La mode…façon éthique

Ca y est, la couleur 2014 a été dévoilée par le célèbre fabricant de nuanciers Pantone. C’est donc le rose-lilas, baptisé « Radiant Orchid » qui aura les faveurs du monde de la mode, de la déco et autres cosmétiques tout au long de cette année 2014. Mélange de rose et de violet, nous pouvons y retrouver un symbole de féminité, de douceur, de séduction, de romantisme, de bonheur, d’amour, et aussi de mystère, de courtoisie, de tempérance, de spiritualité, de magie… et une pointe de jalousie.

La mode nous influence, même sans nous en rendre compte, car ces grandes tendances se retrouvent dans tout notre quotidien : meubles, vêtements, cosmétique, déco… et que sais-je encore.

Et ses dérives aussi. Pour exemple, la grande tendance des capuches à fourrure. Vous en avez croisé toute la saison, mais savez-vous ce qu’elles cachent… ?

Dans le meilleur des cas, cette fourrure est synthétique… un peu de pétrole reformaté diront certains… ! Et pour ce coup-là, franchement, je préfère du pétrole reformaté à de la vraie fourrure tirée tout droit d’un animal torturé. Non non, le mot n’est pas trop fort :

Une capuche = 2 ratons laveurs, coyotes ou chiens électrocutés pour que le poil soit bien bouffant… 

Âmes sensibles s’abstenir, voici le lien vers une vidéo que je refuse de produire ici, histoire d’ouvrir les yeux à ceux qui ne croient toujours pas à l’enfer des animaux élevés ou massacrés pour leur fourrure… Cliquez ici

Et nous ne pouvons même plus nous fier aux étiquettes puisque certaines cachent l’ignoble vérité :

Un nouveau scandale : des poils de chien à la place de la fourrure synthétique 

Voici un tableau récapitulatif des tests à faire soi-même pour reconnaître la fausse de la vraie fourrure. Cliquez dessus pour accéder à un site d’informations très pertinentes sur le sujet.

Attention aussi aux vols d’animaux de compagnie (chiens, chats) pour les revendre soit dans la filière fourrure, soit dans celle des animaux de laboratoire. Un article en cliquant ici.

C’est en 1994 qu’une première campagne de pub envahit la presse : Plutôt nue qu’en fourrure. 

Depuis, de nombreuses stars se mobilisent pour continuer ce genre d’actions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Défilé « Paris sans fourrure » lors de la Fashion week à Paris en 2012 :

Un seul manteau en fourrure, c’est…
12 à 15 lynx
10 à 15 loups ou coyotes
15 à 20 renards
60 à 80 visons
27 à 30 ratons laveurs
10 à 15 castors, 24 chats ou encore 40 lapins

Certains couturiers refusent de travailler avec de la fourrure animale et utilisent de la fourrure synthétique : En tête de liste, Stella McCartney qui plus est végétarienne, suivi par Todd Oldham qui travaille aussi avec Amazon Conservation Team sur un projet de préservation de la biodiversité en Amérique centrale, ou encore Calvin Klein, Vivienne Westwood

Cliquez sur l’image pour accéder à une liste de magasins et de marques boycottant la fourrure animale…

… Et sur ici pour accéder à une campagne pour une mode non violente, sans fourrure.

Il ne faut cependant pas oublier que la fourrure synthétique provient de la pétrochimie, puisque les matériaux utilisés sont dérivés du pétrole, avec tout ce que cela comporte comme pollution environnementale.

Par exemple, la fibre acrylique (qui compose la plupart de nos vêtements) est produite à partir d’un polymère nommé Acrylonitrile, qui produit du cyanure lors de sa dégradation… !

Et si on brûle de l’acrylique, il se dégage du dioxyde de carbone (qui provoque des asphyxies) et du cyanure d’hydrogène (gaz extrêmement toxique pour les êtres vivants).

De plus, les vêtements en fibres synthétiques, tout comme les plastiques, ne sont pas biodégradables…

C’est bien pour cela qu’une veste achetée ne doit pas l’être que pour une seule saison, simplement parce que la mode a changé.

Lorsque nous voulons changer notre garde robe, pensons à revendre, troquer ou donner nos vêtements.

De nombreux sites existent :

 

      

               

 

 

Certaines enseignes innovent en échangeant vos vieux vêtements contre des bons d’achat, comme H&M  

ou Lolë avec le programme « Yellow label – Une seconde vie à votre manteau » dont la 3eme édition vient de se terminer

Il est aussi possible d’organiser un vide dressing entre copines ou lors d’une manifestation… ou encore sur le web :

 

 

Mais aussi d’autres sites plus généralistes comme Le Bon coin, Paru-Vendu, et même Facebook ! ….

Et pour donner ses vêtements, on peut contacter la Croix rouge ou le Secours catholique ou participer à une Gratiféria (ou marché gratuit). Pour les trouver, fouillez sur les moteurs de recherche car il y en a un peu partout en France et en Europe! 

 

La mode peut aussi s’appréhender de façon éthique. C’est ainsi que l’Ethical Fashion Show, a été créé à Paris en 2004 par Isabelle Quéhé.  Cet événement vise à promouvoir les valeurs et les créateurs de la mode éthique. Il s’est déplacé à Milan et Barcelone, puis à Berlin en 2013. En 2014, il aura lieu du 14 au 16 Janvier, à Berlin toujours :


Reportage Ethical Fashion Show septembre 2012 par ETHICAL-PRODUCTION

La mode éthique a en effet du mal à percer en France et de nombreuses marques nées en 2004 ou 2005 ont déjà disparues. Pour lire un article sur le sujet, cliquez ici.

Greenpeace a lancé une plateforme web qui permet de suivre les comportements environnementaux de certaines marques. Pour accéder au podium, cliquez sur l’image. Vous pouvez aussi visionner a short documentary in english here 

 

Et vous pouvez retrouver notre article sur la responsabilité des groupes textiles au Bangladesh en cliquant ici.

L’année 2009 a été l’année internationale des fibres naturelles. Parce qu’il n’existe pas que le coton pour faire des tissus… ! Découvrez d’autres fibres comme le lin, la soie, le jute, mais aussi le sisal, la ramie, la fibre de coco, et d’autres encore. Cliquez ! 

Il existe d’autres fibres ou matières écologiques à connaître :

Le Tencell ou Lyocell, est extrait de la fibre naturelle de bois d’eucalyptus. Ces exploitations sont labellisées PEFC ou FSC et le solvant utilisé pour la transformation serait recyclé à 99,5%. Cela produit une fibre imperméable, infroissable, et surtout très douce.

Le Lenpur est fabriqué à partir de pins blancs déjà abattus. Ce tissus a été rebaptisé cachemire végétal car il est très fin et possède des qualités anallergiques.

L’Ortie, qui est en fait une fausse nouveauté puisqu’elle a été largement utilisée dans le passé pour fabriquer des cordes et des toiles, mais oubliée. Comme sa fibre creuse permet d’emprisonner l’air, cela lui confère des propriétés d’isolation thermique. Et sa culture, traditionnelle, ne nécessite aucun produit polluant ! A suivre de près.

La fibre Ingéo est obtenue par fermentation du sucre de maïs. C’est un polymère entièrement biodégradable qui résiste aux tâches et à l’humidité. Il est encore peu utilisé, et plutôt pour des vêtements de sport.

 

Abordons maintenant les nouveautés, qui vont peut-être changer le monde de la mode… 😉

La biocouture…ça existe avec Suzanne Lee, qui fait pousser les vêtements comme des champignons. Cliquez sur l’image pour en savoir plus, ou ici pour accéder à son site.

Un tissus en Lotus ! Si si, avec Awen Delaval qui a inventé un tissus très haut de gamme (plus que la soie).  Cliquez sur l’image pour en savoir plus, ou ici pour accéder à son site.

Des créations en tissus de bambou du Québec, vite, cliquez sur l’image – A savoir : les tissus en bambou sont d’une douceur exceptionnelle. Ils sont aussi légers, respirants, naturellement anti-bactériens, anti uv, biodégradables et recyclables. Et en plus, ils poussent très vite! Waou !!! BdnV <3

 

Et le recyclage alors ?… Nous y venons avec l’indétrônable polaire, qui, nous le rappelons, permet de recycler les bouteilles en plastiques en pull ou veste. Mais leur transformation peut être faîte à l’autre bout du monde, ce qui alourdit de façon conséquente leur impact écologique…

Qui dit recyclage, dit créations. Voici quelques coup de cœur :

Valérie Pache transforme les parapentes en robes de mariées ou de couture.  Cliquez sur l’image pour en savoir plus, ou ici pour accéder à son site.

Nina Raeber fabrique des sacs à partir de sacs de nourriture à poissons.  Cliquez sur l’image pour en savoir plus, ou ici pour accéder à son site.

Bethlehem Alemu fabrique des chaussures avec des pneus recyclés.  Cliquez sur l’image pour en savoir plus, ou ici pour accéder à son site. Chaussures vendues sur de nombreux sites grand public que nous ne citerons pas.

Et les vêtements santé… ?

Voici des vêtements anti-ondes électromagnétiques :

Pour protéger bébé durant la grossesse, cliquez ici , ou simplement pour s’habiller, ou en accessoire, cliquez .

Il en existe même pour rééduquer le corps. Si si, je vous assure, voici le ti-shirt pour se tenir droit !!!!!!!!! Entre 127 et 150 € le ti-shirt !!!!!!!!! Vite cliquez !  😀

Et c’est sur cette note d’humour que je vous souhaite …

…une très joyeuse année 2014 !!!!!!

                                                                                                                                      Nathalie MJ

Un Noël plus éthique…

 

L’origine du mot Noël est mal définie. Certains supposent que ce nom vient du latin Natalis (relatif à la naissance).

D’autres défendent plutôt une origine païenne, avec la fête du retour du soleil au moment du solstice d’hiver               « Noio hel » signifiant le nouveau soleil.

Le solstice d’hiver marque en effet l’allongement des journées et le raccourcissement des nuits. Cet événement ne passait pas inaperçu à l’époque (ou l’électricité n’existait pas !) et le « retour » du soleil était vécu comme une véritable bénédiction.

C’est Jules César qui a réformé le calendrier, déplaçant le solstice au 21 Décembre. Avant cela, il tombait le 25 Décembre.

C’est durant cette période, du 17 au 24 Décembre, qu’avaient lieu les Saturnales, festivités qui célébraient le dieu Saturne et encourageaient les Romains à décorer leur maison avec de la verdure et des lumières, faire des cadeaux aux enfants et aux démunis. Les rôles s’inversaient et les esclaves pouvaient alors traiter leurs maîtres comme ils le souhaitaient. Ces fêtes se finissaient avec, le 25 Décembre, la fête du Natalis Solis Invicti (naissance du soleil invaincu).

Le christianisme a repris cette fête à son compte afin d’y placer le jour de la naissance de Jésus (dont la date réelle restera à tout jamais inconnue). En 354 après JC, ce serait le pape Libère qui aurait institué la fête de la Nativité à Rome le 25 Décembre.

Cette période marque aussi le temps d’une renaissance de la nature, invisible mais pourtant bien réelle. C’est en effet au cours de l’hiver que les graines germent dans le silence de la terre endormie afin d’éclorent au printemps.

Il en est ainsi pour chaque être sur Terre. Les énergies hivernales invitent à s’intérioriser, nous permettant de nous recentrer sur l’important. A nous de savoir trouver nos énergies et notre force intérieure afin de faire renaître, année après année, l’enfant divin qui se cache au fond de nous.

Quelques symboles de Noël :

Le sapin de Noël : symbole d’éternité, renforcé par les aiguilles persistantes des conifères utilisés (sapin, épicéa). Durant les saturnales romaines, il était décoré de fruits rouges, symbolisant la vie.

L’étoile sur le sapin : Elle représente l’étoile de Bethléem, et est traditionnellement posée sur le sapin par le plus jeune de la famille.

Les boules de Noël : elles représentent les fruits des arbres.

Le Père Noël : C’est au Moyen-âge que l’église décide de remplacer les figures païennes par des saints. C’est par le nom Saint Nicolas qu’elle désigne Nicolas de Myre, personnage qui vécut au IVème siècle au sud de la Turquie, homme charitable qui distribuait nourriture et cadeaux aux plus démunis. Il est encore fêté le 6 Décembre dans le nord de la France et plusieurs pays nordiques.

C’est vers 1850 au Royaume Unis que le personnage du père Noël se fixe au 25 Décembre, rapidement repris par les pays anglo-saxons. Au 17ème siècle, le personnage s’expatrie en Amérique avec les colons. Son image y évolue avec les années, ajoutant le costume, la barbe, la pipe, la hotte… La couleur rouge et blanche du costume se substitue peu à peu au bleu ou au vert. C’est la firme Coca Cola qui contribue à fixer l’image actuelle du père Noël dans les années 30.

Cette image a été popularisée en France à la fin de la seconde guerre mondiale par les américains.

La bûche de Noël : Brûlée dans l’âtre pour vaincre les ténèbres et le froid, elle devient le dessert de Noël.

La crèche de Noël : elle fait référence à la naissance de Jésus.

Le gui : plante sacrée des druides qui le coupent avec une serpe d’or représentant le croissant de lune. Pouvoir de guérison sur ceux qui s’amusent ou s’embrassent dessous.

Le houx : symbolise la vie, l’amitié, la fertilité, un plant de houx femelle ne développant ses fruits que si un arbre mâle se trouvant à proximité a fécondé ses fleurs.

A nous de jouer afin de rendre une âme à cette fête devenue plus commerciale qu’humaine.

Pour le choix du sapin (sapin naturel ou artificiel, ou encore louer un sapin naturel), je vous invite à relire notre précédent article en cliquant ici.

Et pour la déco, pourquoi ne pas la faire vous même, lors des week-end qui précèdent Noël ? Pour réaliser des figurines et autres sujets, vous pouvez utiliser la porcelaine froide, faîte à base de maïzena. Cliquez ici pour la recette en image !

Vous pouvez aussi ramasser des pommes de pins et autres graines qui, une fois peintes, font de très jolies décorations.

Les emballages cartons de lait, de jus de fruits… sont très intéressants car l’intérieur est métallisé. Il suffit d’y découper des formes amusantes et de les suspendre.

Les fonds de bouteille des sodas deviennent de très jolies fleurs ou des flocons à suspendre ! On peut les colorer avec de la peinture pour verre:
   

Les capsules de bouteilles se transforment en bonhomme de neige: 

Pour les couronnes de Noël, allez ramasser des branches de sapin ou autres résineux, et même du lierre et maintenez les en forme arrondie avec du fil de fer. Reste à les décorer selon votre envie (nœud de tissus, pommes de pins peintes en dorées, perles en tout genre…).

Et même les bouchons de bouteilles sont mis à contribution:

Allez, d’autres idées en images :

Boules de Noël en ficelle, qui peut être en lin, dorée, colorée… La ficelle doit être plongée dans un mélange fait avec 1/2 tasse de fécule de maïs, de la colle blanche et un peu d’eau. Le ballon doit être enduit de vaseline afin que la ficelle encollée ne tienne pas dessus et prenne simplement la forme. Bien laisser sécher avant de dégonfler le ballon.

Les classiques oranges parsemées de clou de girofle se modernisent:

Et se transforment en déco grâce aux divers emporte pièce:

Les boules de Noël se font vintage:

ou emboutonnées !

Pour le menu, pensez aux artisans, maraîchers et autres producteurs proches de chez vous. Ils pourront vous suggérer des spécialités locales que vous ne soupçonniez même pas et vous entretenez ainsi l’économie de proximité. Je me souviens du jour où mes papilles ont découvert la tourte aux fèves de Ludmilla et Laurent : un vrai bonheur !!!

Délectez-vous avec nos œufs cocotte de Noël ; Et pensez à partager vos découvertes sur notre page Facebook !

Quelques idées :

La Coop des Baous : 

Le Marché de nos collines : 

Et quelques idées de déco à table:

Pour les cadeaux, repérez les petits artisans, et profitez sans retenue des marchés de Noël, tout en restant attentif, car le made in China ou Rpc envahit de plus en plus les stands…

Découvrez vite notre article : « A Noël, offrez artistique, original et fait main ! » en cliquant sur l’image:

 

Jetez un œil à notre agenda de Décembre. Nous y mentionnons certains marchés de Noël 🙂

Et bien sûr, voici quelques liens sur des sites d’artisans créateurs :

Petite Cassiopeia: image-2

A little market:

Fait maison:Et pour ceux qui envisagent des cadeaux sous forme de bijoux, pensez à relire nos dossiers sur les diamants et sur l’or. Vous y retrouverez des liens vers des sites équitables.

 

 

 

Joyeux Noël à vous toutes et tous !

                                                                  Nathalie MJ

Alternatiba à Bayonne

Le 6 Octobre 2013 un village des alternatives s’est ouvert dans Bayonne : Alternatiba. « Bio dans nos vies  » y était !

Cliquez sur l’image pour accéder au site internet de l’association Bizi, porteuse de l’évènement:

L’ambiance était joyeuse, optimiste, malgré le réalisme et l’objectivité sur les problèmes environnementaux et sociaux, à résoudre.

Plus de 10 000 personnes ont participé à cette journée, avec la veille, un forum sur le changement climatique dés 10h. Le programme du samedi est accessible en cliquant ICI

Pour le dimanche, outre les très nombreuses conférences (programme ICI ),  le public pouvait s’informer auprès d’un ensemble de stands, tous plus intéressants les uns que les autres, regroupés en 15 espaces thématiques, formant un vrai village:

Chaque thématique proposait ses propres conférences. Cliquez sur les domaines qui vous intéresse pour accéder à la liste des conférences proposées:

Agriculture et alimentation,

–  Alternatives municipales et territoriales, 

–  Biens communs et cultures, 

–  Climat, 

–  Consommation responsable, 

–  Eau, 

–  Eco-habitat, 

–  Economie soutenable, 

–  Energie, 

–  Enfants et éducation à l’environnement, 

–  Finance responsable, 

–  Recyclage et déchets, 

–  Relocalisation de l’économie, 

–  Solidarité et partage, 

–  Transport et mobilité.

Pour ma part, j’ai flashée sur un stand de paysagiste qui proposait des toitures végétalisées. Cet artisan installé à Anglet sait très bien ce qu’il propose puisqu’il vit depuis 5 ans dans une maison en bois avec toiture végétalisée, le tout réalisé de ses mains! (contact bruno.ostanel@gmail.com)

Les salles étaient combles:

 

 

 

 

 

Bien entendu, l’événement se voulait lui-même éco-responsable avec :

  • Gestion et tri des déchets
  • Gobelets réutilisables consignés
  • Toilettes sèches présentes sur certains espaces de Alternatiba.
  • Alimentation : proposer des produits de saisons, locaux et/ou biologique.
  • Favoriser le covoiturage, l’utilisation du train et du bus.
  • Favoriser les déplacements à vélo

Un manifeste a été rédigé par les organisateurs d’Alternatiba, et lu en basque par Juan Lopez de Uralde, et en français par Christiane Hessel Chabry, épouse de Stéphane Hessel (décédé).

Déjà traduit en 11 langues européennes, ce manifeste invite à créer 10, 100, 1 000 villages des alternatives dans toutes les villes de France et d’Europe avant le sommet internationnal sur le climat prévu à Paris fin 2015.

Cliquez ici pour le lire : Manifeste Alternatiba

Et pour retrouver des articles sur cette journée, cliquez ici 😉

                                                                                                                 Nathalie MJ

Magique Biodynamie

Ca y est, la rentrée est consommée. Place à l’équinoxe d’automne (pour l’hémisphère Nord, car pour l’hémisphère Sud, il s’agit de l’équinoxe de printemps), et plus précisément le 22 Septembre pour cette année 2013.

Mais kézako diraient nos ados… !

Si on se la joue scientifique, l’équinoxe est le point de l’orbite terrestre qui est atteint lorsque le Soleil est exactement au zénith sur l’équateur, les deux hémisphères étant alors orientés également par rapport au Soleil… Plus simplement, c’est le moment où la durée des jours et des nuits est égale, d’où le nom latin aequinoctium (de aequus : égal, et nox, noctis : nuit).

C’est aussi la porte ouverte à l’automne et ses énergies de repli ; le rythme ralentit. Aurons-nous droit cette année à l’été de la St Martin, ou été indien ? Nous verrons bien.

C’est l’époque où nous pouvons nous offrir de magnifiques balades en forêt, les feuilles craquant à chacun de nos pas… La nature prépare sagement la saison froide en faisant des réserves. En montagne, c’est l’époque où les marmottes sont les plus dodues et s’activent à rendre confortable leur terrier.

Les arbres feuillus vont faire des réserves d’énergie en se débarrassant lentement de leurs feuilles qui risqueraient de geler en hiver. Leur couleur passe alors du vert (dû à la chlorophylle) à l’orange, jaune ou rouge, en fonction des pigments contenus. Ils préservent ainsi leur énergie.

C’est le temps des vendanges et des récoltes de fruits (pommes, poires, châtaignes, noisettes…), du foin, ou encore du bois pour le chauffage.

C’est aussi le temps des migrations, les oiseaux quittant les zones plus froides, où la nourriture commence à manquer, pour aller vers le Sud.

Ainsi s’expriment les rythmes de la nature…

En agriculture, nous les retrouvons au travers de la biodynamie (du grec Bios, la vie – et Dynamis, force, énergie).

C’est l’anthroposophe Rudolf Steiner qui en a posé les bases avec une série de conférences données en 1924 à des agriculteurs réticents avec l’arrivée des premiers phytosanitaires.

Selon lui, la biodynamie considère la nature dans son ensemble, assurant par là même la santé du sol et des plantes afin de procurer une alimentation de qualité.

D’après Steiner, il est important d’équilibrer les forces cosmiques et les forces terrestres. Pour se faire, l’agriculteur va employer divers éléments :

Silice, calcaire, argile, azote, oxygène, soufre, carbone… Chacun représente une planète, un type de sol, une partie de la plante ou encore une qualité de terre. Les dosages sont savants, la technique subtile et exigeante. Rien ne s’improvise ; la biodynamie est une science qui s’ouvre à l’occulte et tente de comprendre la partie invisible du vivant.

Une excellente présentation en cliquant ici

Pour s’aider, l’agriculteur se réfère à un calendrier lunaire afin de respecter le plus justement possible ses rythmes qui changent tous les 2 à 4 jours.

Par exemple, lorsque la lune se situe dans les constellations du Taureau, de la Vierge, ou du Capricorne (élément Terre), ces jours sont favorables pour les racines et les écorces. Dans le calendrier lunaire, cela correspond aux jours racines.

Les jours Fleurs correspondent à la présence de la lune dans les constellations des Gémeaux, de la Balance ou du Verseau (élément Air).

Les jours Feuilles correspondent à la présence de la lune dans les constellations du Cancer, du Scorpion ou des Poissons (élément Eau).

Les jours Fruits et Semences correspondent à la présence de la lune dans les constellations du Bélier, du Lion ou du Sagittaire (élément Feu).

Ainsi, des semis effectués avant la pleine lune produisent des légumes particulièrement savoureux.

Mais cela n’est qu’une infime partie de l’agriculture biodynamique, parfois incomprise ou décriée par des détracteurs en recherche de concret, rigide et fixe…

Il n’est pas si loin le temps où était accusée de sorcellerie toute personne faisant usage des plantes, des réseaux énergétiques ou encore des méridiens du corps humain.

Tout élément, si petit soit-il, peut avoir une grande influence sur des organismes vivants. Il suffit simplement d’observer la similitude entre le microcosme et le macrocosme (de la cellule à l’univers pour faire simple), et on comprend aisément le phénomène.

C’est aussi la citation qui dit :

Mettez un moustique dans une chambre à coucher et vous verrez bien lequel des deux empêche l’autre de dormir… Et pourtant le moustique n’est ni le plus visible, ni le plus grand… !

Pour plus de renseignements, avec des conseils, des formations pour les professionnels et les amateurs: Le Mouvement pour l’Agriculture Bio-Dynamique 

Si vous avez 1 heure de disponible, regardez cette vidéo sur la biodynamie et la vigne par Jean-Michel Florin :

Très intéressante aussi cette interview de Pierre Masson, qui parlent des différents courants qui existent dans cette discipline :

Une telle exigence demandait reconnaissance. Des labels existent donc, avec le plus ancien, Demeter: 

On trouve aussi le label Biodyvin, plus spécifique pour le vin avec le syndicat international des vignerons en culture biodynamique :

Les cycles lunaires sont aussi utilisés pour les soins corporels :

Couper les cheveux à la pleine lune les fortifie ; Se détoxiner en lune descendante permet d’être en meilleure forme lorsque la lune redeviendra montante ; Il est conseillé de se couper les ongles en lune montante pour les fortifier et les aider à pousser. Et à l’inverse, mieux vaut s’épiler en lune descendante !…

Chez les Celtes, qui vivaient en adéquation avec les rythmes de la nature, Octobre marque aussi la fin de la saison claire.

Samain, située entre la fin Octobre et la mi-Novembre (en fonction des phases de la lune), est une fête celtique majeure qui vient célébrer ce passage. Considérés comme hors du temps car n’appartenant ni à l’année qui se termine, ni à celle qui commence, ces 3 jours et nuits (pouvant aller jusqu’à 7 jours et nuits) étaient des moments privilégiés de communication avec l’Autre monde, les Dieux, et nos chers disparus.

Ils donnaient lieu à des rites, danses, banquets, célébrations avant de débuter l’année avec la saison sombre. Ils sont toujours un moment à part où nous pouvons nous libérer des lourdeurs du passé qui n’ont plus à être dans notre vie, afin de commencer l’année celtique avec des énergies plus légères.

La Toussaint et le jour des morts sont venus évangéliser cette fête, fixant la date au début du mois de Novembre.

Reprise maladroitement par Halloween, elle n’en conserve que le caractère festif.

 

Et si nous ouvrions une porte afin de laisser « l’âme-agit » revenir un peu plus dans nos vies…

Alors bonne Magie d’Octobre à toutes et tous et à bientôt ! 😉

                                                                                                    Nathalie MJ

Le papier

Ca y est, c’est dit, annoncé : la rentrée va coûter plus cher aux étudiants… Qu’aux étudiants… ? J’en doute… Avec la hausse de la TVA annoncée pour 2014 (encore…), il est grand temps de contrôler nos achats et les rendre plus éthiques, écolos, bref, changer nos habitudes. Après tout, la rentrée de Septembre (après le début de l’année bien sûr) est faîte pour marquer les bonnes résolutions. Le challenge est de s’y tenir !!!

Pour vous aider dans la recherche des fournitures scolaires, nous vous proposons quelques idées. Et pour ceux qui ne sont pas trop dégoûtés par cette reprise, nous vous proposons un dossier sur le papier.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Tout d’abord, pour économiser, le mieux est de ne pas acheter !!!

On fait donc avant le tour des affaires qu’on a déjà. Et cette année, comme la mode est au vintage, on en profite et on surfe sur la vague, pour une fois qu’elle nous aide ! Les vieux crayons taillés prennent des allures de neuf. Reste à convaincre les enfants de les utiliser. Et là, toutes les idées sont permises, à vous de jouer !

On peut aussi suggérer aux instituteurs et professeurs d’autoriser et même de demander aux élèves d’utiliser le cahier non fini de l’année précédente. Si ça n’est vraiment pas possible, on conservera les feuilles non utilisées en papier de brouillon.

Il est plus facile d’effectuer les achats sans les enfants, au moins ils ne sont pas tentés par le dernier stylo à la mode ! Et pour ceux qui veulent absolument venir, à nous les compromis : « Ok, on prend des cahiers recyclés, et tu peux choisir l’agenda (le cartable, le sac ou le stylo) qui te convient !!! ».

Pour les nouveaux achats, on privilégie le solide qui pourra durer et servir les années suivantes. Choisir plutôt des tons neutres, qui lassent moins que les motifs qui passent de mode ou d’envie. Et pour ce qui est du look, on peut toujours s’amuser à les customiser différemment chaque année.

On peut grouper nos achats (avec les copines, amies, familles, voisines, écoles, classes…), et favoriser les grandes contenances (lots de stylos, feutres…). Et on peut ainsi solliciter le revendeur du coin. Un achat groupé lui permet de négocier les prix avec ses fournisseurs, et on participe ainsi à la vie économique locale. Par contre, cela nécessite un peu d’organisation et d’anticipation. Si c’est trop tard pour cette année, tant pis, on conserve l’idée pour l’année prochaine. On peut même le proposer comme projet scolaire à un(e) instituteur/trice motivé(e) !

On préfère le matériel rechargeable (stylos, peinture, crayon…), et les produits recyclables (fournitures en bois).

Pour les produits « toxiques », il est conseillé de choisir les équivalents écologiques (colles, effaceurs, marqueurs…).

Attention aux labels. Certains ne veulent rien dire et augmentent la note pour rien. En voici quelques uns. Cliquez sur les images pour plus d’informations:

FSC : il désigne les produits issus de forêts exploitées suivant des critères écologiques et de gestion durable.

 

PEFC : Il désigne les bois issus de forêts exploitées selon des critères de gestion durable. Il n’est cependant pas soutenu par les grands organismes de protection de l’environnement qui le jugent insuffisant.

 

Ecolabel européen : Il garantit une réduction des impacts environnementaux tout au long de la vie du produit estampillé.

 

NF : Il est incontournable pour les achats de fournitures en papier pour la maison et le bureau.

 

A ce propos, connaissez-vous la loi Le Texier de 1999 ?

Nous la devons aux enfants. La proposition de loi adoptée par le 5ème « Parlement des Enfants » qui se réunit tous les ans au Sénat, avait pour objet d’interdire aux établissements scolaires et aux collectivités locales l’achat de fournitures ayant requis l’emploi d’une main-d’oeuvre enfantine. Elle a été présentée par Mme Raymonde Le Texier, députée de la circonscription de la classe lauréate, le CM2 de l’école Saint-Exupéry de Sarcelles, dans le Val-d’Oise. Cette proposition a ainsi donné lieu à la loi n° 99-478 du 9 juin 1999, visant à inciter au respect des droits de l’enfant dans le monde, notamment lors de l’achat des fournitures scolaires.

Comment faire pour distinguer une fourniture scolaire éthique ? Depuis la rentrée 2005, l’AFNOR qui certifie la norme NF a lancé un nouveau label : l’écolabel NF Environnement, imprimé sur les produits concernés. Cela certifie plusieurs choses :

  • Que la fabrication elle-même du produit est respectueuse de l’environnement, (moins d’énergie, moins d’eau, sans substances chimiques dangereuses dans les encres, par exemple)
  • Que le produit est de réelle qualité,
  • Que les papiers utilisés sont soit recyclés, soit issus de forêts gérées durablement.

Pour les inconditionnels des achats sur internet, voici quelques sites de fournitures. Cliquez sur les images pour y accéder :

Un bureau pour la terre

 

 

Ecobureau

 

 

Terre de chanvre

 

 

Tout Allant Vert

 

 

On le sait, l’été n’est pas encore vraiment fini. Alors on choisit d’alléger le dossier et d’aller à l’essentiel, histoire de ne pas faire trop …scolaire ! Tout d’abord une mise en bouche avec un petit film sur la fabrication de papier (du latin papyrus)  :

A partir de là, des millions de cahiers, livres, carnets, et autres affiches seront fabriqués.

Mais le papier ne sert pas uniquement à cela. On le retrouve dans de nombreux produits d’hygiène, de nettoyage, de construction, alimentaires : essuis-tout, kleenex, couches pour bébés, mais aussi vaisselle et gobelets jetables, briques et barquettes alimentaires, cartons, éléments de décoration, cloisons japonaises, et tant d’autres…

L’impact environnemental est grand :

–       Il faut 2 à 3 tonnes de bois pour fabriquer 1 tonne de papier classique, bien qu’en France, le papier est produit à partir de papiers récupérés (60%) et de chutes de scieries et de bois d’éclaircies (40%) nécessaires à la gestion de la forêt. Pour info, la lettre du président de Copacel (confédération française de l’industrie des papiers, cartons et celluloses) en réaction à une émission télévisée visant un géant papetier indonésien -ici –  

–       250 000 hectares de forêt tropicale disparaissent chaque semaine à travers le monde. Même si, en France et en Europe, 90% du papier utilisé provient de forêts gérées de manière durable et labellisées, il n’en est pas de même dans le reste du monde. Pour exemple en Indonésie, le géant Asia pulp and paper -ici – 

Dans d’autres pays, le bois des forêts tropicales est vendu dans un premier temps pour des industries autres que papetières (fabrication de meubles par exemple), sous le couvert des décideurs locaux  qui ferment les yeux. La surface dégagée sert à l’implantation d’arbres destinés à l’industrie papetière qui peut alors se vanter de ne pas utiliser d’arbres en provenance de forêts primaires. Selon l’Ademe, 1 page sur 5 proviendrait encore de forêts anciennes.

–       Les plantations industrielles de pins, eucalyptus ou peupliers perturbent et appauvrissent la biodiversité locale.

–       Le chlore, terriblement polluant, reste majoritairement utilisé pour blanchir la pâte à papier. Il peut être remplacé par des dérivés chlorés (comme le dioxyde de chlore), moins polluants, ou encore par du peroxyde d’hydrogène (plus communément appelé eau oxygénée), qui ne dégagera que de l’oxygène et de l’eau lorsqu’il est utilisé comme agent de blanchissement.

–       L’eau : il en faut un très gros volume. Afin de le réduire, certains producteurs de pâte à papier la recyclent et l’utilisent en circuit presque fermé.

–       L’industrie du papier utilise énormément les transports (importation du bois de l’étranger, puis transport de la pâte à papier vers des usines de transformation, transport vers les imprimeries, puis transport vers les façonneurs et enfin transports des produits finis), avec toute la pollution que cela génère.

–       Cette industrie est une très grosse dévoreuse d’énergies (électrique, fossile).

Un livre à lire pour les plus intéressés : Déforestation tropicale et industrie papetière en Indonésie de Romain Pirard, paru en 2010.

Pour vous donner une idée, quelques compteurs indiquant la consommation de papier, le nombre d’arbres coupés pour du papier hygiénique… :

Des prises de consciences à plus grande échelle …

Un peu long, mais très intéressant, ce rapport d’une table ronde organisée le 24 juillet 2013 au sénat autour de la pâte à papier et l’huile de palme en Indonésie. Cliquez ici pour accéder au rapport n°108.

…Mais non encore suffisantes…

Alors que le géant Asia Pulp and paper s’engageait à stopper la déforestation en février 2013 –ici-  les malversations continuent -ici-

Des solutions à notre portée :

–       Accepter d’utiliser du papier moins blanc. En effet, sa couleur naturelle est plutôt écrue. Et cela vaut aussi pour tous les autres dérivés de la pâte à papier (kleenex, essuis-tout, protection intime, couches pour bébés…).

–       Utiliser du papier recyclé qui nécessite moins d’eau et d’énergie pour sa fabrication. Et même si l’emploi d’agents blanchissants (comme le peroxyde d’hydrogène) est nécessaire pour supprimer les restes d’écritures, le bilan environnemental reste meilleur que la fabrication classique.

–       Utiliser le papier à bon escient et penser à le recycler (ainsi que les emballages).

–       Troquer ses livres, les vendre et les acheter d’occasions, ou les emprunter dans une bibliothèque pour ceux qu’on n’a pas envie de conserver.

 

Privilégier le papier ou les autres supports (tablettes, ordinateurs, liseuses…), le débat est lancé. On peut toutefois noter qu’à l’heure actuelle, le papier est l’ami du développement durable :

–       Issu de ressources renouvelables – ben oui, les arbres, ça repoussent – il faut cependant être certains de la gestion durable des forêts. Essayez donc de faire repousser les métaux rares (qui entrent dans la composition du matériel électronique et dont l’extraction minière est responsable de déforestations massives, y compris de forêts primaires)!

–       Le papier, ça se recycle : 60 % des papiers et cartons sont aujourd’hui recyclés en France. Et nettement plus facilement et avec des méthodes moins polluantes que les matériaux électroniques…

–       La fabrication du papier use de produits pas très écolo. Mais comparé aux constituants des ordinateurs, y’a pas photo, le papier l’emporte haut la main. On insiste tout de même sur le fait que ça n’est pas pour ça qu’il faut le gaspiller.

–       Le papier, c’est biodégradable. Laissez une feuille 1 mois sous la pluie et voyez le résultat. Maintenant, essayez avec un ordinateur….. ! Ca n’est pas pour cela qu’il faut jeter nos papiers partout, sous prétexte qu’ils vont se dégrader. Un papier non recyclé qui atterrit dans une décharge génère 2 fois plus de pollution que sa fabrication… Ca fait réfléchir, et nous motive à trier et recycler. Cliquez sur l’image pour l’agrandir:

 

Pour info , deux sites très bien faits sur le recyclage – cliquez sur les images pour y accéder:

 

 

–       Un livre est 250 fois moins polluant qu’un E-book, dixit la société Carbone 4 qui a réalisé une étude en 2009. Le bilan carbone d’un livre est de 1Kg contre 240 Kg pour un E-book. Pour amortir sa liseuse, il faudrait lire 80 E-book en 3 ans avec la même machine. Vous croyez qu’elle va résister ?….

–       Un livre fonctionne partout, sans piles ! Alors qu’une liseuse, c’est bien souvent des piles au lithium, véritable poison pour l’environnement.

–       Le poids des livres. Là, je vous l’accorde, et j’en ai fait les frais lors de mon dernier déménagement…  Et puis je me suis dit que ça m’avait finalement bien remis en forme de porter tous ces cartons.  🙂

–       Le côté pratique des liseuses et autres ordi : grâce à internet, on accède à une banque de données formidable, et le contact et les échanges sont facilités. A nous de ne pas imprimer à tout va et de penser à sauvegarder les dossiers importants sur des clefs USB ou des disques durs externes afin de ne pas perdre les données si un accident arrive à notre ordinateur (tablette, liseuse…).

Pour résumé, le bilan écologique est nettement en faveur du livre. 

Et pour finir, quelques expressions autour du papier :

Les noces de papier symbolisent 37 ans de mariage,

Le papier symbolise la fragilité,

Un papier désigne un article dans la presse écrite,

Etre dans les petits papiers de quelqu’un signifie avoir son estime.

Avoir une mine de papier mâché signifie avoir mauvaise mine…

… Ce qui n’est pas votre cas après ce bel été ensoleillé.   😎  Nous vous souhaitons une très belle rentrée.  🙂

                                                                                                                                                     Nathalie MJ

Nos amies les abeilles

Vous connaissez les abeilles à miel, ou Apis mellifera, merveilleuses pollinisatrices et productrices du miel qui ravit nos papilles, probablement apparues avec les premières fleurs, il y a plus de 100 millions d’années !

Mais saviez-vous qu’elles ne sont qu’une infime partie des 20 000 espèces d’abeilles répertoriées sur la planète (2500 en Europe et un petit millier en France !) ?… Entre les abeilles sauvages, solitaires, sociales, domestiques, ou, plus simplement, Apis cerana, buckfast, florea, dorsata,… on y perdrait son latin ! La plupart produisent peu ou pas de miel, en tout cas pas suffisamment pour être cataloguées de mellifères.

Elles se distinguent nettement des guêpes par leur morphologie, et les bourdons ne sont pas les mâles des abeilles (qui sont appelés faux-bourdons) mais une espèce bien à part qui a ses propres colonies, supporte les basses températures et peut donc polliniser les premières fleurs du printemps, lorsque nos abeilles hivernent encore.

On trouve de très nombreux sites parlant des abeilles sur le net.

En cliquant sur l’image, vous accédez à un site très complet et très intéressant:

 

Un autre encore en cliquant sur l’image ci dessous :

 

 

 

 

Certaines espèces ne vivent qu’en symbiose avec une espèce végétale. On peut citer en exemple la célèbre vanille et son abeille Mélipone. L’exportation des plants de vanille s’est faîte, mais la Mélipone n’ayant pas suivi, la pollinisation doit être faîte à la main ! Pour en savoir plus, cliquez sur l’image :

 

Saviez-vous que les abeilles doivent butiner 1 million de fleurs pour faire 1 kilo de miel ?

 

Nous allons donc recentrer ce dossier sur les abeilles, mais de nombreux points mis en avant sont valables pour tous les pollinisateurs qui existent : guêpes, syrphes (famille de mouches ressemblant aux abeilles), bourdons, osmies (abeilles solitaires qui comportent 40 espèces en Europe), bombyles, papillons, cétoines,  …

En effet, tous ces gentils pollinisateurs (une abeille ne pique que pour se défendre) sont dangereusement menacés par la multiplication et l’usage abusif des pesticides, la prolifération de parasites, virus, champignons, bactéries, ainsi que la dégradation des habitats par l’urbanisation, la prolifération des ondes électromagnétiques, ou encore le réchauffement climatique (impact sur la floraison par exemple).

Lisez un excellent de rapport écrit par Cécile Fléché – « L’abeille et les pesticides » :

ou cliquez sur l’image pour découvrir un site rempli d’informations :

 

Autre danger, et pas des moindre : le frelon asiatique.

Observé pour la première fois en France en 2004 dans le Lot et Garonne, il a probablement été importé en France lors d’un arrivage de poteries chinoises à Bordeaux. Il étend depuis son territoire:

Attention à ne pas les confondre avec notre bon vieux mais néanmoins impressionnant frelon européen :


Il suffirait de 10 frelons pour détruire une ruche. Leur technique : se poster prés de l’entrée de la ruche et attaquer les abeilles dés qu’elles arrivent, en les coupant en 2 avec leurs mandibules. Une vraie boucherie.

Afin de les détruire, des élus ont saisi la commission européenne pour que soit autorisée l’utilisation du dioxyde de soufre, gaz qui doit être manié avec précaution, mais qui permet d’éviter l’utilisation de pesticides, hautement nocifs pour les abeilles aussi. Cliquez ici pour plus d’infos.

Effet des ondes électromagnétiques sur les abeilles :

Selon des chercheurs allemands de la Landau University, la saturation des ondes désorienterait les abeilles au point de les empêcher de rejoindre leur ruche, entraînant leur extermination en provoquant ce qu’on appelle en anglais Colony Collapse Disorder, en français la maladie de la disparition. Cliquez ici pour plus d’infos.

Vous pouvez aussi lire tout un rapport en cliquant ici   

On peut aussi parler des dérives de producteurs industriels qui n’ont en tête que le rendement de leurs colonies d’abeilles, en oubliant de les respecter. Cela produit en général un miel de mauvaise qualité, mais là n’est pas le plus important. Après tout, cela ne touchera que le consommateur. Ce qui dérange, c’est que les abeilles sont exploitées à outrance, où mal préparées à leur hivernage, provoquant leur surmortalité. Mieux vaut donc ne pas soutenir ces pratiques en se demandant tout simplement d’où provient le miel qu’on projette d’acheter, et éviter les miels à bas prix qui viennent forcément de ce type d’exploitations.

 

Les conséquences se font sentir à différents niveaux:

–       Economiques : Le travail de l’ensemble des pollinisateurs assure 75% du rendement des cultures. Sans eux, c’est une perte immédiate du rendement, entraînant une raréfaction des produits alimentaires, avec une hausse des prix par répercution.

–       Sociales : La hausse des prix entraîne immédiatement des difficultés dans l’achat des aliments, amplifiant les inégalités sociales.

–       Ecologiques : La pollinisation permet la diversité végétale, avec une grande diversité génétique qui permet une résistance accrue de ses espèces végétales face aux agressions.

 

Pour les aider :

Vous pouvez semer des plantes mellifères dans votre jardin, balcon, jardinière, parcs des villes, bordures de champs cultivés… Vous pouvez aussi laisser pousser une zone sauvage qui sera rapidement prise d’assaut par les insectes.

Liste des plantes mellifères en cliquant sur l’image:

 

Les abeilles ont aussi besoin d’eau qui leur sert à diluer le miel pour nourrir leurs larves. Aménagez donc un point d’eau dans votre jardin !

Découvrez de nombreux conseils en cliquant sur l’image : 

 

Vous pouvez créer un habitat dans votre jardin, votre balcon, votre façade en fonction des abeilles :

Ruches, abri pour abeilles solitaires…

Ces nichoirs sont à placer entre 30 cm et 2 mètres du sol, à l’abri des intempéries et près d’une source de nourriture (fleurs, champs…).

On peut les acheter, ou mieux, les construire soi-même 😛   :

–       Bûche percée de trous : fendre en 2 une bûche de bois dur (qui résiste mieux à l’humidité, du genre chêne, hêtre, charme ou encore châtaignier). Y percer des trous de diamètres différents (entre 3 et 14 mm), et de différentes profondeurs (sans transpercer la bûche).

–       Fagot de tiges creuses : lier plusieurs tiges d’une vingtaine de centimètres de long de canne de Provence, de roseau ou encore des tiges de grandes ombellifères en fagots. Il faut ensuite boucher l’arrière avec des boulettes de terre. On peut aussi les empiler dans une boite en bois, le fond de la boite fermant l’arrière des tubes, et l’ensemble résistant mieux au temps.

–       Fagot de tiges à moelles : Même technique que ci dessus, les tiges étant formées avec du bois de sureau, de ronce, de fusain ou de framboisier. Ces essences étant tendres, les insectes vont les évider eux-mêmes, sur la profondeur qui leur convient. On peut aussi alterner tiges pleines et tiges creuses !

–       Ou encore fabriquer une maison à insectes – Les idées ne manquent pas :

 

 

 

 

Abandonner tous les insecticides et herbicides qu’on vous propose dans le commerce.

Vous pouvez parrainer une ruche. Ce faisant, vous aurez le plaisir de recevoir vos pots de miel étiquetés à votre nom. Quelques liens:

http://www.parrains-d-abeilles.com/

http://www.untoitpourlesabeilles.fr/engages-sauvegarde-abeille-particuliers.php?recherche=geographique

Signaler à votre mairie la présence d’un nid de frelons asiatiques, classé espèce nuisible, afin qu’il soit détruit. Très caractéristiques, ils peuvent atteindre de très grosses dimensions et se trouvent souvent vers la cime des arbres : 2 Images nid frelons

Consommer les produits de la ruche permet de soutenir les apiculteurs.

Relisez nos articles en cliquant sur les liens :

La propolis: http://biodansnosvies.fr/2012/09/20/la-propolis/

Le miel: http://biodansnosvies.fr/2012/09/20/le-miel-cest-bio-la-vie-aime/

Mais tous les produits ne sont pas forcément fabriqués dans le respect des abeilles. Retrouvez notre article sur la gelée royale en cliquant ici :

http://biodansnosvies.fr/2012/09/18/cest-bio-la-vie-a-la-ruche/

Les ruches envahissent les villes :

Depuis 2005, de plus en plus de ruches se retrouvent sur le toit des immeubles en ville. Et oui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, elles y trouvent un environnement moins « pesticidé » qu’en campagne… Un comble non ?… ! On retrouve donc ces colonies d’abeilles, baptisées pour la cause « sentinelles de l’environnement », dans des agglomérations telles que Lille, Perpignan, Paris, Lyon ou encore Nantes.

Un exemple en cliquant ici

Depuis 2009, le miel de l’Opéra de Paris se vend à prix d’or.Cliquez sur l’image pour en savoir plus:

Et bien sur, il faudrait une généralisation de l’agriculture biologique car tous les phytosanitaires sont nuisibles aux abeilles, et aussi à l’homme puisque ces substances se retrouvent forcément dans tous les produits de la ruche.

Ce printemps 2013, la commission européenne a enfin voté l’interdiction de 3 néonicotinoïdes (imidacloprid, clothianidine et thiamethoxam). Cela prendra effet le 1er décembre 2013, pour une durée de 2 ans. Il serait indispensable de prolonger cette décision au-delà et surtout, que cela soit étendu à toutes les cultures et toute l’année.
Mais c’est déjà un début. Plus d’infos en cliquant sur l’image :

Il faut savoir que les néonicotinoïdes persistent dans l’environnement, le contaminant au sens large, notamment le pollen ; la clothianidine dans le sol a été mesurée à 148 à 6900 jours par l’Agence » de protection de la santé américaine ; l’imidacloprid peut être absorbée par des cultures non traitées jusqu’à 2 ans après la première utilisation car elle persiste dans le sol, pouvant se retrouver dans le pollen et le nectar des fleurs non traitées à des niveaux toxiques pour les abeilles.

Un plan apicole vient d’être lancé en 2013 en France. Cliquez sur l’image pour plus d’informations:

 

avec une plaquette résumant les points clés. Cliquez sur l’image pour plus d’informations:

Des applications sont faîtes dans les Alpes Maritimes, cliquez sur l’image pour accéder aux informations :   

Plusieurs pétitions en soutien aux abeilles circulent sur internet. Faciles et rapides à signer, elles donnent du poids aux associations qui oeuvrent aux respects de nos amies. En voici quelques unes (liste non exhaustive) : cliquez

Contre la production de produits toxiques pour les pollinisateurs par certains laboratoires : cliquez

Et pour les moins sensibles à nos amies les abeilles, il est important de signaler que des études ont montré que les français sont très exposés à la pollution due aux pesticides :

ou encore: 

 

FORMATIONS :

 

Vous souhaitez acquérir une ruche, pensez tout d’abord à vous former. Vous pouvez le faire auprès d’un apiculteur près de chez vous, ou auprès d’organismes comme des ruchers école.

En cliquant sur l’image, vous accéderez à un article sur des ruches aux formes diverses et variées :

 

Pour les formations en voici quelques exemples :

A La gaude (06), l’association Maia s’occupe de fabriquer des ruches, de nourrir et de soigner les abeilles. Des ateliers et des animations sont proposées chaque mois, encadrées par des amoureux de la nature, notamment l’apiculteur François Valet. Le nombre de place étant limité, prenez contact avec eux par mail : info@maiabeille.org ou sur leur site http://maiabeille.blogspot.fr/

A St Jeannet (06), un collectif s’est constitué par un heureux hasard autour de l’abeille et de l’apiculture. Annie et Serge Cros avaient déjà commencé à faire de l’apiculture l’année dernière. François Valet, qui anime déjà des ateliers pour la protection des abeilles, et l’association Co.vie.nat s’y sont associés. Ils peuvent ainsi mettre en commun leurs expériences autour des ruchers partagés !  Contact: co.vie.nat@orange.fr

En région parisienne :

Et

Le CIVAM propose des formations apicoles. Cliquez sur l’image pour en savoir plus :

Le Syndicat national d’apiculture :

L’Union Nationale de l’Apiculture Française :

 

Et pour les plus jeunes, adeptes des écrans, voici un jeu et des informations sur l’apiculture : http://bee-happy.fr/

                                                                                                                                                  Nathalie MJ

 

Le sable

 

 

 

 

 

 

 

Le sable…

C’est l’été, et on souhaite que le soleil brille, enfin !

Certains seront couchés sur le sable, captant les rayons à pleine peau (pensez à notre article sur les crèmes solaires), d’autres préfèreront les randonnées à cheval sur les immenses plages du Nord de la France. Le point commun : le sable.

Ces milliards de petits grains amoncelés pour nous offrir des souvenirs inoubliables. Mais d’où viennent t-ils ?…

Tout simplement de la désagrégation des roches de la région concernée ! Et cela peut prendre des milliers, voire des centaines de milliers d’années…

Il peut donc être formé de quartz, feldspath, mica, et autres débris de calcaires, coquillages, corail… dans des proportions variables selon les régions bien entendu ! Sa couleur dépendra aussi de la roche d’origine : blanche pour les sables provenant des roches plutôt calcaires ou de gypses ; noire ou orangée pour des sables provenant de roches granitiques, volcaniques ou gréseuses.

Dans certaines régions, il peut ainsi se former des chaos granitiques, dus à l’altération de la roche, avec érosion du sable (qui est éliminé par l’eau de pluie, l’action du vent…). Les blocs les plus compacts se retrouvent alors en position d’équilibre, sous des formes parfois incongrues, plus spectaculaires les unes que les autres, pour notre plus grand plaisir visuel. La forêt de Fontainebleau en regorge, ainsi que d’autres régions de France :

 

 

 

 

 

À 1h45 de Nice, on peut découvrir les grés d’Annot avec une balade qui part du village. Enchantement garanti.

Pour les légendes qui s’y attachent, passez par l’office du tourisme!

 

 

 

 

 

 

Le sable transporté par le vent a une forme ronde et un aspect mat alors que le sable transporté par l’eau est plutôt de forme ovale, avec une surface brillante et transparente. Différences invisibles me direz-vous… Pas pour les constructeurs…

Il n’y a qu’à regarder les enfants qui font spontanément des châteaux sur les plages !

Ils en retirent du plaisir et leurs constructions sont éphémères.

Ce n’est pas le cas des constructions faîtes par les adultes qui ont bien mémorisés les propriétés de ce matériau :

Après l’air et l’eau, le sable est la ressource la plus utilisée au monde, avec environ 15 milliards de tonnes par an et plus de 200 utilisations, avec, entre autres :

–       La construction : le sable est utilisé comme agrégat (mélangé avec un liant comme le ciment ou la chaux pour former des mortiers, bétons et autres enduits…) ; Il sert à la construction des bâtiments, maisons- (200 tonnes pour une maison moyenne), routes, autoroutes (30 000 tonnes par kilomètres), centrales nucléaires (12 millions de tonnes), barrages, terrains de sports, décoration ; …

–       Le sable sert à filtrer les liquides (dans les filtres des piscines par exemple, mais aussi dans l’industrie) ;

–       C’est la matière première de la fabrication du verre ;

–       Il entre dans la composition de divers matériaux tels que les composites par exemple (mélangé à de la résine et des fibres de carbone) ;

–       La silice qu’il contient sert à la fabrication de microprocesseurs (ordinateurs, télévision, téléphones, smartphones…), les panneaux solaires ;

–       Il permet de remplir des sacs de lest, de protection (dans la gestion des crues des rivières par exemple) ;

–       Il sert de litière pour animaux ;

–       Il sert d’assise de certaines voies ferrées et du pavage des rues ;

–       Il est utilisé comme abrasif  avec la technique du sablage, afin de nettoyer efficacement certaines surfaces ;

 

Son utilisation pour délaver les jeans par sablage projeté sous haute pression a été dénoncée dans les années 2010. Cela provoque en effet une très fine poussière de silice qui se loge dans les alvéoles pulmonaires des ouvriers, les condamnant à terme à la silicose avec une issue fatale. De grandes marques se sont alors engagées à ne plus utiliser cette technique. Aujourd’hui se développent peu à peu les techniques au laser ou à l’ozone. Cliquez sur l’image pour plus d’infos sur la technique:

 

Cependant, il convient de bien lire les étiquettes car certains pays utilisent encore le sablage.  Plus d’infos en cliquant sur l’image:

Et un rapport intéressant en cliquant ici

 

–       Le sable sert aussi d’amendement agricole pour varier le pH de certains sols, modifier la texture des terres (pour la culture des carottes par exemple, afin d’obtenir de belles carottes droites et longues !) ;

–       Il sert à la création d’îles artificielles (principalement dans le golfe Persique), le remblai ;

–       Et pour la défense côtière (avec les dunes) ;

–       Et tant d’autres…

 

En construction, le sable utilisé ne provient pas des déserts. Comme signalé au début de l’article, sa structure trop ronde et trop fine ne permet pas une agglomération correcte.

On utilise donc le sable des plages, des fonds marins, des rivières et des carrières.

– Il est d’ailleurs important de signaler que seule une petite partie du sable de rivière arrive à rejoindre la mer. En effet, les nombreux barrages construits sur les fleuves et rivières du monde entier bloquent le cheminement naturel du sable –

Le sable est ensuite lavé (pour le dessaler et enlever les impuretés) et calibré afin de respecter les normes en vigueur. Pour des constructions parasismiques par exemple, les grains ne doivent pas excéder 5 mm et le ciment doit en contenir au moins 250 Kg par m3. Ce sable doit avoir été lavé à l’eau douce (afin d’éviter la corrosion des armatures par le sel), et le sable de pouzzolane doit être humidifié avant usage (à cause de sa porosité).

 

Et son extraction va en augmentant, sans respect aucun de l’environnement.

Les conséquences sont graves car elles entraînent une disparition des plages, une déstabilisation et un effondrement des côtes, la disparition des certaines îles.

Car à force de creuser au large des plages pour récupérer ce sable, la cuvette sous marine devient de plus en plus profonde. Comme la pente sous-marine est rendue plus abrupte, le sable côtier va rouler et se déverser… au fond de cette cuvette !!! Alors on reprend du sable au fond et on le remet sur les plages… et c’est le cercle vicieux. Absurde non ?…

La principale différence avec le sable destiné à la construction, c’est que ce dernier n’est jamais remplacé, lui. Il demeure prisonnier des immenses buildings et autres routes…

De plus, le dragage des fonds marins entraîne la formation d’un nuage de poussière très fine, qui se répand comme de la cendre sur les fonds marins, laissant un paysage désertique car étouffant tout. L’écosystème entier est détruit. La pêche traditionnelle locale disparaît.

 

En France, environ 50 millions de m3 de sédiments sont extraits chaque année. Vous pouvez lire un rapport datant de 2005 (64 pages !) en cliquant sur le lien suivant :

http://wwz.ifremer.fr/drogm/content/download/18053/264727/file/RapFoucher.pdf

Ou encore un excellent site créé en 2009 : Sémaphore.                                                             Pour y accéder, cliquez sur l’image : 

Vous pouvez aussi lire le rapport du grenelle de la mer (2009) en cliquant sur l’image :

Des blogs se créent pour diffuser des informations, comme par exemple à Anglet :

https://sosla.wordpress.com/

 

Ces abus sont difficilement contrôlables car les besoins économiques et les profits réalisés sont tels que les gouvernements ferment bien souvent les yeux. Le sable, perçu comme ressource gratuite et inépuisable, n’est pas considéré comme une ressource naturelle menacée.

Exemples caractéristiques :

Singapour : Avec des constructions de plus en plus hautes et une recherche permanente de gain de surfaces sur la mer, l’île fait une consommation abusive de sable, fermant les yeux sur les importations frauduleuses.

On peut aussi parler de Dubaï et ses îles artificielles : Le Palmier et le Monde, composées de plus de 320 millions de tonnes de sable, dragué sur place et de 34 millions de tonnes de pierres.

 

Ces constructions envahissent aussi le littoral, déséquilibrant le mouvement naturel des plages

Et oui, nos plages bougent, ou plutôt, devraient bouger, le sable étant apporté par la mer, ou l’océan, grâce à la houle, les marées et les courants. C’est alors que le vent prend le relais et fait bouger la plage, créant où c’est possible des dunes. L’hiver, la plage aurait naturellement tendance à reculer pour se protéger de l’action abrasive des vagues, plus fortes en cette saison. Mais ce recul ne peut plus s’effectuer à cause des constructions côtières, et la plage se rétrécit peu à peu. Les municipalités mettent alors de très nombreux moyens en œuvre afin de préserver la largeur de leurs plages, garantissant ainsi un tourisme estival correct, et coûtant des millions d’euros aux contribuables.

Mais la fâcheuse manie de l’homme à vouloir créer du durable, du persistant, de l’immobile, du « rassurant » fait qu’il tient absolument à stabiliser ses côtes et ses plages, investissant à tour de bras en constructions multiples, digues, immeubles, ports… plus rentables monétairement les uns que les autres.

 

Et puisqu’on parle de rentabilité, un autre souci pointe son nez :

La raréfaction du sable entraîne une augmentation de son prix !!!

Et dans certains pays, les fraudes à la construction se multiplient : baisse du pourcentage de sable dans le mortier, remplacement par des adjuvants de mauvaise qualité, sable de contrebande (non lavé, il fragilise les constructions avec des risques d’effondrements futurs).

Certains états avertissent leurs concitoyens. Par exemple au Maroc :

http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/focus/sable-de-construction-la-triche-a-grande-echelle-100857.html

 

En construction, il est possible d’utiliser d’autres techniques, d’autres matériaux. Voici quelques idées :

 

On peut utiliser les roches locales, comme le faisaient les anciens. Par exemple :

 

La pouzzolane est une roche naturelle d’origine volcanique (ID de sortie vacances : les volcans d’Auvergne. Vous en verrez plein !).  On en retrouve dans certains mortiers comme le Batichanvre par exemple. Cliquez sur l’image pour plus d’infos :  

La garluche (grés ferrugineux) et l’alios (grès), pierres landaises, utilisées en construction, mais abandonnées avec l’avènement du béton :

 

 

Les noyaux d’olives (si si !!! 🙂 ). On les retrouve dans le Mixxol, mortier léger prêt à l’emploi. Cliquez sur l’image pour plus d’infos :

 

On peut aussi penser au recyclage de matériaux usagés, qui présente l’avantage de gérer et limiter nos déchets :

Le verre broyé ;

Les vieux gravas et le béton issus de la destruction des vieux immeubles ou des vieilles constructions peuvent être aussi broyés et réutilisés ;

Les tuiles et briques usagées en les concassant et les pilant ;

Les coquilles vides des coquillages consommés ! Et oui, récupérées et recyclées en les pilant, elles formeraient un excellent agrégat !


Les briques de terres crues :
pour accéder à une vidéo montrant leur fabrication, cliquez sur l’image :

 

et le site CRAterre. Cliquez sur l’image pour plus d’infos :

Ou encore le centre de terre en Haute-Garonne : 

 

 

Et voici aussi d’autres idées de construction :

 

Earthships : Habitation inventée par l’architecte américain Michael Reynolds dans les années 70. Le but est de construire une habitation écologique et à moindre coût en utilisant les matériaux situés à portée de main. Site en anglais :

 

et en français :  http://www.solutionera.com/#!earthship/c9li

Et voici une vidéo sur sa construction :

Maison en paille

 

Boudins de terre éco dome :

 

En palettes recyclées :

 

En bambou :

 

En fustes (bois) :

 

En terre crue :

 

En voici des très originales :

 

Maisons bulles : Ces maisons se développent peu à peu. Je me souviens regarder les bulles qui émergeaient du sol à Théoule sur mer quand j’étais enfant! Cela me fascinait. Je ne savais pas que Pierre Cardin allait y habiter !

Ces maisons utilisent un voile de béton (et par conséquent du sable), mais les matériaux évoluant, je suis certaine qu’il sera rapidement possible de remplacer ce sable par un autre agrégat.


Plus d’infos sur le site Habitat-bulles :avec le Straussconcept : 

Maison enterrée en pisé (terre crue) : 

Ou encore un excellent site en anglais 

 

Héliodome :

 

Domespace :

 

Maison bioclimatique :

 

Ou encore la Maison vivante, à semer dès notre naissance: 

 

Et pour le plaisir des yeux, des idées parfois…renversantes, même si nous ne garantissons pas le côté écologique !  😆

 

Faudra t-il en arriver à taxer fortement les ressources naturelles ? Faudrait-il subventionner les matériaux recyclés ?…

Il suffirait d’un peu de conscience pour faire changer les choses.

 

Si vous avez un peu de temps disponible, en cette période estivale, regardez cet excellent reportage « Le sable, enquête sur une disparition » de Denis Delestrac:

et pour voir le film de 1h15 en entier, cliquez sur l’image :

 

Le sable…élément essentiel du sablier, mesurant inlassablement le temps qui s’écoule…

Le temps… En aurons-nous assez pour changer nos habitudes et préserver notre monde ou est-ce déjà trop tard ?… L’avenir le dira.

Et vous, dans vos rêves d’enfants, vous le voyiez comment votre monde de « quand on sera grand… » ?

Nous vous souhaitons un bel été, et de beaux rêves enchantés… car le marchand de sable va passer !… 😉

                                                                                                                                                                     Nathalie MJ

Idées de vacances écolos :)

Joli mois de juin, tu nous invites déjà à penser aux vacances : séjours proches ou lointains… ?

Quelques soit nos choix, restons fidèles à nos éco-gestes, nos écolos attitudes. Que ce soit pour les hébergements, les restaurants, les activités ou encore les moyens de transport,  les idées ne manquent pas, les moteurs de recherches non plus ! Alors prenons le temps de choisir, et d’apprécier le temps qui passe avant, pendant et après les vacances. Avant, en rêvant et choisissant; pendant, en déstressant et en vivant chaque moment; et après, en se souvenant!!!

Quelques petits rappels spécifiques aux vacances :

Pour la voiture :

Afin d’éviter une hausse de la consommation de carburant de votre véhicule : pensez à vérifier la pression de vos pneus car des pneus sous gonflés s’usent plus rapidement et font augmenter la consommation de carburant. Limitez l’utilisation de la climatisation. Si vous mettez des bagages sur le toit, pensez à utiliser des coffres de toit. Ils ont une forme aérodynamique et favorisent donc la pénétration dans l’air du véhicule.

Pensez aux produits écolo pour le lave glace, ou fabriquez le vous même :

Pour un bidon de 5 litres : 10 cl de vinaigre d’alcool, 10 cl d’alcool à plus de 40° (certains utilisent même de la vodka !!!), 2 cuillères à soupe de cristaux de soude, 1 cuillère à soupe de savon noir liquide et de l’eau. Mettre tous les ingrédients dans le bidon et complétez avec de l’eau. Secouez, c’est prêt.

Et si vous partez seul, pensez au co-voiturage : Vous partagerez les frais, ferez des rencontres, et ne risquerez pas de vous endormir au volant !!! Voici quelques liens:

 

https://www.blablacar.fr/

http://www.covoiturage.fr/

http://www.carpooling.fr/

http://www.covoiturage.com/

http://www.covoiturage-cg06.fr/index.php

Sur votre lieu de vacances :

Limitez l’utilisation de la climatisation dans l’habitat.

Modérez votre consommation d’eau et préférez toujours une douche à un bain.

Utilisez les transports doux pour vos sorties (vélo, transport en commun, cheval, trottinette, rollers…).

Lors de vos sorties, remportez vos déchets, et si possible, triez les.

Respectez la faune et la flore, les sentiers en balades, que ce soit à pied ou à vélo (en évitant de piétiner les alentours on évite de détériorer la flore, on évite l’érosion du sol surtout dans les zones sensibles, on évite de perturber les animaux).

Ne laissez aucune trace de votre passage.

 

Dans un hôtel, vous pouvez demander que vos draps et serviettes ne soient pas changés chaque jour.

 

Préférez toujours le train à l’avion, mais si vous ne pouvez pas l’éviter, alléger votre conscience en limitant le poids de vos bagages. Ca peut faire sourire, mais on part souvent avec beaucoup trop d’affaires, qu’on laissera en fin de compte au fond de sa valise. Et l’air de rien, si vous multipliez ce genre de petit geste par le nombre de passagers, ça finit par compter sur la consommation de kérosène. Ainsi, un Airbus 380 consomme environ 15 litres de kérosène par Km en transportant 40% de plus de passagers qu’un Boeing 747 (qui consommera entre 15 et 18 litres / Km avec moins de passagers). Plusieurs compagnies de voyage, conscientes de leur impact environnemental, mettent en place des mesures pour faire évoluer leur facture énergétique et ont des actions de compensation. Certains critiqueront cette démarche, mais on sait tous que ceux là ne voyagent qu’à pied, à cheval ou à vélo… !

Pour exemple: Voyageurs du Monde qui a lancé des programmes de reforestation (cliquez ici pour en savoir plus)

Faîtes attention à vos produits solaires, ils contiennent en effet des filtres chimiques et des écrans minéraux. Les filtres chimiques posent le plus de problèmes, autant sur la santé que pour l’environnement : ils détruisent les micro-algues qui nourrissent les coraux, entraînant par voie de conséquence leur mort. La mort des massifs coralliens est effective dans plusieurs mers du monde, éradiquant ainsi toute la vie qui y habite.

Des études menées sur l’impact des crèmes solaires sur la vie aquatique ont montré que les poissons deviennent apathiques, chassants, se déplaçant et se nourrissant moins.

Plus d’infos sur le lien

 http://blog.surf-prevention.com/2011/03/02/comment-les-cremes-solaires-provoquent-elles-le-blanchissement-du-corail/

Et pour les impacts sur la santé, un très bon article sur le lien suivant

http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=protection_solaire_toxicite_do

ou une vidéo à regarder en cliquant sur l’image:

 

 

 

Le mieux reste de limiter son temps d’exposition, et de choisir les créneaux horaires (évitez les heures chaudes du milieu de journée). Préférez donc les crèmes solaires à base de filtres minéraux, et bio (vérifiez le label) ! Et pensez donc aux chapeaux, casquettes et autres accessoires de mode ainsi qu’un T-shirt sec (car mouillé, il perd son pouvoir protecteur !), ou si vous voulez vraiment le mouiller, préférez les T-shirts anti-UV. Le parasol est aussi un bon moyen pour faire de l’ombre, mais il ne protège pas de la réverbération. Tout comme les nuages, qui atténuent la sensation de chaleur, mais n’empêchent pas les coups de soleil.

 

Pour les produits solaires bio, on a testé et aimé : 

Les produits Jacques Paltz:

Les laboratoires de Biarritz:

 

 

Pour les hébergements, vous pouvez échanger votre maison. En faisant cela, vous participez de façon active à limiter le nombre de maisons secondaires qui deviennent un véritable fléau dans certaines régions où les locaux ont de la peine à se loger (augmentation des loyers, du prix d’achat).

De nombreux sites d’échange de maisons existent désormais, mais restez tout de même vigilants, comparez !

 

Les gîtes : En logeant en gîte, vous soutenez la vie locale, et partagez de vrais moments d’échanges avec des gens passionnés par leur région. Profitez de la variété des hébergements (roulotte, yourte, cabanes dans les arbres, tipis…) pour innover !

Exemples de sites à votre disposition: cliquez sur les images pour y accéder

 

 

 

 

Nous avons testé et aimé (cliquez sur les images) :

Dans la région (pour ceux qui veulent venir!):

Les gîtes des Baous de la Côte d’Azur, où vous attendent Erika et Jérôme:

`

 

 

The Frog’s’House, où vous attendent Corinne et Benoit:

 

 

 

 

La Maison Bleue où vous attend Marie-Christine:

 

 

 

 

Et plus loin:

L’écrin de Nouchka au sud de l’Aveyron

Le Pentadou dans le Lot à Figeac

 

Certains sont labellisés, d’autres pas, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont moins bien. Leur démarche est tout autant engagée, sans être forcément étiquetée. Soyez donc curieux et approfondissez vos recherches.

Quelques labels: Pour accéder à leur site, cliquez sur l’image qui vous intéresse :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les activités :

Pour des ID vélos :

Dans le Lubéron, plusieurs parcours sont à votre disposition ; Voici un site très complet où trouver des idées de balades, d’hébergements, de conseils pratiques, de cartes interactives et pleins d’autres choses :  http://www.veloloisirluberon.com/ 

Et aussi la possibilité de télécharger le guide « Vélo loisir en Lubéron 2013 ».

Avec, par exemple, un tout nouveau parcours de 28 Km : La voie verte du Calavon 

Cliquez sur l’image pour accéder aux renseignements

 

L’association Mille traces dans le Vercors agit pour la protection, la découverte, le respect et l’amélioration de l’environnement avec un programme intéressant, des sorties naturalistes, pédagogiques, des ateliers, des formations.  Programme 2013 en cliquant sur l’image ci dessus :

 

On a testé et aimé :

L’équitation à Guillestre dans les Hautes Alpes : cliquez

 

 

En Argentine, Rémy et Analia vous reçoivent dans leur gîte Solar del tropico.

Nouveau site en construction  http://www.solardeltropico.com/ 

Ancien site : http://www.solardeltropico.com/index-fr.html

Page Facebook : www.facebook.com/pages/solar-del-tropico/227758946584

 

D’autres façons de voyager, de s’occuper, de rencontrer :

L’accueil paysan : si vous êtes tentés par des vacances à la campagne, ce réseau est fait pour vous. Vos hôtes vous accueilleront dans leur maison, leurs gîtes ou chambre d’hôtes, à leur table ; vous faisant partager leurs expériences, leurs connaissances, leurs savoir-faire. Une exemple de séjour, cliquez:

 

Le wwoofing : Le WWOOF (« World-Wide Opportunities on Organic Farms ») est un réseau mondial de fermes bios créées en Angleterre en 1971 qui se proposent d’accueillir toute personne souhaitant partager leur quotidien et leurs travaux en échange du gîte et du couvert.

 

en France : http://www.wwoof.fr/

International : http://www.wwoofinternational.org/

 

Et pour vos recherches, les moteurs de recherche fleurissent sur le net. Pour exemple, en voici quelques-uns :

http://www.vacances-ecologiques.fr/carte-vacances-ecologiques.php

http://www.voyagespourlaplanete.com/

http://www.ecolo-gite.fr/vacances-ecologiques-k-5.html

http://www.bio-organic-holidays.com/

http://www.ikinat.com/

http://www.biovacances.net/

http://www.ecovoyageurs.com/

 

Bonne recherche, préparation et à bientôt 🙂

Nathalie MJ

 

L’argent, ça sert à quoi au fait ?!…

 

Avec la crise actuelle, il est intéressant de s’interroger sur le rôle de l’argent, mais aussi ses dérives. Le sujet étant très vaste, et même très complexe, voici quelques pistes de réflexions qui pourront vous amener à approfondir votre questionnement selon vos motivations…

Les échanges de biens se faisaient sous forme de troc. Mais pas facile d’échanger une table contre des tomates, ne serait-ce que pour le transport… ! 🙂

On a donc inventé la monnaie.

Celle-ci a plusieurs fonctions:

–       Elle permet d’estimer la valeur d’un bien, d’un objet, d’un travail.

–       Elle facilite les échanges et les comptes.

–       Elle peut se stocker pour être utilisée plus tard.

 

La monnaie a pris plusieurs formes : de pièces en billets, puis de plus en plus dématérialisée (sous forme scripturale ou sur des supports électroniques).

Il n’en reste pas moins que pour être crédible, une monnaie doit avoir une valeur persistante à long terme afin que les utilisateurs aient confiance et s’en servent comme moyen d’échange, sinon elle n’est rien.

Il y a 60 ans, un paysan produisait d’abord pour sa famille, et vendait ou troquait l’excédent. C’était un mode de vie.

Avec le développement de la société de consommation, le besoin d’argent s’est fait de plus en plus grand. Il a en effet dépassé son rôle sécuritaire qui permettait d’assurer ses besoins de base (nourriture, logement, habillement) pour développer la liberté et l’indépendance de chacun (culture, études, voyages, loisirs…), et enfin, donner du pouvoir.

Et comme tout cet argent devait être stocké, les établissements bancaires sont nés.

 

Avec l’accroissement de nos besoins se sont développés les mécanismes de crédit : si on n’a pas d’argent pour réaliser un projet, on emprunte.

Il faut savoir qu’au Moyen-âge, l’interdit chrétien frappait le fait de prêter de l’argent contre le paiement d’intérêts et rendait l’activité de banquier pécheresse. Le christianisme et le judaïsme interdisent généralement l’usure (un terme financier qui désigne les prêts abusifs assortis de taux d’intérêt trop élevés), mais l’autorisent envers les hérétiques. Ainsi, les Chrétiens pouvaient prêter aux Juifs et vice versa. 

Se sont donc développés des organismes de crédit, pour les particuliers, mais aussi les états.


Et la dette était née …

 

 

 

 

 

 

 

…Comprendre la dette en 10 minutes : 

Puis est venue l’envie de préparer sa retraite, son héritage :

Il y a 60 ans, les parents prenaient soin des grands-parents. Puis sont nées les premières maisons de retraite…

Il a donc fallu développer des outils de placement afin de conserver une valeur à l’argent stocké. Les fonds de placement étaient nés…

Le manque d’argent entraîne des inégalités, de l’exclusion, de l’insécurité, des conflits.

Quelques exemples de dérives :

–       La valeur des gens est basée sur leur compte en banque. Certains se sentent donc supérieurs aux autres.

–       La compétitivité, la rentabilité, la performance…des notions qui conduisent à un désastre humain.

–       La recherche de l’argent par l’argent pour l’argent.

–       La dérive vers la luxure.

–       La perte du lien social et familial.

–       Et tant d’autres…

Un exemple bien concret :

Dérives des sociétés d’investissement avec l’accaparement des terres agricoles :

Documentaire :  « Planète à vendre » sur Arte le 26 mars 2013 – Entretien avec le réalisateur Alexis Marant :

Le cas de l’Ethiopie et de l’Uruguay : 

Vous pouvez accéder à un extrait du film « Planète à vendre » en cliquant sur l’image : 

 

Ou encore lire un excellent article sur les dérives des fonds de pension :– Cliquez –

Il est grand temps de revaloriser le travail, le lien social, les échanges, la coopération, l’intergénérationnel, le partage, la reconnaissance.

Favorisons la créativité, le plaisir de faire bien (et non vite). On peut ranger des livres de façon esthétique, ou efficace et moche… 😉

Favorisons les circuits courts.

Des systèmes alternatifs apparaissent, bien souvent générés par l’écoeurement du système financier actuel, où les impôts prélevés sont soit jugés trop importants, mal employés ou gaspillés.

Quelques idées d’alternatives: 

Les SELs (Systèmes d’Echanges Locaux) :

Ils ont été conçus pour favoriser les échanges de biens et de services (hors cadre professionnel) entre des individus appartenant à l’organisation, avec une monnaie fictive (grains de riz, de sel, de sucre…).

En France, le premier système d’échange est né au Mans en 1990. Le premier SEL a été ouvert en Ariège en 1994. On en compte désormais plus de 300.

Plus d’informations en cliquant sur l’image: 

 

 

Les Time Banks (USA, Angleterre, Japon principalement) :

Cette notion basée sur l’échange de service avec une unité de temps fait partie du paysage économique en Australie, Ecosse, Suisse, Suède ou Usa depuis le 19eme siècle.

 

 

En France, 2 liens: 

http://www.banquedutemps.com/

http://imaginationforpeople.org/fr/project/time-bank-banque-du-temps/

Bien sur, comme dans tout système, des dérives pourraient apparaître, largement illustrées dans le film “Time out” de Andrew Niccol en 2011.  Cliquez sur l’image pour accéder à la bande annonce

 

 

Les monnaies locales ont souvent fait leur apparition lors de crises économiques. Elles sont généralement gérées par des associations locales.

Ces monnaies circulent plus rapidement, car elles sont bien souvent fondantes, c’est à dire qu’elles perdent de la valeur avec le temps (en moyenne 2% par trimestre). On évite donc de les thésauriser.

Cela permet de favoriser les échanges, les initiatives et les circuits courts dans un endroit donné, créant ainsi une boucle économique qui s’agrandit avec le temps. En bref, ça relance la dynamique de l’économique locale, la création d’emplois, et ça diminue l’impact écologique dû aux échanges internationaux et à certaines aberrations actuelles (exemple d’une huile d’olive : olives ramassées en Espagne, bouteille fabriquées en Hollande, et le tout embouteillé en Italie, pour être revendu en France).

La ville de Nantes s’apprête à lancer sa monnaie locale, totalement dématérialisée, et gérée non pas par une association mais par le Crédit Municipal de Nantes (Etablissement public à caractère social qui s’occupe principalement des prêts sur gage ou à court terme. Il en existe une petite vingtaine en France).

Les monnaies locales peuvent être reconverties en euros, moyennant une taxe de 5 % en moyenne à payer. Cela fait parti des mesures qui incite à les écouler dans les échanges locaux plutôt que les reconvertir.

En cliquant sur la carte, vous pouvez accéder à une carte interactive qui indique les monnaies locales et leur lien internet :

Quelques exemples en France: 

L’Abeille en 2010 (Villeneuve-sur-Lot dans le Lot et Garonne) 

Le Sol-Violette à Toulouse en 2011 

La Roue dans le Vaucluse en 2011 

L’Héol à Brest en 2012 

L’Eusko dans le pays basque en 2013 

La Miel en Gironde en 2013 

Et ailleurs:

L’Allemagne (avec le Chiemgauer) a déjà 10 ans de recul sur ce genre d’expérience. Les entreprises arrivent à écouler 73% de leur monnaie localement.

En Italie en mars 2012, Filettino, village du Latium, se constitue en principauté et frappe sa monnaie, le fiorito, dont l’unité est fixée à 50 centimes d’euros.

Et pour les placements et la finance :

– Les banques équitables :

Le crédit coopératif et La Nef   

– L’épargne solidaire :

C’est faire fructifier son épargne en partageant les bénéfices avec des ONG ou des entreprises solidaires.

Il existe actuellement 123 placements d’épargne solidaire labellisés Finansol  : 

http://finansol.org/pages/annuaire/index.php?typeID=3

Accéder au guide pratique de l’épargne salariale solidaire en cliquant sur l’image ci dessus.

 

D’autres vont encore plus loin en demandant un revenu de base. Retrouvez leur site officiel en cliquant sur l’image : 

Une initiative citoyenne européenne est même en cours actuellement. Vous pouvez vous renseigner ou y participer en    cliquant ici et en visionnant la vidéo ci dessous:

 

Parce que l’argent peut aussi se traduire en langue des oiseaux par « l’art des gens », nous vous proposons pour finir un extrait  « Du pouvoir d’achat au pouvoir d’être – Passer de la survie à la vie » de Philippe Derudder : 

                                                                                                                 Nathalie MJ

Végétariens…?

 

Avant tout, il est important de redéfinir quelques mots. En effet, le végétarisme peut aller de la simple élimination de la viande de son alimentation, à la suppression totale des aliments d’origine animale ; on parle alors de végétalisme.

La plupart des végétariens ne mangent pas de viande (rouge ou blanche) et continuent de consommer des œufs et du poisson. D’autres ne suppriment que la viande rouge, et acceptent la viande de volailles. Et parce que notre vocabulaire s’enrichit en fonction de nos comportements, il existe désormais les flexitariens, qui sont des végétariens à temps partiels!

Dans l’inconscient, la viande symbolise bien souvent la force et la richesse. Apanage des seigneurs durant des siècles, les cartes ont été redistribuées avec la révolution industrielle, l’exode rural, l’augmentation des revenus et du niveau de vie. La viande entre alors dans tous les foyers, et apparaît dans tous les menus.

 

Au début du 19eme siècle, les français en consommaient 19 kg par an et par habitant. À la fin du 20eme siècle, ils atteignent un pic avec 94 kg de viande par an et par habitant. Depuis, une baisse s’est enclenchée avec 87,8 kg en 2009 et 66 kg actuellement (les américains en sont à 78 kg en 2011, les chinois à 59,5 en 2010). La tendance est nettement différente dans les pays émergents où la part de viande, encore très faible il n’y a pas si longtemps, est en constante augmentation (tout en restant très inférieure à la consommation des pays industrialisés).      

                                                                                                                                                                  

Cela devient inquiétant, quand on regarde le nombre d’habitants de ces pays. Si cette tendance se confirmait, il faudrait accroître la production de viande de la planète de 70 % d’ici 2050. 

Le mot production peut choquer, mais c’est bien de cela qu’il s’agit : aujourd’hui, on est loin de la notion d’élevage, où les animaux se nourrissaient sur les parties de terre non cultivables, transformant l’herbe fraîche en lait, viande, cuir et laine.

Et cette production intensive enclenche des pollutions dont on n’a pas forcément conscience :

–       Déforestation (avec perte de la biodiversité) pour les terres qui serviront au parcage des animaux, mais aussi à la culture des céréales utilisées pour leur nourriture.

Il est en effet loin le temps où les troupeaux étaient en liberté, à brouter de l’herbe fraîchement sortie de terre!

 

Les exploitations pour la viande ressemblent désormais à cela:

Élevages extensifs, dans le meilleur des cas: 

 

Mais le plus souvent, c’est de l’exploitation intensive qu’on retrouve:

 

–       Les plantations de céréales destinées à l’alimentation des animaux sont faites en agriculture conventionnelle (herbicides, pesticides, engrais chimiques), avec des semences OGM dans les pays qui les autorisent, et toutes les conséquences sur l’environnement que cela suppose.

–       L’ensemble de la filière consomme de très grandes quantités d’eau, pour les animaux, mais surtout pour la culture des céréales destinées à leur alimentation. 

 

 

–       

– Et l’ensemble de la filière  entraîne une pollution de l’eau avec les engrais, les pesticides, les herbicides, mais aussi les antibiotiques (en 2009, un rapport de l’Afssa publiait  la consommation d’antibiotiques vétérinaires en France avec 1 200 tonnes, dont 57 % en élevage porcin et 20 % en élevage avicole) et les hormones. Ces substances, présentes dans les déchets des animaux, sont entraînées par les eaux de pluie dans les eaux d’écoulement, rejoignant rivières, mers, océans, nappes phréatiques …

– Et une pollution de l’air avec les émissions de méthane et d’ammoniaque (couche d’ozone, création de pluies acides, algues vertes en Bretagne qui dégagent de l’hydrogène sulfuré toxique).

Selon la FAO (Food and Agriculture Organisation), l’industrie de la viande génère 18% des gaz à effet de serre (GES), chiffre remonté à 51 % par le Worldwatch Institute, ONG de recherche environnementale américaine, qui conseille régulièrement la FAO ou l’ONU. Pour comparer, l’ensemble des modes de transports réunis génèrent 14% de GES.

Prendre en compte les conditions d’élevage (intensif) et la souffrance animale devient une nécessité, sachant que plus de 80 % des animaux sont élevés dans ces conditions. Il y a de quoi pleurer lorsqu’on apprend que l’union européenne considère comme un progrès considérable le fait de faire passer l’espace vital d’une poule d’élevage de 550 cm2 à 750 cm2 (d’une feuille A4 à une feuille A4 + une carte postale) et 45 cm de hauteur…

Pour ceux qui seraient insensibles à cette considération, rappelons simplement que ce mode de production entraîne obligatoirement des problèmes sanitaires (vache folle, grippe aviaire…) et détériore la qualité de la viande (plus dure, acidifiée et contenant des hormones de stress comme l’adrénaline,…). Sans parler des poules nourries avec leurs  fientes ou des vaches nourries avec des farines à base de carcasse (pour des ruminants, c’est plutôt bizarre non… ?). Il a fallu le scandale de la vache folle pour l’interdire. Il existe même une spécialisation de l’agronomie, nommée zootechnie, qui étudie tous ces paramètres. De gros progrès sont encore à en attendre, surtout dans l’évolution du statut de l’animal, mais cette discipline a déjà, au moins, le mérite d’exister.  

Il est donc urgent de se demander si la viande est réellement indispensable à notre organisme, et surtout, dans quelle proportion ?

Il faut 3 kg de céréales pour produire 1kg de porc, et 8 kg de céréales pour 1 kg de bœuf…

Ces mêmes kilos de céréales contiennent des protéines végétales pouvant servir à l’alimentation humaine. Les détracteurs diront que ces dernières sont moins bien assimilées par l’organisme. Vrai, car les légumineuses sont pauvres en méthionine, et les céréales en lysine (deux acides aminés indispensables). Mais si on les associe, et qu’on redécouvre des modes de préparation culinaires adaptés, on retrouve alors tous les acides aminés indispensables à une bonne assimilation. Et pour optimiser l’absorption du fer, il faut penser à consommer en même temps de la vitamine C (citron, persil, kiwi…).

 

Exemples d’associations (qu’on retrouve dans les plats traditionnels) : riz+soja en Asie; semoule de blé + pois chiches en Afrique du Nord dans le couscous; maïs + haricots rouges en Amérique latine; et encore riz + lentille; maïs + amarante; riz + haricots; avoine + pois; millet + haricots…

 

Et bien sûr, des modes de préparations qui permettent de les assimiler :

Les lentilles et les pois cassés se cuisent comme les pommes de terre et le riz (pas de trempage préalable).

Les haricots blancs, noirs ou rouges, les pois chiches et les fèves nécessitent un trempage de quelques heures avant la cuisson (qu’on peut faire la nuit). Si on ne dispose pas du temps nécessaire, une première cuisson d’une dizaine de minutes peut le remplacer. On jette la première eau de cuisson, et on les fait cuire dans une deuxième eau, accompagnés d’aromates (sauge, fenouil, romarin) pour une meilleure digestibilité. Si vous n’en avez jamais consommé, commencez par de petites quantités, en augmentant petit à petit ; vos intestins vous en remercieront.

Si vous souhaitez plus d’informations, découvrez le « guide du végétarien débutant » en cliquant sur l’image: 

 

Le poisson

 

 

Les consommateurs en mangent de plus en plus, car c’est une bonne source de protéine. En 2010, on a atteint une moyenne mondiale de 17kg de poisson par habitant, soit 132 milliards de kilo (35 kg par français et par an en moyenne)… Cela engendre une surpêche généralisée et un épuisement des stocks de plus en plus rapide.

Quelques questions à se poser avant d’acheter du poisson :

– Cette espèce est-elle en voie de disparition (anchois, anguille… par exemple)?                    – Ce poisson a-t-il une taille correcte ?                                                                                           – Est-ce un poisson d’élevage ? Si oui, dans quelles conditions a-t-il été élevé ?                    – Cette espèce est-elle exposée à des polluants menaçant notre santé (mercure…) ?            – Quel est son état de conservation ?

Pour acheter du poisson, il est important de respecter un calendrier afin de tenir compte des cycles de reproduction des espèces. Pour en savoir plus, cliquez sur l’image pour agrandir le tableau source http://www.consoglobe.com/calendrier-des-poissons-cg

 

 

 

L’épuisement des poissons des eaux de surface a déclenché la hausse de la pêche en eaux profondes. Or, les poissons qui y vivent ont des cycles totalement différents, et une fragilité extrême. Il est donc important de ne pas cautionner cela en boycottant les espèces qu’on trouve sur les étals.

Cliquez sur l’image pour accéder à un tableau récapitulatif  des poissons de grande profondeur à éviter:

 

Et l’aquaculture alors ?

Elle est construite sur le même modèle que les exploitations intensives et les élevages en batterie, avec les mêmes conséquences pour l’environnement : problèmes de retraitement des déjections, contamination de l’eau par les bactéries, hormones, antibiotiques et autres molécules chimiques (par exemple, la couleur rose du saumon d’élevage est obtenue par l’ingestion de canthaxanthine, mise en cause dans la déficience visuelle des enfants), accumulation des pesticides dans la chair des poissons… Sans parler de l’autorisation par l’union européenne en février 2013 de réintroduire les farines animales dans l’alimentation des poissons d’élevage…

Le comble : pour produire 1 kg de poisson d’élevage, il faut compter 2,5 à 4 kg de poissons sauvages… !



 

 

L’aquaculture bio :

Elle répond à un cahier des charges drastiques, mis en place pour obtenir des poissons exempts de pesticides, hormones, antidépresseurs et autres cochonneries chimiques.

La densité de poissons dans l’eau est 4 fois inférieure à l’aquaculture intensive, générant des poissons moins stressés.

Cas particulier : les crevettes bio. D’après le rapport de la SSNC (société suédoise pour la conservation de la nature), leur production se fait principalement en Equateur et Madagascar, après déforestation des mangroves et violation des droits des populations locales. Il est donc conseillé, bien qu’ estampillées bio, de les éviter.

 

Les œufs

L’oeuf est l’aliment protéique de référence car il renferme tous les acides aminés indispensables. Reste à bien le choisir : 

Code 0 à privilégier: au moins 2,5 m2 de terrain en plein air par poule et alimentation biologique.

– Code 1 : au moins 2,5 m2 de terrain en plein air par poule

Code 2 à éviter : élevage intensif en intérieur avec 9 poules par m2.

Code 3 à éviter : élevage intensif en cage avec 18 poules par m2.

 

Autres sources de protéines :

Le seitan (sauf si intolérance au gluten) : fabriqué à partir de protéines de blé, il contient 30 % de protéines, très peu de graisses et pas de cholestérol et a un goût qui rappelle celui de la viande. Cela permet de revisiter les classiques de la cuisine française, ou d’innover, selon ses goûts ! Préférez le bio afin d’éviter les pesticides et autres produits chimiques !

Le tofu est fabriqué à partir du caillage du lait de soja. Très riche en protéines, dépourvu de cholestérol, son goût n’est cependant pas prononcé et il est nécessaire de l’agrémenter. Préférez le biologique. Il contient une faible proportion de phyto-oestrogènes (moins que le lait de soja) pouvant  atténuer ou provoquer certains troubles lors de la ménopause (en fonction de son état hormonal).

Les algues sont couramment consommées en Asie. Très riches en protéines, chlorophylle et éléments nutritifs, elles commencent à entrer dans nos menus.

Cliquez sur l’image pour accéder à une présentation de diverses variétés :

 

Et sur le lien suivant pour rejoindre un site de vente d’algues bretonnes bio : http://ocealg.com/index.phpoption=com_content&view=category&layout=blog&id=1&Itemid=9

 

La spiruline est une micro algue bleue, très riche en protéines. Associée à nos repas, elle en augmente la teneur en protéines. Elle est en outre très riche en fer, vitamines, sels minéraux et oligoéléments. Plus d’informations en cliquant sur le lien suivant:

http://www.lapenne.fr/index.php?post/2008/06/23/Spiruline-a-la-ferme-du-Collet

Sa culture se développe et il est possible de trouver des producteurs et formateurs  locaux. Dans les Alpes Maritimes, vous pouvez contacter Bertrand Ollivier (producteur, formateur et chercheur) à la Ferme du Collet 06 260 La Penne 04 93 03 27 81 b.ollivier@no-log.org

Il fait partie des créateurs de l’association Spiruline et progrès, pour la recherche d’une spiruline éthique et de qualité. Contact auprès de Bertand Ollivier ou à l’adresse mail : spirulinetprogres@gmail.com                                                                                                        Pour ceux qui veulent en savoir plus, vous pouvez participer à un atelier sur la culture de la spiruline. Voir le lien à la fin de l’article.

En France, il existe une fédération des spiruliniers. Tous les producteurs référencés sur leur site ne sont pas forcément bio : http://www.spiruliniersdefrance.fr/

Pour les plus inquiets à propos des incidences d’une alimentation végétarienne, lire le rapport de l’ADA en cliquant sur l’image: 

 

                                                                     *** 

 

La question fondamentale n’est donc pas tant se demander si on mange de la viande ou non, mais plutôt que et comment mange-t-on, et dans quelle proportion ? Comment a vécu l’animal ? Comment a-t-il été tué ?

A force de se nourrir en fonction de son envie plutôt que de ses réels besoins physiologiques, de manger des poissons carrés ou d’ouvrir des barquettes de steaks hachés, le consommateur a perdu tout lien avec le réel.

Il est urgent de redécouvrir le vrai, l’essentiel, bref, de devenir consom’acteurs, en redonnant une vraie valeur à notre nourriture, et en la considérant avec respect.

À toutes les personnes qui se demandent comment préserver la planète, nous leur demandons de réduire la part de viande de leur alimentation, et de préférer une viande de qualité provenant de la filière biologique et de proximité. Vous éviterez ainsi de planter votre fourchette dans un morceau de ce qui fut autrefois un arbre d’Amazonie…et pourrez aller dire bonjour aux éleveurs locaux.

Intégrez à votre alimentation les protéines végétales, et équilibrez la semaine en alternant les menus.

Pour des questions de diététique et d’équilibre alimentaire (et plus particulièrement sur les acides aminés indispensables et ses facteurs limitants, sur les équilibres entre protéines animales et végétales, et sur les apports spécifiques à chacun), vous pouvez contacter Virginie Parée, notre accompagnatrice en diététique préférée au 06 18 01 52 81 :   

 

Pour les plus exigeants, qui s’intéressent aussi au monde quantique, vous trouverez des infos sur un appareil de cuisson vapeur sur le lien suivant : 

http://www.vitaliseurdemarion.fr/#teasers

Sur la page de notre agenda de Mai, retrouvez des informations sur le salon Biogée à Villars sur var et sur une formation sur la culture de la spiruline: 

 

Et retrouvez des citations de célébrités végétariennes sur le lien suivant en cliquant sur la photo: 

 

                                                                                                                 Nathalie