Meroia ou le rêve d’argan…

Meroia est née à Casablanca, elle y a vécu jusqu’à l’âge de 7 ans puis a grandi en cité dans la banlieue Parisienne. Bercée par la force des femmes de sa famille et les effluves du Maroc, c’est là qu’elle va se forger sa soif de liberté, sa confiance en la vie.

Son indépendance et celle des femmes en général, en étendard, elle bouscule les cadres depuis son plus jeune âge. « Je serai mon propre patron » a t-elle souvent dit enfant. Alors pour contrecarrer les prédictions d’avenir souvent faites aux jeunes filles de banlieue: « Tu seras secrétaire ou coiffeuse… », audacieuse, elle fonce. Malgré son peu d’appétence pour l’école elle étudie commerce en alternance. Elle travaille, jamais ne cesse de travailler. D’un boulot à l’autre, elle arrive à TF1 en com. Là encore elle travaille d’arrache pied pour honorer la confiance qu’on lui fait et elle découvre qu’elle aime la com, l’organisation d’évènements. Dyslexique, elle aime le digital pour sa souplesse dans l’exécution et son côté artistique et créatif possible. Du coup com, art et digital, ça colle pour elle. Ni une ni deux, elle entre dans une école sup de pub, elle n’a pas tous les pré-requis mais qu’importe, elle surmonte ses handicaps de départ et sort avec un  Master en web marketing, chef de projet digital. 

En 2011, elle s’envole aux Etat-Unis et se lance dans une société de télé-medecine, (consultation médicale en ligne) qui a cartonné.  Elle sera ensuite chargée de com et responsable des outils internes de digitalisation pour Schneider Electric, avant d’être en charge des études des besoins des consommateurs. Entre temps, elle entame la préparation du Marathon de Paris pour 2018.

L’heure de l’envol pour Paris approche, en 3 jours son billet pour le marathon en poche elle décide que ce départ pour la France sera sans retour et liquide ses affaires courantes aux Etats Unis. 

Le marathon sera une expérience très forte et un virage dans sa vie. Au-delà d’être le prétexte à dépasser ses propres limites, ce sont les liens humains et les mains tendues qui seront pour elle le plus important. La force d’avancer pour soi mais avec et pour les autres aussi… Comme elle le dit si joliment « après l’aventure marathon c’est comme si la lumière s’était éteinte. Où était toute cette force, toute cette solidarité? Il fallait que la lumière se rallume. Je ne pouvais pas rester comme cela, avec toute cette énergie reçue des autres, là en moi, sans partager »  

Alors une envie énorme de se consacrer à l’humain, aux rapports vrais, profonds, à la beauté du monde, des choses et des matières devient fondamentale pour Meroia.

Et c’est de façon naturelle, spontanée, que l’argan revient dans sa vie, comme un mirage qui va prendre forme. Une évidence subitement la pousse à s’envoler pour le Maroc avec une amie à la rencontre de cet arbre, son fruit, son huile qui a rempli sa vie depuis toujours. Elle sait que c’est pour travailler avec l’argan mais aussi pour porter une noble cause. 

Sur place la recherche d’une huile exemplaire la laisse déçue, les huiles ne conviennent pas, ne sont pas assez pures ou bien les contacts ne sont pas ce qu’elle espère, ce qu’elle cherche, mais rien ne l’arrête et elle poursuit sa route. Jusqu’à la rencontre avec Fatima qui a des arganiers et qui travaille avec d’autres femmes indépendantes dans leur travail. Fatima les aide à développer leur activité et gère les coopératives, mais pas seulement. Elle fait voyager les femmes, les ouvre à d’autres horizons. Coup de coeur, une amitié profonde née entre Meroia et Fatima. Le contact avec les autres femmes n’est pas facile au début.  Mais avec le temps, petit à petit, la pudeur, la discrétion des femmes berbères laissent place aux rires, aux discutions, à la complicité et Meroia est adoptée. Elle a trouvé le lieu et les personnes! 

« Fatima en plus de travailler avec l’argan et de le vendre en France, je veux participer à tes oeuvres pour les femmes… « 

L’objectif de Meroia? 

L’indépendance et l’éducation des femmes et des enfants.

« Trop d’enfants dans les montagnes ne vont pas à l’école. Ce qui ne choque pas les familles mais qui me bouleverse. L’éducation c’est trop précieux ». « Une femme éduquée, c’est toute une famille qui est éduquée, l’éducation c’est la liberté »

De sa bataille pour l’indépendance des femmes depuis l’enfance, elle va tirer l’énergie de convaincre les maris de laisser leurs femmes travailler pour celles qui ne le faisaient pas déjà, elle va convaincre aussi les femmes de lui faire confiance, de la laisser entrer dans leur savoir faire pour exporter cette huile merveilleuse vers la France.

 

 

Le pont entre les deux contrées et les deux cultures qui l’ont nourrie est jeté. Et c’est par la voie de l’excellence que ces huiles culinaires et cosmétiques entrent en France en mai 2019. Dans des emballages conçus comme des écrins totalement made in France, bouteilles de la Verrerie Calvet, sérigraphiées  une à une, aux écritures et dessins d’or à l’instar des huiles qu’elles contiennent. The True Argan Company est née. 

 

 

 

 

Alain Passard chef étoilé de l’Arpège à Paris ne s’y est pas trompé! Grand amateur d’huile d’argan dans sa cuisine il a craqué pour la True Argan huile. Pour son gout, sa finesse, sa couleur et son âme.

 

 

 

Une partie des bénéfices de True the Argan Company rémunère les récoltantes  bien sur mais est aussi reversée à l’association Tamrart (femme en berbère)  pour payer des soins médicaux, des voyages de découverte aux exploitantes berbères, à terme servira à financer une crèche pour que les femmes puissent venir librement travailler et une école. Et chez True the Argan Company la fabrication de l’huile n’est pas seulement vertueuse sur le plan humain mais elle l’est aussi sur le plan agricole. La compagnie replante des arganiers qui tendent à disparaitre, victimes de trop d’exploitation.  Meroia constate:  « Trop de gens utilisent cette huile sans savoir qu’ils manipulent de l’or santé et beauté. Trop de labos sur-exploitent l’argan. Sur le plan touristique aussi cette activité est sur-exploitée sans un retour majeur pour les cueilleuses qui travaillent l’argan et en font sa richesse et sa valeur avec à la clef la destruction des arganiers bien qu’ils soient protégés par l’unesco.

Bravo Meroia! Ton envie de partage, d’échanges, de vrai tu l’as mise en forme. La lumière s’est rallumée, lumière couleur or, couleur argan.

Merci et longue vie à True the Argan Company

et à l’Association Tamrart.
 

 

 

Pour commander de l’huile culinaire ou cosmétique allez sur le site de TRUE the Argan Company. Si vous ne connaissez pas l’huile d’argan en cuisine, laissez vous tenter. Celle de TRUE est un régal. Léger gout de noisette et de sésame torréfié et parce que, comme le rappelle Meroia, la beauté vient aussi de ce que l’on mange. Acheter l’huile d’argan de True the Argan Company c’est faire une belle action pour soi, pour les femmes qui la travaille, leurs enfants et pour l’environnement.

On peut aussi trouver l’huile cosmétique chez Kiwill Paris salle de sport qui a un point de vente en cosmétique,  Aweson produit de beauté Paris qui vend les 2 pour la beauté extérieure et la beauté intérieure.  En culinaire on la trouve chez Mademoiselle à Marrakech Paris,  à l’épicerie l’Idéal Marseille. Les chefs de l’Yima Marseille, l’Idéal restaurant Marseille et l’Arpège Paris ont été conquis.

Erika pour Bio dans nos Vies

Cliquez pour le site de TRUE the Argan Company:

                     La qualité c’est la terre, l’arbre, la cueillette de fruits très murs, la torréfaction, et la pureté.         

                                L’huile d’argan est très souvent mélangée à de l’huile d’arachide. Pas chez TRUE!