Les qualités du Tea Tree, l’arbre à thé

Pascale Gélis-Imbert, Docteur en pharmacie, spécialiste en aromathérapie et en phytothérapie vient d’écrire un nouveau livre, « Les huiles essentielles par diffusion », uniquement en vente chez « Nature et Découverte ». Elle nous offre un article fort intéressant en ce début d’automne : les bienfaits du TEA TREE 🙂

 

    

L’huile essentielle de tea tree

 

Le tea tree ou l’arbre thé (Melaleuca alternifolia (Maiden et Betche) appartient à la famille des Myrtaceae comme les eucalyptus, le myrte ou le giroflier dont le bouton floral donne le clou de girofle. Ils fournissent, tous, de superbes huiles essentielles antiseptiques. Le tea tree est originaire du continent australien comme le niaouli (Melaleuca quiquenervia (Cav.) S.T.Blake), deux beaux spécimens du genre Melaleuca.

Le nom tea tree aurait été donné par le capitaine Cook dont les marins débarqués réalisaient une infusion, un thé, avec les feuilles aromatiques de cet arbre. Avant eux, les aborigènes les avaient utilisés à des fins thérapeutiques. La tradition voulait qu’elles soignent les rhumes, les congestions, les encombrements… Quelques siècles plus tard, les études scientifiques confirmèrent ces usages. L’huile essentielle (HE) des feuilles du tea tree sont riches en alcools terpéniques et particulièrement en terpène-1-ol-4 (40%) dont les propriétés sont anti-infectieuses (antibactérienne, antivirale, antifongique et antiparasitaire) et immunostimulantes. Utilisée par voie orale ou locale, sans effets secondaires, elle offre une importante palette de soins pour le bien des petits et des grands. Ses qualités en font une grande HE des maux d’hiver.

 

Par voie orale pour soigner une grippe ou un rhume

L’HE de tea tree tue de nombreux microbes.

La Recette : mettre 2 gouttes d’HE de tea tree sous la langue ou dans une cuillerée à café de miel de thym, 3 fois par jour, pendant 5 à 7 jours.

 

On peut ajouter 1 goutte d’HE de ravintsara (Cinnamomum camphora CT cinéol), 3 fois par jour, pour une efficacité maximale.

 

En massage, pour assainir et dégager les bronches

Ce mélange aromatique permet de dégager des bronches encombrées.

La Recette : mettre dans le creux de la main 2 à 3 ml d’huile végétale de noyaux d’abricot. Y ajouter 2 gouttes d’HE d’eucalyptus radié (Eucalyptus radiata), 2 gouttes d’HE de tea tree et 1 goutte d’HE d’inule odorante (Inula graveolens). Masser le thorax ou le haut du dos, 2 à 3 fois par jour, pendant 5 à 7 jours.

 

Un soin aromatique pour les enfants de 18 mois à 3 ans

Pour aider un enfant à vaincre une affection virale bégnine.

La Recette : dans le creux de la main, mettre environ 3 à 4 ml d’huile végétale d’amande douce, ajouter 1 goutte d’HE tea tree. Masser la plante du pied du bébé 2 à 3 fois par jour, en alternant le droit et le gauche, pendant 3 à 4 jours.

 

Un soin aromatique pour protéger la peau lors d’une radiothérapie

Avant une séance de radiothérapie cette HE sera protectrice sans diminuer l’effet des rayons.

La Recette : mettre dans le creux de la main 1 goutte d’HE de tea tree, 1 goutte d’HE de niaouli (Melaleuca quinquenervia) et 1 goutte d’HE de katafray (Cedrelopsis grevei). Passer le mélange sur la zone ciblée (en évitant les marques) avant la séance de rayons.

 

Après la séance mettre une goutte d’HE de lavande aspic (Lavandula spica) et une goutte d’HE de ciste ladanifère (Cistus ladaniferus) sur la peau lésée toutes les 10 min pendant une heure.

 

Une huile essentielle pour soigner les mycoses (pieds d’athlète).

Un soin antifongique très efficace

La Recette : mettre dans le creux de la main 2 gouttes d’HE de tea tree, 1 goutte d’HE de laurier noble (Laurus nobilis) et 1 goutte d’HE de tanaisie annuelle (Tanacetum annuum). Passer ce mélange sur les zones contaminées, 3 à 4 fois par jour, pendant 1 à 2 mois.

Une goutte d’he de tea tree pour un sourire eclatant.

L’HE de tea tree assainit la bouche et blanchit les dents !

La Recette : au moment de se coucher mettre une goutte d’HE de tea tree sur votre dentifrice et les brosser comme d’habitude ! Ne pas réaliser ce soin pendant plus de 10 jours.

Avant d’utiliser une huile essentielle, mettre une goutte dans le creux du coude. Si aucune rougeur n’apparait après 30 min, c’est qu’elle vous convient. Eviter tout contact entre une huile essentielle et les yeux. Demander un avis médical en cas de grossesse ou d’allaitement ainsi que pour les enfants en bas âge et les personnes sous traitement médicamenteux. Pour toutes les préparations, bien respecter les protocoles décrits.

 

Pascale Gélis-Imbert, Docteur en Pharmacie

 

L’if, un arbre toxique anti-cancer

L’if, un arbre toxique, mais dont le feuillage soigne certains cancers.

L’if est un symbole d’immortalité; l’espèce européenne a pour nom latin « Taxus baccata », dérivé du grec « taxis » qui signifie ordre ou arrangement, allusion à la disposition très régulière des feuilles sur les rameaux, et de « baccata », qui signifie baccifère, c’est à dire porteur de baies, se rapportant au fruit simulant une baie ou bacca.

Hormis la chair de ses fruits (arilles rouges), toutes les autres parties sont toxiques, y compris les graines des baies, très dures, qu’il convient de ne pas croquer.

Le bois servait à fabriquer des arcs très souples, et les branches et l’écorce à fabriquer du poison qui enduisait les flèches. On l’utilisait également en menuiserie, ébénisterie et tournerie. Les fibres de son écorce étaient utilisées pour faire des tissus (d’où son nom if – hyfe qui veut dire tissu)

Son feuillage contient de la baccatine, transformée en taxol qui sera utilisé pour soigner certains cancers (de l’ovaire, du sein, du poumon, de l’œsophage…). Dans les années 60, il fallait couper 12 000 arbres pour ne fabriquer que 2 kg de taxol. C’est dans les années 80 qu’on découvre l’utilisation de son feuillage avec la même efficacité. Après avoir détruit tant de cet arbre, on le replante enfin. 

C’est ainsi que chaque année, durant l’été, des entreprises récoltent désormais ce précieux ingrédient ; collecte gratuite de vos tailles d’if ou tailles à coûts maîtrisés, à vous de choisir. Que vous soyez un particulier ou une collectivité, et si vous possédez un if, ou une haie d’ifs, vous pouvez faire appel à elles.

En voici une liste non exhaustive :

En France :

SN.PM Santé – Intervention sur toute la France :  collecte de mai à octobre

 

Evogreen – Sur le grand Nord de la France:  collecte de juin à octobre 

 

En Belgique :

Collect-if – collecte aussi dans le Nord-ouest de la France

 

 

Couper court au cancer 

 

 


Taxus Harvest

 

Certaines jardineries TRUFFAUT participent à la collecte.

Taillez vos Ifs, mettez les tailles dans un sac à déchets verts et rapportez-le dans votre jardinerie.  En 2015, 500 kg d’ifs ont été collectés ! 

– Jeune pousse d’if de 30cm maxi, sans bois

– Taille réalisée au maximum 72h avant la collecte

– Pas de mélange avec d’autres déchets végétaux

Les magasins participants se situent dans les départements suivants : 37 (Tours), 41 (Blois), 45 (Orléans),  49 (Angers, Cholet), 77 (Coutevroult, Ponthierry, Servon, Villeparisis), 78 (Buchelay, Fourqueux, Le Chesnay, Plaisir), 91 (Grigny, La Ville du Bois, Les Ulis), 92 (Chatenay-Malabry), 93 (Saint-Denis, Rosny-sous-Bois), 95 (Baillet en France, Cergy, Herblay).

                                                                                              Nathalie MJ pour BdnV juin 2017

 

Le safran des Baous

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Erika Del Citerna Rasse, couleur safran !

Erika a grandi dans le monde de la mode ; sa maman était directrice de collection d’une grande marque de vêtements. Son amour des couleurs est-il né là, dans les ateliers de créations?

Elle a voyagé dans le monde à la rencontre des êtres humains et de leurs cultures. Curieuse et attentive à la vie sous toutes ses formes, elle a exploré plusieurs domaines dont celui de l’enfance, du théâtre, de l’écriture, mais c’est au rôle de maman qu’elle s’est vouée corps et âme. Avec Jérôme, son mari, ils ont élevé 4 enfants, grands aujourd’hui. Son énergie est palpable, sa présence, solaire et son envie de partager communicative. Pour elle, chaque jour qui se lève est une nouvelle chance d’avancer, d’apprendre, de réfléchir et de rire. (Beaucoup).

p1060061Avec bonheur, elle réalise et monte les reportages filmés du site « biodansnosvies » et écrit des articles en faveur de l’environnement, une de ses préoccupations premières. C’est dans ces échanges et ces rencontres qu’elle a reconnu son désir de se mettre en marche, pour vivre son aventure au plus proche de la nature.

20161022_112424Un brin poète, une plume fleur bleue, Erika a depuis l’année 2015, fondu pour un petit crocus violet, aux étamines jaunes, et aux stigmates rouges comme du velours. Des couleurs, toujours des couleurs !!!

 

 

20161022_112019Sur les terres de Saint-Jeannet, dans le domaine des Sausses qui abrite l’âme de la famille Rasse, elle a posé ses genoux à terre pour y planter des bulbes. La nature lui a donné en retour des petits cadeaux subtils et merveilleux qu’elle cueille avec délicatesse. Elle a souvent pensé que la terre est une amie généreuse qui offre beauté à qui veut la voir. Aujourd’hui, en cueillant ses fleurs de safran, elle réalise la fragilité et la force de la vie.

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Le safran est une culture un peu à part, comment y es-tu arrivée ?

Plusieurs choses ont été déterminantes. Tout d’abord, l’influence de ma grand-mère paternelle, italienne, Adrienne. Elle était florentine et elle parlait souvent du safran, de sa subtilité. Elle cuisinait souvent au safran; ma passion pour ce goût vient sans aucun doute de là.

Il y a aussi ma mère, qui était parisienne mais imprégnée de ruralité et connaissait toutes les fleurs. Lorsque j’étais enfant nous passions toutes nos vacances en Creuse dans la maison de mes grands parents maternels … Les membres de ma famille ont grandi en ville avec des origines rurales. Quand j’arrive sur la plantation, je pense à eux. J’ai la sensation de leur rendre hommage.

De plus, pour documenter le site « bio dans nos vies », nous rencontrons des personnes qui ont des parcours particuliers, des démarches environnementales ou éthiques et tous étaient passés à l’acte un jour. On rentrait donc dans le « domaine des possibles ». J’ai toujours pensé faire un reportage sur la culture de safran mais pour des raisons diverses cela n’a jamais pu se faire … Pourtant je continuais à faire couramment des recherches sur cette culture, féminine et subtile. Petit à petit, je suis passée de l’envie de faire un reportage sur le safran à l’envie de le cultiver. D’autant que le rythme des plantations et des récoltes me semblait très bien s’accomoder avec ma vie et mes activités.

Mon contexte familial actuel m’a aidée aussi à prendre conscience que j’avais l’espace pour tester cette culture. Encouragée par Jérôme mon mari, issu d’une famille de vignerons, je me suis lancée. Il a, par son expérience de la terre, une vision globale du projet et me donne de précieux conseils.

Quelles sont les différentes étapes de la culture ?

Pour installer une safranière, il faut préparer le terrain et procéder à la plantation des bulbes entre Juillet et Août. Ensuite, il y a la floraison : c’est la cueillette. Les fleurs sortent entre début Octobre et fin Novembre.

Fleur à fleur, pendant cinq à six semaines, c’est le temps de la cueillette.

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Une fois la récolte faite, on émonde.

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Emonder, c’est prélever le pistil qui est constitué de 3 stigmates, rouge orangé et qui sera rouge sang après le séchage.

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Ils sont conditionnés dans le noir à l’abri de l’air pendant 2 mois et seront alors consommables. Enfin, tout au long de l’année il y a le désherbage. Chaque étape de travail est entièrement manuelle. Par chance pour les étapes les plus rudes comme la préparation du terrain et la plantation je suis aidée par Jérôme.

Est-ce difficile de réussir la culture du safran ? Et cela nécessite t-il une terre spéciale ou une exposition particulière ?

20161028_094113Ce n’est pas très compliqué ! C’est beaucoup de main d’œuvre. Il faut désherber et surveiller de près pour éviter les maladies. Il faut que le terrain soit bien exposé avec un bon taux d’ensoleillement. La terre doit avoir un PH assez équilibré ni trop acide, ni trop basique. Cela ne demande pas spécialement d’arrosage ; il suffit qu’il y ait un bon taux de pluviométrie juste avant la floraison.

Y a t-il eu des difficultés à l‘élaboration de ton projet de culture ?

Personnellement, la plus grande difficulté a été de dépasser mes barrières personnelles. Pour le reste, sur le plan pratique, j’ai été aidée et encouragée par Jérôme et les membres de sa grande famille, agriculteurs ou pas, travaillant encore la terre ou pas. Tous ont été réceptifs au projet et m’ont témoigné leur enthousiasme.

capture-decran-2016-11-17-a-11-26-12Où et comment choisis-tu les bulbes que tu planteras ?

Je tenais à faire une culture biologique. On trouve les bulbes chez les grainetiers mais surtout chez les safraniers. Certains en proposent en bio. Les bulbes fonctionnent à l’envers : au printemps les feuilles vont sécher, être au repos tout l’été et ils redémarreront fin septembre. Une safranière ne peut-être laissée en place que 3 à 5 ans. Au bout de ce temps, il faut sortir les bulbes de terre, les désolidariser de leurs bulbilles et les replanter sur un autre espace : le bulbe pompe la terre en nutriments et cela évite qu’il soit attaqué par diverses maladies ou parasites.

Comment as-tu interprété la réponse de la nature, quand tu as récolté le fruit de ton travail ?

Je me disais que c’était donc possible, que mon choix était judicieux et en accord avec moi et mon amour de la beauté. Quand tu plantes, tu as des doutes ! Puis un matin, tu aperçois deux, trois pousses vertes, puis quatre, cinq fleurs… Là ! C’est magique !
Cette fleur, à laquelle on attribue vertu et magie au delà de colorer et de parfumer a des vertus anti-oxydantes, médicinales, digestives, aphrodisiaques, antidépressives.

20161022_113538Le safran venait du Moyen Orient. Cultivé au Moyen Age en Europe, il a disparu quasi totalement pour y revenir il y a quelques décennies. Il a une histoire liée à l’évolution de nos civilisations. Utilisée depuis l’Antiquité, elle ne se plante pas à l’état naturel. C’est une plante de sélection issue d’un crocus venant du Cachemire. Elle a été utilisée en cosmétique par les Egyptiens. La légende dit que Cléopâtre en faisait infuser dans son bain au lait d’ânesse… On raconte aussi qu’Alexandre le Grand, prêt à conquérir le Cachemire en 326 av JC, installe son camp un soir d’automne dans une prairie. Seulement au matin, il découvre son armée au milieu d’un océan de fleurs mauves, apparues pendant la nuit, comme par magie. Les 120 000 soldats effrayés par ce spectacle impressionnant, ressemblant à un drap mortuaire, croient à un sortilège et refusent d’aller plus loin. Alexandre Le Grand donne l’ordre du retour, contraint de se plier aux volontés de ses soldats.

Que t’apporte cette activité sur le plan personnel ?

20161028_093442Elle sert de trait d’union entre ma ruralité et mon coté citadin, comme un équilibre entre le travail du corps et celui de l’esprit. Je retrouve tout ce qui m’a nourrie enfant : les émotions liées à la nature lors des promenades en foret, l’odeur de la nature, les moissons en Creuse, le coté rude où la valeur du travail a une signification.

20161028_093459-copieMon amour des couleurs et des matières, de l’art en général est aussi une composante de ma personnalité… Cultiver me semble être un art.

J’aime le côté méditatif de la récolte, le silence parfois. Et puis j’aime aussi partager l’émerveillement de ceux qui viennent me rencontrer sur la safranière. Tous mes amis ont été saisis par la magie de cette petite fleur fragile et éphémère mais si robuste.

20161117_141931Que feras-tu des grammes récoltés ?

Il peut y avoir plusieurs destinations. On peut en faire des produit dérivés (vinaigre, moutarde, confits d’oignons, confitures). On peut aussi en vendre au gramme à des restaurateurs (Il faut entre 150 et 200 fleurs pour 1 gr de safran) ou aux particuliers.

capture-decran-2016-11-17-a-11-19-10En 2015, j’ai eu la chance de rencontrer le chef Sébastien Liprandi «La table des baous » à Saint-Jeannet qui a voulu spontanément acheter ma production, la première ! Il a associé le safran à des poissons et à un sirop aux écorces d’oranges pour ses desserts. Un délice ! Un tel accueil  a été vraiment encourageant pour moi. Il met en valeur à sa carte, ce produit de Saint-Jeannet qui pousse à 3 kilomètres de son restaurant. L’idée que mon safran soit travaillé par des chefs me plait beaucoup. Bien sûr, j’en cuisine moi-même avec plaisir et satisfaction ! Je fais des expériences, je cherche des accords.

capture-decran-2016-11-17-a-11-39-56Peux-tu partager avec nous une recette au safran ?

Avec plaisir, je vous livre une recette d’Adrienne, ma grand-mère italienne:

Supions (petites seiches) à la sauce tomate safranée : Ingrédients pour 4 personnes :

800 g de supions

1 casserole de sauce tomate à la provençale préparée selon vos habitudes

10 cl de vin blanc

Huile d’olive

Sel, poivre, une pointe de piment de Cayenne selon gout

12 pistils de safran. 

 

La veille, faire infuser dans un verre d’eau tiède 12 pistils de safran.

Nettoyez les supions en supprimant les yeux et le bec.

Rincez-les soigneusement, puis égouttez-les. Versez-les dans la sauteuse. Salez, poivrez.

Faites revenir sur feu assez vif jusqu’à ce que toute l’eau rendue soit évaporée. Versez le vin blanc sur les supions, l’ail pelé et écrasé et 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive. Assaisonnez d’une pointe de Piment de Cayenne.

Ajoutez la sauce tomate, laissez cuire les supions en mélangeant la préparation de temps en temps jusqu’à ce que la sauce soit bien réduite et onctueuse.

10 mn avant la fin de la cuisson rajoutez l’infusion de safran pistils compris.

Servez avec un riz rond, blanc que vous pouvez légèrement safraner aussi 😉

                                                                   capture-decran-2016-11-17-a-11-31-38Infos pratiques 

 

 

 

 

 

  • Le safran est consommable deux mois après le séchage et pendant deux ans pour qu’il garde toutes ses vertus.
  • En cuisine, le safran est colorant (teinte jaune) et il est aussi exhausteur de goût.
  • Faire infuser la veille dans 1cl à 20 cl d’eau tiède ou de lait selon les préparations et ajouter cette infusion 10mn avant la fin de cuisson du plat mijoté.

 

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Merci Erika d’avoir partagé avec nous, une part d’enfance.

 

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Pascale S. pour biodansnosvies.fr

Photos : Erika, Pascale, Sandrine

Objectif Zéro Déchet « OZD 2 »

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dscn0666Objectif Zéro Déchet « OZD 2 »

à Saint-Jeannet, 06

A la suite de notre journée Bio dans nos vies «  Grandeur Nature » le 2 octobre, un groupe de 20 personnes environ s’est constitué à Saint-Jeannet pour suivre les ateliers « Objectif Zéro Déchet », de l’association VIE de Vence, action collective et citoyenne pour consommer autrement.
Recycler nos déchets, en générer le moins possible pour repenser l’équilibre de notre planète nous semble tellement logique… Nous avons donc inscrits nos noms sur la liste mais il faut bien le dire, avec quelques interrogations.

Est-ce possible dans nos vies de tous les jours de suivre un programme d’observation et de recyclage de nos déchets sans que cela soit trop contraignant ?

 

20161105_153246La première réunion nous a fait prendre conscience que parler de nos déchets, c’est parler de notre vie quotidienne. Le mouvement « Zéro déchet » s’étend rapidement car l’opinion publique désormais commence à s’intéresser au problème de gaspillage. Nous voulons tous faire des économies, le coût environnemental de nos déchets est exorbitant et a un impact direct sur les décisions municipales, régionales. Quelques industriels revoient donc leurs copies quant à leurs conditionnements. Les familles s’organisent pour entrer dans un fonctionnement plus responsable.

Dans le monde, ce mouvement entrainent des prises de conscience et des mises en acte concrètes sur notre lieu de vie commun : la TERRE. Youpi !

  Les Johnson : une famille, deux enfants, zéro déchet capture-decran-2016-11-14-a-13-23-19A San Francisco, ville branchée de Californie, on a déjà atteint le 80% de recyclage des déchets. Hôtels, restaurants, commerces se sont mis en marche, en acceptant de la disparition de sacs plastiques, en compostant les restes, en arrosant les pelouses avec l’eau de rinçage des machines à laver. Des initiatives testées et approuvées dans certaines villes du monde entier font boule de neige pour nous crier joyeusement que « c’est possible ».

A Vence, 100% des commerçants acceptent les bocaux, les Tupperware, pour transporter nos achats. Vidéo.

Voir sur Facebook « mescoursessanssac », groupe crée à Nice-Nord. Et la page facebook famille « zéro déchet »

imgp8760Au secours ! On commence par quoi, se demandent les copines ? Il nous faut :

1/ Evaluer en poids ou en volume la somme de nos achats par semaine.

2/ Evaluer aussi le poids et le volume de nos poubelles.

3/ Déterminer la cadence de nos allers et retours au local poubelle

4/ Noter la baisse de la cadence

Réalisons que par nos achats non responsables, nous pillons les ressources de la planète.

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OK ! Nous avons compris, qu’il ne faut pas produire de déchets à la source ! Nous valoriserons les circuits bio, locaux, ferons mieux vivre les petits commerçants de quartier, supprimerons les produits toxiques et encombrants et nous recyclerons tout ce qui sera possible ! Cela aura un effet positif sur nos économies, nous gagnerons du temps, nous créerons une nouvelle dynamique, et enfin nous ne subirons plus un mode de consommation : ça nous va !!!

Armées d’un joli sac cadeau « zéro déchet », de petits sacs en tissu pour les achats en vrac chez les petits commerçants, de nos boites et bocaux, on est prêtes !!!

Nous avons une période de six mois pour observer nos progrès.

5%, 20%, 30 ou 50% de réduction de déchets ? Aucun reproche ne nous sera fait. L’important c’est d’essayer !

Natercia : « Il y a plus de 6 mois, le premier atelier OZD1 a commencé. Les résultats ont été là puisque 60% de familles ont réduit leurs déchets de 30% et chacun a pris conscience de l’impact de ses achats sur la production des déchets.10% ont réduit de 75% et 10% ont réduit seulement de quelques domaines ( bouteilles plastique, alu…) ».

2048x1536-fit_depuis-an-vence-natercia-fait-courses-boites-fait-pari-zero-dechetNatercia, Laurence, Claudia et Annabelle de l’Association V.I.E. nous affirment que 100% des familles ont déclaré ne plus voir leur comportement de consommateur comme avant, et considèrent ne plus pouvoir revenir en arrière.

 

20161112_144258La première chose quand on veut réduire le volume de ses déchets est de changer quelques habitudes.

imagesOn trie déjà plus ou moins nos verres, papiers et cartons.
Mais les 32 % qui sont des déchets alimentaires ne se jetteront plus à la poubelle.

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Soit vous adoptez des poules qui vont se nourrir de tous vos restes et en retour, elles vous offriront de beaux oeufs frais… 🙂

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vous créez un compost ! Et oui ! Nous avons besoin de la Terre pour nous nourrir et nous ferons retourner à la Terre ce qui peut la nourrir !

images-4Ainsi, tout ce qui est de provenance organique : les épluchures, restes de repas, sachets de thé, marc de café, fleurs et feuilles, coquille d’œuf, de noix iront macérer pendant quelques temps dans une petite poubelle spéciale, dans un vrai composteur acheté, ou fabriqué en bois de vos petites mains, ou encore au compost collectif de votre quartier. Ils se dégraderont dans des conditions contrôlées en présence de l’oxygène de l’air et d’humidité. Ils se transformeront en humus riche en éléments nutritifs. Vous pouvez solliciter vos mairies pour obtenir un compost particulier.

unknown-2L’équilibre entre les matières sèches (bois, feuilles, carton) et les matières humides (épluchures) est à surveiller. Un compost ne doit pas sentir mauvais. Il faut remuer de temps en temps, ajouter des feuillages découpés en petits morceaux et bien secs. Si le compost est trop sec, il ne faut pas hésiter à arroser. Important : ne pas mettre dans le compost les produits chimiques, les sacs aspirateurs, les couches jetables, la cendre, l’huile, les sacs plastique, les pots de yaourt. Couper les gros déchets, par exemple les agrumes et les peaux de bananes, et briser les coquilles d’œuf afin de faciliter la dégradation. Eviter les restes de viande.

C’est facile et ça se met en place tout de suite, c’est encourageant de voir qu’assez vite, les poubelles diminuent en volume.

 

20161112_144247Vous pouvez aussi créer votre lombricompost :

Le lombricompostage est une technique écologique et naturelle qui consiste à placer dans un récipient des vers qui vont absorber nos restes et nos déchets organiques. Cette technique, si elle se généralisait pourrait permettre de recycler 30% de nos déchets ménagers.

Après une période de digestion, les vers rejetteront une matière appelée «lombricompost». Riche en nutriments (azote, phosphore, calcium, potassium), il va améliorer la qualité de la terre et aidera les plantes à résister aux maladies diverses et s’avère être un super engrais naturel utilisable dans son potager ou pour les plantes du balcon.

 

20161112_144214Annabelle nous a montré la « Nursery » : l’endroit leur convient… Les vers se reproduisent allègrement et de petits champignons poussent à l’intérieur de cette boite de café recyclée.

Les agrumes, l’ail, l’oignon et l’échalote, les laitages, les champignons, les matières grasses, l’huile de friture, la viande, les os, le poisson sont proscrits.

 

 

20161112_145027Dans une coquille d’oeuf, une cétoine a élu domicile! Les larves se nourrissent de déchets végétaux et de matière organique en décomposition, aussi trouvent-elles dans les tas de compost un environnement idéal.

 

images-3Les idées d’Annabelle :

Vous pouvez aussi réutiliser les épluchures : une fois, vos légumes bios bien lavés et frottés, vous pourrez faire des chips avec les épluchures de pommes de terre, de carottes, de betteraves. Tout comme les fanes de radis, de navets, les fanes de carottes se cuisinent en soupe, en velouté, en quiche, en cake.

Les fruits abîmés deviennent de délicieuses compotes, on garde les noyaux des fruits pour faire des alcools et les restes de gâteaux et de biscuits se recyclent en crumble.
Pour enrichir la biodiversité, gardez aussi les graines de poivrons, de tomates, de courges, de melons. Faites-les sécher sur un torchon au soleil et gardez-les dans une enveloppe à l’abri de l’humidité. A la bonne saison, plantez vos graines pour faire des « oasis en tous lieux » dans nos villes, sur nos balcons, dans les champs, autour d’un arbre et bien sûr dans votre potager.

Dans un prochain article nous parlerons de notre engagement pour pour nettoyer notre maison avec des produits naturels et écologiques faits maison. Nous apprendrons aussi comment préparer nos produits de beauté au naturel, faire des pique-nique zéro déchets, et nous partagerons avec vous nos astuces. Vous aussi, vous pouvez au quotidien mettre en place les nouveaux gestes éco et logiques pour un respect de notre planète, et les partager avec nous :). Les hommes sont les bienvenus !

Pour connaitre les prochains ateliers de l’O.Z.D.

capture-decran-2016-11-14-a-13-14-39Consultez le site : Vence Zéro Déchet

Et l’association V.I.E. de Vence       unknown

 

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Si vous voulez vous aussi passer à l’acte et agir au quotidien :

https://www.youtube.com/watch?v=WRnMEqps35U

https://www.youtube.com/watch?v=uNGzKmLcYgs

Pour en savoir plus :

https://www.youtube.com/watch?v=KMxopTiZdqQ

Pour aller plus loin :

http://www.sup-numerique.gouv.fr/cid96328/mooc-consommer-responsable.html

On en parle dans la presse !

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Merci à Natercia Fulconis, janvier 2017, Pascale S pour www.biodansnosvies.fr

Fleur d’oranger d’hier et d’aujourd’hui

Même si aujourd’hui, les récoltants de fleurs d’oranger de Saint Jeannet ont presque tous disparu, leurs souvenirs sont bien vivaces et sous le baou, Denis Duca, un des derniers récoltants dans notre région,  nous a reçues chez lui pour nous raconter sa démarche. On n’oubliera jamais ce parfum envoûtant…. La fleur d’Oranger d’hier et d’aujourd’hui: cliquez sur la video

La cueillette de la Fleur d’Oranger

353(1)Grand moment de mémoire vivante à Saint Jeannet, le 21 mai autour de la cueillette de la fleur d’oranger. Il n’y a pas si longtemps de cela, cette délicate cueillette de la fleur d’oranger  au mois de mai, était une activité florissante du village et de ses environs. Grande source de revenu à l’époque, aujourd’hui les récoltants ont presque tous disparu. Mais leurs souvenirs, les anecdotes, leurs témoignages eux sont bien vivaces. Alors, notez sur vos agendas que l’après midi du 21 mai 2016 à la salle Saint Jean Baptiste d’anciens récoltants, leurs enfants et petits enfants les partageront autour d’un café et de ganses. Le soir, mise en scène d’une très jolie histoire d’amour (entre Piémont et Provence) autour, toujours, de la fleur d’oranger.

 

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La fleur d’oranger possède bien des vertus. En huile essentielle, en hydrolat, en eau aromatisée elle est encore aujourd’hui utilisée en cuisine, en aromato-thérapie, cosmétologie et en parfumerie.
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La journée de l’abeille

A l’école de la Ferrage de Saint-Jeannet (06), Les ptit’s loups protègent les abeilles! Avec François Valet apiculteur attitré de l’association MAIA et Sylvie De Horsey institutrice, les élèves de CM1- CM2  de l’école de la Ferrage à Saint-Jeannet ont travaillé toute l’année pour proposer une exposition sur les abeilles. -cliquez sur la vidéo-

Ferme Lavencia, Amap avec « écologissons » à la Gaude

A la Gaude, une AMAP est née ; avec plaisir nous partons à la découverte de cette initiative qui va peut-être changer notre façon de consommer et en même temps, faire vivre des producteurs qui respectent la nature et le rythme des saisons.

Qu’est-ce qu’une AMAP?

Une AMAP est une association pour le maintien d’une agriculture paysanne.

C’est le partenariat de consom’acteurs et de producteurs locaux. Le producteur compose des paniers de fruits, de légumes, de fromages et/ou de viande toutes les semaines. Le consommateur paye par avance une saison de fruits, légumes, produits et vient chercher son panier chaque semaine.

Les prix sont fixés pour que le producteur puisse vivre dignement et que le consommateur puisse acheter des produits issus de l’agriculture biologique à prix corrects. Bien sûr, vous ne trouverez que des fruits, légumes, produits de saison. Quel bonheur de vivre au rythme de la nature et de découvrir des surprises dans son panier. Cela dope l’imagination des cuisiniers et éveille le palais des enfants! De plus, le lien se tisse entre les adhérents et les producteurs, à l’occasion des livraisons.

Entrez en contact avec les animateurs de La ferme Lavencia d’ Ecologissons à La Gaude et inscrivez vous! Tout au long de l’année vous bénéficierez  de paniers et produits bio.

Retrait des paniers chez Denisa et Petr, 262 chemin des Serens, à La Gaude (06)
 
 
 

                                  journée de découverte du lieu, échange avec les producteurs

pour tous renseignements :

https://sites.google.com/site/ecologissons/home

http://www.lavancia.com

tél : 0493247860 / 0601826393           contact.ecologissons@yahoo.fr

P.S. pour www.biodansnosvies.fr