EVERBIO, cosmétique éthique et merveilleuse

Nous avons entendu parlé de la marque cosmétique EVERBIO par Malka Braun, maquilleuse et par Virginie Parée accompagnatrice en nutrition, toutes deux amies de bio dans nos vies. Nous avons eu envie d’en savoir plus et de poser des questions à son ambassadrice et créatrice Suzanne 🙂
 
1/ Votre marque EVERBIO est respectueuse de toutes les peaux mais aussi de la planète. Comment avez-vous réussi le pari de créer votre marque tout en restant dans l’éthique que vous visiez au départ ?
 
​C’est parce que je ne savais pas où je mettais les pieds. Si j’avais su que ce serait un tel travail et parcours du combattant, je vous jure, j’aurais continué mon petit bonhomme de chemin dans mon cabinet de médecines alternatives ! 
Comment on a réussi à être éthique… c’est à dire… comment faire autrement surtout ? Je crois que l’éthique n’était pas visée, elle faisait déjà partie de nous. C’est notre cahier des charges adn ça ! On n’a pas eu besoin de se forcer, on pouvait juste pas faire autrement.
Mais reprenons: on est plusieurs dans cette aventure. Le facteur déclencheur, c’est mon papa à moi. Et il était tellement décidé à travailler en famille que j’aurais même pu lui dire que pour vendre ses flacons, je voulais qu’il danse sur la tête, il l’aurait fait. Mais le juste, l’éthique, le responsable, ça, j’ai pas eu besoin de le forcer, c’est comme ça que j’ai été éduquée, ce sont ses valeurs aussi.
Et puis on a essuyé quelques plâtres. A vrai dire, j’ai dû au moins lui dire 15 fois « on arrête, on laisse tomber ». Il y a des entourloupes à tous les niveaux. Rien que sur le label éthique ! On voulait être agrémentés fairtrade ou ethique, ou je ne me souviens plus du nom. Mais pour ça, il fallait vendre notre huile plus cher. A qui? Aux consommateurs bien sûr. Mais qui vérifierait que les dividendes étaient reversés aux travailleurs ? « Ah mais personne ! Vous faites ce que vous voulez »… Donc, ok, on a dit « merci mais non merci », et on s’est passés du label éthique qui n’est qu’un nom parmi tant d’autres. Comme le bio. Le bio, quelle vaste histoire, mais vous êtes sans doute bien placée pour le savoir. Le label bio coûte une fortune ! Notre huile est bio. C’est sûr, mais il nous faut payer pour avoir le droit de l’écrire. Je suis sûre que des tas de petits producteurs sont bio sans avoir les moyens de se payer le label. 
 
 
 
2/ Qu’est-ce qui différencie vos produits des autres gammes sur le marché cosmétique bio?
 
 
Nous produisons nous-mêmes nos huiles pour être certains de leur perfection. Vous êtes chez le producteur. Circuit court bonjour ! L’huile de graines de figues de barbarie est un diamant brut que nous offre la nature, à condition de la respecter. Sinon, ça peut virer au cauchemar… Au départ, nous voulions simplement trouver une coopérative agricole qui répondrait à nos attentes et notre vision, leur acheter leur huile, et faire nos flacons. Très vite, on s’est rendus compte que ça ne pourrait pas se passer comme ça.
Dans les coopératives, les femmes qui travaillent sont payées 1/2 smic. Quand on connait le prix du smic au maroc, et le prix de l’huile, c’était pas possible. Ok, alors, on s’est dit qu’on allait acheter les graines et les presser. On a acheté 10 kilos de graines, et dessous, de jolis cailloux bien lourds pour 50 kg de plus. Super. Donc on a fait récolter les graines. On s’est rendus compte au passage que lorsqu’il n’y avait plus d’huile sur le marché, des petits malins commençaient la récolte sur des fruits verts pour pouvoir rapidement répondre à la demande. Donc ça non plus, on n’en voulait pas. On fait ramasser les fruits à maturité. On les égraines. On a amené les graines dans un laboratoire qui s’occupe de la presse, pour presser nos graines à froid dans un labo respectant les bpf européennes. Au moment où mon père s’approche de l’huile qui sort de la presse on le met en garde sur la température. « comment? Elle n’est pas pressée à froid? » « Si si, vous pouvez écrire pressée à froid mais ne la touchez pas, vous vous brûleriez »… pourquoi ? Parce que le processus d’extraction à froid implique simplement que vous ne chauffez pas les graines pour extraire l’huile. Mais comme les graines sont dures comme des cailloux, alors elles font chauffer les presses du marché, (parfois elles les font imploser aussi), mais vous pouvez tranquillement dormir sur vos deux oreilles avec la mention « extraction à froid »… c’était pas possible. Donc on a dessiné et fait fabriquer par des ingénieurs une presse surpuissante qui ne chauffe pas… (je suis assez fière, parce qu’à l’heure actuelle, on doit être les seuls, ou pas loin, à pouvoir clamer que notre huile est extraite à froid, pour du vrai)
Et à chacune de ces étapes, je disais « mais papa, on laisse tomber », et à chaque fois il me répondait « non, il faut maitriser l’intégralité de la chaine de production ». 
Maintenant que nous avons nos huiles parfaites d’argan et de graines de figues de barbarie, nous travaillons avec un laboratoire parfait qui formule notre ligne cosmétique avec nos huiles. 
 
3/ La gamme de prix est-elle abordable pour tous, car cette marque EVERBIO est intransigeante et créée avec des produits de qualité exceptionnelle ?
 
Nous voulions faire du bio de luxe dans le packaging et la formulation, pas de le prix. On en avait marre du bio « moche ». Et on voulait faire travailler tout le monde. Par exemple, on a refusé les étiquettes, on a pris du simili cuir pour faire travailler Saïd et son armée de couturières. On paye tous les intervenants de la chaine de façon juste. Donc j’ai envie de dire que les produits ont un prix juste. En fait, lorsqu’un spécialiste marketing a voulu me donner des conseils, il m’a dit que les tarifs ne collaient pas au produit ni au marché. Que c’était le principal problème de notre site. Qu’il fallait revoir nos tarifs nettement à la hausse, ce que j’ai refusé de faire. L’huile pure en 15 ml coûte 45€. Elle est satisfait ou remboursée. Elle suffit pour deux mois d’utilisation quotidienne le soir, ou un mois en matin et soir. Sachant qu’elle peut remplacer la plupart des produits de la salle de bains, je ne trouve pas ça cher… mais il est certain que par les temps qui courent, tout le monde ne peut pas se le permettre, les supermarchés regorgent de tarifs bien plus attractifs, mais bien moins propres, moins jolis, et surtout avec des capacités de production que nous n’avons pas. Vous vous doutez bien qu’il coûte moins cher à l’unité de faire réaliser 100.000 pièces que 1000… et nous, on est touuuuuut petits et structure familiale.
Il est vrai que nos produits ne sont pas gratuits, mais je vous assure que je ne suis toujours pas riche 😂… Nous avons cependant conscience que le prix peut-être un frein, et avons donc mis en place un système qui permet de tester gratuitement l’huile ou le sérum sur une semaine en ne payant que le port afin d’être sûr du choix.
 
4/ Parlez-nous du soin que vous apportez à chacune de vos commandes ; il parait que c’est un bonheur de recevoir vos paquets …
 
Je suis ravie de savoir que ça vous est remonté jusqu’aux oreilles ! Oui, ça c’est mon grand dada. Me mettre à la place de la cliente qui va recevoir le paquet. Faire en sorte qu’il y ait toujours une bonne surprise. En fait, c’est parti de mon expérience. Ces produits devraient être vendus en boutique (si nous avions les moyens), avec du conseil, du test, et un grand sourire en prime. C’est ce qu’il me manque lorsque j’achete sur internet. Alors j’ai voulu rendre l’expérience d’achat au plus proche de la boutique réelle. Vous avez votre produit, votre courrier avec les conseils d’application… mais aussi une dose d’essai d’un produit qui va bien avec celui que vous avez choisi par exemple. Mais je crois que ce qui plait le plus, c’est le petit mot. Nous avons des cartes postales que je prends un malin plaisir à adresser, systématiquement écrite de ma blanche main, et que pour vous. Si je vous ai eue en ligne, si vous m’avez fait une remarque lors de votre commande, ou si c’est votre anniversaire… que sais-je encore, il y a un mot pour vous. 
Ca me permet d’une part de ne pas oublier comment on tient un stylo, d’autre part à donner un charme un peu désuet que j’adore aux colis, et enfin de me souvenir de chacune des clientes qui commande chez nous. C’est ce qui me prend le plus de temps, mais c’est ce que je préfère dans ma relation client. Et puis c’est tellement rare un mot manuscrit de nos jours.
 
5/ Des artistes sont désormais ambassadeurs de votre marque, des professionnels aussi : la maquilleuse des stars Malka BraunVirginie Parée, amie de notre site qui fait des merveilles en accompagnement minceur sont totalement charmées, comment vivez vous cet engouement?
 
Comme une chance extraordinaire. Je suis aidée par des fées. Je suis consciente de la chance qui m’est offerte et des bienveillances qui me couvent… « les mères veillent »… ça sonne comme ça pour moi.
Ca a commencé avec Julie Gautier… et donc encore plus précisément avec mon fils… qui ne serait pas là sans mon mari… bref. Vous savez, cette sensation que le hasard n’existe pas, que les choses se mettent en place si vous savez garder l’esprit ouvert et un regard optimiste sur la vie? Je crois terriblement en cette magie : « je pense positif, j’attire du positif…  » Vous êtes ma preuve vivante du jour 😉
Ca a commencé par un livre qui a changé ma façon de voir les choses et qui, me semble-t-il, a attiré une expérience incroyable dans ma vie. Je ne vais pas vous la raconter ici, ce serait trop long, mais si vous prenez plaisir à me lire, je vous invite à lire ceci : https://www.everbiocosmetics.fr/blog/un-conte-de-noel-un-conte-de-fees-n4943.html
C’est Julie qui est l’étincelle de départ. Celle qui éclaire au moment sombre où tu te dis « mais qu’ess que j’fais làààààààà ». 
Moi, en cosmétique, c’est un peu un éléphant dans la verrerie de Biot. Je ne suis pas exactement le profil idéal. Je ne me maquille jamais, je n’ai qu’un à deux produits dans ma salle de bain, je préfère mon jean tennis aux tailleurs et talons hauts, je n’aime pas le paraître… Alors il y a quelques temps, je me suis demandée si j’étais bien à ma place ici et maintenant, et est arrivée Julie sur mon chemin. Et ce qui s’est passé est tellement colossal que je me suis dit que c’était donc un signe, et que oui, j’étais bien à ma place, que les portes s’ouvriraient en gardant une pensée positive (et parfois, c’est difficile, j’en conviens, en ce moment particulièrement).
Il y a quelques mois, après son premier miracle, Julie me dit « je fais le prochain clip de Zazie ! » J’ai crié HIIIIIIIII comme une fiiiiiiille… et tout de suite après, je lui ai dit « si Zazie n’a pas nos produits, t’es une femme morte ». Elle a ri, accepté de bonne grâce en soeur de coeur qu’elle est, et est allée apporter les produits à Zazie. C’est là qu’elle a rencontré Malka qui lui a dit « mais n’importe quoi ! c’est pas à Zazie qu’il faut qu’elle fasse découvrir ses produits, c’est à nous, les maquilleuses ! ». Donc Julie m’a mise en relation avec la Glam Team, et vous connaissez Malka, cet espèce d’ange lumineux tombé du ciel. Elle a dit que ça faisait une éternité qu’elle cherchait du bio efficace et beau, elle est tombée amoureuse de nos produits, (gloire à Malkaaaaa) et s’est mise en tête de nous aider du mieux qu’elle pouvait (et je ne vois pas comment elle aurait pu faire mieux) J’adore discuter avec elle. A chaque fois, elle arrive à me sidérer. 
Malka m’a présenté Virginie, (tiens, une autre fée ! Mais elles courent les rues en fait?) qui m’a présenté Emmanuelle, bref, pour l’instant, on se présente, on tisse des liens réels. J’ai de nouvelles amies. Vraiment, je les considère comme de bonnes amies. J’adore discuter avec Virginie, et Malka, je ne l’ai même pas rencontrée, mais j’ai l’impression qu’on était ensemble au lycée… Comme un écho. Je les ai toujours connues. On parle sans filtre. C’est top. En réalité, pour le moment, en « business » rien n’est concret, mais ça fait comme un cachet d’aspirine. Tout est diffus, tout bouge, tout mousse, on se rend bien compte qu’il est en train de se passer quelque chose… je suis curieuse de voir la suite. Compte tenu des anges qui bordent ma route, nul doute que ce sera haut en couleurs, fendard, enrichissant, et on va finir par réussir à vivre de cette activité je le sais ! 
 
Comment connaitre vos produits et votre démarche éthique ?
Dans la région, et partout en France, dans le monde, voire l’univers, c’est assez délicat. C’est à dire que les pharmacies et para trouvent que notre produit ne colle pas à leur clientèle (et je pense qu’elles ont raison). On aurait plus notre place dans des parfumeries. Donc après avoir essayé de taper aux portes, on s’est décidés à dire que non, nous, ce serait internet, jusqu’à avoir les moyens d’ouvrir une réelle boutique. Je n’ai plus le temps de faire de la prospection à l’heure actuelle… je préfère écrire mes p’tits mots 😉
Nous avons eu quelques contacts remontants de personnes ayant entendu parlé de nos produits par leur clientèle et nous appelant pour les utiliser et les vendre.
Il y a notamment l’institut L’intemporel Bien Etre à St Laurent du var avec qui on a fait une démo d’un soin express qui donne des résultats plutot bluffants quand il est réalisé par une professionnelle : 
Elle travaille avec nos produits, et le vend dans son institut.
La pharmacie anglo française de Cannes a notre huile, tout comme celle de la place Grimaldi à Nice.
La boutique triangle zen de la place du pin a quelques références aussi. 
Mais pour l’intégralité de nos produits, c’est sur le site qu’il vous faudra aller, et ça vous donnera même l’occasion de vous perdre dans les dédales de notre aventure. 

Les petits bonheurs de Christine

Les petits bonheurs de Christine, c’est tout un concept de services, mais avec le bonheur en plus 🙂

Un sourire bien dessiné, une énergie solaire, elle a ce petit je ne sais quoi qui fait que vous vous sentez entouré, encadré, chouchouté et aidé. Christine a un parcours professionnel qui l’a emmenée à organiser de très importantes manifestations dans le monde entier ; elle a géré des séminaires de mille personnes pour des grands groupes. A l’aube d’un âge mûr, elle a eu envie de changement et a quitté le salariat pour pouvoir faire plus de place à l’humain. Elle a crée « les petits bonheurs de Christine » à son échelle tout en gardant un pied dans son métier de l’évènementiel, mais cette fois en tant que freelance afin de pouvoir choisir et gérer son emploi du temps.

Son crédo : FAIRE PLAISIR ET SE FAIRE PLAISIR, le bonheur avant tout ! C’est réussi !

Au programme, les services aux particuliers :  

son message « les petits bonheurs de christine vous facilitent la vie »  pour l’aide au quotidien. A votre disposition, une palette de services à domicile ou en extérieur individuellement ou à plusieurs de façon ponctuelle ou régulière : faire du shopping, rendez-vous médicaux et pour les loisirsaller au théâtre, accompagner un proche (parents ou enfants ) sur un déplacement, vous donner des nouvelles de l’un des vôtres, cuisiner de bons petits plats. Vous recevez du monde? Besoin de faire un grand ménage? Nettoyer un Airbnb?  Vous organisez une soirée et vous cherchez une personne pour vous soulager et profiter de vos amis?  Vous organisez un évènement pour vous ou une surprise à un proche? Les petits bonheurs de Christine sont là ! 

Mais aussi l’aide administratif, l’accompagnement dans toutes les circonstances, qu’elles soient festives, culturelles, médicales ou quotidiennes; des personnes de confiance sont recrutées en fonction de vos besoins, pour vous !

Aussi, Christine crée des ateliers autour de la gourmandise, de la beauté, de la santé, du loisir créatif. Tous ces ateliers sont encadrés par de vrais professionnels, l’ambiance est chaleureuse, on y fait des rencontres dans la joie et la bonne humeur.

 

On peut apprendre à créer un parfum ou ses produits de beauté, à fabriquer des petits gâteaux poétiques, à trouver son style sa coiffure et retrouver une bonne image de soi…  Tarot, bien-être … Il y en a pour tous les goûts !

IDEAL pour fêter un anniversaire pour petits ou grands car l’atelier est conçu autour de la convivialité et du partage ! Gâteaux bio faits maison, jus de fruits bio, café, thé sont toujours de la partie… 

 

 

 

 

 

chris@lespetitsbonheursdechristine.fr

Pour vous, vos parents, vos enfants, si vous voulez faire plaisir, être rassuré, accompagné, aidé à la maison ou en ville, faites appel aux « petits bonheurs de Christine » : bienveillance et professionnalisme assurés !

www.lespetitsbonheursdechristine.fr  

chris@lespetitsbonheursdechristine.fr

Pascale. S pour www.biodansnosvies.fr     

 

L’e-shop Au fil de l’hêtre d’ Alexandra Charton

Alexandra Charton est jeune et pourtant engagée depuis longtemps pour le respect de la planète. Elle vit en harmonie avec son compagnon Amaury et ensemble, ils ont créé un e-shop pour donner encore plus de vie à leurs convictions et du poids, du concret à leur envie de les partager. Consommer équitable, éthique, responsable, proposer des produits sains respectueux des hommes des animaux et de la terre, de fabrication française et qui fait la place belle aux emplois des personnes handicapées, voilà leur crédo !

On est heureuses de vous faire connaitre leur engagement qui nous donne tellement d’espoir et vous invitons à cliquer sur le lien de leur site!


BDNV :

Chère Alexandra, vous avez mis votre énergie, votre vie au service du respect de l’environnement. Vous êtes jeune et vous avez déjà tant de choses à nous apprendre et à partager ; racontez-nous en quelques lignes votre engagement avec votre site Nouv’elle Nature.

A.C Alors que j’étais encore dans mes études de Lettres il y a de cela sept ans, j’avais ouvert un blog en parallèle afin de communiquer modestement mon expérience de la santé naturelle. Nouv’elle Nature est une version plus aboutie de ce premier blog.

 

Je commençais au même moment un suivi en naturopathie après une mauvaise réaction au controversé vaccin contre le papillome à virus. Après une année d’errance médicale, seule une hygiène de vie globale est parvenue à me redonner confiance en l’avenir. 

Alors que je ne traitais que de médecine alternative, je me suis progressivement ouverte à d’autres thématiques connexes qui parcouraient aussi mon quotidien : l’alimentation végétarienne, le développement personnel, l’écocitoyenneté, l’entrepreneuriat éco-responsable… Amaury, mon compagnon et collaborateur, avait une sensibilité égale à la mienne. Je dois dire que nous avons été très complémentaires dans cette volonté d’apporter un peu plus de conscience à nos existences. 

BDNV : Comment au quotidien, prenez-vous soin de vous ?

A.C : Prendre soin de soi passe avant tout par prendre soin de la planète et des êtres qui la composent. Nous tachons d’appliquer certains éco-gestes qui nous paraissent indispensables pour un mieux-être global. 

Nous sommes inscrits dans une amap afin de soutenir chaque semaine des petits producteurs locaux. Le végétarisme est également un choix éthique, essentiellement guidé par notre amour des animaux et notre volonté que les comportements évoluent ! 

Je cuisine aussi beaucoup par moi-même : des recettes toujours simples, le plus souvent de saison, dont je connais la composition de A à Z. 

Des épiceries Zéro déchet ont vu le jour dans notre ville pour notre plus grand bonheur. C’est là que nous y achetons en vrac (céréales, légumineuses, lessive, shampoing, savon noir etc…) Cela nous permet de lutter contre le gaspillage tout en soutenant les petits commerces qui véhiculent de belles valeurs.

Dans le même état d’esprit, je lutte pour mettre un terme aux achats superflus : mon rouge à lèvres me sert aussi de fard à joue par exemple. Il m’arrive de fabriquer ma lessive, mon baume à lèvre, même mes bijoux! Dernier défit en date : Fournir ma garde robe uniquement de vêtements d’occasion nichés en friperie ou sur internet ! Mes premières expériences sont déjà très concluantes !

Amaury et moi privilégions la santé par les plantes : La gemmothérapie et l’aromathérapie sont essentiels pour nous, tout comme le recours à des médecines douces type magnétisme, naturopathie, éthiopathie etc.

Enfin, mon tempérament anxieux m’a poussée à aborder quotidiennement d’autres techniques comme la méditation, l’EFT, (Emotional Freedom Techniques = Techniques de libération émotionnelle.), la marche afghane, les bains dérivatifs… Mais je sais qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir (rires) ! 

BDNV : Comment, chez vous, est arrivée cette prise de conscience qui a changé votre façon de consommer ?

A.C : J’ai toujours aimé les animaux, mais force est de constater qu’il m’a fallu attendre l’âge de 22 ans pour faire le lien avec le contenu de mon assiette. La notion de végétarisme est venue lors d’une séance chez mon naturopathe. Les scandales des abattoirs révélés par L 214 ont suffit à faire le reste. Or, je vivais encore chez mes parents, ce qui n’est pas l’idéal pour aborder une nouvelle alimentation. 

Ma famille a tout de même fait des efforts dans ce sens, mais je suis toujours gênée à l’idée d’imposer mes choix aux autres. Aujourd’hui, le végétarisme n’est évidemment plus un problème. Nous ne sommes pas extrémistes pour autant et acceptons de manger de la viande et du poisson exceptionnellement lorsqu’on nous invite (excepté les bébés, qui constitue pour nous une limite morale à ne pas franchir).  

BDNV : Quel est votre regard sur cette vague grandissante du mouvement vegan. …. 

A.C : Elle nous remplit d’espoir ! Il est vrai que je ne suis pas toujours en accord avec la forme que peut prendre leur militantisme. Pour moi, informer est une nécessité, mais culpabiliser me semble contre-productif ! Je suis néanmoins très reconnaissante pour leur courage et leur grande persévérance. 

Certaines personnalités, comme Aymeric Caron, Matthieu Ricard, Brigitte Bardot ou F.O.G  sont aussi de grands porte-voix de la cause animale ! Les consciences évoluent et nous devenons enfin audibles !  

BDNV : La souffrance animale est une question fondamentale; le veganisme en est-il la réponse adaptée? 

A.C : Elle est une réponse en effet. Pour autant, d’autres chemins moins radicaux sont aussi envisageables. Pour ma part, continuer de consommer des matières animales pour la beauté et l’habillement est une aberration. Elle soutient une économie mortifère basée sur le narcissime et la superficialité. 

Lorsque nous avons créé la boutique Au Fil de l’Hêtre, nous souhaitions mettre en lumière des marques soucieuses du bien-être animal et de leur environnement. La plupart sont fabriquées en France et défendent une dimension sociale comme la réinsertion des travailleurs handicapés par exemple ! Mettre de la conscience dans notre consommation serait tellement plus fort qu’un bulletin de vote !  

BDNV : Les matières utilisées pour remplacer le cuir sont-elles des matières végétales. Si oui, quel est donc leur impact sur l’environnement? 

A.C : Les matières les plus connues du grand public n’exploitant pas les animaux sont le lin, le chanvre, le coton, le bambou, ou encore la suédine… De nouvelles matières comme le liège sont très intéressantes avec un rendu original et une matière très agréable au toucher. Le cuir d’ananas, aussi appelé Piñatex est celui dont l’aspect se rapproche le plus du cuir. 

La marque Camille présente sur notre e-shop a su mettre en avant cette matière pour leurs sacs. Nos producteurs ont une conscience écologique globale et essaient de limiter au maximum les transports, tout en favorisant une production française respectueuse des animaux, de la planète et des salariés qui y travaillent. 

BDNV : Comment être sûr de l’engagement éthique d’une entreprise, d’un particulier artisan, créateur ou agriculteur ?

A.C : L’engagement éthique d’une marque se vérifie à plusieurs niveaux :tout d’abord en étudiant leurs labels et en s’assurant de la traçabilité des produits. Nous échangeons avec les marques avant de les intégrer sur notre plateforme pour comprendre au mieux leur démarche. Proposer des matières cruelty-free n’aurait aucun sens s’ils ne portaient pas une dimension sociale et environnementale. 

Toutes nos marques sont des entreprises à taille humaine qui défendent une production limitée. Je pense à la marque Sekan, où la créatrice fabrique les sacs en liège à la commande. Le recours aux matières premières est aussi bien moins importante que le cuir. Saviez-vous par exemple qu’il suffit de 16 ananas pour créer 1 m² de cuir végétal ? 

Le recours aux matières végétales va dans le sens de l’histoire. On en revient toujours à ce point essentiel : Consommer mieux, c’est oser devenir exigeant et sortir de l’achat compulsif. Malheureusement, certains événements comme le Black Friday lancent un très mauvais signal : En plus d’impacter la planète, cela touche les petits commerçant qui ne peuvent évidemment pas s’aligner sur les prix des grandes enseignes !

 

BDNV : Vous êtes à la tête et au cœur d’un e-shop «  Au fil de l’hêtre ». Comment avez-vous créé votre réseau d’artistes, créateurs, artisans ?

A.C : C’est une prospection de longue haleine ! Heureusement, des salons comme le salon du made in France ou le Veggie Word nous ont beaucoup aidés. Comme nous évoluons dans ce milieu depuis un certain temps, nous connaissions déjà beaucoup de marques en temps que consommateur. 

J’ai aussi mis un point d’honneur à chiner des petits producteurs sur des plateformes de créateurs. Je pense à Etsy qui est une véritable mine d’or pour découvrir des petits artisans passionnés. Avec Amaury, nous souhaitions mettre en place des collaborations gagnant-gagnant afin qu’Au Fil de l’Hêtre se réalise dans le plaisir pour les deux partis.  

BDNV : A propos du mouvement végan, si on va au bout du raisonnement, il n’y a plus d’animaux d’élevage, seulement des animaux sauvages, les hommes, n’utilisant plus les animaux, vont-ils leur laisser de la place, si ce n’est dans des zoos ?

A.C : C’est une question difficile où seule une expérimentation sur le long terme pourrait nous en montrer les vertus et les limites. Peut-être y a t-il déjà des choses à mettre en place pour fonder un monde meilleur où l’animal reprendrait enfin sa place. 

J’ai vu un jour le reportage d’un éleveur de bufflonnes qui massaient ses bêtes et les apaisait à l’aide la musicothérapie ! Ses bêtes avaient aussi un nom et non un vulgaire numéro. Il faut bien avouer que le rapport de cet homme avec ses bêtes relève de l’exception ! 

Le vrai problème est l’ingratitude que nous portons à nos animaux. Ce manque de respect est cristallisé par la fin tragique et ignoble que nous leur réservons ! Je viens de lire que le parlement britannique avait discrètement reculé sur la reconnaissance de l’animal comme un être sensible doué d’émotion. Incompréhensible ….. !

BDNV : Si le veganisme est la solution à des problèmes, éthiques, écologiques, sanitaires, pourrions-nous dire qu’il est la prochaine épreuve vitale pour sauver le monde de la faim ?

A.C : C’est un aspect seulement ! Il y a en réalité toute une économie à repenser en profondeur pour que ça ait de vraies répercussions. Nous sommes bien trop nombreux ! C’est un fait dramatique qui participe largement à nous condamner. Revenons à des sociétés plus collaboratives qui nous obligeraient déjà à penser local. L’entraide et l’autonomie sur son territoire est une nécessité pour que de vrais changements opèrent !

Pour le moment, nous en sommes à l’état où les gens sont lassés par le spectacle de la misère qu’on leur sert dans les médias quotidiennement. On est dans un système où l’on est capable de constater la faim dans le monde à la télé, puis d’aller au fast food pour se consoler de son impuissance. Je caricature à peine !

BDNV : Dans son livre « Vegano sceptique », l’auteur Pierre Etienne Rault  écrit parmi bien d’autres choses :« Le principal est de vivre en harmonie avec son territoire et de se nourrir en conscience de ce qui fait sens. » Finalement malgré tous les combats « des pour et des contre », le bon sens ne serait-il pas la seule et unique voie ?

A.C : Soyons lucides… même au bord de la rupture, la majorité de l’humanité refusera de vivre comme un Bichnoïs !  D’où l’importance de ne pas culpabiliser mais d’accompagner chacun sur un chemin de sa transition. Terra Nova préconisait aujourd’hui même une consommation de viande réduite à deux fois par mois seulement. Les médias traditionnels s’emparent enfin de ces sujets et la cause environnementale devient enfin audible. 

Ceux qui ne souhaitent pas changer pêchent par égoïsme. Nous sommes sur-informés et ne pouvons plus dire que nous ne savions pas. L’éducation nationale a un rôle majeur à jouer pour éduquer les adultes de demain à plus de conscience. Il serait bon que ces sujets ne soient pas réservés qu’aux écoles alternatives type Montessori ! 

BDNV : Les excès en entraînent d’autres, et face aux excès de l’industrie de la viande, d’après vous le mouvement végan a t-il toute sa place pour rétablir la balance ? Trouvez-vous que la cause a gagné du terrain ?

A.C : Très franchement, l’association L 214, La Spa et la fondation de Brigitte Bardot ont fait beaucoup pour que le sort des animaux prennent une place majeure dans le débat. Nous sommes dans une période où certaines vérités éclatent. Cela se fait dans un certaine violence car beaucoup ne veulent pas encore choisir ce nouveau monde. 

La cause a gagné du terrain mais les résistances sont nombreuses et doit pousser à la vigilance. Une des preuves que nous commençons à nous faire entendre ? La reculade de Trump sur l’importation de trophées d’éléphant ! Si ça ce n’est pas un signe d’espoir ! 

BDNV : Si vous aviez une baguette magique, quel serait votre voeu pour la planète, à l’instant même ? 

A.C Que l’homme fasse preuve de modestie et reste à juste sa place. Que le monde s’ouvre au végétarisme et que l’ensemble des lobbies qui oeuvrent contre le Vivant s’éteigne…

BDNV : Présentez-nous votre e-shop «  Au fil de l’hêtre ». 

A.C : Le projet de boutique en ligne est né du constat que de nombreux revendeurs favorisent actuellement des produits certes labellisés, mais le plus souvent issus de marchés du bio étrangers. Pourtant, le contexte économique actuel tend à faire appel à de nouvelles exigences : celles de mêler l’éthique à la cohérence en intégrant des produits sains et efficaces qui viennent soutenir l’économie locale et valoriser le savoir-faire français. Au Fil de l’Hêtre est une Marketplace éthique et vegan dans la mode, la beauté et le lifestyle. Elle propose des produits de qualité, de fabrication française et respectueux de l’environnement et des salariés. Il y a derrière chacun de nos partenaires une vraie dimension environnementale et sociale comme l’insertion des travailleurs handicapés par exemple. 

BDNV : Merci beaucoup d’avoir passé ce moment avec nous pour Bio dans nos vies ; à bientôt via les réseaux sociaux 🙂

 

Nouv’elle Nature : www.nouvelle-nature.fr

Courriel : au fil SAS DE L’HETRE <contact@au-fil-de-lhetre.fr>

Au Fil de l’Hêtre : https://au-fil-de-lhetre.fr

Page facebook :  https://www.facebook.com/aufildelhetre/?fref=ts

Nathalie MJ et Pascale S pour www.biodansnosvies.fr 

 

Myriam, Cecile, Nadège, mamans avant tout mais pas que!

Elles sont trois ce soir là, après le coucher des enfants, autour d’une tasse de tisane brulante pour accueillir « Bio dans nos vies » et témoigner de leur choix d’être mère à 100% tout en trouvant des solutions d’entraide et de partage de temps libre, entre elles, pour pouvoir exercer chacune leur métier-passion.

Il y a Myriam qui après avoir eu Yanis, 8 ans aujourd’hui, et avoir quittté son job d’assistante polyvalente s’est demandé ce qu’elle allait pouvoir mettre en place pour profiter à fond de son enfant tout en développant ce qui lui tenait à cœur, le Shiatsu.

Il y a Cécile, créatrice de bijoux en métaux précieux et perles de Tahiti qui elle aussi veut être proche au quotidien de ses deux enfants, Keita 8 ans et Noé 6 ans. 

                       

Et il y a Nadège photographe et qui grâce à la photo est devenue professeur de Tai Chi. Comment? Et bien en troquant ses photos de cours d’art martiaux contre des cours de Tai chi et des formations pour obtenir son diplôme d’éducateur sportif et d’art énergétique chinois.  

Pas mal le deal ! Mais pour elle aussi, le tout est de trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et la volonté énorme, incontournable d’être aux côtés de ses enfants, Ilhan 13 ans et Lula 7 ans, en dehors des temps scolaires. Pas évident tous les jours !

 Comment faire?

Toutes les 3 sont arrivées vers 2010 dans le village de Saint Jeannet dans les Alpes Maritimes. Elles ne se connaissent pas et ne connaissent personne. Alors comme souvent pour les jeunes parents, c’est au fil des allers et retours à l’école que va naître entre Myriam, Cécile et Nadège, une belle amitié.

Plusieurs choses les rapprochent très vite. Nadège raconte avec bonheur comment l’histoire d’amour puissante entre sa fille Lula et Yanis le fils de Myriam, les a obligées, elles, les mamans à se rencontrer. Leur goût commun pour les énergies et les arts asiatiques ouvriront la voix de leur complicité. Myriam dit aussi que c’est peut être, entre elles 3,  le fait de ne pas être tout à fait Françaises qui a accéléré l’amitié. Myriam est franco-algérienne et a vécu en Algerie jusqu’à l’âge de 24 ans. Cecile est Tanzanienne. Elle est partie de son pays à 15 ans et a habité 11 en Polynésie Française. Pour Nadège ce sont les très nombreuses années passées à vivre en communauté en Espagne, avec son mari et ses enfants, qui font qu’elle se sent de double culture, elle aussi.

Là bas, disent elles en cœur, même si elles ont chacune leur   »  » là bas », la communauté, la maternité et l’entraide entre mères et femmes est naturelle, simple. Alors sans trop de difficulté les choses se sont mises en place entre elles pour que leurs enfants ne soient jamais à la garderie après l’école même en cas d’absence d’une des mamans, pour qu’ils mangent ensemble le mercredi midi, et que les covoiturages pour les activités tournent. Mais aussi pour qu’elles puissent travailler. Petit à petit l’organisation se structure, elles arrivent à établir (enfin presque) des plannings autour de leur besoins de femmes et de leur métier et autour des besoins de leurs enfants. Le petit plus est qu’elles ont même réussi à s’organiser pour prendre des cours de chant une fois par semaine à domicile. Elles sont 5 élèves, elle viennent toutes avec leurs enfants. Les mamans chantent et les enfants jouent tous ensembles. Certes, il y a parfois des couacs dans la chorale mais aussi dans la pièce où les enfants jouent… Alors Celine Barcaroli chanteuse lyrique et metteur en scène, leur professeur et jeune maman elle aussi joue de son admirable patience, le temps que tout rentre dans l’ordre, que ses élèves règlent les chamailleries des enfants et ne reprennent le cours… Extra !

Un vrai choix de vie, profond pousse Myriam, Cecile et Nadège a poursuivre dans cette voix et améliorer le « concept ». Bien sûr, elles pourraient travailler plus, gagner plus d’argent . Bien sûr, il faut faire quelques sacrifices, pas de rdv coiffeur, pas de rdv esthétique, pas beaucoup de shopping… Mais pour elles le bonheur c’est d’offrir à leurs enfants cet accompagnement du quotidien, c’est être présentes aux instants clefs de leurs journées ; ça n’a pas de prix. C’est leur véritable richesse. Un choix mûrement réfléchi, pour elles, leurs conjoints et leur famille.

En fédérant leurs énergies et en fondant leurs emplois du temps, elles arrivent aussi à rompre l’isolement que peuvent ressentir parfois les femmes, ou les hommes (il y a en aussi) qui décident de rester au foyer le temps que leurs enfants grandissent. Une solitude provoquée par les systèmes de vies de nos sociétés occidentales et dites modernes.

Entre amie comme entre soeurs autrefois, moins seules au jour le jour, elles renouent avec ce goût de la communauté, du vivre ensemble, du partage et de l’échange puisé sans doute dans leurs racines et leurs expériences de vie.

Rompue aussi l’idée reçue que les femmes au foyer n’ont rien dans le citron et ne font pas grand chose de leur vie. En alternant les tours de garde, les gouters, les allers-retours aux activités, ces 3 là continuent de faire vivre et de pratiquer leurs activités professionnelles sur les temps libérés par leur organisation commune.

Ainsi loin des leurs, au cœur du village, elles se sont ainsi recréé un univers sécurisant de grande famille. Le constat est enthousiasmant : elles sont épanouies, en équilibre subtil entre mère et femme et les enfants sont tranquilles et heureux!

Rien de bien nouveau dans tout cela penserez vous peut être. Oui en effet les femmes ont depuis toujours su s’entraider en famille autour de la maternité. Mais ici rien n’est subi, tout est choisi et réfléchi. Quelque chose de l’ordre du bon sens ancestral mais de résolument moderne aussi et créatif. 

Elles n’étaient que 3 ce soir là, après le coucher des enfants, autour d’une tasse de tisane brulante pour accueillir Bio dans nos vies, mais elles le sentent l’energie est là pour que d’autres cercles, comme le leur, naissent ici ou ailleurs. Pour que vive la créativité feminine sans sacrifier l’envie de s’occuper le plus possible des enfants et de répondre à leurs besoins.

3 femmes, riches et belles de leur détermination heureuse, à découvrir chez nous. Chacune pratique et propose son art au village.

Contacts :

Myriam, séance de massage Shiatsu sur rdv: 0687715422            espace.sozen@gmail.com

Cecile, bijoux: 0637560660   cecile.lema@gmail.com       

Nadège: 0649959354    nrostan@mail.com

Merci Myriam, Cecile, Nadège. Tout est beaucoup plus simple et chaleureux ensemble 🙂

Erika DCR pour Bio dans nos vies.

 

La crème Anti-Vergetures

La crème Anti-Vergetures

Ingrédients :

  • huile de rose musquée 14 gr
  • huile de macadamia 10 gr
  • beurre de karité 4gr
  • cire émulsifiante 6 gr
  • eau minérale 60 gr
  • vitamine E 6 gts
  • extrait de pépins de pamplemousse 20 gts

Etape 1 :

– mélanger les huiles, le beurre et la cire dans un même récipient, dans un autre récipient mettre l’eau et faire chauffer les deux récipients au bain marie.

Etape 2 :

– à l’aide d’un petit fouet émulsifier ensemble le contenu des deux récipients pendant 3 mn puis continuer d’émulsifier la prépartion 3 mn encore en plongeant le récipient contenant l’émulsion dans un petit saladier d’eau froide pour que la crème prenne rapidement.

Etape 3 :

– ajouter à l’émulsion la vitamine E et l’extrait de pépins de pamplemousse et mélanger

La crème Anti-Vergetures est prête. L’appliquer sur les zones sujettes aux vergetures 1 à 2 fois par jour. La conserver au réfrigérateur 1 mois.

Tous les ingrédients et le petit matériel se trouvent sur internet ou dans les magasins bio

Merci Estelle!

Déodorant bio fait maison

376586_10151064665669730_121164563_nOn a tous essayé un jour ou l’autre, les déodorants chimiques ultra performants, avant de comprendre qu’ils étaient particulièrement toxiques pour notre santé, spécialement pour nous les femmes : agents antibactériens et antifongiques, triclosan, polyhexaméthylène biguanide, parfums, alcool ou éthanol et sels d’aluminium etc…. On peut vous conseiller d’éviter d’acheter surtout ceux qui sont composés de :

  • aluminium chlorhyde ;
  • aluminium chlorhydrate ;
  • aluminium chlorhydrex ;
  • aluminium chlorhydrex PG (agent anti transpirant) ;
  • aluminium sesquichlorydrate ;
  • aluminium zirconium trichlorhydrex GLY.

Estelle a une solution pour fabriquer vous mêmes vos déodorants pour toute la famille. Cliquez sur la vidéo:

 

Le cuir recyclé : bijoux « La peau des fesses »

carte visite PDF color pastelCapture d’écran 2015-12-16 à 16.37.20

 

 

 

 

Il y a des gens comme ça !!! Tout ce qu’ils touchent se transforme en petite merveille !

9218b8_8ca3d2a9f73146c18bfcb121094374f9Nath la créatrice de « La peau des fesses » fait partie de ceux-là. Parmi bien d’autres talents artistiques, elle redonne vie aux morceaux de cuir oubliés au fond des réserves des tanneurs, aux chutes des maroquiniers.

 

Capture d’écran 2015-12-16 à 16.42.42

 

Avec elle et toute son énergie créatrice, ils reprennent des formes ! Ces morceaux de peaux sont sublimés par son envie dévorante de créer.

 

Capture d’écran 2015-12-16 à 17.24.10

 

Elle dessine des colliers, des bracelets, des boucles d’oreilles originaux et les réalise à la main. Chaque modèle est unique puisque chaque morceau de cuir l’est.

 

Sa boutique en ligne sera bientôt ouverte !

Pour joindre la créatrice : lapeaudesfesses@yahoo.fr

Biodansnosvie.fr aime et salue la démarche éthique qui récupère et valorise ce cuir respectable provenant des animaux.  Parce qu’aucun morceau de cuir ne devrait finir à la poubelle. La mouvance recyclage crée des vocations, des envies artistiques qui débouchent sur de vraies solutions pour l’avenir 🙂

Ajoutons que les bijoux ne valent pas « la peau des fesses » comme le nom du site pourrait l’indiquer 🙂 De 21 à 85 euros pour cette collection.

Capture d’écran 2015-12-16 à 16.43.30

 

 

 

 

 

Coups de coeur à offrir ou à vous offrir… »La peau des fesses »

P S pour www.biodansnosvies.fr

Malka Braun, maquilleuse de stars


 

Malka Braun est LA maquilleuse des stars depuis plus de 20 ans. Tous l’aiment ! Zazie, Alain Souchon, Laurent Voulzy, Nolwenn Leroy, Maxime Leforestier, Jean-Louis Aubert et tellement d’autres ont la chance d’être passés sous ses mains expertes et artistes. La beauté, c’est de famille : sa maman, Béatrice a dirigé 20 ans l’institut Lancôme à Paris.

Malka, confidente et pleine de ressources, manie l’humour aussi bien que le pinceau… Elle joue son rôle à merveille.

Elle met en beauté les artistes pour leurs télés, leurs tournées, leurs films, comme l’actrice Vanessa Demouy dans « Nos plus belles vacances » et « Le jeu de la vérité » et dernièrement, Arnaud Ducret dans « Monsieur je sais tout ». Le jury de « THE VOICE » et le jury de « la nouvelle star » ont été sublimés par Malka. Elle est aussi chef maquilleuse sur la tournée des Enfoirés pour les Restos du coeur. 

 

Malka a eu un papa extraordinaire, Sam Braun qui nous a quittés en 2010. Après sa carrière de médecin, il a parcouru des kilomètres de collèges en lycées pour parler de son vécu pendant la guerre, sa vie dans les camps. Il nous a laissé un récit bouleversant que nous vous invitons à lire: « Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu« .

Malka a pris la relève ! Elle parcourt la France, et va parler aux adolescents, comme le faisait son père. Elle raconte la vie de Sam, son calvaire, son humanité, sa volonté de pardonner, la nécessité de témoigner pour que la vie et l’espérance triomphent de la déshumanisation et de la barbarie. Un vrai héritage du coeur.

Dans la cour du Lycée Calmette à Nice, les portraits des jeunes élèves déportées aux camps de la mort…. Leurs noms gravés sur la pierre nous rappelle leur destin tragique et la folie des hommes…. Malka est venue ici, rencontrer les lycéens de terminale qui tout au long de l’année ont travaillé sur le sujet de la déportation. Nous avons assisté à un grand moment d’émotion, au témoignage fort d’une fille, à la leçon d’humanité d’un homme qui a souffert mille morts et qui a livré un message de paix. Malka a lu le testament philosophique de son père et ensemble, nous avons visionné le film « les enfants de Sam« . Didier, Françoise, Malka, David évoquent leur père et Sam Braun raconte… 

Malka a repris son bâton de pèlerin pour aller au Cours privé George Sand  de Nice, rencontrer d’autres élèves et toujours témoigner : une mission pour un avenir meilleur…. C’est ainsi maintenant 🙂

capture-decran-2016-09-17-a-08-44-21

En souvenir de Sam, en hommage aussi, il existe maintenant un groupe d’échange d’idées lumineuses autour de l’humain, de témoignages, de partages de mémoires…. Dès maintenant, vous pouvez liker la page Facebook,

 « Les enfants de Sam » 

Riche de ses transmissions familiales, dans la vie de tous les jours Malka observe quelques règles auxquelles elle ne déroge pas: partager, donner, apprendre de chacun. Quel qu’il soit. L’amitié est sa valeur refuge, l’amour son combat.

A notre question : Quelle est ton attitude écolo en faveur de la planète ?

Elle a répondu : « Pour mes séances de maquillage, j’utilise des éponges, des pinceaux, des houpettes que je lave en machine ou à la main. Je n’ai pas de matériel jetable. J’utilise, pour mes raccords, un bâtonnet avec un petit morceau de coton changeable entre deux maquillages, pour éviter de grossir les déchets avec des coton-tiges.  Je me démaquille avec un gant sec pour ne pas utiliser de coton. J’évite les produits chimiques, les crèmes pleines de parabens. Je suis adepte des produits « Natura Brasil » ; leur charte est respectueuse de l’environnement : cueillettes écolo, des produits générant des revenus aux communautés locales au Brésil. Celles-ci récoltent les ingrédients en respectant l’environnement et reçoivent les bénéfices issus de la vente des produits, les emballages sont restreints et recyclables. https://www.naturabrasil.fr/societe/developpement-durable 

A la maison, je trie tous les déchets et ce depuis longtemps. Mes filles ont appris à le faire aussi. J’ai fait disparaître les baignoires : vive les douches ! L’eau est un bien précieux chez nous 🙂 Je nettoie tout au vinaigre blanc et je fais des économies considérables sur les produits d’entretien ! On adore cuisiner et faire des gâteaux … Le plaisir c’est important ! Je garde près de moi le livre de Virginie Parée, « l’alimentation santé en pratique » pour suivre ses recettes faciles, ses astuces pour bien manger sans se priver, mais en éliminant les aliments néfastes à notre organisme. Je passe ma vie entre deux tournages, deux plateaux de télé, j’ai parfois peu de temps pour manger…. D’ailleurs pour cette raison, j’ai arrêté de faire mes courses dans les supermarchés. On achète toujours plus qu’il n’en faut et je n’aime pas gaspiller ni jeter. Je fais donc mes courses au quotidien, au marché et chez les petits commerçants de mon quartier, avec mon petit sac recyclable. J’achète des produits bio, frais et de saison.

Tous les mois, je lis votre newsletter et ça me rappelle qu’il faut faire au quotidien des gestes doux pour notre planète. Il n’en existe pas une de rechange ….

Merci à toi, Malka pour ce moment d’échange et bonne route avec nos chanteurs et acteurs préférés :), merci encore pour ce que tu offres aux lycéens et aux collégiens : un regard humaniste et plein d’espoir 🙂

P.S. pour  www.biodansnosvies.fr