PORTRAITS DE FEMMES : Isabelle et Doris


Bio dans nos vies vous présente dans « Portraits de femmes », Isabelle Catalano Vianay, naturopathe, et Doris Debuisson, coach sportif.

Isabelle Catalano Vianay est une femme sincère qui distille autour d’elle des parfums de bonheur. Des yeux qui ressemblent à des morceaux de ciel, un sourire tendre et une détermination à toute épreuve, elle a toujours rebondi dans chaque situation de la vie, a changé souvent de profession, a cherché un équilibre pour parvenir à sa juste place de thérapeute et c’est avec une formation de naturopathie qu’elle l’a trouvée… pour mieux venir en aide aux autres 🙂

Qu’est-ce que le métier de naturopathe ?

La naturopathie est une médecine non conventionnelle qui vise à équilibrer le fonctionnement de l’organisme par des moyens jugés « naturels ».
L’Organisation Mondiale de la Santé classe la Naturopathie comme 3ème médecine traditionnelle mondiale.

Cest une médecine complémentaire, alternative, qui ne se substitue pas nécessairement à la médecine traditionnelle. Je considère pour ma part la Naturopathie comme une médecine « intégrative », de collaboration professionnelle.

Cette médecine douce s’intéresse autant à la cause qu’aux symptômes, pour améliorer la vitalité du patient et l’aider à lutter naturellement contre sa « maladie ».

 La naturopathie est une démarche dite « holistique », qui considère l’Etre comme un tout dont l’équilibre entre le corps et l’esprit doit être conservé. C’est cet équilibre holistique qui garantit une bonne santé. Mes soins naturopathiques utilisent l’aromathérapie (Huiles Essentielles), la phytothérapie (les Plantes dans leur globalité), les Fleurs de Bach et l’homéopathie. Je pratique également la réflexologie plantaire.

Raconte nous ton cheminement pour arriver jusqu’à cet équilibre que tu semble vivre avec tant de joie ?

J’ai toujours été attirée par le soin aux autres.
Petite j’avais déjà pour ambition de faire des études médicales pour travailler dans la recherche et lutter contre les maladies.

J’ai donc été très perturbée quand je n’ai pas réussi le concours d’entrée en 2e année de médecine…
Je me suis alors orientée vers la diététique et obtenu mon BTS.
Pour autant, je n’ai pas exercé ce métier immédiatement.
Quitte à ne pas faire le métier dont je rêvais, j’ai préféré saisir une opportunité qui m’était offerte pour un poste de commerciale sédentaire.
Le job consistait à placer des distributeurs automatiques de café en dépôt gratuit dans les entreprises par téléphone uniquement… On était loin de mon ambition initiale et c’était mieux comme ça à ce moment-là. D’une nature plutôt avenante, avec le goût du challenge, j’ai réussi rapidement dans ce métier et je me suis laissée porter au fil des années, de poste en poste, dans diverses et entreprises, dans cette carrière, jusqu’à la naissance de ma fille en 1998.
Après un break d’environ 2 ans où je me suis occupée d’elle, j’ai préparé mon retour à l’emploi en passant un Master 2 de gestion et management d’entreprise. Cela validait  officiellement les compétences acquises sur le terrain toutes ces années, vu que je n’avais pas suivi d’études commerciales à proprement parlé.
Ce diplôme m’a permis d’accéder à des postes d’encadrement, de niveau hiérarchique plus important, en pérennisant cette expérience dans le monde de l’entreprise.
Malheureusement quand vous êtes une femme proche de la quarantaine, que vous avez un certain niveau d’études et d’expérience, l’accession au poste de direction devient extrêmement compliquée….
J’ai alors découvert tout ce que le monde de l’entreprise peut avoir de     « minable » : la différence de traitement homme/femme pour des postes identiques, la misogynie, l’inégalité salariale, jusqu’au pire, le harcèlement…
Étant mère célibataire depuis toujours, je me devais de garantir un salaire pour ne pas mettre en danger l’éducation de ma fille. Je me suis donc accrochée à ce monde de l’entreprise autant que faire se peut, jusqu’à ce je craque définitivement, à l’aube de mes 50 ans.
Alors, oui, je suis une femme forte qui ne baisse pas les bras mais il arrive un temps où insister dans un environnement qui n’est pas fondamentalement fait pour soi devient toxique : ça a été mon cas. J’étais en train de me perdre !
A ce moment-là, je me suis posée, recentrée sur moi-même je me suis dit : « Isa tu dois encore travailler au moins 15 ans.  Qu’aimerais-tu vraiment faire pour être heureuse tous les jours ? »
La réponse est tout naturellement et très rapidement apparue :  je voulais soigner les autres comme je l’avais toujours voulu depuis toute petite… 

Certes reprendre des études de médecine n’était pas envisageable et ce n’est pas non plus ce que je voulais ! Il existe d’autres formes de médecine, plus douces, plus naturelles et tout aussi (voire plus) efficaces.
La naturopathie est alors devenue une évidence ! C’était LA réponse à toutes mes attentes intrinsèques, à celle que j’étais vraiment et que je voulais enfin réaliser.
Je me suis inscrite dans un cursus de formation qui me permettait dans un premier temps de conserver mon job et de travailler de chez moi, à mon rythme. J’ai mené les deux en parallèle durant 6 mois, puis j’ai décidé de laisser mon job et de ne me consacrer qu’à ma formation.
Certes l’enjeu était de taille, mais ma détermination et le soutien indéfectible de mes proches m’ont portée jusqu’à l’obtention de ma certification.
Aujourd’hui je suis une femme heureuse comblée, épanouie dans mon métier, riche d’apporter aux autres du mieux-être et d’être en harmonie avec moi-même.

Les métiers que tu as exercés t’ont ils permis de mieux comprendre les personnes qui viennent à toi aujourd’hui ?

Absolument ! Je connais mieux que personne le stress du travail dans le monde de l’entreprise, le quotidien de tous ces hommes et femmes tenus à de la rentabilité, de la performance, souvent dans des conditions compliquées et des laps de temps difficiles, pour l’avoir vécu moi-même.

Je leur ressemble. J’ai été eux… il m’est donc plus facile de les comprendre, d’interpréter les signes extérieurs pour soigner leur équilibre intérieur.

Peux-tu nous dire quels sont pour toi les principes simples à adopter pour aller vers un mieux être ? Pourquoi la consultation est un vrai plus ?

Les principes simples à adopter pour aller vers un mieux-être sont s’écouter et se recentrer sur soi, sans pour autant oublier les autres et l’environnement dans lequel on évolue, mais de s’aider à y vivre mieux.

Améliorer sa qualité de vie par des gestes simples, orientés vers ce que la nature nous offre de meilleur, tant pour s’alimenter que pour se soigner.

Dans un quotidien souvent anxiogène, la consultation permet d’exposer au thérapeute les éléments de sa vie au quotidien. Le naturopathe fait preuve de beaucoup d’écoute et d’observation. Chaque détail compte… Il individualise systématiquement ses conseils et orientations.

Des personnes aux symptômes identiques n’auront pas forcément le même traitement car pas la même histoire pas les mêmes origines de leurs maux.

Qui vient te consulter, et quels sont les principaux motifs de consultation?

La France est le 2 ème pays européen le plus consommateur de psychotropes… Cela se passe presque de commentaire !

La population est de plus en plus stressée, en recherche de bien être : prendre soin de son corps et de son âme.

Il y a une exigence de cette population : l’écoute, l’empathie, les conseils d’hygiène de vie qu’ils ne trouvent pas forcement chez un médecin conventionnel.

Le contexte actuel est anxiogène : les attentats, les scandales médicaux, la défiance envers les traitements médicamenteux, la « malbouffe », autant de sujets qui suscitent un intérêt grandissant du, Bio, du naturel.

Les personnes qui poussent la porte du cabinet, ou que je rencontre à domicile, veulent devenir acteurs de leur santé. Ils ont besoin de sortir du « tout médical ».

Ils ont compris l’existence de liens entre biologie et psychologie, entre environnement et les défenses immunitaires.

Pourquoi, d’après toi, avons nous tant besoin de tendre vers l’équilibre?

D’après la définition de l’OMS (Organisation Mondiale de Santé), la santé se définit comme « un état de bien-être complet, comprenant l’état physique, mental, social, environnemental ».

Comme je l’ai dit précédemment, Pour les naturopathes, la santé réside dans le fait de maintenir la vitalité par un équilibre entre ces 4 éléments.

De cet équilibre nait l’harmonie dont nous avons tous besoin.

Que fais-tu au quotidien pour mettre en application ce que tu préconises?

Je mange plus sain, j’harmonise et équilibre mes repas en fonction des saisons pour être en accord avec ce que la nature propose au bon moment.

Je me soigne avec des huiles essentielles, je reste active et à mon écoute. Je pratique la relaxation des Fleurs de Bach.

Quelle est ton écolo-attitude : Achats ? Démarche éthique ? Recyclage ?

J’essaye autant que faire se peut de manger sain et bio, de privilégier les producteurs locaux. Je conduis « éco-responsable ». Je trie mes déchets et je recycle tout ce qui peut l’être.

Je respecte la nature et agis pour la sauvegarder au mieux tout simplement. Mais j’ai encore une marge de perfectibilité 😊 Merci à Isabelle. Si vous voulez la consulter à LYON et alentours :

 

 

 

 

 

 

 

Doris Debuisson, coach sportif a de l’énergie à revendre ! Sa personnalité attachante, son humour couplé à ses compétences professionnelles, font d’elle une coach très spéciale et très appréciée!

 

Ancienne sportive de haut niveau, elle a un mental à toute épreuve et un sourire accroché comme pour vous montrer qu’il est là le « bonheur », il est là! Où?  Dans le sport !

Elle se déplace à votre domicile pour des séances sportives d’une heure et plus, tout au long de l’année, pour des préparations particulières ponctuelles sportives, en vue d’une compétition, ou après une grossesse, après une longue période d’immobilisation, pour reprendre un peu de masse musculaire ou pour simplement garder du tonus grâce aux séances de stretching, d’abdos-fessiers ou de gainage ! Elle enseigne aussi à l’association CAP DES BAOUS, à Saint-Jeannet (06).

Tu es une sportive de haut niveau, comment as-tu commencé ?

En 1974, mon père a fondé une association loi 1901, le Club Culturiste de Carros que tout le monde appelait le « CCC ». J’ai donc été baignée dans le milieu sportif depuis l’âge de 6 ans.
Toute jeune, je pratiquais de la danse classique, (même si aujourd’hui hui ça ne se voit plus… (rire)
Vers l’âge de 15 ans, j’ai commencé la musculation par obligation ayant de gros problèmes de dos et puis j’y ai pris goût. Mon père pratiquant la Force Athlétique de haut niveau, j’ai voulu à l’âge de 17 ans, m’initier à cette discipline.

C’est quoi la force athlétique exactement ?

C’est un sport individuel de force où vous pratiquez en compétition trois mouvements : le squat (flexion de jambe), le développé couché et le soulevé de terre. On dispose de trois essais par mouvement et uniquement le meilleur est retenu pour la somme totale. Enfin, le total détermine le classement dans chaque catégorie de poids et d’âge. Le meilleur étant celui qui réalise le plus grand total.

La force athlétique est une discipline sportive moins en vogue que l’haltérophile ou le culturisme, enfin pour la France car aux Etats-Unis, Australie et dans beaucoup d’autres pays le culte de la Force, plus connue sous le nom de Powerlifting, reste la valeur sûre.
J’ai pu le vérifier lors de mes déplacements en Angleterre, Canada, Australie lors des championnats d’Europe et du monde.
J’ai obtenu plusieurs titres de Championne de France,
Le titre de championne d’Europe et Vice championne du monde. J’ai également battu un record d’Europe au squat avec 160 kg en 1991. Il y a quelques années, j’ai voulu savoir par curiosité s’il avait été battu.. et oui en 2006 à 160,500 kg – mince alors ! – (rire)
Ce sport me plaisait énormément, je peux parler d’un dépassement de soi, aller au-delà de mes propres limites, cette rage de vaincre, je voulais progresser encore et encore.
Mais, malheureusement dans cette discipline il y a des limites. J’ai été confrontée à d’autres concurrentes dont on ne peut pas lutter contre… le dopage. J’ai cessé la compétition en 1998.
A 18 ans, j’ai passé mon brevet d’état d’éducateur sportif afin d’enseigner la musculation, dispenser des cours de gym au CCC. Durant 25 ans, j’ai été salariée dans cette petite salle (qui ceci dit était très bien équipée). J’y ai mis tout mon cœur, j’y ai consacré beaucoup de temps, au dépend de beaucoup de choses. Ce club était ma vie. Il y régnait une ambiance chaleureuse, amicale que j’ai toujours voulu conserver.

Ma devise : Travaillez, transpirer dans la joie et la bonne humeur ! En 2009, avec beaucoup de regret, nous avons dissout l’association pour diverses raisons.

Et depuis, tu continues à transmettre les valeurs du sport !

Depuis cette date, je dispense donc des cours à domicile ainsi au Cap des baous en tant que coach sportif.
Ce que j’adore dans ce métier avant toute chose, c’est le contact, l’échange avec les personnes. Je veux surtout qu’il y ait une osmose entre nous et de la confiance.
Mes élèves ont entre 18 et 90 ans, et je peux dire que j’ai toujours ressenti cette très bonne entente entre nous et ce quelque soit l’âge. Je pense que le feeling entre personnes y est pour beaucoup de chose. Souvent, d’ailleurs, les personnes se confient à moi, ce qui me fait extrêmement plaisir. La meilleure manière de gagner rapidement de la confiance, est de refléter la personne, de refléter la propre vision de la personne, et non sa vision personnelle de cette personne.La confiance crée un sentiment naturel de sympathie et des émotions positives.

Après, il y a le travail pur et dur (rire). Mes cours de remise en forme individuels sont adaptés à chaque personne. Évidemment, je vais travailler différemment avec une dame de 90 ans où là on travaillera plus en douceur, étirements, équilibre.. qu’ avec une jeune fille de 18 ans où ce sera plus dynamique, abdo fessiers, gainage, renforcement musculaire…

En quoi le sport est-il essentiel pour toi ? Que veux-tu transmettre à tes élèves?

Pour moi, le sport est indispensable : pour mon équilibre, mon épanouissement tant au niveau physique que moral. Ce que je veux transmettre à mes élèves, c’est mon énergie qui est parfois débordante je l’avoue (encore rire), c’est aussi, ce goût pour le sport et qu’il devienne  comme je leur dis souvent « une drogue » mais quelle bonne drogue !!
Ce qui me fait énormément plaisir et qui me motive encore plus dans ce métier, c’est de voir les personnes se sentir bien, détendues après une séance malgré le fait que je ne leur épargne rien ( re rire) qui en redemandent et qui me remercient. Ça, c’est la plus belle récompense. Pour ma part, leur récompense sera un petit massage 😉

Parle nous du coaching à domicile.

Aujourd’hui, le coaching à domicile commence un peu à se développer en France. Je pense, que beaucoup de personnes ne veulent plus pratiquer dans ces grandes salles de sport qui sont devenus des usines, impersonnelles et la plupart du temps les adhérents sont livrés à eux même. Et souvent aussi par complexe, de la peur du qu’en-dira-t-on, de la moquerie.
Après, le coaching à domicile à un coût plus élevé qu’une salle de sport, ce qui freine leur démarche à entreprendre une activité physique et sportive.

 

 

 

 

 

Je pratique des tarifs en dessous de ce qui se pratique sur la côte d’azur, je voulais au début de mon activité de coaching, que cela soit accessible à tous pour ne pas léser les personnes motivées mais qui n’ont pas forcément les moyens. Malgré ça, cela reste un coût élevé dans le budget d’une famille. Voilà et vive le sport à fond la forme !

Vous pouvez visiter le site de SUPER DORIS sur www.coachingsportif06.com

Et la contacter au  : 0615170649

 

 

 

 

 

Merci à DORIS et à ISABELLE pour le temps qu’elles ont consacré à www.biodansnosvies.fr / Pascale S