Sortons de l’écran !

Dématérialisée, notre société tend vers cela. Visio conférences, courses sur internet et autres liseuses sont bonnes pour la planète car nous diminuons nos déplacements ou limitons la déforestation. Ah Ah, c’est un raccourci un peu trop simple. Pour les liseuses, je vous invite à relire notre dossier sur le papier en cliquant ici.

Et pour le reste, ça se discute.

Si on regarde déjà les matières premières de nos chers écrans, on s’arrache les cheveux et on pense à les conserver au delà de la garantie, même si les constructeurs font tout pour les rendre obsolètes passés 2 ans… En effet, l’ordinateur écolo n’existe pas, même si certains fabricants ou l’Europe essaient de nous le faire croire. Vous pouvez cliquer ici pour lire la réglementation européenne en la matière.

Avant l’achat, essayons de comparer les consommations énergétiques, la présence de plastiques toxiques (PVC, phtalates ou autres RFB : retardateurs de flamme bromés, … la Guide Greenpeaceliste est longue), la possibilité de réparer en cas de panne. Greenpeace s’est essayé à cela. Cliquez sur l’image pour accéder à leur étude, en anglais!

On peut aussi parler des métaux rares (lindium, lithium, gallium, rhénium, germanium…) qu’on trouve principalement en Chine. Après la course à l’or noir, assisterons-nous à la guerre des métaux rares ?

Cliquez sur la carte pour plus d’informations :Carte terres rares

Me vient tout de suite à l’esprit le film Avatar, pas vous ?

Il n’existe pas de mines spéciales métaux rares. Ceux-ci se trouvent en quantité très limitée dans les mines d’extraction de métaux plus courants. Si vous voulez revoir un exemple de l’impact d’une mine, vous pouvez relire notre dossier « Diamants » en cliquant ici.

Il faut donc souhaiter que le recyclage des ordinateurs et autres tablettes soit très vite de grande qualité afin de récupérer de façon optimale ces fameux métaux… Ben quoi, tous les rêves sont permis pour la nouvelle année non ?…

Autre face cachée des ordinateurs : les data centers.

Kézako ? Ce sont des centres de traitement des données transitant sur le web au design épuré et anodin. Ces centres consomment 2% de l’énergie de la planète. Retrouvez plus d’infos en cliquant ici.

D’après l’Ademe, l’envoi et la réception d’emails, d’une taille moyenne d’1 Mo, dans une entreprise de 100 personnes, représenteraient 13,6 tonnes d’équivalent CO2 par an, soit environ 13 allers-retours Paris-New York et la recherche d’informations via un moteur de recherche représenterait 10 kg d’équivalent CO2 par an et par internaute.
Quelques astuces pour consommer moins :

  • – Eviter d’ouvrir trop d’onglets et les fermer au fur et à mesure (c’est comme éteindre la lumière d’une pièce qu’on quitte !) ;
  • – Limiter l’utilisation des animations Flash (demandez à votre ado la traduction !) ;
  • – Eviter de surfer depuis un téléviseur ;
  • – Si vous connaissez l’adresse du site, allez-y directement, sans passer par un moteur de recherche. Et pour le retrouver facilement par la suite, mettez le dans vos favoris.

Ordi cassé

 

Ca y est, votre ordinateur refuse définitivement de s’allumer, ou le chat l’a fait tomber dans la baignoire remplie qu’à moitié (ben quoi, c’est plus écolo !), il est temps de penser à sa deuxième vie : le recyclage, dont nous parlions un peu plus haut (rubrique Rêve).

Version vitrine : cliquez sur l’image pour l’agrandir Vitrine

 

 

 

 

 

Version réalité (cliquez sur l’image pour plus d’informations) :

Guiyu

 

 

 

 

 

Version espoir :

Le reconditionnement. Certains départements (comme les Hauts de Seine) en ont offert à leurs collégiens. Cliquez ici pour accéder à l’article.

Logo officielVersion officielle : Cliquez sur le logo pour y accéder :

 

Pour ceux qui ont une envie subite de lire un livre sur le sujet (version papier !) :

LivreImpacts écologiques des Technologies de l’Information et de la Communication

 

 

 

L’ordinateur est une invention fabuleuse, et internet une bibliothèque d’une surface inégalée. Mais il faut bien reconnaître que cela pose un filtre avec la réalité et à trop rester nos yeux rivés sur les écrans (de toutes sortes), on en oublie le monde réel qu’on laisse avancer en roue libre ou entre les mains d’autres qui s’en emparent.

A chacun de savoir trouver son équilibre

Parce que nous souhaitons rester engagées, mais pas extrêmes, nous avons choisi de publier une page par saison. Nous passerons ainsi moins de temps sur nos ordinateurs, tout en continuant à communiquer avec vous au travers du site, de notre page Facebook, de notre chaîne Youtube, et d’autres façons qui restent à définir. Nous avons nos petites idées, que nous vous dévoilerons au fur et à mesure !

A bientôt, sur les écrans, et dans la vie !!!

                                                                                                                               Nathalie MJ  😉 

Coucher de soleil

Suzanna Tar

 Suzanna Tar, artiste plasticienne, nous fait visiter sa forêt magique décorée uniquement de matériaux recyclés et recyclables. 

Au milieu de la zone industrielle de Gattières dans le 06, envers et contre tous, une forêt vibre de toute sa force de vie. Pourtant il y a quelques années, cette forêt était la décharge sauvage des petites industries alentours.

Grâce au respect et à la persévérance de Suzanna, qui durant plusieurs années l’a nettoyée, cette forêt a aujourd’hui retrouvé son état naturel.

Et Suzanna, avec le plus grand respect, en a fait sa maison et son atelier de création… Un mode de vie, un univers, merci Suzanna!

La journée de l’abeille

A l’école de la Ferrage de Saint-Jeannet (06), Les ptit’s loups protègent les abeilles! Avec François Valet apiculteur attitré de l’association MAIA et Sylvie De Horsey institutrice, les élèves de CM1- CM2  de l’école de la Ferrage à Saint-Jeannet ont travaillé toute l’année pour proposer une exposition sur les abeilles. -cliquez sur la vidéo-

CliMates, un acteur clé transnational, de la jeunesse étudiante face au changement climatique. / Août 2014 New York

 

 

 

 

 

 

 

 

« C’est bio la vie à …. » a rencontré Jonathan Ouaret-Gave, étudiant en Droit, qui s’est engagé à CliMates, un laboratoire d’idées et actions («  think-and-do-tank ») à portée transnationale, ayant pour vocation l’élaboration, le plaidoyer et la diffusion d’outils et de solutions innovantes face au changement climatique. L’engagement d’un jeune étudiant qui défend la cause de l’environnement nous a paru intéressant…

CBVà… : Jonathan, raconte nous ton parcours…

J.O.G. : « Je suis étudiant en droit. Après avoir effectué un Master 1 Droit des affaires à Paris Panthéon-Assas, j’ai décidé de mettre en oeuvre ma conscience écologique naissante et mon intérêt pour les questions environnementales au service de la découverte de ces domaines à travers la sphère juridique. A ce titre, j’ai entrepris un Master 2 Recherche Droit de l’Environnement à Paris Panthéon-Sorbonne ». 

CBVà… : Comment as-tu connu CliMates ?
 
J.O.G. : « Une étudiante que j’ai connue en première année de droit, m’informait au cours de ma première année d’étude de droit des affaires qu’elle avait rejoint une association ou plus précisément un think-and-do-tank étudiant « Climates », rassemblant des étudiants de plus de 40 pays, tous unis autour d’une même cause, la lutte contre le réchauffement climatique. 
M’étant intéressé à titre personnel à la question environnementale, matérialisée par l’agriculture biologique et son emblématique Pierre Rabhi, ainsi qu’aux déchainements climatiques, j’ai eu envie de saisir une telle opportunité de rejoindre l’association Climates (née il y a alors moins de 2 ans) pour donner un sens à une cause qui me parle et enfin prendre le courage de m’engager intellectuellement et physiquement dans une telle aventure ». 


CBVà… Qu’est-ce qui t’a donné envie de partager l’aventure de CliMates ? Quelles furent tes premières impressions ?

J.O.G. : « Partage de savoir, ouverture d’esprit, efficacité, créativité, rapidité et surtout du fun dans cette entreprise étudiante, pourraient bien définir mes premières impressions. Je ne me suis d’ailleurs jamais départi de ce sentiment.
J’avais bel et bien atterri dans une association qui couplait à merveille l’esprit de recherche pour trouver des solutions innovantes, y compris dans les techniques de négociations, organisant à ce titre des simulations de négociations en recréant les mêmes conditions qu’une Conférence des Parties *, et l’action jeune, en vue d’influer, de responsabiliser les décideurs publics en charge de la question du climat. 
Je découvrais sans grande surprise au regard de mes premières impressions que l’association avait travaillé avec le vice président du GIEC , expert climatologue et prix nobel de la Paix (Jean JOUZEL), organisé des conférences avec Nicolas Hulot, ou encore avait reçu une accréditation de l’ONU afin d’avoir le privilège de participer en tant qu’observateur à des COP (conférence des parties) organisé dans un cadre intergouvernemental. 

Dans cette formidable aventure, je suis entré par la porte du « fundraising » où j’ai eu la responsabilité de la levée de fonds, ce que j’ai d’ailleurs poursuivi en parallèle de ma prise de fonction l’année dernière, dans la trésorerie. 
La recherche de partenaires privés et public, du Ministère des affaires étrangères aux mécènes et fondations d’entreprise, est une quête ô combien enthousiasmante puisqu’elle conditionne la force d’action de l’association. 
L’association est d’ailleurs entièrement mobilisée pour relever en ce moment le défi de lever suffisamment de fonds pour financer une rencontre entre des experts du climat et de jeunes étudiants du monde entier, au sein de la prestigieuse université de Columbia à New-York ». 

CBVà… : Que peut-on faire concrètement ?

J.O.G. : « Vous pouvez diffuser autour de vous que CliMates a besoin de tous, et proposer de faire un don. La plateforme de crowdfunding est en ligne sur Ulule : http://fr.ulule.com/2nd-climates/ … C’est maintenant que nous devons mobiliser les gens voulant soutenir notre projet et c’est un projet qui nous concerne tous! » 

CBVà… : Crois-tu que que les petites actions peuvent avoir, les unes mises à coté des autres, une portée internationale ? 
 
J.O.G : « Evidemment, dire que de petites actions n’auront qu’une portée limitée est ce qui vient à l’esprit de prime abord. Mais nos actions conscientes ne se répercutent la plupart du temps que de façon sous-jacentes sur les actions des autres.   
L’élan individuel peut de surcroit, comme cela a été mon cas, être inspirant, pousser à dépasser le schéma sociétal qui nous est proposé pour envisager le bien fondé d’une « sobriété heureuse ». 
Prenons l’exemple de l’association à laquelle je suis partie. La cause climatique ne touche pas sensiblement les citoyens du monde de la même façon. Certains frappés par des catastrophes naturelles ressentiront plus fortement l’impact du réchauffement climatique, notamment dans les pays du sud, que d’autres, issus notamment des pays du Nord. Toutefois, des actions éparses, conduites par des étudiants des quatre coins du monde aux fins de combattre un tel fléau, a fait naître le désir de fédérer une communauté d’étudiants pour conduire une action globale et unifiée à une échelle internationale. Ce qui vaut d’ailleurs à Climates d’être représentée dans plus d’une 40aine de pays étrangers, associant pays développés et pays en développement. » 

* conférence des parties ou  COP: 
       Suite à la Convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique adoptée au cours du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, un organe a été créé: la COP ou conférence des parties. Ce dernier réunit chaque année les Etats parties pour s’assurer de la bonne application de la Convention et définir des lignes d’action, telles que la nécessité pour les Etats de s’accorder pour un maintien de la température à 2 degrés. 

       Cette réunion intergouvernementale constitue un champ d’action politique. La sphère scientifique est entre les mains du GIEC : Groupe d’Expert intergouvernemental sur l’évolution du climat, ouvert à tous les membres de l’ONU, réunissant des experts internationaux aux fins de comprendre, et de définir des stratégies d’endiguement du réchauffement climatique, matérialisé par des rapports (exemple: le deuxième volet du 5ème rapport a été publié le 31 mars 2014).

 
 
C’est bio la vie à … te remercie Jonathan pour ces informations qui ouvrent une fenêtre sur
CliMates, et te félicite pour ton engagement. A bientôt pour de nouvelles infos! P.S. pour www.biodansnosvies.fr
 
 
 
 
Lire plus bas, l’invitation à la participation, les objectifs et les moyens mis en oeuvre pour avancer, aider, s’associer, financer les recherches. N’hésitez pas à entrer en contact avec CliMates….

                                                   Madame, Monsieur,

Le Sommet International de CliMates réunit des étudiants de grandes universités dans le monde entier ainsi que des professionnels dans le secteur du développement durable pour 5 jours de panels, d’ateliers de développement des compétences, de savoirs et de savoir-faire et de visites de terrain. Après avoir organisé son premier sommet international à Paris en 2011, et un sommet régional en 2013 à Bogota, le 2nd Sommet International se tiendra à New York du 24 au 31 août 2014.

Nous invitons votre organisation à s’associer à cette opportunité idéale pour promouvoir vos produits et services aux actuels et futurs leaders dans les secteurs professionnels du climat et du développement durable. CliMates, un think-and-do tank dédié à l’enjeu du changement climatique, a rassemblé un réseau de profils très divers dans plus de 40 pays, impliqués dans des projets de recherche collaboratifs et innovants, reconnu par des organisations publiques, privées et académiques de renom. En l’espace de seulement trois ans, CliMates est devenu un acteur-clé des différents forums politiques consacrés aux politiques internationales et nationales sur le climat, dont notamment la Conférence des Parties de l’UNFCCC.

Le 2ème Sommet International a trois objectifs :

• EDUQUER la prochaine génération de leaders mondiaux et leur donner les outils qui leur permettront de développer un bon discernement des enjeux climatiques.

• INSPIRER le développement de nouvelles idées et solutions afin de faire évoluer positivement les sociétés à travers le monde.

• ENGAGER la communauté CliMates dans le monde entier ensemble, avec de nouveaux partenaires, renforcer les liens mondiaux entre étudiants, professionnels et chercheurs.

Nous vous invitons à prendre part au 2ème Sommet International en en devenant un sponsor. Cet événement vous donnera accès à une plate-forme afin de promouvoir votre organisation auprès d’un public d’étudiants et de jeunes professionnels provenant du secteur du développement durable. Cet événement vous permettra également d’envisager des opportunités de co-marketing telles que détaillées dans la brochure. Nous nous réjouissons à l’idée de pouvoir travailler avec vous, afin pouvoir organiser notre 2ème Sommet International à New York.

Cordialement,

Margot Le Guen

Co-Fondatrice, CliMates

Co-Directrice of the 2nd CliMates International Summit

Email: margot.leguen@climates.fr

Tel: +1-917-374-4627

www.climates.fr

Pour visiter le site du Sommet:

cliquer ici, ou scanner ce code QR:

2ND INTERNATIONAL SUMMIT @CliMatesSummit      facebook.com/climatesnycsummit

Dons en nature: Outre le parrainage monétaire, il existe de nombreuses façons de participer à travers des dons en nature. Nous vous avons identifié ci-dessous quelques exemples mais les types de donations envisageables sont nombreux. Nous établirons alors ensemble comment personnaliser votre donation en nature. Choisir ce type de soutien pour le Sommet constitue une excellente opportunité de promouvoir votre organisation et vos produits à nos participants.

Cadeaux pour nos participants : Produits qui contribuent à promouvoir la politique de développement durable de votre organisation – donations de 50 unités minimum. Peuvent inclure des fournitures de bureau, des bloc-notes, mugs, sacs, entre autres.

Autres donations: Nous acceptons des donations en nature de restaurants et traiteurs pour nos déjeuners professionnels et dîners de networking, de photographies, vidéographie, services de relations publiques et médias, services de design, t-shirts de groupes ainsi que d’autres articles. 

Tout sur l’association : @CliMates_
Tout sur le Sommet : @CliMatesSummit

Fête des pères

Cette année, la fête des pères sera le dimanche 15 juin.

A cette occasion, nous avons retenu quelques idées :

Pour les surfeurs, de la wax 100% naturelle, inventée par un landais. Allez, on clique 

 

Sans transition, on part sous la douche… en musique siouplaît ! Oui, et alors ?…

… La nouveauté : une radio qui ne consomme aucune électricité. Branchée sur la conduite d’eau, elle est alimentée par une micro turbine qui produit de l’électricité avec la force de l’eau !!! Amusant non ? Allez, cliquez

 

 

Mis au point par des athlètes, pour des athlètes, les sous-vêtements Moskova se ventent d’assurer un confort au top. Dans leur gamme, nous retenons ceux fabriqués en fibres de pins… des Landes ! Si si, c’est vrai. Cliquez pour voir.   

 

Do you green ?… Ca n’est pas une question mais un site spécialisé dans la lingerie, et les sous vêtements bio ! Un rayon femme, mais aussi, et c’est le propos, un rayon homme. Cliquez

 

 

 

On touche terre, avec de superbes chaussures colorées, faîtes artisanalement à la main par des adultes, avec des matériaux recyclés, dans la région du Minas Gerais au Brésil. Une légende s’y rattache, la légende de NÃO:

« La légende dit que, quelque part au plus profond du Minas Gerais (région aride du Brésil) lassé de marcher pieds nus, et d’entendre sa pauvre mère lui répondre NÃO à chaque demande de sa part pour acheter une simple paire de chaussures, le petit Adilson prit l’habitude de s’en fabriquer avec toutes les matières colorées qu’il récupérait dans les quartiers pauvres de Belo Horizonte. Au fil des ans, ses chaussures devinrent de plus en plus belles. Aujourd’hui, il se dit qu’Adilson est un homme heureux, à la tête d’une petite entreprise qui fabrique des milliers de chaussures multicolores pour le bonheur de tous. Lorsqu’on lui demandait s’il avait donné un nom à ses chaussures, il se rappelait sa mère et répondait invariablement NÃO, un sourire énigmatique aux lèvres… Ainsi naquit le nom de NÃO, c’est la légende qui le dit… »  Cliquez 

 

                                                       Bonne fête à tous les papas 🙂

                                                                                                                                               Nathalie MJ

Muguet du joli mois de Mai…

Ces clochettes qui portent bonheur auraient été crées par Apollon, dieu grec du Mont Parnasse, afin d’en tapisser le sol et éviter ainsi que ses 9 muses ne s’abîment les pieds !

Le 1er mai était anciennement une fête nommée Beltaine (ou Beltane), fête celtique du passage de la saison sombre à la saison claire et le muguet y était déjà considéré comme un porte bonheur.

Beltaine se fêtait dans la nuit de la première pleine lune de Mai. Des feux étaient allumés par les druides et le bétail était béni pour résister aux épidémies.

Cette fête marque le début de la saison estivale, avec un changement de vie dans le quotidien puisque les activités extérieures recommencent. C’est le moment de formuler des vœux tout en tressant ou tricotant des rubans qu’on accroche aux branches des arbres le matin de Beltane. Dès que l’un d’eux se réalisera, on décrochera le ruban correspondant puis on l’ensevelira.

Cette période est propice aux fiançailles et mariages.

Dans la nuit du 1er Mai, on évitait soigneusement les lieux fréquentés par les fées et autres elfes, le voile séparant nos mondes étant alors si fin que des rencontres seraient possibles…

 

 

C’est en 1561 que le roi Charles IX aurait initié la tradition d’offrir du muguet au mois de Mai. Il en aurait reçu un brin de la part du chevalier Louis de Girard, lors d’un voyage dans la Drôme. Charmé, le roi aurait repris cette pratique, en offrant un brin à chaque dame de la cour en disant « Qu’il en soit ainsi chaque année ».

Au début du XXeme siècle, ce sont les grands couturiers français qui en offrent à leurs petites mains. Christian Dior en fait l’emblème de sa maison de couture (en cousant parfois dans les ourlets de ses modèles) et un parfum en 1956 « Diorissimo ».

Cette coutume devient alors une fête dans la région parisienne.

C’est toujours au début du XXeme siècle que la fleur de muguet est associée à la fête du travail (remplaçant l’églantine rouge). La vente du muguet se répand peu à peu en France aux environs de 1936 et le 1er Mai est officiellement reconnu « Fête du travail » le 24 Avril 1941 par le gouvernement de Vichy.

 

Il est désormais bien loin le temps où on ramassait ses brins au détour d’une forêt. Le muguet, le vrai, le sauvage, protégé dans certaines régions car en voie de disparition, est d’ailleurs un indicateur de la naturalité et de l’ancienneté d’une forêt ! Et à savoir : on n’arrache jamais un pied de muguet, auquel cas il ne pourra plus repousser. On le coupe délicatement à la base de sa tige.

Actuellement, ce sont plus de 60 millions de brins qui se vendent chaque année, 80 % provenant de la région nantaise, les 20 % restants de la région bordelaise.

Les brins sont ramassés un à un manuellement et sont par contre calibrés mécaniquement. Ces dernières années ont vu apparaître de nouveaux ramasseurs : les retraités, qui voient là une bonne occasion de compléter leurs revenus.

Cliquez sur l’image pour en apprendre davantage sur la culture du muguet :

Sur le plan environnemental, on ne peut pas dire que les clochettes soient au top :

Afin de palier aux aléas climatiques, le muguet est cultivé sous des serres qui sont soit chauffées, soit refroidies. Après leur récolte, les brins sont placés en chambre froide, puis acheminés par camions frigorifiques dans toute la France et l’Europe.

Vous pouvez donc essayer de planter du muguet dans votre jardin, s’il est ombragé et bien arrosé. Mais attention : le muguet choisit de pousser, s’il le veut ! Car même si l’endroit vous paraît idéal, seule la plante décidera ! Et il ne fleurira pas forcément pour le 1er mai… Mais après tout, est-ce cela le plus important ?

Et rappelez-vous que le muguet est très toxique, voire mortel. Feuilles, clochettes, et surtout ses baies, rouges et attirantes à souhait… De vrais bonbons que les enfants auront envie de croquer. Alors si vous en plantez dans votre jardin, soyez vigilants. Idem pour l’eau du vase dans lequel les brins ont trempé. Assurez-vous de la vider et de bien rincer le récipient, surtout s’il s’agit d’un verre…

Si vous voulez vraiment un brin de muguet le 1er mai, au lieu de faire la queue en râlant afin d’en acheter à la dernière minute, parce que tu comprends… il faut du muguet le 1er Mai…fabriquez-le, peignez-le, ou mieux, allez faire une balade familiale, amoureuse, amicale,…, en forêt. Vous n’y trouverez pas forcément les clochettes escomptées, mais le bonheur partagé sera là, et n’est-ce pas ce qui compte après tout ?!…

Certains d’entre vous auront peut-être ainsi l’occasion de fêter 13 ans de mariage. Vous l’aurez deviné, ce sont les noces de muguet !!!  😉

      Nathalie MJ

Herbier, passion et protection!!

Le mercredi 12 mars dernier, à la Clémandine, Evelyne et Jean Tonelli trinquaient amicalement avec Jean Bossu et son équipe de botanistes amateurs, de l’association ABMS (association botanique mycologie de la Siagne) pour célébrer la remise de l’herbier élaboré patiemment, passionnément de 2005 à 2011 sur leur domaine.

Monsieur Sempéré, Maire de Saint-Jeannet a salué leur démarche pour la protection du patrimoine et de l’environnement.

 A la  Clémandine, olivaie et lieu de vie mettant en perspective les préceptes de l’agriculture biologique et du développement durable (conf. reportage du mois de février 2014  http://biodansnosvies.fr/?p=8621) en 2005 était lancé par le GRAB (groupe de recherche sur l’agriculture biologique) une étude sur les plantes pouvant abriter et nourrir les insectes prédateurs de la mouche, grande ennemie de tous les oléiculteurs.

L’association ABMS fut sollicitée en soutient pour identifier les plantes ayant germé.

Entre Jean Bossu le botaniste et Jean Tonelli l’oléiculteur l’idée, l’envie de faire un inventaire naturaliste complet fut immédiatement partagée.

Et c’est ainsi qu’au fil des années la joyeuse équipe d’ABMS a élaboré cet herbier comportant plus de 250 espèces. 

 

Mémoire exacte de la vie sur le site, cet herbier est d’une incroyable précision. Sur le modèle des herbiers du Muséum National d’Histoire Naturelle on y trouve la liste en français et en latin par genre, famille et espèce des plantes, insectes, champignons et animaux rencontrés sur les lieux.

Et cadeau, les botanistes ont eu la joie de découvrir une espèce qu’il ne connaissaient pas le : Peucédan de Vénétie (Xanthoselinum alsaticum subsp. venetum)

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Et par ailleurs un papillon rare: La Diane (Zerynthia polyxena) qui était présente dans toute la France métropolitaine depuis le paléolithique et aujourd’hui protégée. 

 

 

 

 

L’idée de se « repencher » sur les sols de cet endroit d’ici à quelques années germe déjà dans certaines têtes…histoire de voir en s’appuyant sur cet outil précieux qu’est l’Herbier de La Clémandine comment la nature évolue et se défend…

Merci à Jean Bossu et tous les membres de l’association, merci à Jean Tonelli pour cet extraordinaire travail de mémoire naturelle.

Contacts: La Clémandine  www.laclemandine.com

                   ABMS  www.abms06jb.info

Julien Bertaina, la biodynamie

Dans la famille Bertaina, on est récoltant vigneron de père en fils. Sur le Domaine Saint Joseph entre Saint-Paul et Tourrettes (06), vignes et oliviers vivent sous le soleil et la bienveillance de Julien, qui cultive et vinifie en biodynamie. Cette méthode n’utilise aucun engrais chimique, seulement des préparations à base de plantes et de produits naturels. Le respect des rythmes de la journée, de l’année ainsi que du cycle lunaire sont primordiaux. Ce type d’agriculture reste une utopie pour grand nombre d’agriculteurs mais Julien Bertaina, lui, l’a expérimenté, et décide de rester loin des lobbying de l’industrie chimique pour offrir un vin de très grande qualité et pour respecter sa terre et sa santé. De belles images, un engagement poétique et vrai, une jolie rencontre en exclu pour c’est bio la vie à -Cliquez sur la vidéo-

Le printemps ou la vie en vert, rouge, violet, jaune par Pascale Imbert

LA VIE EN VERTROUGE, VIOLET, JAUNE

Il y a plus de trois millions d’années, notre terre était recouverte d’une « soupe primitive » dans laquelle seraient apparus des premiers êtres vivants. Les cellules primitives étaient autotrophes et anaérobies c’est-à-dire qu’elles n’avaient pas besoin d’oxygène (O2) pour vivre. Heureusement, car, en ces temps lointains, ce gaz vital n’existait pas. De développements en complexifications, 800 millions d’années plus tard, des cyanophytes ou algues bleu-vert ont fait leur apparition avec, dans leur cytoplasme, une molécule incroyable : la chlorophylle… Prodigieusement, ce pigment a changé la face du monde ! Car, c’est grâce à lui que de l’O2 a pu être synthétisé par photosynthèse… et que, quelques millions d’années plus tard, de développements en complexifications, une atmosphère viable s’est constituée ! De tous temps, et certainement pas de manière fortuite, la couleur verte a inspiré de nombreux peuples ; c’est avant tout la couleur du naturel, de l’écologie, la couleur de l’espoir. En médecine ayurvédique, c’est celle du 4ème chakra (Anahata) correspondant au plexus cardio-pulmonaire ; en médecine chinoise, le vert-bleu (en Asie, ces 2 couleurs sont parfois confondues) correspond au foie … l’Anahata et le foie sont deux points centraux de la libre circulation de l’Energie (Prana et Qi). Le vert est la couleur de la Vie, du Renouveau !

Depuis quelques semaines, les jours rallongent, le soleil monte au zénith, les températures s’adoucissent, les oiseaux chantent, les bourgeons laissent entrevoir les premières feuilles. La nature se pare de ses plus belles teintes. Nous assistons à un dégradé de toute beauté. Chaque saison a sa couleur ; le vert du printemps, le jaune de l’été, le rouge-orangé de l’automne et le marron-noir de l’hiver. La végétation se transforme au rythme du temps, de tous temps… Les premiers végétaux, algues, mousses, fougères étaient entièrement verts, la couleur originelle… Ce n’est que bien plus tard que les plantes à fleurs, plantes sexuées, apparurent, très colorées et de formes variées. En cette période de douceur, les premiers boutons éclosent et nous donnent un spectacle enchanteur. C’est le printemps !

Du jaune, du rouge, du rose, du bleu, du violet… elles sont toutes là ! Les pissenlits, les genêts, les crépis, les coquelicots, les thyms, les muscaris, les lavandes, les cistes… Quel feu d’artifice ! Leurs couleurs, leurs formes attirent notre regard, leurs odeurs évoquent des souvenirs d’enfance ou des pensées intimes. Elles touchent directement nos sens, notre inconscient… Certaines plantes sont douces car légèrement pubescentes, d’autres piquent de leurs épines acérées… Elles ne nous laissent jamais indifférents… Comme tous les êtres vivants, les fleurs ont évolué et se sont complexifiées afin d’assurer au mieux leur pérennité. Certaines ont même, poussé le vice ou « l’intelligence » jusqu’à se déguiser en fleurs pour tromper les insectes pollinisateurs… Approchez-vous d’un pissenlit, d’un arnica, d’un crépis… Où est la fleur ou, plus botaniquement correct, où sont les fleurs ? Elles sont toutes regroupées en son cœur… des dizaines de petites fleurs que nous distinguons à peine ; ce que nous voyons n’est en fait qu’un capitule décoré de « faux pétales »… Ne soyez pas rouge de colère, ni vert de honte ! Mais elles nous ont, quand même, bien eu les Asteraceae ! C’est le printemps, l’heure de la découverte et de l’émerveillement ! Laissez-vous emporter ! Laissez vos sens s’ouvrir et accueillir toute cette beauté… Regardez, observez, sentez, touchez… avec respect, vous y êtes conviés. Mais n’oubliez jamais que c’est un vrai privilège.

Je vous laisse ! Chut !

Pascale Imbert Docteur en Pharmacie                                  www.biodansnosvies.fr