegarde de la faune sauvage. Elle est même l’un des 3 plus importants centres de France. Et malgré cela, elle est menacée de fermeture, faute de moyens financiers.

Le travail quotidien est en effet colossal, et les dépenses nécessaires à cela le sont tout autant : entretien des locaux, achat de médicaments et autres matériels de soin indispensables, salaires de 3 soigneurs dont 2 sont sur le fils du rasoir si les financements n’arrivent pas (sachant qu’il vient déjà d’y avoir un licenciement fin 2012 pour les mêmes raisons).

En effet, seul le Conseil Général des Pyrénées Atlantiques se mobilise. Les communes où ont lieu les principales interventions se refusent à participer financièrement…

On ne peut donc que constater que les pouvoirs publics sont longs à s’impliquer dans le soutien de structures réellement impliquées dans la prise en charge de responsabilités qui, normalement, devraient leur incomber. Il est par exemple un devoir des communes de s’occuper de leurs animaux errants. Alors pourquoi pas de ceux des animaux blessés, mazoutés, heurtés… bien souvent par les activités humaines… ?

Simplement parce que l’Etat n’accorde pas de subventions à ces structures…

 

Plus d’infos en cliquant sur la bannière de l’association :

Vous y trouverez aussi de nombreuses informations très intéressantes, comme les gestes à faire lorsque vous trouvez un animal sauvage blessé, ou les centres de sauvegardes de votre région.

Pour télécharger le bulletin d’inscription / soutien, cliquez sur l’image

 

 

Gaz de schiste…le retour !

Les gaz de schiste sont de nouveau en vedette dans l’actualité environnementale. 

 

En effet, la refonte du code minier français est en cours d’élaboration. Ce code a été créé en 1956, en s’appuyant sur des textes qui remontaient à 1810 (Loi impériale du 21 Avril 1810).                                                                                                                                                Va-t-on, comme aux Etats-Unis, passer aux dessus des lois protégeant la santé et l’environnement pour laisser la voie libre aux industriels ?

C’est en tout cas ce que souhaiterait l’UFIP (Union française des industries pétrolières), qui joue sur la peur de voir un monde, construit autour du pétrole, s’effondrer.

L’UFIP s’appuie sur le modèle américain, sur l’estimation faîte du sous-sol français avec d’éventuelles réserves de gaz et huiles de schiste, sur les emplois à créer, l’avancé technologique, faisant miroiter une indépendance énergétique à plus ou moins longue échéance… Et prônant encore et toujours une consommation grandissante des énergies fossiles.                                                                                                                                                A savoir, la planète consomme 35 milliards de barils de pétrole par an (la France, avec ses 720 millions de barils consommés en 2011, se classe au 12eme rang mondial).

Dans cette réforme, 3 points seront particulièrement discutés :

– Intégrer la participation du public avant les décisions importantes par le biais de consultations,

– La fiscalité minière,

– Favoriser l’exploitation de nouvelles énergies (… On aimerait plus de précisions pour ce chapitre sachant qu’un schéma national de valorisation du sous-sol français est avancé…).

Une grande consultation européenne est actuellement en ligne jusqu’au 23 Mars 2013. En effet, la charte constitutionnelle de l’environnement prévoit une consultation indispensable du public avant de genre de décision. Il est donc très important d’y apporter sa contribution. Certaines questions étant déroutantes, vous pouvez trouver de l’inspiration en consultant les liens attachés à notre précédente info en cliquant sur notre chèvre:

Une consultation européenne sur les gaz de schiste est en ligne jusqu’en Mars 2013

Vous pouvez aussi cliquer sur le lien suivant qui vous redirige vers un article que nous avions déjà publié sur les gaz de schiste :  Gaz de schiste en France et ailleurs!

 

Nous allons apporter de nouvelles précisions, puisque ce dossier est en évolution permanente (un peu comme du lait sur le feu !).                                                                      

Pour que l’exploitation des gaz de schistes soit efficace, 50 puits en activité sont nécessaires, répartis sur le territoire. En France, ce sont le bassin parisien (pétrole de schiste) et le Sud-est (gaz de schiste) qui contiendraient les principales réserves. Il est important de préciser que :                                                                                                              – Le bassin parisien est aussi une région où la densité de population est très importante, et où les exploitations agricoles (céréales) sont très présentes.                                                – Le Sud-est , également très peuplé, est une région fortement impacté par la sécheresse (due au manque de précipitations).

Il faut reconnaître que tout cela est incompatible avec une possible exploitation des gaz et huiles de schiste. Petit rappel : pour chaque forage, 10 000 à 15 000 m3 d’eau sont utilisés et pollués. La ville de Paris consomme chaque jour 550 000 m3 d’eau.

De plus, il est important de garder à l’esprit que les chiffres avancés par les industriels ne sont que des estimations faîtes par extrapolation. Ils ne seraient pas forcément atteints. 

L’exemple le plus flagrant est la Pologne qui a divisé par 10 ses estimations : ExxonMobil vient de se retirer du marché polonais, ayant été déçu par la qualité des forages effectués, et le géant Chevron s’est vu rejeté par la mobilisation de villageois. Total par contre y poursuit ses investigations. Les premiers mètres cubes sont attendus en 2014.

Les Polonais continuent de se mobiliser afin de sauver leur région :                                      À voir « La malédiction du gaz de schiste » un film de Lech Kovalski sur Youtube.

Qui dit gaz de schiste dit aussi émission de CO2 :

Lorsque vous regardez une exploitation pétrolière classique, vous avez certainement vu la fameuse cheminée surmontée de sa flamme… Cela s’appelle une torchère. Elle est là pour brûler le gaz naturel qui s’échappe automatiquement de tout puit de forage de pétrole ou de gaz naturel.

On la retrouve dans les exploitations de gaz et huiles de schiste.

Il faut savoir que des quantités énormes de gaz sont brûlées inutilement avec ces torchères visibles depuis l’espace… En effet, lorsque les puits d’exploitation des huiles (ou pétrole) de schiste ont été mis en place, rien n’a été prévu pour acheminer les gaz qui s’en échappent automatiquement vers des lieux de stockage et d’utilisation…

Dans le monde, ce gaspillage atteint 140 milliards de mètres cubes soit 360 millions de tonnes de gaz à effet de serre dont on ne parle pas (l’équivalent d’environ 70 millions de voitures en circulation), malgré un travail mené par le GGFR ( partenariat mondial pour la réduction des gaz torchés), et ce gaspillage reste en constante augmentation.

 

 

                                                       

Alors, avant de vouloir multiplier les forages, il faudrait déjà penser à récolter et utiliser ces gaz.                                                                                                                                                Si le sujet vous passionne, vous pouvez visionner un reportage découpé en 5 vidéos en cliquant sur le lien suivant:                                                                                                             «  Gaz de schiste, pourquoi s’en priver » 

Dans l’actualité :

L’OPECST (office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) va réaliser un rapport sur les techniques alternatives à la fracturation. Il apparaît déjà qu’elles ne seront pas au point avant 10 ans. Ce rapport est attendu pour fin 2013. L’étude de faisabilité de ce rapport est consultable sur le lien suivant :                      http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-oecst/faisabilite_hydrocarbures_non_conventionnels.pdf

Depuis le 13 décembre 2012, la Grande-Bretagne a repris les fracturations, un an et demi après les mini séismes qui s’étaient produits: http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/14/la-grande-bretagne-autorise-l-exploration-de-gaz-de-schiste_1806534_3244.html

La Roumanie est revenue sur sa décision et a autorisé l’exploration: http://www.euractiv.com/fr/energie/la-roumanie-autorise-exploration-news-517519

En Lituanie, des discussions sont en cours, Chevron ayant déposé un dossier d’exploration. Réponse d’ici 2 mois…

La Hongrie, l’Irlande, l’Autriche, les Pays-Bas, le Danemark et l’Espagne restent ouverts à l’exploration.

La France et la Bulgarie y restent opposées.

L’Allemagne reste prudente, suspendant les recherches en attendant les résultats d’un groupe de travail composé de scientifiques, industriels et politiques.

L’état de New York aux USA : une bataille importante gagnée contre les gaz de schiste:  http://www.legrandsoir.info/etats-unis-les-defenseurs-de-l-environnement-gagnent-une-importante-bataille-contre-l-exploitation-des-gaz-de-schiste-par.html                                                                                                             Et la liste des lésés par la fracturation hydraulique en Pennsylvanie ne fait que grandir:  Cliquez sur l’image pour y accéder                                                                                                                                                                                         

Quels que soient les débats, 2 grands patrons avouent que l’exploitation des gaz de schiste n’est pas rentable : http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/11/1533771-le-gaz-de-schiste-n-est-pas-rentable-ce-sont-les-patrons-d-exxon-et-de-total-qui-l-avouent.html

Aux USA, les cours du gaz ont chuté avec la production des gaz de schistes.                        Quand on sait que le mot rentable est le saint mot des industriels, on ose imaginer la fin de l’histoire… 🙂 

Quoi qu’il en soit, cela ne doit pas nous empêcher de reconsidérer notre façon de consommer et de privilégier le durable au consommable, éviter le gaspillage, redonner de la valeur et de la qualité aux choses autant qu’à nos actions ou à nos relations.

                                                                                                                  Nathalie MJ

Gaz de schistes: consultation européenne


U
NE CONSULTATION DE L’UNION EUROPÉENNE SUR LE GAZ DE SCHISTE MISE EN LIGNE JUSQU’AU 23 MARS 2013 :

http://ec.europa.eu/yourvoice/ipm/forms/dispatch?form=SHALEGAS&lang=fr

Il faut compter une quinzaine de minutes pour répondre aux questions posées.

La réforme du code minier étant en cours actuellement, la charte constitutionnelle de l’environnement prévoit une consultation indispensable du public avant de genre de décision. Il est donc très important d’y apporter sa contribution.

Certaines questions étant déroutantes, vous pouvez trouver de l’inspiration en consultant des suggestions de réponse données sur le site Cyberacteurs par leur partenaire juriste en droit et droit européen de l’environnement, Danièle Favari, de l’association Mesure Conservatoire:

http://www.cyberacteurs.org/forum/viewtopic.php?f=19&t=11714 

L’Or

Février revient, et avec, la Saint Valentin.

Pour ceux qui y sont accros, recherchent des idées de cadeaux en lorgnant sur les bijoux, voici un article de circonstance :

L’or, symbole de lumière solaire et d’énergie, se forme avec les étoiles, lors de l’explosion d’une supernova ou bien lors d’une  collision ou d’une fusion de deux étoiles à neutrons…

Il se concentre normalement dans le noyau de la Terre, mais sa présence anormale au sein de la croûte terrestre laisse à penser qu’il proviendrait d’un grand bombardement tardif de météorites et de comètes qui eut lieu il y a 3,8 à 4 milliards d’années…

L’or s’utilise depuis la fin de la préhistoire, servant aux plus puissants ou pour les cérémonies religieuses. Le plus vieil objet retrouvé a été daté du 5ème millénaire avant JC. L’or a été énormément utilisé par les pharaons durant l’Egypte antique, le considérant comme la chair des dieux. La première monnaie en électrum (alliage or et argent) a été frappée par des rois lydiens dans la seconde moitié du 7ème siècle avant JC.

Au Moyen-âge, les alchimistes ont cherché à transformer le plomb en or. C’est ainsi qu’il est dit que le célèbre médecin, alchimiste et astrologue du XIIIeme siècle, Arnault de Villeneuve, aurait séjourné au Castellet à St Jeannet afin d’y exercer son art :

http://pays-d-azur.hautetfort.com/album/un-peu-d-histoire/1447273685.html

Recyclable à l’infini, l’or peut être considéré comme un bel exemple en matière de développement durable, puisqu’une part des 167 000 tonnes d’or accumulé en bijoux, lingots et autres formes a été extraite dans l’Antiquité, puis refondue au fils des siècles ! Son extraction n’est par contre pas un exemple à suivre en matière de pollution…

Actuellement, les principaux pays producteurs sont la Chine, l’Australie, les Etats Unis, l’Afrique du Sud, la Russie et le Pérou, les principales réserves se trouvant en Afrique du Sud, Russie et Australie.

Grasberg est la plus grande mine du monde et se trouve en Papouasie Nouvelle-Guinée :http://www.burkinapmepmi.com/spip.php?article10622                                                                                                     Ses déchets, stockés sur les collines avoisinantes, sont évalués à 700 000 tonnes par an. La pluie et les écoulements entraînent les substances polluantes (cyanure, mercure, acide nitrique…) dans le fleuve Aikwa, où les poissons ont presque tous disparus. Des mouvements de contestation se sont créés. Plus de renseignements sur le lien suivant : http://gitpa.org/web/PAPOUASIE%20OCC%20Mine%20Grasberg%20doc.pdf

La mine de Yanacocha au Pérou est la plus importante d’Amérique du Sud.   

En 2011, ses réserves n’étant plus que de 200 tonnes (ce qui ne représente que quelques années d’exploitation), il est prévu un projet d’extension sur le site de Conga, à 20 Km au nord-est. Cela impliquerait l’assèchement de 4 lagunes d’altitude (entraînant de ce fait la disparition de centaines de sources et 260 hectares de prairies humides).                                                                                                     Un mouvement de contestation se crée sous le nom de Conga no va afin de préserver cet environnement: http://www.lefigaro.fr/international/2012/08/24/01003-20120824ARTFIG00426-le-president-peruvien-trebuche-sur-une-mine-d-or.php

Par ces deux exemples, nous voulons mettre en avant la désolation environnementale et sociale que provoque l’exploitation minière de l’or (et de l’argent). Le Bureau international du travail estime à 1 million le nombre d’enfants de 5 à 17 ans travaillant dans les mines, dans des conditions extrêmes, vivant et dormant sur place.

La pollution environnementale se fait par la déforestation entraînant un dérangement de la faune, le rejet de cyanure, de mercure et autres métaux lourds, la destruction des écosystèmes aquatiques, l’abandon des déchets et matériaux lorsque le site n’est plus rentable (principalement par les orpailleurs clandestins), ainsi que par le survol des zones par hélicoptères ou avions.                                                              Concernant le mercure, une convention vient d’être adoptée par Genève (01/2013) pour en réduire ses émissions, mais les ONG de défenses de l’environnement déplorent la faiblesse des mesures prévues à l’encontre de son utilisation dans les petites mines d’or.

Un reportage sur l’Or sale a été diffusé en 2009 (les 9 premières minutes), vidéo visible sur le lien suivant http://www.dailymotion.com/video/x867o0_reportage-ecologie-scandale-mines-d_news#.UPAs5rs2U9F

Listes des signataires No dirty gold :http://www.nodirtygold.org/supporting_retailers.cfm

La France est aussi concernée par la présence de mines en Guyane qui génèrent une pollution de la forêt amazonienne et un commerce parallèle par des orpailleurs illégaux qui n’ont aucune couverture sociale et subissent souvent de la violence (travail forcé, vols, torture, agressions, meurtres, pots de vin…). Entre 2000 et 2008, environ 22 tonnes d’or d’origine douteuse ont été exportées de Guyane (soit environ 7 millions d’alliances)…

 

 

 

 

Concernant les mines légales et alors qu’un projet avait été refusé en 2008, le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg a accordé en Octobre 2012 (publication officielle en Décembre) à la société Rexma un permis d’exploitation sur le territoire de la commune de Saül en Guyane française. Saül est située en bordure de la zone du Parc Amazonien de Guyane, dans une aire très sensible puisque en amont de la Crique Limonade, rivière qui poursuit son cours au cœur du parc… On imagine très bien les dégâts qui seront faits. En effet, même si la société se targue d’employer des techniques respectueuses de l’environnement, il est évident que les métaux lourds seront de toute façon utilisés, que la déforestation aura lieu…

Trois grandes associations écologistes réclament l’annulation de ce permis (WWF, France Nature Environnement et la Fondation Nicolas Hulot) et soutiennent le maire de Saül, Monsieur Hermann Charlotte, qui s’oppose à ce permis:

http://www.franceguyane.fr/regions/guyane/rexma-le-maire-de-saul-attend-du-soutien-148671.php

À côté de ça, la société Rexma continue d’engranger des millions, aux frais de l’état… http://www.franceguyane.fr/actualite/faitsdivers/rexma-passe-de-l-or-aux-millions-123080.php

 

Pour faire évoluer les conditions environnementales et sociales, 14 entreprises* ont créé en 2005 le Conseil pour des pratiques joaillières responsables avec un cadre de pratiques plus respectueuses de l’environnement et répondant à des normes sociales plus justes. Des contrôles sont prévus, effectués par des organismes indépendants pour être certain que les conditions sont bien respectées. Ce mouvement compte aujourd’hui 370 membres. http://www.responsiblejewellery.com/

En 2010, le WWF a lancé une campagne de sensibilisation contre l’or illégal : http://www.vedura.fr/actualite/6112-offert-sale-saint-valentin En effet, il n’existe alors aucunes traçabilité de l’or vendu dans les bijouteries en France.

Vers une évolution…

En 2011, le label  Fairtrade & Fairmined  est lancé pour la St Valentin. Il s’agit d’un groupe de joailliers qui vendent des produits en or équitable. Cela est rendu possible par la première certification d’une mine d’or bolivienne. D’autres mines sont en voie de certification, afin d’atteindre l’objectif dans 15 ans de 5% d’or équitable dans le monde. Il serait souhaitable que cela aille beaucoup plus vite…http://www.fairgold.org/

Il existe une catégorie de protection supérieure, établie par la Green Gold Corporation de Colombie. Site en anglais : http://www.greengold-oroverde.org/loved_gold/

Les mineurs s’opposent, les habitants réagissent:

En 2011, la Cour constitutionnelle sud-africaine autorise les mineurs atteints de silicose à poursuivre leur employeur. En 2012, les mineurs organisent une Class action afin de défendre leurs droits: http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,ressources_humaines,conditions_de_travail,afrique_sud_industrie_or_menacee_par_class_action_historique,137187.jsp

Toujours en 2012, des grèves éclatent en Afrique du sud, les mineurs demandant des augmentations de salaires : http://www.lefigaro.fr/international/2012/10/26/01003-20121026ARTFIG00383-la-greve-des-mineurs-sud-africains-laissera-des-traces.php    et

http://www.zonebourse.com/GOLD-4947/actualite/Or-Une-mine-d-or-occupee-en-Afrique-du-Sud-15665469/

En 2012, en Grèce, des villageois s’opposent à la réouverture de mines d’or dans la forêt de Skouriès craignant que leur région ne devienne un bassin minier totalement pollué. Le gouvernement promet la création d’emplois, luttant ainsi contre le chômage et la crise, mais le problème est plus subtil :                                                                                             « Les mines vont créer quelques centaines d’emplois, explique Tolis Papageorgiou, mais ce sont des milliers d’autres dans le tourisme et l’agriculture qui vont disparaître quand l’écosystème de la région sera détruit. » http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/11/01/en-grece-le-village-d-ierissos-s-oppose-a-la-reouverture-de-mines-d-or_1784432_3244.html

L’or dans les déchets électroniques :

Seul 14 % de l’or mondial est utilisé à des fins industrielles. Le reste est réparti entre orfèvrerie (environ 68%) et réserves mondiales (environ 18%). En 2011, les produits technologiques contenaient environ 320 tonnes d’or. Hélas, moins de 15% seront recyclés selon les estimations données par l’Université des Nations unies : http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/07/06/une-mine-d-or-et-d-argent-ignoree-dans-les-dechets-electroniques_1730242_3244.html

Une usine de recyclage située à Hoboken en Belgique a été inaugurée en 2011. Pour info, un téléphone mobile contient environ 50 centimes de métaux précieux, un smartphone environ 1 euro.

 

Que faire à notre niveau ?

Nous pouvons privilégier l’achat de bijoux en or équitable. Plusieurs marques en proposent désormais:                                                                                                             Lancée en 2008 par l’entrepreneur éco-responsable français Erwan Louer, la marque JEM – Jewellery Ethically Minded – est la pionnière de la joaillerie éthique en France.

Et aussi: JEL (Jewellery Ethical Luxury), Ikken,  Brilliant Earth,  Sarah Perlis, Shining Light Jewelry,  Ute Decker , créatrice londonienne, ou encore cette autre marque lancée en Avril 2010 par Muriel Gibault, créatrice atypique et autodidacte, qui propose des bijoux qui s’adressent tant aux mamans qu’à leurs filles: http://www.aprilparis.com/

Egalement le site anglais : http://www.fifibijoux.com/

Bien sur, de grands créateurs s’emparent de l’idée. Pour exemple une montre créée par Isabel Marant: http://www.montres-de-luxe.com/Isabel-Marant-la-premiere-montre-en-or-ethique-18-carats_a5852.html

Nous pouvons aussi participer au marché de l’or recyclé :

L’or conserve en effet toutes ses qualités lorsqu’il est refondu. Certaines sociétés rachètent les vieux bijoux, couronnes dentaires, bijoux cassés… afin de les fondre et couler de nouveaux lingots qui seront revendus à des particuliers ou à des bijoutiers. Ces derniers les transformeront à leur tour en bijoux éthiques ! http://www.minilingots.com/qui-sommes-nous.php  et  http://www.goldbygold.com/or-goldbygold.php

Quelques marques (non exhaustif) : GreenKarat,   Leber Jeweler 

Il y a aussi cette société qui propose de fondre vos vieux bijoux pour les transformer directement en un bijou neuf. Vous conservez ainsi votre or (et la valeur sentimentale qui va avec): http://www.bijouteriecaumond.com/achat-or

Et bien sur, nous pouvons amener nos téléphones portables et autres matériel électronique usés dans des structures où ils seront recyclés.

Enfin, cette association qui propose une mine de renseignements pour se transformer en véritables chercheurs d’or ! Orpaillage loisir:                                                    http://pujol.chez-alice.fr/guppyor/index.php?lng=fr                                                                                                    

* ABN AMRO, BHP Biliton Diamonds, Cartier (qui fait parti de Richemond) World Jewellery Confederation, Diamond Trading Company (part of De Beers), Diarough, Jewelers of America, National Association of Goldsmiths (UK), Newmont Mining, Rio Tinto, Rosy Blue, Signet Group, Tiffany & Co., and Zale Corporation.

                                                                                                                  Nathalie MJ

Agriculteurs et environnementalistes, le dialogue s’ouvre.

Alors que certains détracteurs de l’agriculture biologique expliquent qu’il n’y a pas d’intérêt pour la santé à cultiver et consommer bio, que les lobbys agrochimiques jettent le discrédit sur les études scientifiques qui démontrent les dangers des pesticides ou des OGM avec la complicité des grands médias, d’autres, par chance, continuent de chercher des voies permettant d’atteindre un équilibre entre respect de l’environnement et agriculture productive et profitable tant aux agriculteurs qu’aux consommateurs et non néfaste à l’environnement.

En effet, afin d’ouvrir le dialogue entre les agriculteurs et les écologistes,  a eu lieu le 27 Septembre 2012 à Paris  une médiation  inédite à l’initiative de l’association FARRE (Forum de l’Agriculture Raisonnée Respectueuse de l’environnement) 

et à laquelle participait la FNE (France Nature Environnement).

Deux courants qui jusque là avaient plutôt tendance à se tourner le dos et se trouvaient donc en grande difficulté de communication et de compréhension réciproque.

Au cours de cette journée ont eu lieu des échanges et des débats sur les insecticides et sur les algues vertes, sous le patronage de Claude Bartolone – président de l’Assemblée Nationale – et avec comme grand témoin Eric Orsenna (écrivain) pour FARRE et Michel Griffon (ingénieur agronome et économiste) pour la FNE.

  De cette médiation est née une charte qui a été déposée aux présidents:

 

FARRE -Christophe Grison

 

  FNE- Bruno Genty

Donc même si rien n’est gagné, restons sur une note optimiste et souhaitons que le dialogue se poursuive.

 

Severn,12 ans s’adresse à l’ONU: 6 mn pour convaincre!

SEVERN CULLIS-SUZUKI/PARIS-MATCH/02/11/10

 

Le jour où…

… à 12 ans, j’ai imploré les dirigeants du monde de sauver l’avenir des enfants.

 

PAR SEVERN CULLIS-SUZUKI. A 8000 kilomètres de chez moi, du haut de mes 12 ans, je n’ai qu’une idée en tête : au nom des enfants du monde, demander aux dirigeants réunis à Rio lors le premier sommet de la terre ce qu’ils comptent faire pour notre futur. Pendant dix jours, on me refuse le micro. Mais au moment de reprendre l’avion, le 14 juin 1992, j’ai enfin 6 minutes pour convaincre.

Propos recueillis par Veronick Dokan

 

Le 3 juin 1992, lorsque nous posons le pied sur le sol Brésilien, je sens mon cœur qui s’accélère et un grand sourire éclaire mon visage de gamine. On se regarde avec les trois amies qui m’accompagnent, nos yeux sont brûlants d’espoir et de certitude en même temps. Bien que nous n’en ayons jamais vraiment douté, c’est pourtant incroyable, nous sommes enfin si près du but ! Je ne sais plus qui d’entre nous a entendu parler de ce premier sommet de la terre organisé à Rio l’année suivante. Mais, l’évidence s’est imposée d’emblée : nous nous devions d’y être ! Moi, la fille de Tara Elizabeth Cullis, professeur à Harvard et écrivain et de David Suzuki généticien, tous deux fervents activistes écologiques, je suis depuis toujours habitée par le combat de mes parents. Avec eux, j’ai pris l’habitude d’aller pêcher, de jouer sur la plage, de partager les coutumes des tribus Indiennes des Queen Charlotte Islands au sud de l’Alaska et déjà, je sais reconnaître les dégradations faites par l’homme. Pour moi, protéger et respecter la nature est comme une seconde nature. Plus encore depuis que j’ai découvert les dégâts de la déforestation en Amazonie. De retour à Vancouver où nous vivions, j’ai créé, avec quelques camarades de classe ECO, une association environnementale. Et c’est avec elles, Vanessa, Morgane, Michelle que nous préparons ce voyage. On l’anticipe, on le rêve, on y croit. Plus d’un an que, dès l’école finie et les devoirs appris, nous fabriquons des boucles d’oreilles et des colliers que l’on vend aux amis, aux professeurs, aux passants… Des mécènes nous ont aidées. Nos parents aussi car bien sûr les sommes que nous avons récoltées ne sont pas suffisantes pour payer notre séjour à Rio. Ils nous accompagnent et c’est maman qui se charge des démarches afin de nous enregistrer auprès de l’organisation du sommet. Dans les couloirs, il y a un monde fou. La tête nous tourne. On attend des heures avant de récupérer nos badges et de nous voir attribuer un petit stand que nous nous empressons de décorer avec les affiches que nous avons fabriquées pour l’occasion. Pas question d’aller à la plage ou de faire du tourisme. Tous les jours, nous sommes fidèles au poste. Notre présence au milieu de tous ces adultes intrigue. Sans relâche, on explique nos inquiétudes en l’avenir. On tente de convaincre, d’alerter. Nos arguments émeuvent. Mais je ne suis pas contente. Moi, ce que je veux, c’est parler les yeux dans les yeux aux présidents du monde. Aux plus grands, aux plus influents ! Chaque jour, nous déposons une demande officielle afin d’avoir le droit de monter à la tribune de l’ONU. Chaque jour, elle reste sans réponse… Et si notre rêve avait été trop grand pour nous ? Et si la cause qui nous habite nous avait aveuglées ? Le 14 juin, nous avons rendues nos chambres d’hôtel et fait nos bagages. L’avion qui nous ramènera à Vancouver est probablement déjà sur le tarmac. Il nous faut rentrer, le cœur bien désillusionné. Soudain, le téléphone sonne : « Dans une heure, la tribune est à vous » nous averti un représentant des Nations Unies ! On a sauté dans un taxi direction le sommet. Pourquoi est-ce moi qui parlerais et pas l’une de mes petites camarades ? Peut-être parce que j’étais terriblement sûre de moi. Aujourd’hui, j’envie ce pouvoir des enfants de ne pas douter. Je n’ai pas eu le temps de stresser, tout juste celui de mettre en ordre les idées que nous exposions sans relâche depuis dix jours à tous ceux qui voulaient bien nous écouter. Toute petite, dans ma robe à fleur de jeune ado, j’ai pénétré dans cette salle immense remplie de représentants de l’Onu et de journalistes. Je suis montée à la tribune, j’ai posé mon papier devant moi et j’ai dit : « Je m’appelle Severn Suzuki… Je suis ici pour parler au nom de toutes les générations à venir. Je suis ici pour parler au nom des enfants affamés partout dans le monde dont les cris ne sont pas entendus. Je suis ici pour parler au nom des innombrables animaux qui meurent parce qu’ils n’ont pas d’autre endroit où aller… ». Pendant 6 minutes, c’est mon cœur qui s’est exprimé. S’en est suivi un long silence. Et puis le bruit assourdissant des fauteuils qui claquent a retenti. La salle entière s’est levée pour applaudir. Certains pleuraient… En coulisse, quelqu’un que je ne connaissais pas s’est approché de moi. « Votre discours est le meilleur que j’ai entendu ici à Rio ». Plus tard, j’ai su qu’il s’appelait Al Gore…

BIO EXPRESS

1979. Naissance le 30 novembre à Vancouver au Canada

1988. Fonde l’association ECO avec des camarades de classe

1992. Participe au Sommet de la terre à Rio

2002. Diplômée de Yale avec une maitrise d’écologie et de biologie évolutionnaire, elle participe au sommet de Johannesburg aux côtés de Kofi Annan.

2003 : Severn, depuis cette date, écrit des livres, présente des programmes pour enfants à la télévision et donne des conférences dans le monde entier

2006 : Mise en ligne de son discours de l’Onu sur You Tube. Ce document a été visionné des millions de fois à travers le monde. Aujourd’hui encore, Severn ignore qui l’a posté sur ce site.

2008. Elle s’installe dans la communauté Indienne à laquelle appartient son mari dans l’archipel Haida Guaii. Elle y est baptisée « Killthgula Gaayaa », ce qui signifie bonne oratrice.

2009 : Naissance de son premier enfant. 

2010. Le réalisateur Jean-Paul Jaud a fait d’elle le fil rouge de son film « Severn, la voix de nos enfants » disponible en DVD, et le DJ’ Laurent Wolf a samplé son discours dans sa chanson « 2012 : Not the end of the world »

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Vous avez dit diamant!

Vous avez reçu un diamant pour Noël ?…

Vous êtes donc en possession de la forme la plus pure du carbone, le diamant en étant la cristallisation. Pour cela, il aura fallu une température avoisinant les 1 400 °C et une pression très forte, conditions que l’on retrouve entre 150 et 1000 Km sous terre.

Leur origine peut aussi être extraterrestre lorsqu’un astéroïde vient frapper violemment la terre (cratère Popigaï en Russie), ou lorsqu’une météorite en contient (météorite d’Orgueil).

En 2005, la production mondiale était de 173,5 millions de carats (soit 34 500 Kg).

Les 4 principaux pays producteurs sont la Russie, le Botswana, l’Australie et la République démocratique du Congo.

Vous pouvez cliquer sur la carte pour l’agrandir:

Depuis 2009, les pays producteurs africains veulent effectuer le tri et la taille chez eux, bouleversants ainsi le monde du diamant. Ils ont en effet réalisé qu’ils ne profitaient pas d’une forte valeur ajoutée, le prix d’un diamant augmentant avec sa taille (son poids mais aussi la transformation du diamant brut en diamant taillé). De nombreuses sociétés, principalement belges, installent donc des tailleries dans ces pays.

Bien que le diamant soit considéré comme la plus belle pierre du monde de la joaillerie, il n’en reste pas moins que son extraction suscite des problèmes, autant environnementaux que sociaux :

– Des mineurs non déclarés ou illégaux,

– le travail d’enfants,

– des travailleurs sous-payés,

-des conditions de travail difficiles et dangereuses,

– des contextes sociaux différents selon les pays  http://www.rcinet.ca/regard-sur-arctique/2012/08/29/diamants-la-face-cachee-de-la-prosperite/

– Des diamants de conflits, encore appelés diamants de sang, qui proviennent de mines situées dans des pays en guerre. Ils sont vendus clandestinement afin de financer l’achat d’armes et de munitions. Thème popularisé par le film «  Blood diamond » sorti en 2007 avec L.DiCaprio

 

– La destruction de l’écosystème des sources et rivières (pour les exploitations artisanales des gravières) http://na.unep.net/atlas/profiles/french/CAR.pdf

– La pollution des eaux avec des métaux lourds  https://www.goodplanet.info/actualite/2012/09/11/une-action-en-justice-au-zimbabwe-contre-des-mines-de-diamants-accusees-de-pollution/

– La dévastation des terres à grands coups de dynamites http://www.novethic.fr/novethic/planete/economie/matieres_premieres/inde_poursuite_diamant_vert/133669.jsp

Voici à ce propos quelques images de mines à ciel ouvert :

Mine Mir, située en Russie à Mirny. Elle forme un trou de 1 250 mètres de diamètre et de 525 mètres de profondeur. http://maps.google.com/maps?ll=62.529422,113.993539&spn=0.01,0.01&q=62.529422,113.993539&hl=fr

Mine d’Argyle en Australie, située dans la région du Kimberley au Nord de l’Australie occidentale. C’est la mine la plus importante au monde en volume de diamants sortis.

http://maps.google.com/maps?ll=-16.712222,128.3975&spn=0.1,0.1&q=-16.712222,128.3975&hl=fr

Mine Kimberley en Afrique du Sud :

C’est la découverte du diamant Euréka en 1866 qui déclenche une véritable ruée vers cette endroit. C’est le plus grand trou jamais creusé par l’homme avec 1 100 m de profondeur. Aujourd’hui reconverti en site touristique.

 

Afin de tenter de régulariser les désordres liés aux diamants de conflits, le processus de Kimberley a débuté en Janvier 2003. Les gouvernements et les signataires s’engagent à ne pas négocier avec des prestataires ou des gouvernements qui favoriseraient le commerce d’armes. Cliquez sur le lien suivant pour consulter la liste des signataires :

http://www.kimberleyprocess.com/web/kimberley-process/kp-participants-and-observers

Hélas, ce processus est rattrapé par des faiblesses qui apparaissent dés 2009. En effet, 9 négociants sur 10 sont prêts à acquérir des diamants importés illégalement à partir du moment où le prix est attractif… :

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2616p063-065.xml1/

Comment faire pour acheter un diamant « libre de conflit » ?

Global Witness et Amnesty International encouragent les consommateurs à se renseigner avant leur achat et poser certaines questions aux bijoutiers comme :

D’où proviennent les diamants que vous vendez ?

Puis-je voir les attestations de vos fournisseurs prouvant que vos diamants sont libres de conflits ?

Un petit manuel est disponible sur le lien suivant :

http://www.mescoursespourlaplanete.com/medias/all/res_j54cbb.pdf

Malgré cela, les autres désordres sociaux et environnementaux ne sont en rien résolus…

 

Vous pouvez alors penser aux bijoux recyclés !

Les diamants conservant leur éclat et leur beauté, il est tout à fait possible, en chinant un peu, de trouver la perle rare.

Il est aussi possible de transformer un bijou existant, plutôt que de ne plus le porter et le laisser dormir au fond d’un écrin.

Certaines petites firmes proposent désormais des bijoux issus du recyclage. Peu courantes en France, on en trouve sur internet :

http://www.leberjeweler.com/

http://www.brilliantearth.com/

 

Vous pouvez aussi vous intéresser aux diamants de synthèse :

C’est en 1797 que Smithson Tennant découvre que le diamant n’est qu’une forme cristallisée du carbone. Commence alors une course à la cristallisation !

La première synthèse de diamant a été effectuée en 1953 en Suède, rapidement suivie par d’autres. Le marché du diamant de culture est né.

Le procédé de fabrication HPHT (haute pression, haute température) permet de fabriquer des diamants en quelques jours seulement.

Tout d’abord employé en industrie, faisant au passage chuter les cours des diamants de l’industrie ( !), il s’impose peu à peu en joaillerie dans les années 1990.

En 2008, avec la crise, il prend de l’essor, étant de 10 à 50 % moins cher.

 

 

De plus, il est maintenant possible de personnaliser son diamant de synthèse à partir du carbone contenu dans une mèche de nos cheveux, des poils de nos animaux de compagnie ou en souvenir d’une personne disparue, à partir de ses cendres (après incinération) mais pas en France (contraire à la loi n°2008-1350 du 19 décembre 2008). La couleur du diamant varie du blanc au bleu, selon la nature des cendres. 

http://www.irisgem.com/irisgem.html

https://www.algordanza.com/fr/

https://www.lonite.com/fr/

Cela vous donnera peut-être des idées pour de prochains cadeaux !

                                                                                                                  Nathalie MJ