Ras-le-bol des robots!

Terre coupée en 2Je hais les robots… Et oui, pour une fois, je le dis sans détour, haut et fort : JE HAIS LES ROBOTS. Pas les machines qui nécessitent une présence humaine pour leur bon fonctionnement, non ; celles-là simplifient certaines fabrications dans certaines industries. Non, non, les robots qui veulent se substituer aux humains…

Enfant déjà, j’avais une peur bleue des dameuses sur les pistes de neige. J’avais l’impression qu’elles pouvaient m’écraser à tout moment si le déclic leur en prenait. Je n’imaginais même pas qu’il puisse y avoir un pilote : cela faisait beaucoup rire mes sœurs.

Et bien j’ai conservé cette peur vis à vis des robots qu’on veut faire entrer dans notre quotidien ; une peur viscérale, comme du déjà vu.

On a beau nous bassiner que c’est pour nous simplifier la vie, rien ni fait. Et de toute façon, à force de vouloir nous simplifier la vie, on va finir amorphes et sans neurones, à ne plus savoir rien faire… Bon, ok, vous l’avez compris, je suis en colère !

Voici Handle, des laboratoires Boston Dynamics ; l’ancêtre des Tranformers… Mais lui, il est bien réel… Brrrrrr…

Sophia le robot qui veut détruire les humains…

Nadine un robot engagée comme réceptionniste à Singapour

Ou encore un hôtel presque entièrement géré par des robots au Japon

J’en ai des frissons…

Déjà au niveau environnemental, les robots sont une catastrophe. Ben oui, ils ne sont pas vraiment fabriqués avec des matériaux recyclés…

Ensuite, les robots remplacent les travailleurs. Sur le plan sociétal, il est donc aberrant de ne pas les taxer. Ben oui, à force, comment financer l’assurance maladie, les retraites et autres prestations sociales ?… Ah non, pas d’amalgame avec la désastreuse campagne présidentielle s’il vous plaît. D’ailleurs, ce n’est plus une campagne présidentielle, c’est Top chef… avec toutes les casseroles qu’ils se traînent… Quoi qu’il en soit, le débat est lancé. Même Bill Gates est d’accord avec cette proposition… Si on m’avait dit que je serais d’accord avec lui un jour, je pense que je ne l’aurais pas cru…

Bref, revenons à nos moutons…

Une étude révèle que les robots détruisent plus d’emplois qu’ils n’en créent. Sur le plan sociétal, certains diront qu’avec les robots, on n’a plus à supporter le caractère de la personne ; toujours d’humeur constante… mais d’une froideur glaciale… J’ai horreur de tomber sur un robot vocal qui répète « pour tel service composer le 1 » ; ou pire « pour un nouveau contrat, dites nouveau contrat. C’est à vous ! »…Les interactions sociales, ça sert à ça aussi. D’accord, c’est pas marrant tous les jours, mais ça nous obligent aussi à nous remettre en question et à développer notre sociabilité !

Pour se faire, il existe un très bel outil : la communication non violente ou CNV. Vous connaissez ? Mise au point par Marshall Rosenberg, c’est un moyen de communiquer en respectant ses émotions et énonçant clairement ses attentes et ses besoins, tout en étant à l’écoute et dans la compréhension de l’autre afin d’éviter les conflits.

Thomas d'AnsembourgThomas d’Ansembourg, qui a été un élève de Marshall Rosenberg, a écrit de nombreux ouvrages sur le sujet, dont le très célèbre « Ne soyez pas gentil, soyez vrai ». Trouvez son site internet en cliquant ici.

Et le site français de la communication non violente en cliquant sur l’image CNV

Les émotions que nous ressentons nous prouvent que nous sommes encore humain ! TipiCependant elles peuvent être parfois gênantes car exacerbées. Découvrez la méthode Tipi  pour vous les réguler. Cliquez!

Plus petits que les robots, mais sur le même principe, nous trouvons les objets connectés, certains jouets interactifs qui vont désormais répondre à nos questions… Avant, nous avions un cerveau, mais ça, c’était avant… Non mais arrêtez, ils ne sont pas vivants ! Il ne faut pas confondre vie et animation.

La vie est suffisamment intelligente pour s’adapter et se développer toute seule. Elle n’a pas besoin de mine pour extraire les métaux ; pas besoin d’usine pour les faire fondre et les modeler selon son bon vouloir ; pas besoin d’énergie polluante pour s’alimenter ; Bref, tout le contraire des robots. Cliquez ici pour relire notre article sur le retour des mines en France.

Par contre, elle est aussi imprévisible et parfois incontrôlable. Et ça, ça dérange l’égo de l’humain.

Tout ça pour dire que les robots sont une véritable atteinte à la nature.

Et le pire de tout : l’intelligence artificielle. Alors là, c’est le pompon… L’homme a l’art de créer le bâton pour se faire battre (et non plus seulement le donner)… Et je ne suis pas la seule à le dire. En 2014, l’astrophysicien Stephen hawking a déclaré que l’intelligence artificielle était un vrai danger pour l’homme. Il a dernièrement modéré ses propos en disant : « elle sera la meilleure ou la pire des choses jamais arrivées à l’humanité ». Il s’est associé à l’ingénieur Elon Musk et à d’autres experts dans une lettre ouverte demandant aux gouvernements d’interdire les armes autonomes qui pourraient un jour se retourner contre les humains.

L’Angleterre travaille actuellement sur la réalisation de robots tueurs, répondant au petit nom de Taranis ! Pour les russes, leur robot tueur se nomme Fedor, et celui des américains Darpa. Ces armes, une fois activées, peuvent sélectionner des cibles et tirer sans intervention humaine. Plus d’infos ici.

Humour

Après la Corée du Sud, la Chine et les Etats Unis, la France soutient le projet de France is AI, un site qui recense les différents acteurs et projets, et envisage de financer les recherches de 10 start-up à hauteur de 25 millions d’euros d’ici 5 ans.

Afin d’éviter l’anéantissement de l’espèce humaine, Stephen hawkin a tout simplement proposé de la répartir entre la Terre et Mars ! Ben oui, après avoir recréer un champs magnétique pour que l’eau revienne ! Vous n’êtes pas au courant ? Ben c’est normal, les scientifiques ne le crient pas sur les toits, les politiciens non plus ! Imaginez le coût, en argent et matières premières, pour réaliser cela ! – cliquez ici pour les détails – On devrait plutôt se souvenir que notre vie dépend de notre terre, et en prendre soin est la première des choses à faire.

Intelligence sur terre

L'appel du solAllez, une petite pétition (initiative citoyenne européenne) pour finir – cliquez sur l’image:

Le sol

 

Cet article vous a intéressé, énervé, exaspéré, ou bien fait rire ? Tant mieux, ça signifie que vous avez des émotions !!! Profitez-en, vous êtes vivants ! 😉

 

Nathalie MJ pour BdnV- Avril 2017

L’utérus artificiel

UA roue celtiqueMois de transition, Décembre nous offre les nuits les plus courtes, ainsi qu’un changement d’énergie puisque les jours rallongent enfin à la fin du mois. L’hiver est là, et avec lui la germination invisible du prochain printemps.

Dans le monde chrétien, le jour de Noël est relié à la natalité. Vous pouvez retrouver d’autres symboles de Noël en relisant notre article de 2013 (déjà !? Que le temps passe !) en cliquant ici.

Quand on pense natalité, on pense forcément naissance, et donc, magie de l’enfantement. Mais certains scientifiques le perçoivent différemment. Accrochez-vous, on perd en poésie et naturel… et on découvre l’ectogénèse :

Avec la fécondation in vitro, les scientifiques savent faire vivre un embryon jusqu’à 5 jours en dehors de l’utérus maternel.

UA chèvreEn 1997, le professeur japonais Yoshinori Kuwabara a maintenu en vie durant 3 semaines un fœtus de chèvre placé dans une cuve remplie d’un liquide amniotique de synthèse (inventé par Thomas Shaffer).

En 2002, en Amérique, Helen Hung Ching Liu de l’université de Cornell a réalisé la même expérience avec des embryons humains non viables (à terme), qu’elle a réussi à maintenir en vie 6 jours, soulevant un véritable scandale. Elle a donc interrompu l’expérience pour la poursuivre avec des souris.

UA chèvre En 2013, une nouvelle étape est franchie par un chirurgien américain, George Mychaliska. Il a prélevé des fœtus de chèvre conçus in utero pour les transplanter dans des cuves artificielles, réussissant à mener ces embryons jusqu’à la naissance. Les chevreaux ont vécu quelques jours.

En 2015, les greffes d’utérus sont autorisées en France.

En 2016 en Angleterre, des biologistes, dirigés par deux chercheurs de l’université de Cambridge, Anna Hupalowska et Magdalena Zernicka-Goetz, ont réussi à cultiver in vitro des embryons humains jusqu’au seuil des 14 jours, car interdit au-delà depuis une quarantaine d’années.

Si vous avez une petite heure à votre disposition, voici un reportage d’Arte sur le sujet, écrit et réalisé par Marie Mandi en 2010:

De nombreuses méthodes de procréation étaient déjà utilisées sur les animaux, principalement d’élevage. Et oui, après « Et  l’homme créa la vache », un documentaire fort intéressant d’Arte sur la conception totalement artificielle de nos vaches actuelles,  voici que l’homme veut évincer la femme, ou la libérer diront certains…

UA Le meilleur des mondesÀ croire que l’homme a décidé d’incarner dans sa réalité le fameux livre qu’Aldous Huxley a écrit en 1931, publié en UA Atlan1932, « Le meilleur des mondes » ; ouvrage cité en référence par Henri Atlan dans son livre écrit en 2005, « l’utérus artificiel » aux éditions du Seuil…

Certaines y verront la possibilité d’être libérées des 9 mois de grossesse et d’arriver à une égalité homme-femme ; d’autres une désincarnation, une homogénéisation dangereuse des 2 sexes, et surtout, une marchandisation de l’être humain. Retrouvez certaines opinions en accédant à l’article complet en cliquant ici.

Des greffes d’utérus ont également été réalisées, avec la naissance en Suède en 2014 d’un bébé bien portant. D’autres ont eu lieu depuis.

Les scientifiques s’interrogent à présent de la faisabilité de greffer des utérus à des hommes…. Et oui, nous en sommes là… Voir l’article complet en cliquant ici.

Somme toute, de vraies questions éthiques voient le jour car il y a une vraie atteinte à la nature, au rapport mère-enfant ainsi qu’à toute la relation transgénérationnelle (les fameuses mémoires familiales transmises par le code génétique).

Pour rester purement technique, qui dit utérus artificiel dit automatiquement matières premières extraites du milieu naturel. Et ben oui, pour construire les réceptacles, les tuyaux, les liquides et je ne sais quoi encore, il faudra des matériaux fabriqués à partir de substances très certainement pétrochimiques ; à moins que ce ne soit du plastique végétal. Mais à bien y regarder, même le plastique végétal a besoin de chimie et autres manipulations générant des déchets et des pollutions.

UA grossesseAlors qu’un utérus féminin pousse tout seul, s’adapte tout seul au futur bébé, et déclenche même des fausses couches tout seul si l’enfant n’est pas viable… Quelle intelligence ! Pour ne citer que Jean Rostand : «La science a fait de nous des dieux avant même que nous méritions d’être des hommes.»

Le facteur limitant à toute cette folie scientifique : le placenta. Cette usine à nourriture évolue tout au long de la grossesse afin de s’adapter aux besoins du fœtus. Et ça, ils ne savent pas encore le reproduire ; Ouf !

Les animaux connaissent les vertus du placenta puisqu’au final, nombreux sont ceux qui le mangent après la naissance ; et les femmes anglophones ne sont pas en reste : Une véritable placentophagie se développe outre atlantique alors que cela est interdit en France.

Plutôt que d’essayer de recopier maladroitement et dangereusement la nature, ou de vouloir ôter toutes formes d’expérience en les estimant douloureuses, gênantes, ou que sais-je encore, pourquoi n’apprendrions-nous pas à considérer chaque étape de vie comme un nouvel apprentissage pour mieux se cerner soi-même et les autres ? Reconsidérons le caractère « sacré » de l’enfantement en apprenant à écouter les émotions de la future maman, du futur papa, de la future famille… De nouvelles méthodes existent pour cela ; pour n’en citer que certaines :

L’haptonomie qui permet de créer une relation entre les parents et l’enfant à naître.

La sophrologie qui propose de parvenir – par des exercices simples – à une harmonisation du corps et de l’esprit.

La méditation de pleine conscience, qui permet de se recentrer, de se relaxer et d’être présent à soi.

Les constellations familiales, la psychogénéalogie, le massage métamorphique, la kinésiologie, et tant d’autres méthodes qui permettent d’aller à la rencontre de soi même et de l’enfant porté.

image-5Pour finir, je citerai un excellent ouvrage qui vient de sortir (une idée à mettre sous le sapin!): « Dis moi comment tu es né, je te dirai qui tu es » de Lise Bartoli.

Joyeux Noël à toutes et tous 😉

capture-decran-2016-11-25-a-19-44-46

 

 

Nathalie MJ

 

Mine de rien…

Après ce beau week-end pascal, et cette belle saison de printemps qui s’installe, je vais tâcher de ne pas trop vous miner le moral…

Car mine de rien, les mines en France, c’est reparti… ou ça continue… car dans certaines régions, ça ne s’est jamais arrêté. Et même si on est le 1er avril, ça n’est pas une blague. Elle aurait été de mauvais goût.

Certains riverains des Cévennes ont décidé de porter plainte pour une pollution aux métaux lourds. Accédez au dossier en cliquant sur l’imagePollution Cévennes

On change de région pour partir dans le département de l’Aude, et son ancienne mine d’or. C’est à Salsigne, au Nord de Carcassonne, que se situe cette mine qui a été fermée en 2004 pour des raisons de santé publique. Un excellent article est à votre disposition ici, ou encore un dossier de la cour des comptes en cliquant sur ce lien: MinesOrSalsigne rapport cour des comptes.

Quand on pense qu’une prochaine réouverture est peut-être en vue (cliquez ici pour en savoir plus) afin de maintenir la France dans la course aux matières premières, on se demande ce que sont devenues nos valeurs…

Parce qu’on nous sérine désormais que les mines sont devenues propres… en l’espace d’une dizaine d’années. Waou, on n’arrête plus le progrès, ni la bêtise… Mais si la science a tant fait de progrès, pourquoi n’arrive-t-elle pas à dépolluer la région de Salsigne alors… aux frais de l’état d’ailleurs, donc de nos impôts?…

D’ailleurs, les accidents de dépollution arrivent aussi, la preuve, en Amérique. Mais ça, ils se gardent bien de le claironner sur les ondes… Regardez en cliquant ici.

La mode est donc à la réouverture d’anciennes mines, dans un premier temps, pour tenter de subvenir à nos besoins croissants de consommation. Après tout, la France a des mines dans ses territoires d’outre-mer, pourquoi pas en métropole ; arrêtons de jouer aux hypocrites… Puisqu’on pollue au loin, pourquoi pas en France ?

Un peu partout dans le pays, des demandes d’explorations sont posées car cela devient très rentable pour les entreprises : L’exploitation s’est mécanisée, donc peu d’employés à rémunérer, et les cours sont remontés. Un autre excellent article à découvrir ici à ce sujet.

Les industriels jouent sur les mots et espèrent endormir les populations des régions concernées en ne parlant que d’exploration et de mines propres. Ce qu’ils ne disent pas, c’est qu’à partir du moment où ils trouvent quelque chose, l’état sera OBLIGÉ de leur donner le droit d’exploiter au vu du code minier français actuel. Car sa refonte est en cours, initiée en 2012 mais toujours pas aboutie.

Il est donc impératif de se mobiliser dès le début, dès la phase d’exploration; comme avec les gaz de schistes.

Les régions s’organisent. Voici la vidéo d’une conférence données à Hendaye. Car les projets de mines d’or se trouvent aussi au pays basque, en pleine AOC et ville thermale…

La suite des vidéos sur ce lien : http://ace.hendaye.over-blog.fr/2016/02/cambo-non-au-projet-minier-reunion-publique-05-02-2016-videos.html

Recherche d’or (le mot magique qui fait se retourner les cerveaux dans leur boîte crânienne…) mais aussi de métaux plus rares, métaux connexes comme les industriels les nomment dans leur demande d’exploration, indispensables aux nouvelles technologies qui nous sont devenues… indispensables… Et nous sommes tous complices d’un tel désastre par nos modes de consommation. Qui n’a pas son smartphone, sa tablette, son écran, son ordinateur (sur lequel je tape cet article par exemple) et bientôt son robot.

Ah oui, les robots, le summum du développement humain… et de son égo surtout, faut pas se leurrer… les robots, ou plutôt androïdes, c’est encore mieux.

Sans parler des salariés bioniques… Vous ne connaissez pas? Cliquez ici, ça vaut son pesant d’or…

Pas d’émotion, toujours à disposition, infatigables… Le pied quoi…

Et bien non. C’est pas le pied et ça ne le sera jamais.

Parce que le progrès est une bonne chose lorsqu’il est maîtrisé. On n’a pas besoin de panneaux photoluminescents qui vont nous déverser je ne sais quelle publicité partout dans nos villes, ni du dernier robot qui va faire le ménage à notre place. Si vous n’aimez pas le ménage, ne salissez pas…

Qu’on m’explique à quoi ça nous a servi d’aller marcher sur la lune, alors qu’on n’est même pas foutu de prendre soin de la vie sur terre…

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »… François Rabelais était loin de se douter que c’est aussi la ruine de la nature ! Et sans nature, il n’y a pas de vie.

Par Vie, j’entends la graine qui se développe avec juste un peu d’eau et de terre, qui va croître jusqu’à former un bel arbre.

Par Vie, j’entends un spermatozoïde et un ovule qui se rejoignent dans le ventre d’une mère (de n’importe quelle espèce, race, couleur), se développant pour donner naissance à un enfant.

Par Vie, j’entends la pluie tomber et s’infiltrer dans le sol, pour s’écouler plus loin sous la forme de sources qui alimenteront les ruisseaux, les rivières et les océans.

Par Vie, je vois les nuages qui se forment et se déversent plus loin sous la forme de pluie, neige ou grêle.

Par Vie je vois l’araignée qui tisse sa toile, et recommence, inexorablement.

Par Vie, je sens le vent sur ma peau et mes cheveux.

Par Vie, je touche le sable qui file entre mes doigts.

Par Vie, je croque dans le fruit parfumé et j’en plante les pépins pour qu’ils redonnent un arbre.

C’est bon, vous avez compris ou je continue… ?

Si vous posez un boulon sur de la terre, l’arrosez d’un peu d’eau et que vous obtenez un robot quelques mois après, appelez moi, je l’ajouterai à la liste…

Alors si vous vous sentez concernés par le sujet, si vous souhaitez soutenir ceux qui se mobilisent, sachez qu’il existe de plus en plus de collectifs, de pétitions.

En voici une liste qui est loin d’être exhaustive. Vous pouvez fouiller dans votre région.

Et franchement, y’a urgence, et pas que pour la métropole.

Alors je vous invite vivement à les signer (en pensant à confirmer votre signature sur le mail qui vous est envoyé), et à faire tourner l’information auprès de TOUS vos contacts.

Parce que ce n’est pas en se disant qu’on le fera demain, ou qu’une seule signature ne va pas changer les choses, ou qu’on est loin donc ça ne nous regarde pas… que le nombre de signataires va augmenter. Un pas après l’autre, une signature après l’autre, et on affirme ainsi nos positions. En cliquant sur les images, vous accédez aux sites porteurs de pétitions et/ou d’informations.

Pétition Kanbo

Stop mines 23Forum pays de Guingamp

 

 

 

Ce n’est pas parce qu’on n’habite loin qu’on n’est pas concerné ; car au bout du compte, toutes les substances dangereuses qui seront employées (arsenic, mercure, cyanure…) finiront dans l’eau, donc les rivières, les nappes phréatiques, les mers et les océans… Mmmm, une petite trempette dans de l’arsenic pour les vacances cet été, ça vous tente ?…

Et pour ceux qui tiennent plus à leur argent qu’à leur peau, pensez qu’au bout du compte, c’est avec vos impôts qu’il faudra nettoyer tout ça… De toute façon, essayez donc une petite salade de billets de banque saupoudrés d’or… Mâchez bien pour la digérer…

Comme disait Antoine de Saint Exupéry : « L’eau n’est pas indispensable à la vie, elle est la vie. »

Je pense que la principale question que nous devons nous poser est désormais : « Dans quel monde voulons-nous vivre ? »

Je finirai avec cette chanson basque qui prend l’oiseau comme symbole de liberté. Les paroles évoquent le dilemme qui existe lorsque qu’on aime un oiseau, une personne : soit vous lui coupez les ailes, l’attachez et la possédez comme un oiseau en cage, soit vous l’aimez telle qu’elle est, et si elle souhaite partir, vous la laissez partir.

Aimons-nous la Terre au point de la laisser être ce qu’elle est ?…

Nathalie MJ

Cet été, on suit le tour Alternatiba

Le Tour Alternatiba a démarré le 5 juin de Bayonne. Dans cette ville, qui sait être festive, les consciences sont aussi très impliquées dans l’écologie. Le tour est né suite à la fabuleuse réussite du village des alternatives qui a eu lieu en 2013 et dont nous vous avions parlé (cliquez ici pour retrouver l’article).

Depuis, ce sont de nombreux villages qui ont eu lieu partout en France, sous la bannière Alternatiba, le village des alternatives.  Le tour, lui, parcourra 5637 kilomètres avec des vélos 3 et 4 places et passera par 187 territoires en France et dans 5 autres états Européens, grâce aux tours étendus. Si vous souhaitez participer à l’aventure, vous pouvez trouver tous les renseignements sur les différentes étapes en cliquant sur l’image.

Pourquoi des vélos 3 et 4 places ? Afin de symboliser la nécessité d’agir ensemble pour le climat.

L’arrivée est prévue à Paris le 26 septembre, avant la 21eme conférence pour le climat de l’ONU (COP21) qui aura lieu du 30 novembre au 11 décembre. Cliquez ici pour plus d’informations.

Pour suivre toute l’actualité du tour ou celle des villages, rendez-vous sur leur site en cliquant ici ou encore sur leur page Facebook en cliquant sur l’image.

 

On finit en beauté avec la chanson du tour:

Nathalie MJ pour biodansnosvies.fr

Sortons de l’écran !

Dématérialisée, notre société tend vers cela. Visio conférences, courses sur internet et autres liseuses sont bonnes pour la planète car nous diminuons nos déplacements ou limitons la déforestation. Ah Ah, c’est un raccourci un peu trop simple. Pour les liseuses, je vous invite à relire notre dossier sur le papier en cliquant ici.

Et pour le reste, ça se discute.

Si on regarde déjà les matières premières de nos chers écrans, on s’arrache les cheveux et on pense à les conserver au delà de la garantie, même si les constructeurs font tout pour les rendre obsolètes passés 2 ans… En effet, l’ordinateur écolo n’existe pas, même si certains fabricants ou l’Europe essaient de nous le faire croire. Vous pouvez cliquer ici pour lire la réglementation européenne en la matière.

Avant l’achat, essayons de comparer les consommations énergétiques, la présence de plastiques toxiques (PVC, phtalates ou autres RFB : retardateurs de flamme bromés, … la Guide Greenpeaceliste est longue), la possibilité de réparer en cas de panne. Greenpeace s’est essayé à cela. Cliquez sur l’image pour accéder à leur étude, en anglais!

On peut aussi parler des métaux rares (lindium, lithium, gallium, rhénium, germanium…) qu’on trouve principalement en Chine. Après la course à l’or noir, assisterons-nous à la guerre des métaux rares ?

Cliquez sur la carte pour plus d’informations :Carte terres rares

Me vient tout de suite à l’esprit le film Avatar, pas vous ?

Il n’existe pas de mines spéciales métaux rares. Ceux-ci se trouvent en quantité très limitée dans les mines d’extraction de métaux plus courants. Si vous voulez revoir un exemple de l’impact d’une mine, vous pouvez relire notre dossier « Diamants » en cliquant ici.

Il faut donc souhaiter que le recyclage des ordinateurs et autres tablettes soit très vite de grande qualité afin de récupérer de façon optimale ces fameux métaux… Ben quoi, tous les rêves sont permis pour la nouvelle année non ?…

Autre face cachée des ordinateurs : les data centers.

Kézako ? Ce sont des centres de traitement des données transitant sur le web au design épuré et anodin. Ces centres consomment 2% de l’énergie de la planète. Retrouvez plus d’infos en cliquant ici.

D’après l’Ademe, l’envoi et la réception d’emails, d’une taille moyenne d’1 Mo, dans une entreprise de 100 personnes, représenteraient 13,6 tonnes d’équivalent CO2 par an, soit environ 13 allers-retours Paris-New York et la recherche d’informations via un moteur de recherche représenterait 10 kg d’équivalent CO2 par an et par internaute.
Quelques astuces pour consommer moins :

  • – Eviter d’ouvrir trop d’onglets et les fermer au fur et à mesure (c’est comme éteindre la lumière d’une pièce qu’on quitte !) ;
  • – Limiter l’utilisation des animations Flash (demandez à votre ado la traduction !) ;
  • – Eviter de surfer depuis un téléviseur ;
  • – Si vous connaissez l’adresse du site, allez-y directement, sans passer par un moteur de recherche. Et pour le retrouver facilement par la suite, mettez le dans vos favoris.

Ordi cassé

 

Ca y est, votre ordinateur refuse définitivement de s’allumer, ou le chat l’a fait tomber dans la baignoire remplie qu’à moitié (ben quoi, c’est plus écolo !), il est temps de penser à sa deuxième vie : le recyclage, dont nous parlions un peu plus haut (rubrique Rêve).

Version vitrine : cliquez sur l’image pour l’agrandir Vitrine

 

 

 

 

 

Version réalité (cliquez sur l’image pour plus d’informations) :

Guiyu

 

 

 

 

 

Version espoir :

Le reconditionnement. Certains départements (comme les Hauts de Seine) en ont offert à leurs collégiens. Cliquez ici pour accéder à l’article.

Logo officielVersion officielle : Cliquez sur le logo pour y accéder :

 

Pour ceux qui ont une envie subite de lire un livre sur le sujet (version papier !) :

LivreImpacts écologiques des Technologies de l’Information et de la Communication

 

 

 

L’ordinateur est une invention fabuleuse, et internet une bibliothèque d’une surface inégalée. Mais il faut bien reconnaître que cela pose un filtre avec la réalité et à trop rester nos yeux rivés sur les écrans (de toutes sortes), on en oublie le monde réel qu’on laisse avancer en roue libre ou entre les mains d’autres qui s’en emparent.

A chacun de savoir trouver son équilibre

Parce que nous souhaitons rester engagées, mais pas extrêmes, nous avons choisi de publier une page par saison. Nous passerons ainsi moins de temps sur nos ordinateurs, tout en continuant à communiquer avec vous au travers du site, de notre page Facebook, de notre chaîne Youtube, et d’autres façons qui restent à définir. Nous avons nos petites idées, que nous vous dévoilerons au fur et à mesure !

A bientôt, sur les écrans, et dans la vie !!!

                                                                                                                               Nathalie MJ  😉 

Coucher de soleil

La journée de l’abeille

A l’école de la Ferrage de Saint-Jeannet (06), Les ptit’s loups protègent les abeilles! Avec François Valet apiculteur attitré de l’association MAIA et Sylvie De Horsey institutrice, les élèves de CM1- CM2  de l’école de la Ferrage à Saint-Jeannet ont travaillé toute l’année pour proposer une exposition sur les abeilles. -cliquez sur la vidéo-

Français : Champions du monde de l’abandon !

Nous sommes les champions du monde ! Cette campagne de publicité aura t elle de l’impact sur les humains (si toutefois on peut les appeler ainsi) qui sont capables d’abandonner leurs animaux ?

Ça y est, le soleil s’est installé pour les jolis mois d’été, et vous comptez bien en profiter ! Ce mois-ci, nos amis les animaux sont à l’honneur. En effet, si la majorité d’entre nous reste responsable durant les vacances d’été en voyageant avec son compagnon à 4 pattes et en ne le laissant jamais seul dans un véhicule, ce n’est hélas pas toujours le cas.

Petit tour d’horizon du sujet…

Oubliée leur petite bouille trop mignonne de cet hiver. La petite boule de poils a grandi et se révèle trop encombrante, trop aboyante ou miaulante, trop gourmande, bref trop…

Tout le monde le sait, personne ne fait jamais ça… oh non, quelle horreur !…

Et pourtant chaque été, ce sont des dizaines de milliers d’animaux qui se retrouvent jetés hors de chez eux, quand ce n’est par la portière d’une voiture en marche ou attachés au fin fond d’un bois, agonisants… La France détient le triste record avec 100 000 animaux abandonnés par an dont 60 000 l’été.

On ne compte plus les campagnes d’associations qui en parlent chaque saison estivale.

Le risque pour le propriétaire : 2 ans de prison et 30 000 € d’amende. Malheureusement, peu se font prendre. Les seuls à se retrouver derrière les barreaux sont les animaux en refuge… Y’a pas comme une erreur quelque part ?…

Alors faîtes passer le mot : L’été de nos compagnons à 4 pattes, ça s’organise aussi. Soit ils partent aussi, soit ils sont gardés.

Cliquez sur l’image pour accéder à un site qui fourmille de conseils, idées, adresses adaptées à chaque situation, ainsi que les numéros d’urgence :

Pour ceux qui préfèrent un contact téléphonique : le 0810 150 160 de Mai à Août (prix d’un appel local).

Pour trouver un lieu de vacances qui accepte nos compagnons, cliquez ici et accédez à un moteur de recherche.

Et souvenez vous qu’un des principal danger reste le soleil et la chaleur. Il faut savoir qu’en seulement 10 minutes, la température à l’intérieur de votre voiture monte à plus de 45°C et ça, votre animal ne peut pas le supporter, même les fenêtres entrouvertes. Si vous voyez un animal dans une voiture fermée, il y a des choses à respecter avant de casser la vitre. Le ministère de l’intérieur a même publié des infos à ce sujet. Cliquez ici pour y accéder.

Encore trop peu répandus, les gestes d’urgence à connaître :

Et si vous souhaitez adopter durant l’été, de nombreux refuges seront ravis de vous ouvrir leur portes. Mais surtout, rappelez-vous qu’une adoption, c’est pour la vie.

Voici un document sur les 10 commandements canins, pioché sur internet, bourré de fautes, mais écrit avec le coeur <3

Vous l’aurez compris, ces commandements sont aussi valables pour les chats!

Bel été à tous! Pour ceux qui manquent d’inspiration, retrouvez des idées de vacances écolo en cliquant ici et si vous avez choisi l’option plage, relisez donc notre dossier sur le sable en cliquant .  😉

 Nathalie MJ

CliMates, un acteur clé transnational, de la jeunesse étudiante face au changement climatique. / Août 2014 New York

 

 

 

 

 

 

 

 

« C’est bio la vie à …. » a rencontré Jonathan Ouaret-Gave, étudiant en Droit, qui s’est engagé à CliMates, un laboratoire d’idées et actions («  think-and-do-tank ») à portée transnationale, ayant pour vocation l’élaboration, le plaidoyer et la diffusion d’outils et de solutions innovantes face au changement climatique. L’engagement d’un jeune étudiant qui défend la cause de l’environnement nous a paru intéressant…

CBVà… : Jonathan, raconte nous ton parcours…

J.O.G. : « Je suis étudiant en droit. Après avoir effectué un Master 1 Droit des affaires à Paris Panthéon-Assas, j’ai décidé de mettre en oeuvre ma conscience écologique naissante et mon intérêt pour les questions environnementales au service de la découverte de ces domaines à travers la sphère juridique. A ce titre, j’ai entrepris un Master 2 Recherche Droit de l’Environnement à Paris Panthéon-Sorbonne ». 

CBVà… : Comment as-tu connu CliMates ?
 
J.O.G. : « Une étudiante que j’ai connue en première année de droit, m’informait au cours de ma première année d’étude de droit des affaires qu’elle avait rejoint une association ou plus précisément un think-and-do-tank étudiant « Climates », rassemblant des étudiants de plus de 40 pays, tous unis autour d’une même cause, la lutte contre le réchauffement climatique. 
M’étant intéressé à titre personnel à la question environnementale, matérialisée par l’agriculture biologique et son emblématique Pierre Rabhi, ainsi qu’aux déchainements climatiques, j’ai eu envie de saisir une telle opportunité de rejoindre l’association Climates (née il y a alors moins de 2 ans) pour donner un sens à une cause qui me parle et enfin prendre le courage de m’engager intellectuellement et physiquement dans une telle aventure ». 


CBVà… Qu’est-ce qui t’a donné envie de partager l’aventure de CliMates ? Quelles furent tes premières impressions ?

J.O.G. : « Partage de savoir, ouverture d’esprit, efficacité, créativité, rapidité et surtout du fun dans cette entreprise étudiante, pourraient bien définir mes premières impressions. Je ne me suis d’ailleurs jamais départi de ce sentiment.
J’avais bel et bien atterri dans une association qui couplait à merveille l’esprit de recherche pour trouver des solutions innovantes, y compris dans les techniques de négociations, organisant à ce titre des simulations de négociations en recréant les mêmes conditions qu’une Conférence des Parties *, et l’action jeune, en vue d’influer, de responsabiliser les décideurs publics en charge de la question du climat. 
Je découvrais sans grande surprise au regard de mes premières impressions que l’association avait travaillé avec le vice président du GIEC , expert climatologue et prix nobel de la Paix (Jean JOUZEL), organisé des conférences avec Nicolas Hulot, ou encore avait reçu une accréditation de l’ONU afin d’avoir le privilège de participer en tant qu’observateur à des COP (conférence des parties) organisé dans un cadre intergouvernemental. 

Dans cette formidable aventure, je suis entré par la porte du « fundraising » où j’ai eu la responsabilité de la levée de fonds, ce que j’ai d’ailleurs poursuivi en parallèle de ma prise de fonction l’année dernière, dans la trésorerie. 
La recherche de partenaires privés et public, du Ministère des affaires étrangères aux mécènes et fondations d’entreprise, est une quête ô combien enthousiasmante puisqu’elle conditionne la force d’action de l’association. 
L’association est d’ailleurs entièrement mobilisée pour relever en ce moment le défi de lever suffisamment de fonds pour financer une rencontre entre des experts du climat et de jeunes étudiants du monde entier, au sein de la prestigieuse université de Columbia à New-York ». 

CBVà… : Que peut-on faire concrètement ?

J.O.G. : « Vous pouvez diffuser autour de vous que CliMates a besoin de tous, et proposer de faire un don. La plateforme de crowdfunding est en ligne sur Ulule : http://fr.ulule.com/2nd-climates/ … C’est maintenant que nous devons mobiliser les gens voulant soutenir notre projet et c’est un projet qui nous concerne tous! » 

CBVà… : Crois-tu que que les petites actions peuvent avoir, les unes mises à coté des autres, une portée internationale ? 
 
J.O.G : « Evidemment, dire que de petites actions n’auront qu’une portée limitée est ce qui vient à l’esprit de prime abord. Mais nos actions conscientes ne se répercutent la plupart du temps que de façon sous-jacentes sur les actions des autres.   
L’élan individuel peut de surcroit, comme cela a été mon cas, être inspirant, pousser à dépasser le schéma sociétal qui nous est proposé pour envisager le bien fondé d’une « sobriété heureuse ». 
Prenons l’exemple de l’association à laquelle je suis partie. La cause climatique ne touche pas sensiblement les citoyens du monde de la même façon. Certains frappés par des catastrophes naturelles ressentiront plus fortement l’impact du réchauffement climatique, notamment dans les pays du sud, que d’autres, issus notamment des pays du Nord. Toutefois, des actions éparses, conduites par des étudiants des quatre coins du monde aux fins de combattre un tel fléau, a fait naître le désir de fédérer une communauté d’étudiants pour conduire une action globale et unifiée à une échelle internationale. Ce qui vaut d’ailleurs à Climates d’être représentée dans plus d’une 40aine de pays étrangers, associant pays développés et pays en développement. » 

* conférence des parties ou  COP: 
       Suite à la Convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique adoptée au cours du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, un organe a été créé: la COP ou conférence des parties. Ce dernier réunit chaque année les Etats parties pour s’assurer de la bonne application de la Convention et définir des lignes d’action, telles que la nécessité pour les Etats de s’accorder pour un maintien de la température à 2 degrés. 

       Cette réunion intergouvernementale constitue un champ d’action politique. La sphère scientifique est entre les mains du GIEC : Groupe d’Expert intergouvernemental sur l’évolution du climat, ouvert à tous les membres de l’ONU, réunissant des experts internationaux aux fins de comprendre, et de définir des stratégies d’endiguement du réchauffement climatique, matérialisé par des rapports (exemple: le deuxième volet du 5ème rapport a été publié le 31 mars 2014).

 
 
C’est bio la vie à … te remercie Jonathan pour ces informations qui ouvrent une fenêtre sur
CliMates, et te félicite pour ton engagement. A bientôt pour de nouvelles infos! P.S. pour www.biodansnosvies.fr
 
 
 
 
Lire plus bas, l’invitation à la participation, les objectifs et les moyens mis en oeuvre pour avancer, aider, s’associer, financer les recherches. N’hésitez pas à entrer en contact avec CliMates….

                                                   Madame, Monsieur,

Le Sommet International de CliMates réunit des étudiants de grandes universités dans le monde entier ainsi que des professionnels dans le secteur du développement durable pour 5 jours de panels, d’ateliers de développement des compétences, de savoirs et de savoir-faire et de visites de terrain. Après avoir organisé son premier sommet international à Paris en 2011, et un sommet régional en 2013 à Bogota, le 2nd Sommet International se tiendra à New York du 24 au 31 août 2014.

Nous invitons votre organisation à s’associer à cette opportunité idéale pour promouvoir vos produits et services aux actuels et futurs leaders dans les secteurs professionnels du climat et du développement durable. CliMates, un think-and-do tank dédié à l’enjeu du changement climatique, a rassemblé un réseau de profils très divers dans plus de 40 pays, impliqués dans des projets de recherche collaboratifs et innovants, reconnu par des organisations publiques, privées et académiques de renom. En l’espace de seulement trois ans, CliMates est devenu un acteur-clé des différents forums politiques consacrés aux politiques internationales et nationales sur le climat, dont notamment la Conférence des Parties de l’UNFCCC.

Le 2ème Sommet International a trois objectifs :

• EDUQUER la prochaine génération de leaders mondiaux et leur donner les outils qui leur permettront de développer un bon discernement des enjeux climatiques.

• INSPIRER le développement de nouvelles idées et solutions afin de faire évoluer positivement les sociétés à travers le monde.

• ENGAGER la communauté CliMates dans le monde entier ensemble, avec de nouveaux partenaires, renforcer les liens mondiaux entre étudiants, professionnels et chercheurs.

Nous vous invitons à prendre part au 2ème Sommet International en en devenant un sponsor. Cet événement vous donnera accès à une plate-forme afin de promouvoir votre organisation auprès d’un public d’étudiants et de jeunes professionnels provenant du secteur du développement durable. Cet événement vous permettra également d’envisager des opportunités de co-marketing telles que détaillées dans la brochure. Nous nous réjouissons à l’idée de pouvoir travailler avec vous, afin pouvoir organiser notre 2ème Sommet International à New York.

Cordialement,

Margot Le Guen

Co-Fondatrice, CliMates

Co-Directrice of the 2nd CliMates International Summit

Email: margot.leguen@climates.fr

Tel: +1-917-374-4627

www.climates.fr

Pour visiter le site du Sommet:

cliquer ici, ou scanner ce code QR:

2ND INTERNATIONAL SUMMIT @CliMatesSummit      facebook.com/climatesnycsummit

Dons en nature: Outre le parrainage monétaire, il existe de nombreuses façons de participer à travers des dons en nature. Nous vous avons identifié ci-dessous quelques exemples mais les types de donations envisageables sont nombreux. Nous établirons alors ensemble comment personnaliser votre donation en nature. Choisir ce type de soutien pour le Sommet constitue une excellente opportunité de promouvoir votre organisation et vos produits à nos participants.

Cadeaux pour nos participants : Produits qui contribuent à promouvoir la politique de développement durable de votre organisation – donations de 50 unités minimum. Peuvent inclure des fournitures de bureau, des bloc-notes, mugs, sacs, entre autres.

Autres donations: Nous acceptons des donations en nature de restaurants et traiteurs pour nos déjeuners professionnels et dîners de networking, de photographies, vidéographie, services de relations publiques et médias, services de design, t-shirts de groupes ainsi que d’autres articles. 

Tout sur l’association : @CliMates_
Tout sur le Sommet : @CliMatesSummit

Et TAFTA dans tout ça…

Coup de gueule post-européennes…

Parce que les politiques poussent désormais des hauts cris suite aux résultats, dénonçant à qui veut l’entendre qu’il s’agit là d’un tsunami, un tremblement de terre, et que sais-je encore…

Alors là, je vous arrête tout de suite, avec vos allégories avec la nature : Mère nature, elle, ne se délecte pas de sordides manipulations en tout genre, particulièrement de la pensée et des peurs humaines…

Petite, je me posais cette question : quand on a des enfants et qu’on veut s’en occuper, on ne gagne pas d’argent, et donc, on ne peut pas s’en occuper puisque tout est payant. On est obligé d’aller travailler, et payer quelqu’un d’autre pour les élever à notre place (vous l’aurez tous compris, mes deux parents travaillaient, comme la majorité d’entre vous je suppose). Et la réponse fût : ça sert à nourrir le système….

Le Système… ? Késako (dans la tête d’une enfant de 5 ans). Quel est donc cet ignoble personnage qui confie un enfant à des personnes qui ne sont pas forcément mieux habilitées à l’aimer, l’entourer, le réconforter, le nourrir, répondre à ses questions, aussi gênantes soient-elles… ? Et mes questions ont continué à le rester…gênantes…

Concernant l’argent, et la monnaie par exemple (à ce propos, vous pouvez relire notre dossier en cliquant ici).

Allez, on parie que va revenir sur le tapis l’abandon de l’Euro !… Car c’est bien connu, l’économie ne dépend que de la monnaie… C’est tellement plus facile de la changer plutôt que de s’attaquer aux vraies raisons du ratage. Ca me fait penser aux heures qu’on rajoute aux écoliers, sans changer les fondamentaux de l’enseignements scolaires… Mais là n’est pas le propos.

Je ne suis pas une économiste, ni une spécialiste, je cherche juste à solliciter mon bon sens. Un exemple de problème, le « travailleur détaché » dans l’espace Schengen dépendant de la directive 96/71 du 16 décembre 1996: comment voulez-vous que les travailleurs d’un pays, la France par exemple (mais vraiment un exemple au hasard… Lol), soient compétitifs par rapport aux travailleurs d’un pays de l’Est (je n’en citerai pas car je pourrai me faire traiter de raciste, c’est si facile ça aussi…), alors que les charges sociales que vont payer les employeurs vont s’aligner sur celles du dit pays et non de la France.

Un exemple pour illustrer, avec des chiffres n’ayant aucun rapport avec la réalité, juste pour expliquer le raisonnement :

Un employeur paye son employé 1000 euros. Là dessus, il va devoir payer des charges sociales égales à 500 euros pour un français, soit 1500 euros. S’il emploie un travailleur détaché, ses charges sociales seront de 150 euros par exemple en fonction du pays de provenance de cette personne soit 1150 euros. A votre avis, l’employeur va choisir qui ?…. (je ne mets pas en balance les compétences, je rappelle que c’est un exemple simplifié). Et ça n’est qu’un exemple des diverses problématiques présentes au sein de l’Europe, que ne résoudrait en rien un changement de monnaie.

Allez, je continue à balancer : le summum de l’arnaque du moment est à mes yeux le traité d’accord transatlantique, TAFTA pour les intimes (ou encore TTIP pour les chevronés). Les Européennes auront servi à le faire sortir de la confidentialité (le début des négociations date de juillet 2013…).

En gros, un accord de libre-échange ente l’Europe et les Etats-Unis prévu pour 2015 (oups, c’est bientôt). Waou, mais c’est génial… Moins de taxes, plus de facilités de circulation… Ca ne vous rappelle pas quelque chose…

Bref, si on gratte un peu (juste un peu suffit à nous faire bondir), on comprend rapidement que sont mis en avant, et au-dessus de tout, la compétitivité, la libre-concurrence, les fusions-acquisitions, un conseil économique transatlantique (non élu…), la possibilité d’exercer une activité même si des lois nationales l’interdisent, et cela dans tous les domaines (économiques, santé, alimentation, environnement…).

En gros et pour faire court, ça veut dire que les OGM, le poulet à la javel, ou les gaz de schistes auront non seulement le droit de déferler en France, et en Europe, mais en plus, si le pays concerné s’y oppose au nom d’une belle loi environnementale passée si facilement ces derniers temps (tiens, je commence à comprendre pourquoi maintenant…), les entreprises concernées auront le droit de faire un procès, le gagner, demander des indemnités et s’enrichir doublement sur notre dos (car au final, ce sera pris sur nos impôts, avec l’argument qu’on ne peut pas faire autrement, c’est écrit dans l’accord transatlantique…).

Ca y est, vos yeux s’illuminent, vous avez tout compris !

Alors je vous invite vivement à vous y intéresser de très près, de faire circuler l’info, de bassiner vos proches (non, ce n’est pas qu’un groupe de rock…) qui diront certainement : « mais, tu t’alarmes pour rien »… et qui changerons d’avis après vos explications.

Allez, on s’y met ?…

Pour les plus courageux, une consultation européenne a été lancée le 27 Mars 2014 sur les modalités de la protection des investissements et des RDIE dans le cadre du TTIP… Traduction siouplaît !

Cliquez sur l’image pour y accéder:

Vous y retrouverez une douzaine de questions agrémentées d’une description de 30 lignes chacune, avec un document de 43 pages en annexe nécessaires aux réponses… A savoir, le temps de connexion pour répondre au questionnaire est limité à 90 minutes, sans retour possible… Vous n’êtes pas dégoûtés ?… Youpi, foncez, mais j’ai quand même un doute sur le taux de participation…

À noter que la consultation cible les intérêts financiers. Quid du social, de l’environnemental, de la santé… ?…

Des pétitions circulent depuis un certain temps sur le web. Cliquez sur les images pour y accéder :

 

 

 

 

 

Et des collectifs voient le jour :

 

 

Et pour ceux qui ont 1h23 devant eux, vous pouvez visionner un film en cliquant sur l’image.

Le but du jeu est de s’informer, forcer nos gouvernements à négocier correctement avant de s’engager n’importe comment en se disant qu’ils rectifieront au fur et à mesure comme cela s’est vu dans un passé… très proche. Mais cela prend du temps, ce qu’ils ne veulent surtout pas. Comme si ralentir était une abomination.

Nous ne demandons pas une fermeture des frontières, puisque nous sommes censés savoir que cela ne mène à rien, et que tout ce qui vit sur notre planète est inter relié. Nous demandons des négociations pleines, avec en point de mire le bien-être et le respect du vivant dans son ensemble afin d’arrêter de nourrir un Système consommateur voué à l’échec. J’y inclus de ce fait (pour ceux qui ne l’auraient pas compris) nos amis les animaux. Merci pour eux.

                                                                                                                                   Nathalie MJ 

Muguet du joli mois de Mai…

Ces clochettes qui portent bonheur auraient été crées par Apollon, dieu grec du Mont Parnasse, afin d’en tapisser le sol et éviter ainsi que ses 9 muses ne s’abîment les pieds !

Le 1er mai était anciennement une fête nommée Beltaine (ou Beltane), fête celtique du passage de la saison sombre à la saison claire et le muguet y était déjà considéré comme un porte bonheur.

Beltaine se fêtait dans la nuit de la première pleine lune de Mai. Des feux étaient allumés par les druides et le bétail était béni pour résister aux épidémies.

Cette fête marque le début de la saison estivale, avec un changement de vie dans le quotidien puisque les activités extérieures recommencent. C’est le moment de formuler des vœux tout en tressant ou tricotant des rubans qu’on accroche aux branches des arbres le matin de Beltane. Dès que l’un d’eux se réalisera, on décrochera le ruban correspondant puis on l’ensevelira.

Cette période est propice aux fiançailles et mariages.

Dans la nuit du 1er Mai, on évitait soigneusement les lieux fréquentés par les fées et autres elfes, le voile séparant nos mondes étant alors si fin que des rencontres seraient possibles…

 

 

C’est en 1561 que le roi Charles IX aurait initié la tradition d’offrir du muguet au mois de Mai. Il en aurait reçu un brin de la part du chevalier Louis de Girard, lors d’un voyage dans la Drôme. Charmé, le roi aurait repris cette pratique, en offrant un brin à chaque dame de la cour en disant « Qu’il en soit ainsi chaque année ».

Au début du XXeme siècle, ce sont les grands couturiers français qui en offrent à leurs petites mains. Christian Dior en fait l’emblème de sa maison de couture (en cousant parfois dans les ourlets de ses modèles) et un parfum en 1956 « Diorissimo ».

Cette coutume devient alors une fête dans la région parisienne.

C’est toujours au début du XXeme siècle que la fleur de muguet est associée à la fête du travail (remplaçant l’églantine rouge). La vente du muguet se répand peu à peu en France aux environs de 1936 et le 1er Mai est officiellement reconnu « Fête du travail » le 24 Avril 1941 par le gouvernement de Vichy.

 

Il est désormais bien loin le temps où on ramassait ses brins au détour d’une forêt. Le muguet, le vrai, le sauvage, protégé dans certaines régions car en voie de disparition, est d’ailleurs un indicateur de la naturalité et de l’ancienneté d’une forêt ! Et à savoir : on n’arrache jamais un pied de muguet, auquel cas il ne pourra plus repousser. On le coupe délicatement à la base de sa tige.

Actuellement, ce sont plus de 60 millions de brins qui se vendent chaque année, 80 % provenant de la région nantaise, les 20 % restants de la région bordelaise.

Les brins sont ramassés un à un manuellement et sont par contre calibrés mécaniquement. Ces dernières années ont vu apparaître de nouveaux ramasseurs : les retraités, qui voient là une bonne occasion de compléter leurs revenus.

Cliquez sur l’image pour en apprendre davantage sur la culture du muguet :

Sur le plan environnemental, on ne peut pas dire que les clochettes soient au top :

Afin de palier aux aléas climatiques, le muguet est cultivé sous des serres qui sont soit chauffées, soit refroidies. Après leur récolte, les brins sont placés en chambre froide, puis acheminés par camions frigorifiques dans toute la France et l’Europe.

Vous pouvez donc essayer de planter du muguet dans votre jardin, s’il est ombragé et bien arrosé. Mais attention : le muguet choisit de pousser, s’il le veut ! Car même si l’endroit vous paraît idéal, seule la plante décidera ! Et il ne fleurira pas forcément pour le 1er mai… Mais après tout, est-ce cela le plus important ?

Et rappelez-vous que le muguet est très toxique, voire mortel. Feuilles, clochettes, et surtout ses baies, rouges et attirantes à souhait… De vrais bonbons que les enfants auront envie de croquer. Alors si vous en plantez dans votre jardin, soyez vigilants. Idem pour l’eau du vase dans lequel les brins ont trempé. Assurez-vous de la vider et de bien rincer le récipient, surtout s’il s’agit d’un verre…

Si vous voulez vraiment un brin de muguet le 1er mai, au lieu de faire la queue en râlant afin d’en acheter à la dernière minute, parce que tu comprends… il faut du muguet le 1er Mai…fabriquez-le, peignez-le, ou mieux, allez faire une balade familiale, amoureuse, amicale,…, en forêt. Vous n’y trouverez pas forcément les clochettes escomptées, mais le bonheur partagé sera là, et n’est-ce pas ce qui compte après tout ?!…

Certains d’entre vous auront peut-être ainsi l’occasion de fêter 13 ans de mariage. Vous l’aurez deviné, ce sont les noces de muguet !!!  😉

      Nathalie MJ