« Agro-bio » carburants?

Les biocarburants sont des carburants d’origine agricole, obtenus à partir de matières organiques végétales ou animales et sont utilisés dans les moteurs.

Le terme biocarburant est contesté car le préfixe bio, qui vient du grec ancien Bios et signifie Vie, est associé au mode de production biologique. C’est pour cela qu’est apparue la dénomination d’agrocarburants (du latin Ager qui signifie champs), ou encore  celle de nécrocarburants lorsqu’il s’agit de dénoncer les risques écologiques et sociaux qui y sont associés.

Il existe 3 grands types d’agrocarburants :

–       Ceux issus de plantes contenant de l’huile (colza, tournesol, palmier à huile) qui servent dans les moteurs diesel (Diester ou biodiesel).

–       Ceux obtenus à partir d’alcool produit avec des plantes contenant du sucre ou de l’amidon (betteraves, maïs, blé, canne à sucre) et utilisés pour les moteurs à essence (éthanol d’origine végétale)

–       Ceux produits par fermentation de déchets alimentaires ou végétaux (copeaux de bois, paille, feuilles…), excréments, boues de station d’épuration, fabriquant ainsi du gaz (biogaz).

Il existe aussi 3 générations d’agrocarburants :

–       La première génération provient de cultures alimentaires (racines, graines ou fruits).

–       La deuxième génération provient principalement des arbres et arbustes (feuilles, écorces, bois, paille, déchets végétaux…).

–       La troisième génération provient des algues (alguocarburants).

Les agrocarburants de première génération sont de plus en plus contestés car ils entrent en concurrence directe avec l’alimentation :

Les parcelles de terre qui leur sont dédiées suppriment des terres agricoles alimentaires. Dans certains pays (Indonésie, Chine, pays d’Afrique, de l’Amérique du Sud), le déboisement à outrance est mené pour favoriser ces exploitations, éradiquant ainsi des arbres millénaires. D’autre part, les agriculteurs locaux abandonnent les cultures vivrières, leur préférant les plantes destinées aux biocarburants, dans l’espoir de gagner plus d’argent.

Ces cultures sont par ailleurs menées en conventionnel c’est à dire avec de nombreux engrais chimiques, pesticides et herbicides. Elles sont donc très polluantes.

En impact indirect, elles font augmenter le prix des denrées alimentaires dont les quantités diminuent car les terres sont monopolisées pour les agro carburants.

Exemple : le prix du maïs au Mexique a considérablement augmenté, celui-ci étant exporté vers les Etats-Unis où il est transformé en éthanol (http://www.ecoportal.net/Temas_Especiales/Energias/Tragedia_social_y_ecologica_Produccion_de_biocombustibles_agricolas_en_America ), ou encore le prix de la bière en Allemagne( http://archives.lesechos.fr/archives/2007/LesEchos/19902-95-ECH.htm ).

Pour palier à cela, les recherches se sont orientées vers des espèces végétales résistantes à la sécheresse (Jatropha curcas, Karanj, Mahua, Moringa) pour les cultiver sur des terres arides afin de ne plus concurrencer les terres agricoles.

En 2008, les plantations de jatropha s’étendaient sur 900 000 hectares dans le monde, dont 760 000 en Asie, 120 000 en Afrique et 20 000 en Amérique latine.                  http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4542

En 2011, avec le recul, on se rend compte que le jatropha n’a pas tenu ses promesses :      Sa culture nécessite plus d’eau que prévu, surtout au début de sa croissance ; ses rendements sont nettement inférieurs aux estimations ; la plante résiste mal aux maladies et nécessite donc de nombreux pesticides, mais surtout sa culture empiète sur les terres agricoles nourricières car de nombreux agriculteurs locaux ont délaissé les cultures vivrières, espérant gagner plus d’argent avec cette plante, qui ne se récolte pas les 3 premières années d’exploitation…S’en sont suivies des catastrophes sociologiques avec des milliers d’agriculteurs en ruine.                                                              (http://www.alternatives-internationales.fr/agrocarburants–impacts-au-sud-nbsp_fr_art_1095_54581.html)

Les agrocarburants de deuxième générations sont donc mis en avant :

Ils permettent de valoriser les feuilles, tiges, déchets verts, paille, écorces… Ainsi, ces agrocarburants sont considérés comme moins nuisibles que ceux de première génération. Malheureusement, cela n’est pas aussi simple, car les industriels ne se contentent pas des déchets verts :                                                                                                                  Apparaissent des parcelles dédiées à ce genre de culture (miscanthus par exemple) et on se retrouve dans la même problématique qu’avec les agrocarburants de première génération à savoir la mise en concurrence avec les terres agricoles alimentaires, et la pollution de l’environnement (pesticides, herbicides, variétés ogm)…

La filière gaz :

C’est la fermentation des déchets organiques ou domestiques qui produit le méthane, également appelé biogaz, qui est ensuite utilisé dans le réseau de gaz de ville, comme  carburants ou pour la production de chaleur ou d’électricité.

La Nouvelle Zélande a été précurseur en matière de biogaz, mais a arrêté après un changement de politique.                                                                                                                   La Suède par contre a continué dans cette voie et devient un modèle actuellement. La Ville de Kristianstadt en est un très bel exemple avec son usine de biométhanisation.  http://www.irec.net/index.jsp?p=35&f=818

Il y a donc une véritable filière à développer, en utilisant principalement nos déchets organiques (qui débordent !!!).

Encore peu présente en France, cette technique s’y développe petit à petit.  http://www.developpement-durable.gouv.fr/Definition,13039.html

Troisième génération qui provient de micro algues : les algocarburants :

Cette technique n’empiète pas sur les terres agricoles, n’utilise pas d’eau douce, ne déboise pas, et nécessite une forte concentration en CO2, apport qui peut se faire en couplant l’usine de production avec une centrale à charbon, une cimenterie ou tout autre usine rejetant du CO2, évitant ainsi la pollution de l’atmosphère.

Seul bémol : cette technique utilise elle aussi de nombreux engrais et substances chimiques pour la croissance des micro algues et aucune étude d’impact environnemental n’a été effectuée. De plus, le coût de fabrication reste encore élevé.

Des programmes de recherche ont été lancés aux États-Unis, en Australie, au Mexique, en France, en Chine et en Israël. 

 

 

Une autre technique se développe : le diesel produit à partir de vieux plastiques :

C’est en Irlande à Portlaoise que se trouve la première usine produisant du diesel à partir de déchets plastiques : Sita UK, filiale de Suez Environnement, s’est associée avec la start-up britannique Cynar qui a mis au point cette technologie afin de construire une dizaine d’usines qui traiteront au total 60 000 tonnes de déchets plastique par an. Le diesel qui en ressort est prêt à l’emploi, avec une qualité équivalente au diesel actuel. Difficile toutefois de trouver des informations concernant le bilan carbone de cette production, même si les porteurs du projet pensent que l’empreinte est moins élevée que la filière classique. http://www.cynarplc.com/                                                                                 http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/05/05/du-plastique-bientot-transforme-en-diesel_1696199_3244.html

Quoi qu’il en soit, et malgré tous ces progrès scientifiques et technologiques, il est important de ne pas perdre de vue l’essentiel : repositionner les moyens de transport fonctionnant à base de pétrole dans notre civilisation qui en demande toujours plus.

En effet, se borner à en faciliter ou en diversifier l’approvisionnement n’est pas une solution en soi car cela entretien une demande en constante augmentation… 

                                                                                                                  Nathalie MJ

Marche pour l’eau et la terre!

Pour emboiter le pas au mouvement mondial

 » Marche pour la défense des terres fertiles «    GANDHI INTERNATIONAL

le « Collectif OIN plaine du Var » et leurs sympathisants se sont rassemblés samedi 20 Octobre sur la plaine du Var afin de manifester leur désaccord avec les plans de modifications et de constructions prévus sur la zone qui sera nommée « Eco-vallée » Vidéo:

 

Gaz de schiste en France et ailleurs!

        POUR NOTRE TERRE, NOS ENFANTS, NOUS : 

             NON AUX GAZ ET HUILES DE SCHISTE 

 

Les gaz et huiles de schiste ont fait leur entrée en fanfare en France avec 64 permis délivrés en catimini à des industriels en mars 2010. Leur exploitation nécessite l’utilisation de la fracturation hydraulique.                                                                            Cette technique, développée par les Américains, consiste à injecter sous terre un mélange (eau, sable et produits chimiques) projeté à haute pression pour fracturer la roche afin de libérer les hydrocarbures qui s’y trouvent. Les produits permettent de maintenir ouvertes les fissures et micro fissures réalisées, permettant au gaz d’être capté. 

La fracturation hydraulique est la seule technique utilisée à l’heure actuelle. D’autres en seraient au stade expérimental.

En France, la réputation des gaz et huiles de schiste est vite assise par la diffusion sur Youtube ou Dailymotion d’un film américain « Gasland » réalisé par Josh Fox qui dénonce le fracking et la catastrophe écologique induite (pollution des nappes phréatiques, minis tremblements de terre, maladies graves, feu spontané dans les maisons par les canalisations, explosions…).

Extrait:

Pour rattraper  l’erreur d’un des leurs et calmer l’opinion publique, une loi interdisant ces exploitations est rédigée rapidement en 2011 par l’UMP. Cette information, diffusée par les médias, fait croire que l’histoire est terminée. Malheureusement, elle n’est pas adoptée dans son intégralité :

Entre autre, l’article premier, jugé trop radical (car il interdit purement et simplement ces exploitations en France) est rejeté. En fait, l’Assemblée suivie du Sénat adoptent en juin 2011 la proposition de loi visant à interdire la fracturation hydraulique dans l’exploitation des gaz et huiles de schiste (encore appelés en France gaz et huiles de roches mères).

L’hypocrisie de cette loi va jusqu’à autoriser des forages d’exploration scientifiques pour mettre en avant la recherche scientifique.

En bref, seule la technique est rejetée, les permis restent.

Le danger est que les industriels élaborent déjà d’autres techniques toutes autant dangereuses (utilisation d’huile, d’air, …) pour remplacer l’emploi des tonnes d’eau. L’emploi des produits chimiques et toxiques servant à extraire les gaz et huiles de schistes reste d’actualité et la pollution de l’environnement la résultante car tous ces produits finiront forcément dans l’eau et les sous sols.

En Septembre 2012, le président de la république française donne un discours confirmant l’interdiction de l’utilisation de cette technique en France, et le rejet de 7 demandes de permis d’exploitation. Il reste cependant une bonne cinquantaine de demandes en cours, dont des demandes d’exploitation offshore près des côtes françaises.

De nombreux collectifs sont constitués dans tous les départements concernés, mettant en avant la dangerosité de cette exploitation, l’utilisation inacceptable de tonnes d’eau pour chaque fracturation, la pollution des terres et nappes phréatiques et surtout, le fait que cette exploitation va totalement à l’encontre du principe de réduction de la consommation énergétique des ressources minières naturelles et la nécessaire transition énergétique vers des énergies propres et renouvelables.

Des pétitions circulent aussi sur internet.

Un ancien slogan publicitaire revient à l’ordre du jour :

                        « Boire ou conduire, il va falloir choisir… »

 

Quelques rappels d’accidents :

Explosion d’un puit en Pennsylvanie (USA) en avril 2011 : Des milliers de litres d’eaux usées issues des forages s’échappent d’un puits de gaz de schiste.

Niedersachsen (Allemagne) en 2011 : Suite à des tuyaux brisés, graves incidents avec empoisonnements des eaux souterraines, d’un étang et des arbres qui meurent à cause du benzène, toluène, éthylbenzène et xylène (BTEX) utilisés lors de la fracturation hydraulique.

Blackpool (Angleterre) en Juin 2011 : Séisme de 1,5 sur l’échelle de Richter. C’est le deuxième en deux mois se produisant au moment même où la technique de fracturation est utilisée. Interruption des forages.

Pennsylvanie (USA) en Mars 2012 : Explosion d’un compresseur avec fuite de gaz et fumée noire.

Wyoming (USA) en Avril 2012 : Evacuation de la population suite à une fuite de boue et de gaz.

 

Etat des lieux dans le monde (non exhaustif) et en évolution permanente:

Afrique :

Afrique du sud : Elle abriterait le cinquième des réserves mondiales. Le gouvernement sud-africain a décidé de lever, en septembre 2012, le moratoire instauré en 2011 sur l’exploration du gaz de schiste. La porte est donc ouverte aux exploitants…

Algérie : Selon les résultats préliminaires de l’évaluation du potentiel de gaz non conventionnels commandée par le gouvernement, les réserves de gaz non conventionnel algériennes sont aussi importantes que celles des États-Unis. Les premiers forages devraient commencer avant la fin de l’année 2012. L’Algérie souhaite assurer ainsi son indépendance énergétique à l’horizon 2050.

Tunisie : La production du gaz de schiste a commencé en 2010. En septembre 2012, le gouvernement tunisien vient de conclure en catimini un accord avec Shell pour explorer dés 2013 dans les régions de Kairouan, Sousse, El Jem et Sfax Nord.

Cette décision ne trouve pas l’unanimité et des voix se lèvent contre ce projet : L’association tunisienne de la transparence dans l’énergie et les mines (ATTEM) a dénoncé cette manipulation et exige du gouvernement des explications sur sa démarche improvisée et sur l’absence de cadre juridique et fiscal.

 

Amérique :                                                                                                                          

Québec : Septembre 2012, annonce d’un moratoire sur les gaz de schiste. La nouvelle ministre québécoise des Ressources naturelles, Martine Ouellet, semble fermer définitivement la porte à la production de gaz de schistes.    

USA : Contrairement à la France*, les propriétaires des terrains touchent des bénéfices de cette exploitation d’où la multiplication des forages. Il y a désormais plusieurs centaines de milliers de forages répartis dans de nombreux états (493 000 en 2009). Une étude menée par l’Institut technologique du Massachusetts estime que le gaz naturel fournira 40 % des besoins énergétiques des États-Unis dans l’avenir, contre 20 % aujourd’hui, grâce en partie aux abondantes réserves de gaz de schiste. Les USA promotionnent en effet cette exploitation.      A noter tout de même que le mardi 21 juin 2011, l’Arkansas Oil and Gas Commission (Commission du pétrole et du gaz de l’Arkansas) fait passer un moratoire interdisant temporairement l’exploitation par fracturation en raison de 1220 tremblements de terres recensés provenant de cette technique depuis le début de l’année et notablement un de magnitude 4,7 sur l’échelle de Richter.

 

Europe – Une situation divisée :

Allemagne : Ouverte à l’exploitation des gaz de schiste, l’Allemagne n’en reste pas moins prudente et demande un encadrement sévère.

Autriche : Exploration en cours. L’OMV (Régie autrichienne de la gestion du pétrole) qui travaillait sur un bassin prometteur près de Vienne a déclaré, en septembre 2012, ne pas donner suite à l’exploitation de ces réserves pour des raisons économiques.

Bulgarie : Comme la France, la Bulgarie a interdit l’utilisation de la fracture hydraulique pour les explorations, après des protestations de la population contre les gaz de schiste.

Danemark : Le Danemark étudie actuellement la possibilité d’exploiter les gaz de schiste et se lance dans la recherche de ces hydrocarbures mais promotionne par ailleurs les énergies renouvelables.                                                                                                                   

Espagne : Ouverte à l’exploration. Présomption de gisement dans le Sud du Pays basque.

France : Gisements importants. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE) la France serait, avec la Pologne, le pays européen aux ressources en gaz de schistes les plus importantes (quart nord-est et sud-est du pays). Le 30 juin 2011, la France devient le premier pays à refuser la fracturation hydraulique, annulant 3 demandes de permis d’exploitation, mais autorisant des « expérimentations réalisées à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public ». Le 20 juillet 2012, la ministre de l’écologie Delphine Batho confirme que le gouvernement maintient clairement et nettement l’interdiction de l’exploitation des gaz de schiste . Le 14 septembre 2012, dans un discours lors de la Conférence environnementale, le président François Hollande annonce « J’ai demandé à Delphine Batho (…) de prononcer sans attendre le rejet de sept demandes de permis déposés auprès de l’État et qui ont légitimement suscité l’inquiétude dans plusieurs régions. S’agissant de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, telle sera ma ligne de conduite tout au long de mon quinquennat ».                                                                                                                           De son côté, la société française Total souhaite axer sa stratégie sur l’exploitation de ces gaz, et conclut des accords avec la Chine et le Qatar, qui deviennent ses premiers actionnaires.        

Hongrie : ExxonMobil a foré le premier puits de gaz de schiste dans la fosse Mako, en 2009. Les exploitations continuent.      

Pologne : Pas de méfiance. Gisements importants, même si les dernières estimations ont été revues à la baisse. Ces ressources de gaz de schistes pourraient réduire les importations de gaz en provenance de Russie. Une centaine de forages d’exploration sont en cours.

Roumanie : Gisements importants. En Roumanie, l’arrivée d’un nouveau gouvernement au mois de mai a bouleversé la donne. Le premier ministre Victor Ponta a imposé un moratoire sur le forage jusqu’en Décembre. Dans un discours devant les médias le 22 juin dernier, M. Ponta a expliqué que son gouvernement ferait connaître sa position à la fin de cette période, après les élections législatives d’automne. 

Royaume Uni : Le débat sur les gaz de schiste fait rage. Le gouvernement les soutient, espérant la création de 35 000 emplois, mais tient compte des tremblements de terre de 2011 et recommande une surveillance accrue.

Suède : En Suède, qui ne produit pas de gaz naturel sur son territoire, les projets d’exploration d’entreprises comme Shell AB ont rencontré la résistance des habitants locaux. Les municipalités ont obtenu le droit d’interdire les explorations menées dans leurs juridictions. L’opposition a profité de ces évènements pour se déclarer favorable au droit des municipalités de poser un veto sur les autorisations d’explorations. Elle a également réclamé que les communes jouent un rôle plus important dans les décisions sur les autorisations d’exploration.

République Tchèque : La République tchèque est prudente et a lancé un moratoire de deux ans sur les activités d’exploration des gaz de schiste.

Ukraine : Shell a signé un accord visant à investir plus de 500 millions d’euros dans l’exploration et la production de gaz de schiste.

 

Asie – Océanie :                                                                                                      

Australie: Ouvert à l’exploration. En Août 2012, la compagnie pétrolière australienne Santos a affirmé être en passe de mettre sur le marché la première production commerciale de gaz de schistes en Australie. 

Chine: La Chine est très ouverte à ces explorations et travaille depuis Septembre 2012 à une réforme fiscale la favorisant. Elle a d’ailleurs lancé un deuxième appel d’offre ouvert aux pays étrangers pour les sociétés d’exploitation. Elle s’est fixé un objectif de production de 30 milliards de mètres cubes par an à partir des gaz de schiste, ce qui équivaut à presque la moitié de sa consommation de gaz en 2008. On rapporte que les zones potentielles sont très répandues en Chine, mais encore peu développées. En Novembre 2009, le président américain, Barack Obama, s’est engagé à partager les technologies d’extraction des gaz de schiste avec la Chine et à encourager les investissements américains dans le développement des gaz de schiste chinois.

Inde: L’exploitation des gaz de schiste en Inde est compliquée par le fait que les baux d’exploration pétrolière émis par le gouvernement ne sont valides que pour les ressources conventionnelles et ne comprennent pas les sources non conventionnelles, comme le gaz de schiste.

*Code minier en France : En France, la propriété du sol entraîne propriété du sous-sol (article 552 du code civil), mais le code minier prévoit que les gisements miniers ne peuvent être exploités qu’avec l’autorisation de l’État et pas nécessairement au profit du propriétaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                  Nathalie MJ

Et vole l’oiseau!

Dans ce film de Chris Jordan’s, derrière une magnifique apparence de plénitude et de beauté se cache la triste vérité… Mais comment peut-on accepter l’inacceptable? Simplement parce que ce sont des animaux, des oiseaux?… Alors posons nous la question: de quel droit faisons-nous cela? Les animaux sont des êtres vivants au même titre que nous. La grande différence, c’est qu’ils savent vivre en harmonie avec la Terre, la respectant sans chercher à la dominer, contrairement à nous, humains. Parce que eux savent que leur avenir en dépend…