Carrot cake by Sophie

Si comme moi, vous aviez un apriori sur le carrot cake, vous pourriez essayer de confectionner cette recette qui nous a été offerte par Sophie ! Nous avons goûté ce gâteau délicieux, spécialement adapté pour le petit déjeuner avant les départs en randonnée. A emporter aussi pour les goûters à la plage et à la piscine ! Merci Sophie !

4 oeufs

180 g d’huile végétale

200 g de sucre

200 g de farine de petit épeautre

50 g de farine de châtaigne

2 cuillères à café d’extrait de vanille liquide

1 cuillère à café rase de cannelle

300 g de carottes râpées

poudre à lever bio

120 g de noix concassées, un peu de noix de muscade et quelques pépites de chocolat

Mélangez les oeufs, le sucre, la vanille, la cannelle et l’huile.

Ajoutez la farine et la poudre à lever bio, puis les carottes, les noix et les pépites.

Bien mélanger et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 30 à 40 minutes.

                                   Miam ! Nous l’avons tous testé !

Pascale S pour www.biodansnosvies.fr

La recette du Burger sans viande

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Youpi ! Un burger sans viande délicieux, c’est possible! Top chrono 10 minutes de préparation… Avec un oeuf à cheval et des frites maison, vous allez vous régaler, les enfants !

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Recette pour 4 burgers : Mixez 2 tasses de haricots rouges cuits avec 1 oignon, 1 tasse de riz brun cuit, une tasse de chapelure, 1 cuillère à soupe de poudre à chili, 1 cuillère à café de sel, 2 de cumin, et 2 de ketchup.

Formez des burgers entre vos mains et disposez-les sur une plaque allant au four ( 160°)
Cuisez 10 minutes de chaque côté. C’est prêt !

20161212_125547Pour changer vous pouvez aussi l’accompagner façon galette avec du riz et des crudités….

 

Bon appétit  🙂

P.S pour biodansnosvies.fr

Les veloutés de Valérie Cupillard

photo-2Joyeux Noël sans foie gras ni saumon ? Oui ! C’est possible ! On peut commencer le repas de Noël par une douceur couleur verte ou orange, délicatement parfumée. Faits en quelques instants avec la mâche ou la courge du marché, voici les veloutés de Valérie Cupillard, que nous vous avions présentée les mois derniers. Elle a concocté ces entrées en pensant aux froides soirées d’hiver.
Les proportions permettent de préparer 4 à 6 verrines.

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Velouté de mâche au gingembre
120 g de mâche
1 noisette de gingembre frais
1 c. à s. de jus de citron
2 c. à s. d’huile d’olive

Épluchez le morceau de gingembre et coupez-le en lamelle dans une petite casserole avec 40 cl d’eau et mettez à chauffer.
Dès que l’eau commence à bouillir, ajoutez les feuilles de mâche et ôtez du feu.
Versez le jus de citron, l’huile d’olive, salez et mixez.
Ce velouté se prépare en quelques minutes et se déguste aussitôt.
Conseillez à vos convives de le déguster en premier pour ouvrir les papilles sur une note apéritive aux accents de chlorophylle, relevée par le gingembre et le citron, parfumée par une bonne huile d’olive.

BDNV : Le gingembre a de nombreuses propriétés. Il combat les refroidissements, stimule le système immunitaire et protège le foie. On en aura bien besoin en ces périodes gourmandes.

Velouté de courge au parfum de pain d’épicesportrait12

750 g de courge
1 échalote
1 c. à s. d’huile d’olive
1 c. à c. rase de mélange pain d’épices
140 g de châtaignes cuites
20 cl de lait de riz

Faites légèrement blondir l’échalote émincée dans une cocotte à fond épais avec l’huile d’olive. Versez 30 cl d’eau et ajoutez la courge épluchée et coupée en dés.
Posez un couvercle et faites cuire à feu doux.
Avant de mixer, salez et ajoutez le mélange d’épices.
Pour la compote de châtaignes, vous pouvez utiliser des châtaignes déjà cuites (conditionnées sous-vide), il suffit de les réchauffer quelques instants dans une casserole avec le lait de riz.
Ajoutez un peu de sel aux herbes et mixez grossièrement pour obtenir une compote avec morceaux.

Servez le velouté chaud surmonté par quelques cuillerées de compote de châtaignes. Effet douceur assuré ! Le velouté de courge et sa compote de châtaignes peuvent être préparés à l’avance.

BDNV : La courge aide à prévenir les maladies liées au vieillissement. Sa couleur orange offre une haute teneur en bêta-carotène qui se transforme en vitamine A et qui joue un rôle important dans la vision et le système immunitaire.

Les recettes de Valérie Cupillard sur son blogtop

Le gâteau énergétique chocolat banane de Claudine

 

Voici la recette de « Super Claudine », étudiante en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives). Ce gâteau énergétique sera parfait pour les petits déjeuners et les goûters des sportifs et des enfants. 

 

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Ingrédients :

– 70g de farine de riz
– 60g de maïzena 
– 7g de levure chimique
– 2 grosses bananes
– 120g de poudre d’amande
– 2 CS d’édulcorant liquide ou 4 CS de sirop d’agave 
– 200g de blanc d’œuf (environ 5) 
– 2 bouchons de vanille liquide
– 2 poignées de chocolat noir 
– Une grosse poignée d’amandes concassées 
Préparation:
–  Mixer les bananes avec le sirop d’agave et la vanille 
–  Dans un saladier mélanger les farines la levure la poudre d’amande 
–  Mélanger le tout, y ajouter les pépites de chocolat en en gardant pour le dessus du gâteau 
–  Monter les blancs en neige sans qu’ils soient trop consistants, les incorporer à la pâte (petit à petit et mélanger avec une spatule sans « casser » les blancs) 
–  Verser dans un moule en déposant sur le dessus, le reste du chocolat et les amandes
–  Cuire 30min à 160 degrés dans un four préchauffé.
MERCI CLAUDINE et BON APPETIT !

Ecolo-attitude de Valérie CUPILLARD, créatrice culinaire

                                                                          ECOLO-ATTITUDE de Valérie Cupillard                                               517v9prvtql-_ux250_

 
Valérie Cupillard est créatrice culinaire, auteur de nombreux livres de cuisine, et consultante en cuisine bio.  « Sans gluten naturellement  » son 1er livre paru en 2002, le premier sur le sujet est préfacé par le Dr Seignalet, une référence…. 
Artiste du quotidien, gourmande et passionnée, elle a beaucoup d’imagination pour faire de nos repas de vraies fêtes ! Les intolérants au gluten, aux oeufs, au soja, au lactose se régalent aussi car les assiettes de Valérie sont des explosions de couleurs et de saveurs, faciles à réaliser. Grâce à ses nombreux livres, vous retrouvez le plaisir de préparer des repas pour toute la famille, équilibrés, sains, joyeux.

 

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couvagBIO DANS NOS VIES :
Nous avons toujours suivi votre actualité, sommes parmi vos premières « fans », car votre vision de la cuisine nous intéresse particulièrement.
Précurseur des livres de cuisine qui proposent des recettes sans gluten, sans lait mais 100% gourmandes, vous avez révolutionné les repas de  nombreuses familles !!!
                                       Parlez-nous de vous…. D’ou vient ce talent de créatrice ?
 
 
 

Valérie Cupillard : Quand je me suis mise à noter mes recettes, il y a plus de 25 ans, je ne savais pas que j’étais en train d’écrire ma future carte de visite ! Les choses sont venues naturellement…

J’ai toujours aimé cuisiner. Je peux me remémorer facilement les souvenirs d’enfance liés aux cueillettes dans le potager de mon père, aux fruits, aux légumes, à la cuisine familiale… J’ai été entourée de femmes qui cuisinaient et comme ma mère et mes grand-mères m’ont toujours laissé ajouter mon grain de sel, la cuisine est naturellement devenue mon terrain de jeux. Elles cuisinaient pour leurs proches avec beaucoup d’amour et avaient chacune leurs spécialités, elles n’utilisaient pas de livres et connaissaient leurs recettes par cœur. Toute petite, j’aimais déjà être spectatrice de leur expérience en cuisine, sans peser, sans calculer, elles savaient d’avance le résultat. C’est cette partie « magique » qui m’a séduit dans la cuisine, il y avait non seulement des « formules » avec la liste des ingrédients, mais aussi des choses plus subtiles à développer : de l’intuition, du ressenti. Mon plus grand plaisir était de composer avec les ingrédients du placard et de passer un après-midi complètement plongée dans la cuisine, j’ai toujours conservé cette façon de procéder. Pour garder l’envie de créer intacte, j’ai besoin de rester dans ma bulle pour suivre le fil de mon inspiration.

Ayant vécu dans l’Océan Indien, j’ai conservé de cette enfance sous les tropiques le goût pour les fruits cueillis à maturité, pour la chaleur qui exacerbe les parfums et un attrait pour les choses naturellement simples. Mes parents m’ont aussi transmis le plaisir de faire soi-même ce qui m’a amené à développer une vraie passion pour l’expérimentation en cuisine !

Tout a commencé grâce à un potager bio… créé par mon mari quand nous avions une vingtaine d’années. C’est d’abord grâce aux saveurs des variétés anciennes de légumes et fruits du jardin que j’ai commencé à écrire mes recettes. J’ai ensuite découvert les purées d’oléagineux, les laits végétaux, les céréales sous toutes leurs formes, le tofu… C’était un champ d’exploration passionnant au niveau des textures et des saveurs. Faire le lien entre l’alimentation et la santé a toujours été mon fil conducteur pour créer chacune de mes recettes, c’est également un tremplin à la créativité.

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BIO DANS NOS VIES :
A celles et ceux qui pensent que manger sain, végétarien, ou sans lait, sans oeuf ou sans gluten est d’une tristesse folle,  que diriez-vous? 
 

Valérie Cupillard : Que c’est plutôt une joyeuse aventure gustative ! Manger autrement c’est comme partir en voyage ou emprunter une nouvelle route, faire des rencontres et vivre des expériences… Contrairement à ce que l’on pourrait penser c’est une cuisine de la liberté retrouvée car elle nous fait découvrir de nouveaux horizons culinaires en sortant des sentiers battus. Pour moi, manger sain, c’est manger bio en adoptant une cuisine qui respecte le rythme des saisons et celui de l’organisme. Ce sont les légumes et fruits du moment qui dictent les recettes et non l’inverse. En cuisine bio, les aliments sont peu transformés, les cuissons sont douces et je tiens compte des préconisations de santé pour que tous les nutriments nécessaires à un bon équilibre soient présents dans l’alimentation. Je favorise les protéines végétales parce qu’elles participent à une certaine cohérence écologique, de même que les circuits courts et les récoltes locales. La cuisine bio n’est pas forcément végétarienne pour tout le monde mais les raisons qui dictent ce choix alimentaire sont souvent proches des préoccupations du « consomm’acteur » bio. Cuisiner végétarien, sans lait, sans œufs ou sans gluten est très stimulant parce qu’il existe de nombreuses alternatives. Je prends un exemple : Avec ma mousse au chocolat sans œufs créé il y a 15 ans avec du tofu soyeux, je pensais avoir trouvé LA recette végétale idéale, plus récemment j’ai pensé à utiliser un flan à l’agar-agar pour remplacer le tofu soyeux et j’ai obtenu une recette de mousse encore plus aérienne. Et cela tout simplement parce qu’après avoir réussi à proposer une solution à ceux qui recherchaient une recette sans œufs, j’ai eu la même demande mais pour des lecteurs allergiques au soja… Ceci pour dire que le monde végétal réserve toujours des surprises, il est plein de ressources et quand on plonge dans cette cuisine, remplacer un ingrédient par un autre est loin d’être restrictif, bien au contraire !!
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BIO DANS NOS VIES :
Cette fois-ci, nous ne vous poserons pas la question sur vos habitudes alimentaires car tout est écrit dans vos livres !!!capture-decran-2016-09-14-a-11-56-42

Mais, avez-vous une façon bien à vous de marquer votre respect de la nature? Achats solidaires, démarches éthiques, associations ?

 

 

Valérie Cupillard : Si la cuisine est mon métier, tout est lié, au quotidien, j’utilise des produits bio pour la maison, le jardin, les produits de beauté, le linge de maison… Je suis attentive aux nouvelles initiatives, aux petites marques, aux artisans créateurs qui sont dans cette démarche éthique, solidaire… et autant que je peux je privilégie ce type d’achats. Je fais aussi moi-même des produits simples pour l’entretien de la maison (parfum d’atmosphère, assainissant pour le frigo…), pour la beauté ou la santé. J’utilise ainsi des huiles essentielles, de l’argile, des huiles végétales, du vinaigre, du bicarbonate…

Je fais partie du comité de soutien de l’association Bio Consommacteurs et je suis marraine de l’opération « La bio en restauration collective » www.bioconsomacteurs.org 

Je suis également partenaire de « Ma Terre » à Aix en Provence qui œuvre pour approvisionner les cantines scolaires de la région PACA en légumes & fruits bio et locaux www.materre.net

BIO DANS NOS VIES :

Les cantines bio, quel beau et vaste sujet tourné vers l’avenir n’est-ce pas ?

Valérie Cupillard : La mise en place de menus bio en restauration collective est le résultat d’un vrai travail d’équipe : entre le référencement et la sélection des produits, l’élaboration des recettes et la communication sur les menus auprès du public, toutes les énergies sont mobilisées. A tous les étages, à tous les niveaux, chacun va mettre son petit grain de sel pour que la sauce prenne !

Quand j’accompagne une telle offre, elle passe toujours en premier lieu par la transmission aux chefs de cuisine de mon expérience sur les ingrédients bio et sur les principes d’une alimentation qui allie plaisir et santé (moins de sucre, moins de gras…). Ces bases permettent à chacun de découvrir et de s’approprier de nouveaux gestes pour cuisiner autrement.

Les recettes que je propose en restauration collective restent fidèles à mes choix en matière de nutrition bio : utilisation de laits végétaux, de beurres d’oléagineux, de légumes secs, de céréales variées et farines complètes, de fruits et légumes de saison… Mon but est aussi de mettre en avant ce qui est généralement moins développé en conventionnel : je travaille le végétal sous toutes ses formes pour donner une image ludique et séduisante aux légumes et fruits de saison, j’utilise toutes les sources de protéines végétales. C’est une démarche pour ouvrir l’univers culinaire, pour montrer qu’il y a de la variété et des ressources savoureuses. C’est bio et bon – pour soi et pour la Terre !

J’ai ainsi accompagné la société Multi Restauration Services (http://www.mrs.fr/document/dans_nos_restaurants/vitamines_et_vitalite ) en assurant à la fois la formation du personnel en cuisine et l’élaboration de fiches recettes bio. J’ai composé un menu de saison chaque jour différent qui est cuisiné par les Chefs MRS et leurs équipes, il est proposé aux convives de 120 restaurants d’entreprise de la région parisienne. Lorsque je compose ces menus, je tiens compte du nombre d’opérations nécessaires pour obtenir une certaine harmonie : je prévois une entrée plus rapide à réaliser si le dessert est un peu plus élaboré et je fais attention aux temps de préparation ou d’épluchage.

Ces menus me permettent de sensibiliser les convives à la saisonnalité, peu habitués à cet aspect, ils sont ainsi très surpris au début de découvrir des saveurs nouvelles en explorant par exemple la variété des courges en hiver.

Proposer un menu bio instaure un autre dialogue entre les cuisiniers et leurs convives. Ces derniers posent des questions sur les ingrédients, sur les variétés anciennes, s’intéressent au bio, aux recettes… Cette initiative est saluée par le public qui apprécie de pouvoir échanger avec ceux qui ont cuisiné pour eux des petits plats sains et goûteux.

La proposition de menus bio est propice à la communication et ouvre aussi une porte vers d’autres sujets (les moyens mis en œuvre sur le site pour les économies d’énergie, pour la protection de l’environnement…) via des expositions, des animations, la présentation des producteurs locaux…

La cuisine bio possède de formidables atouts pour recréer du lien et ramener à l’essentiel. C’est une aventure humaine passionnante qui redonne du sens à la cuisine en collectivité.

 

BIO DANS NOS VIES :

En tenant compte des préoccupations économiques et financières, comment développer la cuisine bio en collectivité? Peut-on réellement manger bio sans dépenser plus?

Valérie Cupillard : Pour concilier plaisir gustatif, qualité bio et budget économique, je conseille de composer les menus en fonction de l’offre de saison du marché bio. En choisissant les fruits et légumes les plus abordables du moment, on pose ainsi les bases d’une autre cuisine.

On peut ainsi sélectionner plusieurs légumes du moment, à condition qu’ils soient complémentaires tant au niveau couleurs que saveurs. En les déclinant sous diverses formes, ils permettront des recettes végétales et économiques :

– pour un duo estival courgette / tomate en vert et rouge : carpaccio de courgettes crues et sauce à la menthe, velouté de tomates à la badiane, tarte aux courgettes et riz pilaf à la tomate et au curcuma…

– pour l’hiver, un duo orange / pourpre : mousse de betterave en verrine et potimarron cru râpé, mousseline de potimarron au zeste d’orange et spaghettis au coulis de betterave…

En complétant avec des céréales (graine entière, boulgour, semoule, farine, flocons, pâtes…), et des légumineuses (grain entier, flocons, farine) utilisées sous toutes leurs formes on reste sur un budget très raisonnable et on privilégie les protéines végétales en associant ainsi céréales et légumineuses. On ne pense pas assez aux ressources des lentilles (blondes, corail, vertes, noires… !), des pois chiches, des pois cassés…. Ils se déclinent dans de multiples recettes et s’associent avec des céréales variées (il n’y a pas que les pâtes et le riz !). On peut les acheter dans des formats économiques et ils se conservent très bien

 BIO DANS NOS VIES :
 Un petit mot pour notre site ?
 

Valérie Cupillard : Un grand merci pour votre confiance de la première heure ! Félicitations pour votre site qui montre l’art de vivre en harmonie sous différentes facettes en transmettant une image joyeuse des sujets fondamentaux.

 

BIO DANS NOS VIES : Nous vous remercions d’avoir accepté notre invitation sur la page www.biodansnosvies.fr  🙂

Valérie Cupillard, Créatrice culinaire primée aux Gourmand World Cookbook Awards, Auteur de 40 livres de cuisine bio dont certains sont traduits en plusieurs langues, Valérie Cupillard cuisine les produits de l’agriculture biologique depuis 25 ans et partage avec enthousiasme sa passion.

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 P. S pour www.biodansnosvies.fr  / Octobre 2016/
 
 
 
 
 
 
 

2ème édition de Bio dans nos vies « grandeur nature » à Saint jeannet

UnknownNotez sur vos tablettes ! Ce sera un beau moment d’échange et de convivialité, avec possibilité de se restaurer sur place à prix éthiques. Participation libre pour les conférences.

Conférences au coeur du village de Saint-Jeannet le 2 octobre de 10 H à 17 H, salle Saint Jean-Baptiste.

Pascale Gélis-Imbert et Virginie Parée  écrivent régulièrement pour notre site et nous avons une chance inouïe de profiter de leur savoir et de leurs conseils qu’elles partagent avec générosité et bienveillance.

Elles ont toutes deux des parcours différents mais elles sont animées par une même envie positive de communiquer sur la santé d’une manière un peu différente. Armée de leurs expériences, elle vont, lors de leur conférence aborder des thèmes qui nous intéressent car ils parlent de nous. Vous pourrez participer à des échanges « questions-réponses ».

 

Une vision préventive de la santé – La notion de terrain en phytothérapiepascale

 Conférence de Pascale Gélis Imbert – Octobre 2016

 La notion de terrain est essentielle en phytothérapie. Elle permet de soigner ou de soulager un patient, en s’intéressant à l’origine de ses maux grâce à une vision globale, intégrative de l’organisme. Le corps et l’esprit ne sont pas séparés, ils sont gérés comme un tout. Pour se faire, elle replace l’individu dans son environnement naturel, familial, professionnel… La phytothérapie considère que les symptômes d’une maladie sont la traduction d’un déséquilibre physiologique et/ou psychologique plus ou moins profond contre lequel lutte l’organisme.

Cette notion de « Terrain » existe depuis l’Antiquité. Le médecin philosophe grec, Hippocrate de Cos, considéré comme le père de la médecine conventionnelle, fut le premier à défendre l’idée que les maladies n’avaient aucune origine divine. Il a toujours pensé que l’altération de l’état de santé n’était pas une punition des Dieux mais la conséquence de différents facteurs environnementaux, alimentaires ou d’habitudes de vie malsaines. Quelques siècles plus tard, le médecin physiologiste français, Claude Bernard, revient sur ce concept et développe la notion d’équilibre physiologique : « Tous les mécanismes vitaux, aussi variés soient-ils, n’ont toujours qu’un but, celui de maintenir l’unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur. » Au même moment, Louis Pasteur, montre grâce à différentes expériences que les bactéries ne peuvent se développer que sur un terrain déficient, fragile. Vers 1915, le physiologiste américain, le Docteur W. B. Cannon crée le terme « d’homéostasie » pour définir scientifiquement cette notion de terrain. Ce terme vient de l’association de deux mots grecs « Homios » qui signifie « égal, semblable à » et « Stasis » qui signifie « état ». En 1977, un endocrinologue français, Roger Guillemin, a reçu le prix Nobel de Médecine pour ses travaux sur les neuro-hormones. Il a ouvert la voie à un nouveau domaine de recherche, encore méconnue, la PNEI ou psycho-neuro-endocrino-immunologie qui met en exergue le rôle des émotions sur le corps physiologique. En médecine, on désigne cette spécialité, développée Outre-Atlantique, mais non encore considérée en Europe, par les « neuro-sciences ». Globalement on pourrait dire que les « neuro-sciences » désignent différentes notions regroupées sous le terme banal de « maladies psychosomatiques » fort mal usité en France et qui engendre souvent un certain scepticisme de la part du corps médical.

De nos jours, de nombreux scientifiques s’accordent à penser que cette notion importante appelée communément « terrain » est le résultat de l’équilibre entre trois systèmes physiologiques étroitement liés : le système nerveux (central et périphérique), le système endocrinien et le système immunitaire le tout en étroite relation avec nos émotions et notre sensibilité psycho-affective. L’état de bonne santé est conservé ou atteint quand une inter-régulation est maintenue entre ces trois systèmes fondamentaux.

Cet état « de grâce » de l’organisme existe quand l’individu respecte six principes simples et essentiels au bon fonctionnement de son organisme. Ces six « ressources » font appel à l’alimentation, aux plantes et aux huiles essentielles. Le 2 octobre, à St Jeannet, je vous présenterai cette approche globale au cours d’une conférence que je vous invite à venir écouter afin de comprendre comment préserver ou restaurer votre état de santé malgré les nombreuses perturbations environnementales ou émotionnelles qui assaillent, en permanence, votre organisme.

Pascale Gélis Imbert, Docteur en Pharmacie                   www.epiphyt.com

    …

 

51UaVkmDl+L._UY200_Connaître les quelques fondements de l’alimentation santé et comment les appliquer lors des repas pris à l’extérieur.

Conférence de Virginie Parée – Octobre 2016

Inconforts digestifs, fatigue chronique, surpoids, maladies inflammatoires, dépression, je suis convaincue que bien des maux peuvent être évités ou estompés grâce à une alimentation équilibrée. 

Pourtant, face à des flux d’informations permanents et contradictoires, les personnes souffrants de troubles liés à la nutrition ne savent plus comment s’alimenter. 

Retrouver un poids de forme et rétablir les équilibres de santé ne demande pas des efforts draconiens liés à un régime strict et contraignant. Je dirai même que c’est le contraire. On ne peut espérer retrouver l’harmonie en générant du stress !

L’expérience a ainsi montré que des petits changements au quotidien peuvent donner de grands résultats. Il s’agit alors de progresser vers une alimentation plus naturelle et adaptée à nos besoins mais aussi d’opérer des modifications sur les autres piliers de la santé en travaillant sur la notion de terrain avec l’aide des plantes, mais aussi en pratiquant de petits changements sur la respiration, le mouvement et la gestion émotionnelle.

Les repas pris à l’extérieur dans le cadre du travail, de la scolarité ou des loisirs viennent parfois complexifier la mise en place d’une alimentation saine. Pourtant, il existe quelques règles très simples pour se nourrir correctement à l’extérieur.

Voilà l’objet de la conférence que Virginie propose d’animer le 2 octobre :

  • les quelques fondement de l’alimentation santé
  • comment les appliquer lors des repas pris à l’extérieur.13325686_1134621739932673_4393827118215430384_n
  • https://virginieparee.wordpress.com CONTACT / 0618015281   

                             …

imagesAvec l’association vençoise, V.I.E, participation du repair café itinérant de Vence.

Apportez vos petits appareils défectueux et réparez-les avec des bénévoles spécialistes, entre 13 et 17 h.

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Et en route pour « Objectif Zéro déchet » : comment consommer en générant le moins de déchets possible

 

 

 

De 10 heures à 17 heures, participation libre pour les conférences. Café ouvert sur la placette de la chapelle Saint Jean Baptiste à Saint Jeannet, et possibilité de se restaurer sur place à prix éthiques. Venez nombreux !!! www.biodansnosvies.fr

Petit déjeuner « idéal », recette avuyvédique

                                                                Centre Rinascita

Je vous espère en pleine forme par cette fin d’été !

 

En Ayurvéda un petit déjeuner « idéal » varie selon la constitution de la personne (Vata, Pitta, Kapha ou une combinaison de deux) et peut être différent selon la saison. En général, et parce que c’est encore ce qu’il y a de plus simple nous préconisons le « porridge » (flocons d’avoine cuits avec des épices – recette à venir dès les premiers jours de froid), mais comme il est bien difficile d’envisager quelque chose de chaud l’été, la version « Muësli » est bien plus agréable.

 

L’Ayurvéda préconise un petit déjeuner léger, digeste, savoureux et nourrissant, quelque chose qui nous tienne au ventre jusqu’au repas de midi pour que nous n’ayons pas envie de grignoter. Pour celles et ceux qui n’ont pas faim le matin (les Kapha en général) nous préconisons de manger un fruit vers 11h du matin et c’est tout. Exit le petit déjeuner « repas le plus important de la journée » – pour les Pitta c’est sans doute vrai –  mais Vata aura un appétit léger vers 9-10 h et Kapha souvent pas faim du tout… Première règle de base : ne pas manger si l’on n’a pas faim ! Désolée Mr Kellogs qui avez fait votre fortune avec cette ordonnance à laquelle presque tout le monde croit désormais !

 

Evidemment ce n’est pas si simple avec les enfants.. en pleine phase de croissance (Kapha) ils n’ont souvent pas d’appétit le matin… Mais comment patienter jusqu’au repas de midi avec le ventre vide ? C’est un réel problème et il faut faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour qu’ils mangent au moins un petit quelque chose. Malheureusement cela passe souvent par les céréales industrielles, les inconvénients desquels (sucres, gras, additifs artificiels) sont connus (encore désolée Mr Kellogs).

 

En tout cas, pour ceux d’entre vous qui pourrez consacrer 1 minute à la préparation d’un petit déjeuner sain, digeste, nourrissant et délicieux je vous livre la recette du Muësli Maison qui est en tous points supérieur à ceux que l’on trouve déjà préparés.

 

Personnellement je le prépare tous les jours à partir des matières premières, mais rien ne vous empêche de préparer une certaine quantité à l’avance. Tous les ingrédients peuvent s’acheter en vrac dans les bons magasins bio.

Pour une personne :

4-5 cuillers à soupe de « petits » flocons d’avoine (on peut ajouter germe de blé, flocons de sarrasin, de riz etc.), quantité selon appétit

1 petite poignée de raisins secs

1 date coupée en morceaux ou 4-5 cranberries (facultatif)

3 noix de cajou (ou amandes pelées)

½ cuiller à soupe chacune de graines de sésame, de tournesol et de courge

1 cuiller à soupe d’huile de coco (facultatif mais recommandé)

Un peu de gingembre frais râpé (facultatif mais très intéressant pour ceux qui aiment).

Mélanger le tout, ajouter du lait de riz, riz-coco, ou d’avoine et MIAM.

De beaux moments à vous tous, dans la lumière la santé et la joie ! Vanessa Gheorghiu

 

Citron congelé, formidable!

 

Le citron congelé :formidable!

 De nombreux professionnels de restaurants et brasseries utilisent ou consomment le citron entier et rien n’ est gaspillé.

 Comment pouvez-vous utiliser le citron entier sans pertes ?

 C’ est simple… Placer le citron dans le congélateur. Une fois que le citron est congelé, utiliser votre râpe et râper le citron entier (pas besoin de l’ éplucher) et le saupoudrer sur le dessus de vos aliments.

 Saupoudrez-le sur votre  salades, crème glacée, soupe, nouilles, sauce à spaghetti, riz, sushi, plats de poisson, etc.

 Le goût de tous les aliments sera rehaussé de façon inattendue.

Les zestes de citron contiennent jusqu’ à 5 à 10 fois

plus de vitamines que le jus de citron lui-même.

 En suivant cette procédure simple de congeler le citron en entier, puis le râper sur le dessus de vos plats, vous pouvez consommer tous ses nutriments.

 Donc, placez votre citron dans votre congélateur, puis râpez-le sur votre repas tous les jours. C’ est un élément clé pour rendre vos aliments plus savoureux et tellement bon pour la santé aussi!

 


Les bienfaits du chocolat, par Virginie Parée

 

 LE CHOCOLAT.

Chocolat est pour beaucoup d’entre nous un mot un peu magique. Synonyme de fête pour les uns, il va être une friandise incontournable et quotidienne pour les autres. Certains utilisent même le terme de « drogue » pour parler de cette douceur dont la seule absence peut gâcher le fin d’un diner.

 Quoiqu’il en soit, ne culpabilisez pas en vous régalant de chocolat !

 Riche en magnésium et en polyphénols, le chocolat, s’il n’est pas consommé en trop grande quantité, est un aliment bienfaiteur pour notre santé.

 Plus riche en cacao, choisissez un chocolat noir. Le chocolat au lait est plus gras, plus sucré et très riche en lait ce qui le rend beaucoup moins intéressant sur le plan nutritionnel. Quant au chocolat blanc, il ne contient que du beurre de cacao, du sucre et des laitages, d’où sa couleur ivoire, très éloignée du brun foncé des fèves de cacao.

 

Vous l’aurez compris, plus un chocolat est riche en cacao, meilleur il est. Sa texture doit
 être à la fois cassante, fine et douce sans être grasse. C’est ainsi que vous pouvez croquer et laisser fondre 3 à 4 carrés de chocolat noirs par jour sans aucun scrupule !

 

La cacao est toujours un bon allié de nos intestins. Riche en fibres, il est à la fois  stimulant pour le transit et sa richesse en polyphénols lui confère une action anti oxydante et protectrice de la muqueuse intestinale.

 Sa teneur élevée en magnésium en fait un aliment d’apaisement et de bien être, permettant de lutter contre le stress et l’anxiété. Le seul bémol concernant le chocolat est sa richesse en sucres et en graisses.

N’oubliez donc pas de lire avec attention les étiquettes pour vérifier que le cacao est bien l’ingrédient majoritaire. Evitez les versions « light » riches en édulcorants.

Pour réduire l’impact sucré de votre gourmandise chocolatée, pensez tout simplement à l’associer avec un aliment dont l’index glycémique est bas comme un agrume ou des oléagineux ; un délice !

Une recette au chocolat du prochain livre de Virginie Parée : Flan chocolat-coco

Faites bouillir un quart de litre de lait de coco. Versez le lait sur huit carrés de chocolat noir et laissez fondre en remuant. Rajoutez une cuillère à soupe de cassonade. Laissez tiédir et rajoutez deux œufs un par un. Versez dans un moule (ou des petits moules individuels) et passez au four à 180° pendant quarante minutes. Laissez refroidir une heure au réfrigérateur.

 

 Retrouvez les conseils, les astuces et les recettes de Virginie Parée, dans « L’alimentation Santé les recettes », écrit avec Jean-François Séité, aux éditions Mosaïque Santé.

Merci à Virginie Parée. Vous pouvez la contacter au 0618015281, elle peut vous recevoir en cabinet ou par skype.

www.biodansnosvies.fr

Atelier de cuisine Ayurvédique

   A Nice,  Vanessa Gheorghiu, praticienne de santé en Ayurvéda vous attend pour un atelier de cuisine Ayurvédique le 29 mars.

Programme des ateliers de cuisine Ayurvédique:

 Nous préparerons un repas simple mais délicieux avec des produits biologiques frais de saison (selon marché du jour).

 L’atelier commence à 15 heures et se termine vers 21h car nous dînons ensemble. Le coût est de 60 euros par personne tout compris, vous repartirez avec des échantillons et le cœur léger.

 Présentation de l’atelier du samedi 29 mars :

 « Que ton aliment soit ta seule médecine » disait Hippocrate, reprenant ainsi le principe fondamental du plus ancien système médical au monde. A l’heure actuelle chacun prend de plus en plus conscience que nos choix alimentaires déterminent non seulement notre santé et notre bien-être mais aussi l’équilibre de notre planète. Jamais dans l’histoire de l’humanité les habitudes alimentaires n’ont autant changé que durant ces 50 dernières années… raffinage, additifs, engrais, pesticides et maintenant OGM, tous ces produits ne sont destinés qu’à augmenter les profits de l’industrie agro-alimentaire mondialisée au détriment de notre santé. En se tournant vers l’Ayurvéda, cette science éternelle, nous trouvons les recettes d’un équilibre retrouvé dans la plus grande simplicité.

 Pendant l’atelier nous aborderons les thèmes suivants :

 Introduction à l’Ayurvéda, un peu d’histoire, les 5 états de la matière (panchamahabhutas) et la théorie des trois Doshas ; Vata, Pitta et Kapha.

A quoi sert l’Ayurvéda ? A qui s’adresse-t-elle aujourd’hui ?

L’influence de notre environnement et des saisons

Les principes de base du Dinacharya (hygiène de vie) et de la nutrition Ayurvédique pour tous

Les Doshas et les 6 goûts, comment manger selon sa constitution

L’importance d’ « Agni » (le feu digestif) et comment l’entretenir

 Programme pratique :

La cuisine en famille

L’utilisation des épices dans la cuisine pour équilibrer la digestion

Préparation de plats indiens et occidentaux selon les principes Ayurvédiques

Comment équilibrer un régime végétarien

Santé de la femme

 Vanessa Gheorghiu

Praticienne de santé en Ayurvéda

Soins et traitements naturels – Nutrition- Phytothérapie

Tel: 06 07 37 24 14

wwww.ayurveda-nice.com