Myriam, Cecile, Nadège, mamans avant tout mais pas que!

Elles sont trois ce soir là, après le coucher des enfants, autour d’une tasse de tisane brulante pour accueillir « Bio dans nos vies » et témoigner de leur choix d’être mère à 100% tout en trouvant des solutions d’entraide et de partage de temps libre, entre elles, pour pouvoir exercer chacune leur métier-passion.

Il y a Myriam qui après avoir eu Yanis, 8 ans aujourd’hui, et avoir quittté son job d’assistante polyvalente s’est demandé ce qu’elle allait pouvoir mettre en place pour profiter à fond de son enfant tout en développant ce qui lui tenait à cœur, le Shiatsu.

Il y a Cécile, créatrice de bijoux en métaux précieux et perles de Tahiti qui elle aussi veut être proche au quotidien de ses deux enfants, Keita 8 ans et Noé 6 ans. 

                       

Et il y a Nadège photographe et qui grâce à la photo est devenue professeur de Tai Chi. Comment? Et bien en troquant ses photos de cours d’art martiaux contre des cours de Tai chi et des formations pour obtenir son diplôme d’éducateur sportif et d’art énergétique chinois.  

Pas mal le deal ! Mais pour elle aussi, le tout est de trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et la volonté énorme, incontournable d’être aux côtés de ses enfants, Ilhan 13 ans et Lula 7 ans, en dehors des temps scolaires. Pas évident tous les jours !

 Comment faire?

Toutes les 3 sont arrivées vers 2010 dans le village de Saint Jeannet dans les Alpes Maritimes. Elles ne se connaissent pas et ne connaissent personne. Alors comme souvent pour les jeunes parents, c’est au fil des allers et retours à l’école que va naître entre Myriam, Cécile et Nadège, une belle amitié.

Plusieurs choses les rapprochent très vite. Nadège raconte avec bonheur comment l’histoire d’amour puissante entre sa fille Lula et Yanis le fils de Myriam, les a obligées, elles, les mamans à se rencontrer. Leur goût commun pour les énergies et les arts asiatiques ouvriront la voix de leur complicité. Myriam dit aussi que c’est peut être, entre elles 3,  le fait de ne pas être tout à fait Françaises qui a accéléré l’amitié. Myriam est franco-algérienne et a vécu en Algerie jusqu’à l’âge de 24 ans. Cecile est Tanzanienne. Elle est partie de son pays à 15 ans et a habité 11 en Polynésie Française. Pour Nadège ce sont les très nombreuses années passées à vivre en communauté en Espagne, avec son mari et ses enfants, qui font qu’elle se sent de double culture, elle aussi.

Là bas, disent elles en cœur, même si elles ont chacune leur   »  » là bas », la communauté, la maternité et l’entraide entre mères et femmes est naturelle, simple. Alors sans trop de difficulté les choses se sont mises en place entre elles pour que leurs enfants ne soient jamais à la garderie après l’école même en cas d’absence d’une des mamans, pour qu’ils mangent ensemble le mercredi midi, et que les covoiturages pour les activités tournent. Mais aussi pour qu’elles puissent travailler. Petit à petit l’organisation se structure, elles arrivent à établir (enfin presque) des plannings autour de leur besoins de femmes et de leur métier et autour des besoins de leurs enfants. Le petit plus est qu’elles ont même réussi à s’organiser pour prendre des cours de chant une fois par semaine à domicile. Elles sont 5 élèves, elle viennent toutes avec leurs enfants. Les mamans chantent et les enfants jouent tous ensembles. Certes, il y a parfois des couacs dans la chorale mais aussi dans la pièce où les enfants jouent… Alors Celine Barcaroli chanteuse lyrique et metteur en scène, leur professeur et jeune maman elle aussi joue de son admirable patience, le temps que tout rentre dans l’ordre, que ses élèves règlent les chamailleries des enfants et ne reprennent le cours… Extra !

Un vrai choix de vie, profond pousse Myriam, Cecile et Nadège a poursuivre dans cette voix et améliorer le « concept ». Bien sûr, elles pourraient travailler plus, gagner plus d’argent . Bien sûr, il faut faire quelques sacrifices, pas de rdv coiffeur, pas de rdv esthétique, pas beaucoup de shopping… Mais pour elles le bonheur c’est d’offrir à leurs enfants cet accompagnement du quotidien, c’est être présentes aux instants clefs de leurs journées ; ça n’a pas de prix. C’est leur véritable richesse. Un choix mûrement réfléchi, pour elles, leurs conjoints et leur famille.

En fédérant leurs énergies et en fondant leurs emplois du temps, elles arrivent aussi à rompre l’isolement que peuvent ressentir parfois les femmes, ou les hommes (il y a en aussi) qui décident de rester au foyer le temps que leurs enfants grandissent. Une solitude provoquée par les systèmes de vies de nos sociétés occidentales et dites modernes.

Entre amie comme entre soeurs autrefois, moins seules au jour le jour, elles renouent avec ce goût de la communauté, du vivre ensemble, du partage et de l’échange puisé sans doute dans leurs racines et leurs expériences de vie.

Rompue aussi l’idée reçue que les femmes au foyer n’ont rien dans le citron et ne font pas grand chose de leur vie. En alternant les tours de garde, les gouters, les allers-retours aux activités, ces 3 là continuent de faire vivre et de pratiquer leurs activités professionnelles sur les temps libérés par leur organisation commune.

Ainsi loin des leurs, au cœur du village, elles se sont ainsi recréé un univers sécurisant de grande famille. Le constat est enthousiasmant : elles sont épanouies, en équilibre subtil entre mère et femme et les enfants sont tranquilles et heureux!

Rien de bien nouveau dans tout cela penserez vous peut être. Oui en effet les femmes ont depuis toujours su s’entraider en famille autour de la maternité. Mais ici rien n’est subi, tout est choisi et réfléchi. Quelque chose de l’ordre du bon sens ancestral mais de résolument moderne aussi et créatif. 

Elles n’étaient que 3 ce soir là, après le coucher des enfants, autour d’une tasse de tisane brulante pour accueillir Bio dans nos vies, mais elles le sentent l’energie est là pour que d’autres cercles, comme le leur, naissent ici ou ailleurs. Pour que vive la créativité feminine sans sacrifier l’envie de s’occuper le plus possible des enfants et de répondre à leurs besoins.

3 femmes, riches et belles de leur détermination heureuse, à découvrir chez nous. Chacune pratique et propose son art au village.

Contacts :

Myriam, séance de massage Shiatsu sur rdv: 0687715422            espace.sozen@gmail.com

Cecile, bijoux: 0637560660   cecile.lema@gmail.com       

Nadège: 0649959354    nrostan@mail.com

Merci Myriam, Cecile, Nadège. Tout est beaucoup plus simple et chaleureux ensemble 🙂

Erika DCR pour Bio dans nos vies.