ECOCIMED, en faveur de la biodiversité marine en Méditerranée

P1050984ECOCIMED, le projet qu’il FAUT soutenir !

En partenariat avec l’AMPN (Association Monégasque pour la Protection de la Nature), le laboratoire ECOMERS est en train de développer un projet de science participative, ECOCIMED.
Ce projet a été sélectionné par la Fondation du Crédit Agricole de la région PACA. Le montant des aides qui lui seront accordées dépendra du vote des internautes. Si vous voulez contribuer à l’amélioration des connaissances sur la biodiversité marine côtière, c’est LE projet qu’il faut soutenir.

A travers une action citoyenne, l’objectif d’ECOCIMED (ECOCItoyen MEDiterranée) est de faire travailler ensemble les usagers de la mer et les scientifiques. Les bénévoles collecteront des observations selon des protocoles spécifiques, développés par les scientifiques. Ces derniers, en retour, assureront un traitement des informations recueillies pour les restituer au grand public. Ces informations sont indispensables pour évaluer l’état écologique des zones côtières, pour apprécier les modifications faunistiques actuelles (arrivées d’espèces tropicales) ou signaler des espèces patrimoniales (mérous, corbs par exemple) ou rarement observées. En associant une page Facebook dédiée et un site Internet, il sera possible d’optimiser la collecte de données via les réseaux sociaux et de restituer auprès des écocitoyens, les informations obtenues sous forme graphique et didactique.

Vous trouverez sur le lien ci-dessous des informations complémentaires sur ECOCIMED.
www.fondation-capca.com/site_fondation/index.php/participer-au-vote/

Quatre catégories sont proposées. Pour que votre vote soit pris en compte, il est indispensable de voter dans chacune d’elles.

N’hésitez à partager et votez !!!Capture d’écran 2017-03-24 à 10.14.55

Ras-le-bol des robots!

Terre coupée en 2Je hais les robots… Et oui, pour une fois, je le dis sans détour, haut et fort : JE HAIS LES ROBOTS. Pas les machines qui nécessitent une présence humaine pour leur bon fonctionnement, non ; celles-là simplifient certaines fabrications dans certaines industries. Non, non, les robots qui veulent se substituer aux humains…

Enfant déjà, j’avais une peur bleue des dameuses sur les pistes de neige. J’avais l’impression qu’elles pouvaient m’écraser à tout moment si le déclic leur en prenait. Je n’imaginais même pas qu’il puisse y avoir un pilote : cela faisait beaucoup rire mes sœurs.

Et bien j’ai conservé cette peur vis à vis des robots qu’on veut faire entrer dans notre quotidien ; une peur viscérale, comme du déjà vu.

On a beau nous bassiner que c’est pour nous simplifier la vie, rien ni fait. Et de toute façon, à force de vouloir nous simplifier la vie, on va finir amorphes et sans neurones, à ne plus savoir rien faire… Bon, ok, vous l’avez compris, je suis en colère !

Voici Handle, des laboratoires Boston Dynamics ; l’ancêtre des Tranformers… Mais lui, il est bien réel… Brrrrrr…

Sophia le robot qui veut détruire les humains…

Nadine un robot engagée comme réceptionniste à Singapour

Ou encore un hôtel presque entièrement géré par des robots au Japon

J’en ai des frissons…

Déjà au niveau environnemental, les robots sont une catastrophe. Ben oui, ils ne sont pas vraiment fabriqués avec des matériaux recyclés…

Ensuite, les robots remplacent les travailleurs. Sur le plan sociétal, il est donc aberrant de ne pas les taxer. Ben oui, à force, comment financer l’assurance maladie, les retraites et autres prestations sociales ?… Ah non, pas d’amalgame avec la désastreuse campagne présidentielle s’il vous plaît. D’ailleurs, ce n’est plus une campagne présidentielle, c’est Top chef… avec toutes les casseroles qu’ils se traînent… Quoi qu’il en soit, le débat est lancé. Même Bill Gates est d’accord avec cette proposition… Si on m’avait dit que je serais d’accord avec lui un jour, je pense que je ne l’aurais pas cru…

Bref, revenons à nos moutons…

Une étude révèle que les robots détruisent plus d’emplois qu’ils n’en créent. Sur le plan sociétal, certains diront qu’avec les robots, on n’a plus à supporter le caractère de la personne ; toujours d’humeur constante… mais d’une froideur glaciale… J’ai horreur de tomber sur un robot vocal qui répète « pour tel service composer le 1 » ; ou pire « pour un nouveau contrat, dites nouveau contrat. C’est à vous ! »…Les interactions sociales, ça sert à ça aussi. D’accord, c’est pas marrant tous les jours, mais ça nous obligent aussi à nous remettre en question et à développer notre sociabilité !

Pour se faire, il existe un très bel outil : la communication non violente ou CNV. Vous connaissez ? Mise au point par Marshall Rosenberg, c’est un moyen de communiquer en respectant ses émotions et énonçant clairement ses attentes et ses besoins, tout en étant à l’écoute et dans la compréhension de l’autre afin d’éviter les conflits.

Thomas d'AnsembourgThomas d’Ansembourg, qui a été un élève de Marshall Rosenberg, a écrit de nombreux ouvrages sur le sujet, dont le très célèbre « Ne soyez pas gentil, soyez vrai ». Trouvez son site internet en cliquant ici.

Et le site français de la communication non violente en cliquant sur l’image CNV

Les émotions que nous ressentons nous prouvent que nous sommes encore humain ! TipiCependant elles peuvent être parfois gênantes car exacerbées. Découvrez la méthode Tipi  pour vous les réguler. Cliquez!

Plus petits que les robots, mais sur le même principe, nous trouvons les objets connectés, certains jouets interactifs qui vont désormais répondre à nos questions… Avant, nous avions un cerveau, mais ça, c’était avant… Non mais arrêtez, ils ne sont pas vivants ! Il ne faut pas confondre vie et animation.

La vie est suffisamment intelligente pour s’adapter et se développer toute seule. Elle n’a pas besoin de mine pour extraire les métaux ; pas besoin d’usine pour les faire fondre et les modeler selon son bon vouloir ; pas besoin d’énergie polluante pour s’alimenter ; Bref, tout le contraire des robots. Cliquez ici pour relire notre article sur le retour des mines en France.

Par contre, elle est aussi imprévisible et parfois incontrôlable. Et ça, ça dérange l’égo de l’humain.

Tout ça pour dire que les robots sont une véritable atteinte à la nature.

Et le pire de tout : l’intelligence artificielle. Alors là, c’est le pompon… L’homme a l’art de créer le bâton pour se faire battre (et non plus seulement le donner)… Et je ne suis pas la seule à le dire. En 2014, l’astrophysicien Stephen hawking a déclaré que l’intelligence artificielle était un vrai danger pour l’homme. Il a dernièrement modéré ses propos en disant : « elle sera la meilleure ou la pire des choses jamais arrivées à l’humanité ». Il s’est associé à l’ingénieur Elon Musk et à d’autres experts dans une lettre ouverte demandant aux gouvernements d’interdire les armes autonomes qui pourraient un jour se retourner contre les humains.

L’Angleterre travaille actuellement sur la réalisation de robots tueurs, répondant au petit nom de Taranis ! Pour les russes, leur robot tueur se nomme Fedor, et celui des américains Darpa. Ces armes, une fois activées, peuvent sélectionner des cibles et tirer sans intervention humaine. Plus d’infos ici.

Humour

Après la Corée du Sud, la Chine et les Etats Unis, la France soutient le projet de France is AI, un site qui recense les différents acteurs et projets, et envisage de financer les recherches de 10 start-up à hauteur de 25 millions d’euros d’ici 5 ans.

Afin d’éviter l’anéantissement de l’espèce humaine, Stephen hawkin a tout simplement proposé de la répartir entre la Terre et Mars ! Ben oui, après avoir recréer un champs magnétique pour que l’eau revienne ! Vous n’êtes pas au courant ? Ben c’est normal, les scientifiques ne le crient pas sur les toits, les politiciens non plus ! Imaginez le coût, en argent et matières premières, pour réaliser cela ! – cliquez ici pour les détails – On devrait plutôt se souvenir que notre vie dépend de notre terre, et en prendre soin est la première des choses à faire.

Intelligence sur terre

L'appel du solAllez, une petite pétition (initiative citoyenne européenne) pour finir – cliquez sur l’image:

Le sol

 

Cet article vous a intéressé, énervé, exaspéré, ou bien fait rire ? Tant mieux, ça signifie que vous avez des émotions !!! Profitez-en, vous êtes vivants ! 😉

 

Nathalie MJ pour BdnV- Avril 2017

Quand humanitaire rime avec jeunesse!

Des jeunes au service de la nature, des jeunes qui ont envie d’aider leur prochain, contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, il y en a.

Parmis ces jeunes-là, il y a Léa et Nicolas. De Saint-Jeannet dans les Alpes Maritimes et agés de 16 ans tous les deux, ils ont adhéré au projet Motetan Mamo.

Motetan Mamo est une association Canadienne qui organise chaque année, en été, une marche entre Joliette et Manawan au Quebec pour faire connaître et avancer le problème des autochtones en soins de dialyse ou en soins pour maladie longue durée. 175 kms à pied en 1 semaine pour communiquer sur la problématique et récolter des fonds qui serviront à financer l’aide au trajet vers les lieux de soins et l’aide au logement en milieu urbain aux malades, tous habitants de la réserve Manawan et contraints de quitter leur terres ancestrales durant les soins.

Les lois canadiennes prévoient une prise en charge des soins pour les indiens si les soins sont administrés dans leur communauté et dans la réserve. Ces mêmes lois prévoient aussi une aide au logement en dehors de la réserve pour une durée de 3 mois maximum. Au-delà de ce délai « Santé Canada » n’assume plus l’aide. Hors les dialyses sont des traitements à vie…. D’où l’importance de l’existence du projet Motetan Mamo pour soulager financièrement les familles confrontées à la maladie.

Bio dans nos vies : Bonjour Léa, Bonjour Nicolas ! Quelle joie de rencontrer des jeunes 😉 engagés de surcroit, c’est encore plus vivifiant ! Merci de partager vos motivations avec nous. Qui êtes vous ? Quelles sont vos activités en dehors de votre investissement pour le projet de Motetan Mamo ? 14615862_1103945562986010_5608998202511947218_o

Léa – J’habite à Saint Jeannet. Je suis en première L option espagnol et Art plastique. J’aime l’art. J’ai fait beaucoup de théâtre et aujourd’hui je fais de l’art plastique en dehors des cours au lycée. Je m’investis aussi dans l’association de Fréderic, mon père, « l’appel de la Nature ». C’est une association qui depuis 2006 sensibilise les jeunes à la nature par diverses actions dans notre région, autour de Saint-Jeannet et dans les collèges.

Nicolas – J’habite à Saint Jeannet aussi. J’ai suivi un cursus scolaire dans le domaine agricole et à l’heure actuelle je travaille sur l’exploitation de mon père qui est vigneron à Saint-Jeannet. Le travail de la terre me plait, être dehors la plupart du temps aussi. J’aime la randonnée et les chevaux. Je suis proche de la nature de part mon environement familial mais aussi par goût. Je suis membre de l’association « l’appel de la Nature ».

Bio dans nos vies : Vous êtes tous les deux actifs pour « l’appel de la Nature » mais en plus pour le projet Matetan Mamo. Comment vous est venue l’envie, l’idée de participer ?

Léa– C’est mon père qui m’a parlé de Motetan Mamo et du problème des indiens pour se soigner loin de chez eux. Son envie de participer à la marche m’a motivée pour la faire aussi. La philosophie de l’association « l’appel de la Nature » est proche de celle des indiens du Canada. Me rendre sur leur terres et les aider est une expérience qui me permettra de mieux comprendre. J’ai très envie plus tard d’être ethnologue. De plus, en partageant cette expérience et en discutant après, avec mes amis je participerai à la sensibilisation sur la vie et la philosophie des indiens du Canada.

Nicolas– J’ai découvert le projet Motetan Mamo grâce à Fréderic, le président de « l’appel de la Nature ». La philosophie indienne me convient, j’aime cette approche de la vie. Et puis la randonnée me plait aussi. Donc marche et rencontre avec les indiens du Canada ça a fait tilt !

Bio dans nos vies : A travers cette marche, vous allez l’un et l’autre être confrontés à des problèmes de gens malades, être dans une action humanitaire et non plus seulement écologique comme jusqu’à présent . Cela ne vous fait pas peur ?

Léa– Non, agir fait partie de mon éducation, de mon quotidien. Chez moi, mes deux parents sont engagés. Le monde associatif prend une grosse place à la maison. Je participe aux actions de « l’appel de la nature » et aux actions que l’on a déjà démarrées en France pour récolter des fonds pour Motetan Mamo. Aider ces communautés m’attire.

Nicolas– Je ne me suis pas posé la question de la maladie. J’ai toujours vu mes parents aider les autres. La maison est toujours ouverte. Du coup pour moi la solidarité, l’entre-aide font partie de la vie. Je participe déjà aux actions de sensibilisation et de collecte de fonds du projet Motetan Mamo. Je n’attends pas la marche pour être actif sur le projet.

Bio dans nos vies : Comment va se dérouler concrètement cette marche et quand va t-elle se dérouler ?

Léa– Nous allons parcourir 175 km en 1 semaine de Joliette à Manawan en Juillet 2017. Nous marcherons chaque jour toute la journée.

Nicolas– Nous allons dormir en tente la plupart du temps. A chaque étape nous ferons des veillées, nous animerons des débats, nous irons à la rencontre des gens pour faire connaître Motetan Mamo et récolter des fonds.

Bio dans nos vies : Est-ce la première marche ?

Léa– Non c’est la 4ème édition.

Bio dans nos vies : Qui participe à la marche ?imgmotetan

Nicolas -Il y a des membres de l’association Motetan Mamo, des habitants de la réserve Manawan, il y aura Fréderic bien sur, Léa et moi. C’est la première fois que des Français participeront à la marche.

 

Bio dans nos vies : Wahou bravo ! Vous devez être fiers d’être les premiers Français et si jeunes en plus! Que représente pour vous personnellement cette marche ?

Léa -Agir dans l’humanitaire, tous les humains sont égaux et l’on doit s’aider les uns les autres. J’aimerai que mon expérience donne envie à d’autres jeunes de faire pareil. Pour moi cette marche c’est aussi échanger avec une autre culture et s’apporter mutuellement. Réflechir sur la façon de vivre des indiens et s’ouvrir à d’autres alternatives.

Nicolas -Aujourd’hui notre façon de vivre ici à un impact sur l’environement. En tant que fils d’agriculteur j’ai envie de voir, de comprendre comment vivent et cultivent d’autres peuples à travers le monde pour ensuite faire ma part. Cette marche est un début. Apprendre des indiens et apporter de l’aide en plus me fera grandir. Ensuite je pourrai témoigner.

Bio dans nos vies : Est ce que la marche est ouverte à qui veut ?

Léa -Oui, on peut s’inscrire. La participation pour l’alimentation, l’hébergement et un don à Motetan Mamo est de 180 euros.

Nicolas -Il faut aussi payer son billet d’avion. L’argent que nous recoltons est pour les malades uniquement, il ne sert en aucun cas à financer les voyages des participants à la marche.

Bio dans nos vies : Et si on veut contribuer, aider sans marcher c’est possible ?

Léa– Oui, on peut faire des dons d’argent.

Nicolas -Il y a un compte Ulule ouvert par « l’appel de la Nature » pour l’association Motetan Mamo.

Bio dans nos vies : Merci Léa, Merci Nicolas. On attend votre retour du Canada pour que vous nous racontiez votre belle « dé-marche » 😉 et encore un grand bravo pour votre ouverture au monde, aux autres, à la vie! Bonne année et bonne route à vous et à tous les marcheurs.

Facebook L’appel de la nature:https://www.facebook.com/LAppelDeLaNature/

Compte Ulule: https://fr.ulule.com/motetan-mamo/

Erika DCR pour www.biodansnosvies.fr

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L’utérus artificiel

UA roue celtiqueMois de transition, Décembre nous offre les nuits les plus courtes, ainsi qu’un changement d’énergie puisque les jours rallongent enfin à la fin du mois. L’hiver est là, et avec lui la germination invisible du prochain printemps.

Dans le monde chrétien, le jour de Noël est relié à la natalité. Vous pouvez retrouver d’autres symboles de Noël en relisant notre article de 2013 (déjà !? Que le temps passe !) en cliquant ici.

Quand on pense natalité, on pense forcément naissance, et donc, magie de l’enfantement. Mais certains scientifiques le perçoivent différemment. Accrochez-vous, on perd en poésie et naturel… et on découvre l’ectogénèse :

Avec la fécondation in vitro, les scientifiques savent faire vivre un embryon jusqu’à 5 jours en dehors de l’utérus maternel.

UA chèvreEn 1997, le professeur japonais Yoshinori Kuwabara a maintenu en vie durant 3 semaines un fœtus de chèvre placé dans une cuve remplie d’un liquide amniotique de synthèse (inventé par Thomas Shaffer).

En 2002, en Amérique, Helen Hung Ching Liu de l’université de Cornell a réalisé la même expérience avec des embryons humains non viables (à terme), qu’elle a réussi à maintenir en vie 6 jours, soulevant un véritable scandale. Elle a donc interrompu l’expérience pour la poursuivre avec des souris.

UA chèvre En 2013, une nouvelle étape est franchie par un chirurgien américain, George Mychaliska. Il a prélevé des fœtus de chèvre conçus in utero pour les transplanter dans des cuves artificielles, réussissant à mener ces embryons jusqu’à la naissance. Les chevreaux ont vécu quelques jours.

En 2015, les greffes d’utérus sont autorisées en France.

En 2016 en Angleterre, des biologistes, dirigés par deux chercheurs de l’université de Cambridge, Anna Hupalowska et Magdalena Zernicka-Goetz, ont réussi à cultiver in vitro des embryons humains jusqu’au seuil des 14 jours, car interdit au-delà depuis une quarantaine d’années.

Si vous avez une petite heure à votre disposition, voici un reportage d’Arte sur le sujet, écrit et réalisé par Marie Mandi en 2010:

De nombreuses méthodes de procréation étaient déjà utilisées sur les animaux, principalement d’élevage. Et oui, après « Et  l’homme créa la vache », un documentaire fort intéressant d’Arte sur la conception totalement artificielle de nos vaches actuelles,  voici que l’homme veut évincer la femme, ou la libérer diront certains…

UA Le meilleur des mondesÀ croire que l’homme a décidé d’incarner dans sa réalité le fameux livre qu’Aldous Huxley a écrit en 1931, publié en UA Atlan1932, « Le meilleur des mondes » ; ouvrage cité en référence par Henri Atlan dans son livre écrit en 2005, « l’utérus artificiel » aux éditions du Seuil…

Certaines y verront la possibilité d’être libérées des 9 mois de grossesse et d’arriver à une égalité homme-femme ; d’autres une désincarnation, une homogénéisation dangereuse des 2 sexes, et surtout, une marchandisation de l’être humain. Retrouvez certaines opinions en accédant à l’article complet en cliquant ici.

Des greffes d’utérus ont également été réalisées, avec la naissance en Suède en 2014 d’un bébé bien portant. D’autres ont eu lieu depuis.

Les scientifiques s’interrogent à présent de la faisabilité de greffer des utérus à des hommes…. Et oui, nous en sommes là… Voir l’article complet en cliquant ici.

Somme toute, de vraies questions éthiques voient le jour car il y a une vraie atteinte à la nature, au rapport mère-enfant ainsi qu’à toute la relation transgénérationnelle (les fameuses mémoires familiales transmises par le code génétique).

Pour rester purement technique, qui dit utérus artificiel dit automatiquement matières premières extraites du milieu naturel. Et ben oui, pour construire les réceptacles, les tuyaux, les liquides et je ne sais quoi encore, il faudra des matériaux fabriqués à partir de substances très certainement pétrochimiques ; à moins que ce ne soit du plastique végétal. Mais à bien y regarder, même le plastique végétal a besoin de chimie et autres manipulations générant des déchets et des pollutions.

UA grossesseAlors qu’un utérus féminin pousse tout seul, s’adapte tout seul au futur bébé, et déclenche même des fausses couches tout seul si l’enfant n’est pas viable… Quelle intelligence ! Pour ne citer que Jean Rostand : «La science a fait de nous des dieux avant même que nous méritions d’être des hommes.»

Le facteur limitant à toute cette folie scientifique : le placenta. Cette usine à nourriture évolue tout au long de la grossesse afin de s’adapter aux besoins du fœtus. Et ça, ils ne savent pas encore le reproduire ; Ouf !

Les animaux connaissent les vertus du placenta puisqu’au final, nombreux sont ceux qui le mangent après la naissance ; et les femmes anglophones ne sont pas en reste : Une véritable placentophagie se développe outre atlantique alors que cela est interdit en France.

Plutôt que d’essayer de recopier maladroitement et dangereusement la nature, ou de vouloir ôter toutes formes d’expérience en les estimant douloureuses, gênantes, ou que sais-je encore, pourquoi n’apprendrions-nous pas à considérer chaque étape de vie comme un nouvel apprentissage pour mieux se cerner soi-même et les autres ? Reconsidérons le caractère « sacré » de l’enfantement en apprenant à écouter les émotions de la future maman, du futur papa, de la future famille… De nouvelles méthodes existent pour cela ; pour n’en citer que certaines :

L’haptonomie qui permet de créer une relation entre les parents et l’enfant à naître.

La sophrologie qui propose de parvenir – par des exercices simples – à une harmonisation du corps et de l’esprit.

La méditation de pleine conscience, qui permet de se recentrer, de se relaxer et d’être présent à soi.

Les constellations familiales, la psychogénéalogie, le massage métamorphique, la kinésiologie, et tant d’autres méthodes qui permettent d’aller à la rencontre de soi même et de l’enfant porté.

image-5Pour finir, je citerai un excellent ouvrage qui vient de sortir (une idée à mettre sous le sapin!): « Dis moi comment tu es né, je te dirai qui tu es » de Lise Bartoli.

Joyeux Noël à toutes et tous 😉

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Nathalie MJ

 

V.I.E. Vence Initiative Environnement

vence-environnement-repair-cafe-univie-zero-dechetV.I.E.  : Vence Initiative Environnement est une association créée à Vence et menée par des bénévoles optimistes et engagés. De nombreuses adhérents et associations du canton viennent leur prêter main forte pour aller plus loin ensemble et donner du poids à leurs engagements, pour informer plus largement et pour agir dans la région. Ainsi « Ecologissons », « Co.Vie.Nat », « les amis du Parc », « Agribio » et d’autres avancent ensemble dans la direction du respect de la planète.

                                                V.I.E. a plusieurs objectifs phares :

Le « repair café » c’ est le lieu dit «de la dépanne». C’est le quatrième «repair café» des Alpes Maritimes ! Chaque mois, une date nous invite à la salle des pompiers de Vence, pour faire réparer des petits objets, ustensiles, appareils ménagers, lampes, vélos, montres… Le service est gratuit, les réparations sont faites par des experts bénévoles qui nous expliquent l’origine de la panne et nous proposent d’assister à la renaissance de nos objets. On peut apporter notre contribution dans la tirelire de l’association, ou apporter un gâteau à partager. Au repair café, on fait la chasse au gaspillage, à l’obsolescence programmée, au tout à la poubelle ; ainsi 60 à 70% des objets apportés repartent réparés. A noter aussi que le «repair» c’est un bon moyen de créer des liens entre petits, grands, seniors, de partager des idées, un café, un service, un mode de vie.

Réparer plutôt que jeter, c’est penser solidaire et agir pour la planète !

« Univie » est une université populaire. Elle invite à réfléchir et à échanger par le biais de réunions d’information et de conférences sur les sujets autour de l’environnement et du développement durable. Les sujets sont variés : l’alimentation, la santé, les dangers des pesticides, le solaire etc. Des professionnels (agriculteurs, médecins, écrivains ) animent les conférence en présence des élus locaux, et les personnes présentes peuvent toujours intervenir dans le débat, ce qui donnent toujours lieu à des échanges conviviaux.

C’est le but recherché!

 » Objectif zéro déchet «  :

V.I.E. porte une vraie idée révolutionnaire : le zéro déchet! Dès que nous avons pris conscience des conséquences toxiques de nos déchets sur les océans, les nappes phréatiques, l’air, l’environnement en général, la motivation de modérer notre empreinte écologique au quotidien s’impose. C’est là que l’association propose des ateliers pédagogiques d’accompagnement sur une période de 6 mois, des modes d’emploi pour nous faciliter la vie, car générer moins de déchets peut paraitre difficile au premier abord.

Une seule arme : la détermination et le reste suivra !!!

Les commençants de Vence (06) ont pris part à ce projet avec enthousiasme et il s’avère que l’objectif a pu être atteint par de nombreux foyers. Boites en fer, bocaux de verres, sac en papier, paniers rotin ou à roulettes, en route pour faire les courses ! Très vite, vous constaterez une réduction de déchets de 30 à 50 %. Motivant non ?

L’Objectif Zero Déchet, c’est aussi :
Des rencontres
– Entre les différents foyers mobilisés
– Entre les citadins et les producteurs locaux
– Entre les consommateurs et le commerce de détail
– Entre les consommateurs et le service de collecte des déchets

Des informations
– Sur les ressources nécessaires à la fabrication de ce que nous achetons
– Sur le cheminements de nos déchets
– Sur la toxicité de nos déchets ( en mer, au sol, dans l’air)

Des projets pour
– S’engager pour la production agricole locale
– Se regrouper pour consommer plus sain et sans emballage
– Favoriser l’emploi de réparation sous toutes ses formes
– Se regrouper pour intervenir auprès de l’industrie agro alimentaire, pour qu’ils diminuent leurs emballagescapturegarde-livret-213x300

Contact : asso.vie@gmail.com

http://www.initiative-environnement.org/Home

 

 

 

 

biodansnosvies.fr  /septembre 2016

Rendez vous le 2 octobre 2016 avec V.I.E., chapelle Saint-Jean Baptiste, à Saint-Jeannet.

2 octobre « bio dans nos vies, grandeur nature 2016 »

UnknownSamedi 1er octobre, la Mairie de Saint-Jeannet offre une projection du film  « DEMAIN » à 19h30, salle Saint-Jean Baptiste. Venez nombreux!

Dimanche 2 octobre, venez passer avec nous une journée à Saint Jeannet, parvis et Chapelle Saint-Jean Baptiste.

Souvenez vous! Vous étiez venus à la première édition, cliquez sur le diaporama!

                             

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De 10h à 17h, des conférences, des ateliers, musique et restauration locale.

 

13681040_518074235065602_5545823263147683890_nA 10h, conférence de Virginie parée : Regardez sa chronique sur « Télématin », france 2. http://www.france2.fr/…/sa…/bien-manger-sans-cuisiner_498933

Accompagnatrice en nutrition, auteur de nombreux livres. 

« Connaître les quelques fondements de l’alimentation santé et comment les appliquer lors des repas pris à l’extérieur. »

 

capture-decran-2014-10-10-a-11-32-46A 11h, conférence de Pascale Gélis-imbert :                                                                                                                                                 

Docteur en Pharmacie, spécialiste des plantes.

Une vision préventive de la santé – La notion de terrain en phytothérapie

                                          …

DSCN0625Entre 12h et 14h, venez déguster une soupe de légumes bio de chez Pierrot Boijout, goûter aux gâteaux de « La boulange » confectionnés par Ludmilla et Laurent, ou boire un café à prix éthiques avec nous, Parvis de la chapelle Saint-Jean Baptiste.DSCN0632

 

 

 

 

A 14h, présence réjouissante de l’association vençoise,  V.I.E. avec :

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Le Repair Café itinérant de Vence : venez avec vos petits appareils défectueux à la Chapelle et réparez-les avec des bénévoles spécialistes gratuitement.

A découvrir absolument !images

 

 

« Objectif  Zéro déchet « , atelier pédagogique de sensibilisation pour consommer en générant le moins de déchets possibles. Magique !!!

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Marie, esthéticienne-masseuse, vous proposera des modelages détente aux huiles essentielles biologiques / participation libre. Inscription sur place.

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Nous aurons le plaisir d’être accompagnés à l’heure du café par Rose et Robert du groupe Capodastre, pour chanter ensemble quelques chansons de Saint-Jeannet 🙂

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Participation libre pour les conférences/ ateliers gratuits/ restauration à prix éthiques.
www.biodansnosvies.fr/ Septembre 2016.

Fleur d’oranger d’hier et d’aujourd’hui

Même si aujourd’hui, les récoltants de fleurs d’oranger de Saint Jeannet ont presque tous disparu, leurs souvenirs sont bien vivaces et sous le baou, Denis Duca, un des derniers récoltants dans notre région,  nous a reçues chez lui pour nous raconter sa démarche. On n’oubliera jamais ce parfum envoûtant…. La fleur d’Oranger d’hier et d’aujourd’hui: cliquez sur la video

Mine de rien…

Après ce beau week-end pascal, et cette belle saison de printemps qui s’installe, je vais tâcher de ne pas trop vous miner le moral…

Car mine de rien, les mines en France, c’est reparti… ou ça continue… car dans certaines régions, ça ne s’est jamais arrêté. Et même si on est le 1er avril, ça n’est pas une blague. Elle aurait été de mauvais goût.

Certains riverains des Cévennes ont décidé de porter plainte pour une pollution aux métaux lourds. Accédez au dossier en cliquant sur l’imagePollution Cévennes

On change de région pour partir dans le département de l’Aude, et son ancienne mine d’or. C’est à Salsigne, au Nord de Carcassonne, que se situe cette mine qui a été fermée en 2004 pour des raisons de santé publique. Un excellent article est à votre disposition ici, ou encore un dossier de la cour des comptes en cliquant sur ce lien: MinesOrSalsigne rapport cour des comptes.

Quand on pense qu’une prochaine réouverture est peut-être en vue (cliquez ici pour en savoir plus) afin de maintenir la France dans la course aux matières premières, on se demande ce que sont devenues nos valeurs…

Parce qu’on nous sérine désormais que les mines sont devenues propres… en l’espace d’une dizaine d’années. Waou, on n’arrête plus le progrès, ni la bêtise… Mais si la science a tant fait de progrès, pourquoi n’arrive-t-elle pas à dépolluer la région de Salsigne alors… aux frais de l’état d’ailleurs, donc de nos impôts?…

D’ailleurs, les accidents de dépollution arrivent aussi, la preuve, en Amérique. Mais ça, ils se gardent bien de le claironner sur les ondes… Regardez en cliquant ici.

La mode est donc à la réouverture d’anciennes mines, dans un premier temps, pour tenter de subvenir à nos besoins croissants de consommation. Après tout, la France a des mines dans ses territoires d’outre-mer, pourquoi pas en métropole ; arrêtons de jouer aux hypocrites… Puisqu’on pollue au loin, pourquoi pas en France ?

Un peu partout dans le pays, des demandes d’explorations sont posées car cela devient très rentable pour les entreprises : L’exploitation s’est mécanisée, donc peu d’employés à rémunérer, et les cours sont remontés. Un autre excellent article à découvrir ici à ce sujet.

Les industriels jouent sur les mots et espèrent endormir les populations des régions concernées en ne parlant que d’exploration et de mines propres. Ce qu’ils ne disent pas, c’est qu’à partir du moment où ils trouvent quelque chose, l’état sera OBLIGÉ de leur donner le droit d’exploiter au vu du code minier français actuel. Car sa refonte est en cours, initiée en 2012 mais toujours pas aboutie.

Il est donc impératif de se mobiliser dès le début, dès la phase d’exploration; comme avec les gaz de schistes.

Les régions s’organisent. Voici la vidéo d’une conférence données à Hendaye. Car les projets de mines d’or se trouvent aussi au pays basque, en pleine AOC et ville thermale…

La suite des vidéos sur ce lien : http://ace.hendaye.over-blog.fr/2016/02/cambo-non-au-projet-minier-reunion-publique-05-02-2016-videos.html

Recherche d’or (le mot magique qui fait se retourner les cerveaux dans leur boîte crânienne…) mais aussi de métaux plus rares, métaux connexes comme les industriels les nomment dans leur demande d’exploration, indispensables aux nouvelles technologies qui nous sont devenues… indispensables… Et nous sommes tous complices d’un tel désastre par nos modes de consommation. Qui n’a pas son smartphone, sa tablette, son écran, son ordinateur (sur lequel je tape cet article par exemple) et bientôt son robot.

Ah oui, les robots, le summum du développement humain… et de son égo surtout, faut pas se leurrer… les robots, ou plutôt androïdes, c’est encore mieux.

Sans parler des salariés bioniques… Vous ne connaissez pas? Cliquez ici, ça vaut son pesant d’or…

Pas d’émotion, toujours à disposition, infatigables… Le pied quoi…

Et bien non. C’est pas le pied et ça ne le sera jamais.

Parce que le progrès est une bonne chose lorsqu’il est maîtrisé. On n’a pas besoin de panneaux photoluminescents qui vont nous déverser je ne sais quelle publicité partout dans nos villes, ni du dernier robot qui va faire le ménage à notre place. Si vous n’aimez pas le ménage, ne salissez pas…

Qu’on m’explique à quoi ça nous a servi d’aller marcher sur la lune, alors qu’on n’est même pas foutu de prendre soin de la vie sur terre…

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »… François Rabelais était loin de se douter que c’est aussi la ruine de la nature ! Et sans nature, il n’y a pas de vie.

Par Vie, j’entends la graine qui se développe avec juste un peu d’eau et de terre, qui va croître jusqu’à former un bel arbre.

Par Vie, j’entends un spermatozoïde et un ovule qui se rejoignent dans le ventre d’une mère (de n’importe quelle espèce, race, couleur), se développant pour donner naissance à un enfant.

Par Vie, j’entends la pluie tomber et s’infiltrer dans le sol, pour s’écouler plus loin sous la forme de sources qui alimenteront les ruisseaux, les rivières et les océans.

Par Vie, je vois les nuages qui se forment et se déversent plus loin sous la forme de pluie, neige ou grêle.

Par Vie je vois l’araignée qui tisse sa toile, et recommence, inexorablement.

Par Vie, je sens le vent sur ma peau et mes cheveux.

Par Vie, je touche le sable qui file entre mes doigts.

Par Vie, je croque dans le fruit parfumé et j’en plante les pépins pour qu’ils redonnent un arbre.

C’est bon, vous avez compris ou je continue… ?

Si vous posez un boulon sur de la terre, l’arrosez d’un peu d’eau et que vous obtenez un robot quelques mois après, appelez moi, je l’ajouterai à la liste…

Alors si vous vous sentez concernés par le sujet, si vous souhaitez soutenir ceux qui se mobilisent, sachez qu’il existe de plus en plus de collectifs, de pétitions.

En voici une liste qui est loin d’être exhaustive. Vous pouvez fouiller dans votre région.

Et franchement, y’a urgence, et pas que pour la métropole.

Alors je vous invite vivement à les signer (en pensant à confirmer votre signature sur le mail qui vous est envoyé), et à faire tourner l’information auprès de TOUS vos contacts.

Parce que ce n’est pas en se disant qu’on le fera demain, ou qu’une seule signature ne va pas changer les choses, ou qu’on est loin donc ça ne nous regarde pas… que le nombre de signataires va augmenter. Un pas après l’autre, une signature après l’autre, et on affirme ainsi nos positions. En cliquant sur les images, vous accédez aux sites porteurs de pétitions et/ou d’informations.

Pétition Kanbo

Stop mines 23Forum pays de Guingamp

 

 

 

Ce n’est pas parce qu’on n’habite loin qu’on n’est pas concerné ; car au bout du compte, toutes les substances dangereuses qui seront employées (arsenic, mercure, cyanure…) finiront dans l’eau, donc les rivières, les nappes phréatiques, les mers et les océans… Mmmm, une petite trempette dans de l’arsenic pour les vacances cet été, ça vous tente ?…

Et pour ceux qui tiennent plus à leur argent qu’à leur peau, pensez qu’au bout du compte, c’est avec vos impôts qu’il faudra nettoyer tout ça… De toute façon, essayez donc une petite salade de billets de banque saupoudrés d’or… Mâchez bien pour la digérer…

Comme disait Antoine de Saint Exupéry : « L’eau n’est pas indispensable à la vie, elle est la vie. »

Je pense que la principale question que nous devons nous poser est désormais : « Dans quel monde voulons-nous vivre ? »

Je finirai avec cette chanson basque qui prend l’oiseau comme symbole de liberté. Les paroles évoquent le dilemme qui existe lorsque qu’on aime un oiseau, une personne : soit vous lui coupez les ailes, l’attachez et la possédez comme un oiseau en cage, soit vous l’aimez telle qu’elle est, et si elle souhaite partir, vous la laissez partir.

Aimons-nous la Terre au point de la laisser être ce qu’elle est ?…

Nathalie MJ

La cueillette de la Fleur d’Oranger

353(1)Grand moment de mémoire vivante à Saint Jeannet, le 21 mai autour de la cueillette de la fleur d’oranger. Il n’y a pas si longtemps de cela, cette délicate cueillette de la fleur d’oranger  au mois de mai, était une activité florissante du village et de ses environs. Grande source de revenu à l’époque, aujourd’hui les récoltants ont presque tous disparu. Mais leurs souvenirs, les anecdotes, leurs témoignages eux sont bien vivaces. Alors, notez sur vos agendas que l’après midi du 21 mai 2016 à la salle Saint Jean Baptiste d’anciens récoltants, leurs enfants et petits enfants les partageront autour d’un café et de ganses. Le soir, mise en scène d’une très jolie histoire d’amour (entre Piémont et Provence) autour, toujours, de la fleur d’oranger.

 

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La fleur d’oranger possède bien des vertus. En huile essentielle, en hydrolat, en eau aromatisée elle est encore aujourd’hui utilisée en cuisine, en aromato-thérapie, cosmétologie et en parfumerie.
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Cet été, on suit le tour Alternatiba

Le Tour Alternatiba a démarré le 5 juin de Bayonne. Dans cette ville, qui sait être festive, les consciences sont aussi très impliquées dans l’écologie. Le tour est né suite à la fabuleuse réussite du village des alternatives qui a eu lieu en 2013 et dont nous vous avions parlé (cliquez ici pour retrouver l’article).

Depuis, ce sont de nombreux villages qui ont eu lieu partout en France, sous la bannière Alternatiba, le village des alternatives.  Le tour, lui, parcourra 5637 kilomètres avec des vélos 3 et 4 places et passera par 187 territoires en France et dans 5 autres états Européens, grâce aux tours étendus. Si vous souhaitez participer à l’aventure, vous pouvez trouver tous les renseignements sur les différentes étapes en cliquant sur l’image.

Pourquoi des vélos 3 et 4 places ? Afin de symboliser la nécessité d’agir ensemble pour le climat.

L’arrivée est prévue à Paris le 26 septembre, avant la 21eme conférence pour le climat de l’ONU (COP21) qui aura lieu du 30 novembre au 11 décembre. Cliquez ici pour plus d’informations.

Pour suivre toute l’actualité du tour ou celle des villages, rendez-vous sur leur site en cliquant ici ou encore sur leur page Facebook en cliquant sur l’image.

 

On finit en beauté avec la chanson du tour:

Nathalie MJ pour biodansnosvies.fr