Remerciements pour le 7 octobre 2018

Merci tout simplement à vous, visiteurs, amis, curieux, passants, passionnés, merci à tous d’être venus à la découverte de nos intervenants, thérapeutes, artistes, créateurs, cuisiniers, vignerons. Nous avons passé avec vous une journée inoubliable… Et pourtant c’était le remake de « singing and dancing in the rain »! 

Petit souvenir en images de cette journée partagée: désolées pour la mauvaise qualité de certaines images. Les photos de nous trois, elles, sont de bonne qualité car faites par Jean-Marc Angelini.

 

Merci à MICHEL HIRSCHOWITZ de l’association « Roue libre «  à St-Jeannet pour son exposé sur la communication bienveillante et sa présentation du phénomène appelé « collapsologie » ; il nous a offert l’espoir que, grâce à nos prises de conscience, nos gestes et nos comportements, tout est possible concernant la protection de la planète, des hommes, des animaux et des végétaux.
 
Merci à FREDERICK MARCHALAND, thérapeute énergéticien par le chant et le toucher ; nous avons pu vivre un moment très particulier de méditation chantée (chant proche du chant chamanique), puis en osant nous-même nous exprimer par notre voix. Chaleur et humanité nous ont enveloppé, envahis, transportés, et apaisés. Certains ont pu évacuer des tensions, d’autres se sont sentis bouleversés et ont lâché leur fardeau, et tous ont été rechargés par son énergie communicative et bienveillante. S’en est suivi un atelier qui a confirmé leur joie, de vivre ce moment avec Frédérick Marchaland. A bientôt pour un prochain atelier à St-Jeannet !
 
Merci à Donatella Anzalone qui a prodigué des soins de réflexologie globale tout au long de la journée; son approche sensible, à l’écoute, bienveillante a permis à de nombreux visiteurs de passer un moment de détente et de découverte de sa technique de soins.
 
Merci à Jardins et ruchers des baous pour leur participation active et enrichissante à notre journée bio ; nous les suivons toute l’année pour leurs actions au quotidien dans le jardin participatif du village de St-Jeannet : ateliers cuisine, pâtisserie, jardinage, apiculture, toutes vos actions donnent du coeur du village et beaucoup de sens à nos rêves de vie.
 
MERCI AUX ARTISTES
 
Katherine-Marie.A, artiste peintre pour son exposition             « Femmes de regard » très inspirante qui reflète bien son âme, son regard sur le monde et ses sentiments bienveillants envers l’humanité ; elle a su toucher le coeur de nos visiteurs.
La môme Pinceaux qui nous a montré des oeuvres sur bois et sur sac de café. Son originalité a conquis le public curieux de son travail fait de couleur, de féminité, tout en matériaux recyclés.
Rémy Rasse, peintre figuratif, qui juste avant de repartir dans son pays d’adoption, l’Argentine, nous a fait partager son travail entre mythes et symboles toujours en rapport avec la nature et l’homme pour trouver le sacré et poser questions. 
Céline Lema pour ses magnifiques bijoux de créatrice  en métaux précieux et perles de Tahiti qui évoquent le voyage.
Rose et Robert de Capodastre pour leur magnifique duo de chanteurs. Vos chants à l’unisson nous font chaque année passer un joyeux moment plein d’émotions 🙂
 
Christian Ahouandogbo, créateur d’orgonite, ces compositions basées sur l’assemblage de pierres semi-précieuses aux forts taux vibratoires ont étonné nos visiteurs et conquis aussi, tout comme ses pendentifs.
Nous le remercions personnellement pour son énergie et son aide tout au long de la journée.
 
Merci à Martine Barjon, « la dynamique du souffle »  d’avoir participé à cette journée et présenté sa technique basée sur    « inspire, expire » qui apporte bien-être et paix au patient.
 
Mélissa, « the girl who knows » pour ses consultations-guide : de cartes de vie en cartes des anges, elle nous a donné énergie et confiance dans nos projets et fait un peu le ménage dans nos pensées parfois encombrées 🙂
 
Chapeau pour le pain délicieux Hugues du « Vieux four », la pizzaladière de la « boulange rit « , Laurent et Ludmilla, 
Merci pour le vin Georges Rasse, Denis Rasse et Julien Bertaina : vous faites des vins d’exception !
 
Merci à Jean-Michel Sempéré notre maire, à Marie Royer de l’Office du tourisme pour son accompagnement fidèle et professionnel, à Marcelyne Michon, adjointe à la culture et à son acolyte Dominique Duyck, essentielles toutes les trois. 
 
Merci beaucoup Rose Bereau. Merci à nos amies qui ont confectionné la soupe de courges, merci à nos amies pâtissières, nos amis bénévoles, transporteurs, chauffeurs, nos barmans chéris et préférés <3
et merci à vous tous, amies, amis, connaissances, inconnus qui êtes venus passer ce moment de vie sous la pluie avec nous. 
 
Nous vous disons à l’année prochaine  POUR LA 5 ème EDITION de BIO DANS NOS VIES «   Grandeur Nature «  ERIKA, NATHALIE, PASCALE
 
 
 
 
 
 

Le fondant chocolat-safran sans gluten

Octobre est là, la récolte du Safran est à ses début, chez nous à Saint Jeannet. 

Le safran de cette année ne se consommera qu’à partir de Janvier. 

Quelques mois d’affinage avant sa consommation permettent aux arômes de se développer pleinement. Néanmoins pour vous mettre l’eau à la bouche, ou pour vous donner envie de cuisiner safran, si vous en avez dans vos placards, je vous livre une de mes recettes de Safranière 😉

Le fondant chocolat au safran sans gluten:

Faire infuser la veille une 15 aine de pistils (1 pistil = 3 filaments ensemble) dans un peu de lait tiède.

Le lendemain mélangez :

3 oeufs

150 gr de sucre de canne

50 gr de farine de coco ou de lupin

200 gr de chocolat noir fondu 

150 gr de beurre fondu

Lorsque vous avez obtenu une pate bien onctueuse, y incorporer l’infusion de safran et les pistils infusés bien sur. Mettre dans un moule à manquer et laisser cuire à 200°, 20mn. Laisser le gâteau refroidir puis le placer au réfrigérateur quelques heures avant de le déguster.

La cuisson rapide de ce gâteau n’altèrera pas les saveurs du safran.

 

Erika pour Bio dans nos Vies,

 

Safran des Baous de la Côte d’Azur

 06640 Saint Jeannet

Et les migrants climatiques?

Face au sujet sensible des migrants et éminemment politique, face aux bras-de-fer diplomatiques que se livrent les Etats membres de l’Union Européenne à ce propos, face aux noyades en Méditerranée, face aux errances de l’Aquarius SOS Méditerranée, Bio dans nos vies se pose la question autour des migrants climatiques d’aujourd’hui et de demain.

 

Car même si le taux d’arrivée en Europe aujourd’hui est de 89% plus bas qu’en 2015, année qui a connu une crise migratoire sans précédent avec près d’1.8 million de migrants  enregistrés en recoupant les chiffres de divers organismes, ce ralentissement ne serait que provisoire. Actuellement les causes de cette baisse ne sont pas liées aux meilleurs conditions de vies dans les pays que quittent les migrants, ni au retour de la paix dans certaines zones, mais pourraient se trouvées dans le fait que l’Union européenne a financé et formé une centaine de garde-côtes libyens, l’hiver dernier, et que l’Italie leur a fourni au printemps des vedettes pour patrouiller, appuyées depuis peu par des navires militaires italiens dans les eaux libyennes. 

Cette baisse pourrait aussi se trouver plus en amont sur le continent africain: à la suite d’accords entre l’UE et les pays de transit, « les routes sont bloquées, les passages plus contrôlés », estime Mussie Zerai, un prêtre érythréen surnommé l’«ange gardien des migrants» et qui vit en Suisse aujourd’hui, interrogé par l’AFP. Le drame est que cette diminution entraîne probablement une dégradation des conditions des exilés: au Soudan, où les autorités ont augmenté leurs patrouilles le long des frontières, les ONG dénoncent le recours aux milices violentes qui combattaient les rebelles du Darfour, par exemple. Ou en Libye, dont « les tribus du Sud ont aussi signé des accords, d’après le père Zerai et ou les migrants sont jetés dans des centres de détention cauchemardesques dans le désert, ou refoulés ». 

Ces dispositifs sont montrés du doigt par des associations de défense des droits de l’homme. Dans une enquête publiée fin 2017, Amnesty International accuse l’Europe de se rendre complice des graves violations dont sont victimes des migrants en Libye, où ils se retrouvent bloqués.                                                           en savoir plus sur cette enquête: cliquez sur le logo

Aujourd’hui, les motifs de migration se juxtaposent, s’influencent mutuellement, se mélangent. Les facteurs économiques, politiques et environnementaux sont de plus en plus étroitement liés. Les diverses raisons de migration s’entrainent les unes les autres et la distinction établie dans les années 1950 entre réfugiés politiques, protégés par la Convention de Genève, et migrants économiques est devenue caduque.

De nouvelles interrogations se posent donc.

Le rapport de la Banque Mondiale de mars 2018 parle de 143 millions de migrants climatiques d’ici à 2050. Ces populations seront contraintes de quitter leur région en raison des conséquences directes du changement climatique (manque d’eau, baisse des rendements agricoles, manque de nourriture, inondations, vagues de chaleur, sécheresses, cyclones, etc.) mais aussi des conflits que ces changements climatiques provoqueront. Ces phénomènes existent déjà dans certains États politiquement instables, tels que le conflit pour l’accès aux terres fertiles et aux réserves d’eau potable et qui nourrit la guerre au Darfour en autre. 

Si aucun traité mondial encadrant les migrations n’est ratifié, les actions antérieures menées, actions qui se sont essentiellement attelées à  la violence et aux conflits comme principales causes des exodes, quel sera le statut de ces migrants environnementaux ? Qui les aidera et les indemnisera ? Comment prouver le rapport de cause à effet entre le changement climatique et leur déplacement ?

Le chercheur François Gemenne, spécialiste des migrations liées aux changements de l’environnement, défend le terme de « réfugiés climatiques » plutôt que de « migrants climatiques ».

Le droit fondamental de chaque être humain est de vivre en paix chez soi. Or les dérèglements climatiques auquels nous sommes confrontés remettent en cause ce droit, et ce n’est pas fini si nous ne faisons rien. Les gouvernements doivent tout mettre en œuvre pour prendre en compte et gérer cette problématique, qui a déjà commencé.

Un nouveau Pacte mondial sur les réfugiés, actuellement en débat à l’ONU et qui devrait être présenté par les États membres de l’ONU d’ici à la fin de cette année, s’appuie sur les propositions de l’HCR (agence des nations unies pour les réfugiés) et sur le cadre existant tout en tenant compte de la réalité actuelle, notamment dans un premier temps de la nécessaire protection de ceux qui sont forcés de migrer en raison de catastrophes naturelles et de changements climatiques.

Dans un deuxième temps tenter d’éviter que ces déplacements de populations liés au changement climatique ne dégénèrent en crise humanitaire. Selon la Banque mondiale leur nombre pourrait être réduit jusqu’à 80%, si les politiques agissaient « sur plusieurs fronts » en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, en intégrant ces déplacements de populations dans les plans de développement ou en investissant pour mieux comprendre les processus de migration climatique interne. 

A suivre…

« Le changement climatique a déjà des impacts sur les mouvements de population et le phénomène pourrait s’intensifier, énonce John Roome, le directeur en charge du changement climatique à la Banque mondiale. Mais si l’on parvient à limiter les émissions de gaz à effet de serre et à encourager le développement par des actions en matière d’éducation, de formation, d’usage des terres… ce sont seulement 40 millions de migrants climatiques, et non 143 millions, auxquels ces trois régions devront faire face. La différence est énorme »,

Voici la conclusion du rapport de la Banque de France intitulé Groundswell (lame de fond): se préparer aux migrations climatiques internes aide à mettre un visage humain sur un problème de développement croissant qui oblige des populations à se déplacer en situation de détresse pour échapper aux effets à long terme du changement climatique. Ses conclusions doivent être prises au sérieux si le monde veut préserver les récentes avancées enregistrées en matière de développement et offrir à tous des modes de subsistance durables. 

Selon Nicolas Hulot, ancien ministre de la Transition écologique, le dérèglement climatique cause deux fois plus de déplacements que les conflits. Il souligne  donc qu’il existe « une nécessité, non pas de s’effrayer de cette situation, mais de l’appréhender pour essayer d’en atténuer les effets ».

Espérons, par conséquent, que les gouvernements s’emparent du problème, qu’ils ne restent pas sourds aux sirènes d’alarme de La banque Mondiale, des spécialistes des mouvements migratoires et de l’écologie, et que plus jamais ne se noient ceux qui cherchent à vivre plus dignement ou en paix.

Erika Del Citerna Rasse pour Bio dans nos vies

 

 

 

CATHERINE CARTON

RENCONTRE AVEC CATHERINE CARTON, CONCEPTRICE  DECORATRICE 🙂

 

Vive le carton ! Nous l’aimons vraiment pour son originalité pour son côté artistique, indémodable, peu coûteux, poétique et durable, car oui ! c’est solide le carton et c’est donc écologique ! Facilement transportables, meubles, fauteuils, étagères, commodes, s’accordent à toutes nos envies ; on peut les choisir vernis, recouverts de collages, de papier, tout est faisable et tout est possible :)Et voici une artiste que nous avons eu la chance de connaître : Catherine Carton, artiste conceptrice pour lui poser quelques questions :

BDNV : Pourquoi avoir choisi le carton pour exprimer vos talents de décoratrice ? 

Catherine Carton :  Le bon sens a voulu que je récupère les chutes et emballages en carton chez les garagistes ou autres pour leur donner une seconde vie. Ce matériau est facilement transformable et bien sur, peu côuteux. Le carton étant destiné à la déchetterie il était donc possible de lui redonner, à moindre coût une réelle utilité durable et écologique pour l’aménagement de nos maisons, magasins… J’ai rencontré Eric Guiomar de la compagnie Beuzen à Paris en 2000 dans son atelier du 11ème arrondissement.
Il m’a transmis sa technique de cartonniste et m’a rapidement laissé trouver, inventer la mienne.

 

BDNV : Etiez-vous déjà dans une démarche respectueuse de l’environnement et avez-vous conscience d’envoyer un vrai message écolo ?

Catherine Carton : L’écologie est au centre de ma vie depuis toujours. C’est déjà une expression naturelle par le respect des autres comme de l’environnement.

L’écologisme est une démarche de bon sens. J’y participe bien sur depuis longtemps avec naturel en transmettant mon plaisir de faire et de communiquer par les stages que je donne, les commandes à réaliser, les rencontres et des publications : (émissions TV : ARTE, livres, revues comme Système D – L’art de la DECOUPE J.C. TREBBI – Maison Création… Aménagements d’intérieurs, Associations, Mairie)

 

BDNV :  Où exposez-vous, et où pouvons-nous acheter vos oeuvres ?

Catherine Carton : Je vends mes modèles et mes créations de mobilier en carton via mon site internet 

 

BDNV : Vous organisez des stages ? Quels sont les objectifs de ces ateliers?

Catherine Carton : Cet atelier de fabrication de meubles et objets en carton de récupération est un outil de socialisation et d’insertion professionnelle pour un vaste public : stagiaires, accompagnateurs de tous les âges.

Outre son côté ludique, cette activité a le mérite d’amener les différents publics à développer le goût d’apprendre sur soi et son environnement.

Cet atelier permet aux participants de reprendre ou prendre confiance en soi en transformant un matériau dit « pauvre » en meubles ou objets fonctionnels et esthétiques qu’ils pourront leur être utiles au quotidien.

Les ouvrages réalisés à partir d’une technique originale pourront faire l’objet également de produits de vente à l’occasion d’un exposition-vente.

Cet atelier permet de s’approprier et vivre un projet créatif. Il offre un panel de compétences pluridisciplinaires permettant aux stagiaires des compétences transférables liées à une conduite d’insertion professionnelle telles que : les savoirs de base (mathématiques, géométrie, français, histoire…) et le développement personnel (suivre un cahier des charges, concevoir des maquettes, réaliser un patron, décorer, échanger…)

BDNV : Quelle est votre méthode pédagogique :

Catherine Carton  : C’est une méthode active faisant une large part aux principes d’apprentissage et d’organisation. Les stagiaires pourront concevoir et réaliser leur ouvrage individuellement ou en groupe dans un espace ou local approprié. Une période individuelle d’initiation sera nécessaire afin de définir et accompagner le processus de réalisation mais aussi de s’approprier la texture du matériau et les précautions d’utilisation du matériel. Le mode opératoire sera à définir en cas d’un projet collectif. 

BDNV : Vous déplacez vous pour animer des ateliers ? 

Catherine Carton :    pour tous renseignements en vue d’un atelier ou de fabrication d’objet et meuble en carton, contactez-moi !       

 

Catherine Carton 

tel : +33 6 88 05 73 65
 
catherinecorbelet@hotmail.com
 
Pascale S pour www.biodansnosvies.fr

L’écolo-attitude de Christophe Rauck

Notre page d’automne rime forcément avec rentrée. Une rentrée qui se veut théâtrale cette fois. C’est donc l’écolo attitude de Christophe Rauck metteur en scène et directeur du Théâtre du Nord de Lille que nous avons le plaisir de vous offrir. Bio dans nos Vies a eu la chance de le rencontrer à Saint Jeannet, son village natal, au cour d’une de ses courtes pauses. Belle occasion de lui poser quelques questions. 

La carrière théâtrale de Christophe Rauck débute en 83 lorsqu’il débarque à Paris pour être comédien. Depuis  il a fait du chemin et au fil de ses rencontres, de ses créations et grâce à sa passion, ses profondes convictions et son esprit libre, il a sa place au théâtre. 

Un théâtre où se mêlent  les oeuvres classiques  de Shakespeare, Racine, Molière, Marivaux, Beaumarchais, Gogol  et des créations plus contemporaines avec Martin Crimp, Rémi De Vos, en passant par Brecht ou Camus.

Un théâtre où la musique n’est jamais loin. Où les voyages se font la part belle comme encore dernièrement pour  » Amphitryon  » de Molière, qu’il a monté à Moscou avec les acteurs de la troupe de Piotr Fomenko, et présenté au Théâtre du Nord, en mai 2018.

Le théâtre de Christophe Rauck c’est aussi le texte et le langage qui se travaillent tout en sensation et dans une recherche physique, avec une scénographie où les plateaux s’illuminent et se décorent à la façon des peintres face à leurs toiles. L’empreinte certaine de son passage aux Arts décoratifs.

Un théâtre qui fait profondément lien entre l’esprit et le corps, la pensée et la matière, entre culture et quotidien et définitivement tourné vers les gens, largement.

Bio dans nos vies: Bonjour Christophe, merci de nous accorder un peu de ton temps.

Christophe Rauck: Bonjour Bio dans nos vies

Bio dans nos vies: D’où vient chez toi l’envie de faire du théâtre?

Christophe Rauck: Dans un premier temps je n’ai pas pensé faire du théâtre encore moins devenir metteur en scène. Après un an en art déco à la villa Arson à Nice, j’ai réalisé que ce n’était pas vraiment ce que je souhaitais. Un jour en classe un pote qui fait du cinéma d’animation aujourd’hui, me voyant faire le clown me dit: tu devrais être comédien. Et puis l’envie de partir à Paris était là. Alors je suis parti. Je suis arrivé à Paris et j’ai pris des cours de théâtre 2 ans. J’ai fait un premier spectacle à la Huchette en 86 puis je suis rentré à la Cartoucherie, mais pas chez Ariane Mnouchkine, à l’Epée de Bois durant 2 ans. Et là j’ai commencé à comprendre que le théâtre était mon truc. En parallèle un élément déclencheur a confirmé ce qui commençait à se dessiner pour moi. J’ai vécu un choc esthétique en assistant aux répétitions de Gorgio Strehler, un des plus grand metteur en scène européen dans les années 80. Puis en 90 je fait un stage chez Ariane Mnouchkine. Et je me suis dis, le théâtre pour moi ce sera chez Ariane ou ce ne sera pas…. J’ai arrêté le théâtre pendant 1 an et en 91 Ariane organise un stage-audition. Je me suis présenté et je suis rentré au Théâtre du Soleil. J’y suis resté 5 ans. 

Bio dans nos vies: L’entrée au Théâtre du Soleil est un tournant pour toi probablement?

Christophe Rauck:  Oui, en effet. J’y ai fait les tragédies grecques « Les atrides » qui ont tourné dans le monde entier et « La ville parjure» sur la question du sang contaminé.  J’y ai tout appris, j’ai adoré cette rencontre avec cette artiste incroyable, extraordinaire qu’est Ariane Nmouchkine. Puis en 95 arrive « Le Tartuffe »! Son idée géniale d’utiliser des masques pour des intermèdes illustrant une phrase qu’elle avait vue dans une université Iranienne et qui l’avait frappée : « il est interdit de rire » s’est avérée compliquée à gérer avec « Le Tartuffe ». Et elle a du choisir. Elle a choisi « Le Tartuffe » et tous les comédiens masqués se sont retrouvés à la marge. Et tout d’un coup je n’étais plus d’accord sur plein de choses et notamment sur le rapport au texte. Je cherchais un truc sur les textes mais je ne savais pas encore quoi. Moi même en étant sur les deux axes de la mise en scène j’ai décidé de partir. 

Bio dans nos vies: Décision pas facile!

CR: Oui parce que je me disais que quand on part de La Cartoucherie on part avec rien. Personne ne nous connait. Je voulais arrêter le théâtre. Mais voyant les comédiens qui quittaient La Cartoucherie, un peu perdus et estropiés je leur ai proposé pour la survie probablement, de faire un spectacle: « Le cercle de Craie Caucasien » de Brecht. La troupe s’est appelée  « Terrain vague ». On a trouvé un squat, on a travaillé 5 mois pour monter le spectacle. Et sans y penser j’ai pris la mise en scène en main avec mon expérience de comédien.  Pour la mise en scène lors des difficultés à diriger j’ai trouvé un souffle et une inspiration grâce à Roberto Moscoso peintre et scénographe. Il m’a parlé comme un peintre et là j’ai eu un déclic. La porte de mes études plastiques fermée s’est re-ouverte. Arianne est venue voir le spectacle dans le squat et a pris le spectacle à La Cartoucherie.

BDNV: Magnifique, belle démarche de sa part.

CR: Oui Ariane est assez extraordinaire sur ce plan là aussi, humain et surtout si le théâtre est là, elle fera tout pour le théatre. Le jour de la première elle m’a présenté à plein de gens. Après je suis allé voir les potes et je leur ai dit: je crois que j’ai fait une mise en scène. Et l’anecdote c’était que tout le monde le savait sauf moi. Impossible d’imaginer pour moi que j’allais être metteur en scène, surtout après être passé par Ariane. Tu ne peux pas te dire être le soleil à côté d’un soleil comme Ariane ou devenir le soleil un jour.

C’est là qu’est partie pour moi la mise en scène. Puis en 97 la troupe « Terrain vague » s’est séparée. Je voulais travailler sur les textes. J’ai appris beaucoup en lisant, cherchant, en apprenant sur les livres, les notes, en particulier celles de Declan Donnellan, un metteur en scène très important pour moi. J’ai aussi fait 3 mois de stage de mise en scène chez Lev Dodine en Russie. Et là je me suis dis: c’est fini d’apprendre sans faire, faut apprendre en faisant.

Puis j’ai eu une rencontre capitale avec Cecile Garcia Fogel qui venait du théâtre public et qui travaillait beaucoup les textes. Plus tard on travaillera beaucoup ensemble sur plusieurs pièces dont le Nougaro et Phèdre, entre autres.

En 2000 Ariel Garcia Valdès me propose d’intervenir à l’Ecole de Montpellier avec lui. Et j’ai aussi eu la chance qu’on me propose de monter un spectacle au Théâtre du Peuple. Puis je deviens directeur de ce théâtre durant 3 ans, avec des spectacles qui rencontrent un beau succès. Les choses démarrent vraiment pour moi en tant que metteur en scène. S’en suit la proposition de monter « Le mariage de Figaro » à la Comédie française, puis j’interviens au conservatoire. Et de rencontres en créations, en 2008 je deviens directeur du Théâtre Gérard Philippe pendant 6 ans.

BDNV: Encore une étape de franchie donc. Directeur de théâtre c’est une autre aventure. Mais toujours dans la continuité.

CR: En effet  dans un parcours tout est question de hasard mais surtout d’agencement des évènements. Directeur de théâtre public c’est une expérience humaine très forte. Tu diriges un théâtre, ton théâtre certes mais c’est surtout le théâtre des gens. En arrivant au théâtre Gérard Philippe je voulais de la couleur pour trancher avec le gris des théâtres publics parfois, un peu arides et très hermétiques si trop contemporains. Le théâtre Gérard Philippe est implanté en Seine Saint Denis. Un défis humain, social et de lien avec la ville et ses habitants devait se relever. C’était très riche. On a réussi avec l’équipe à recréer une relation entre Saint Denis, sa population et le théâtre, comprenant aussi la reconstruction du théâtre. J’ai monté Marivaux qui a eu le prix de la critique, puis « Phèdre » et « Le couronnement de Popée » qui est un opéra. Et là tout s’est apaisé entre le théâtre et la ville, la distance a diminué. Et je me suis rendu compte que les gens nous disaient: donnez nous des oeuvres classiques, les autres choses on connait, c’est notre quotidien. Et puis les spectacles ce n’est pas seulement comment tu les fabriques mais aussi où tu les présentes. Pour les gens de Saint Denis c’est plus dur d’aller à l’opéra Garnier que de venir voir un opéra dans leur théâtre à Saint Denis. Ca se passait super bien. Jusqu’au jour où le conseiller à la culture et la directrice des affaires culturelles de la mairie de Saint Denis m’annoncent qu’ils vont me sucrer 50 000 euros de budget. Alors j’ai dis, ok si c’est ça, je m’en vais. Et comme ça tombait au moment du renouvellement de mandat j’ai fait ma demande à Lille.

BDNV: Pourquoi Lille?

CR: Parce que c’était quatre sites. Deux théâtres, un à Lille, un à Tourcoing, un atelier et une école. Et je voulais travailler avec une école. J’ai passé l’entretien, j’ai présenté mon projet et j’ai été pris. Et depuis 2014 je suis à Lille.

BDNV: Comment s’articule ton projet à Lille? 

RC: En arrivant au Théatre du Nord j’ai voulu ouvrir le théâtre dans sa structure, on a recréé le hall, on a remodelé l’espace d’accueil du public. Tout ça vient du Théâtre du Soleil et du rapport aux gens. Il faut que les gens viennent. Il faut que les gens se sentent chez eux en étant ailleurs. C’était ça la clé. Et c’est un des levier du succès. Comme on n’avait pas  d’argent j’ai pris des décors à moi, des matériaux et des meubles de récup, des décors d’autres spectacles.

BDNV: C’est complètement écolo ça!

CR: Oui mais je ne veux pas faire de la récup. que pour la recup. L’idée c’est qu’un spectacle n’en chasse pas un autre mais l’alimente, donc les décors aussi. J’ai aussi choisi de ne pas avoir de mobilier super clean, tout neuf pour que les gens le reconnaissent et non pas qu’ils le découvrent. J’ai dis un jour au responsable de l’accueil du Théâtre Gérard Philipe à Saint Denis: « Ici les gens doivent être reçu comme chez eux ». Et cela change tout.

Photos Simon Gosselin

Et à Lille il y a aussi l’école de comédiens qui me tenait à coeur. J’ai instauré une école d’auteurs. Pour ne plus que les auteurs soient trop seuls comme souvent. Sur la promo de 18, il y a donc 14 comédiens et 4 auteurs élèves.

BDNV: C’est quoi le lien fort avec les écoles pour toi?

CR: J’ai appris avec Ariane à diriger. Le rapport pédagogique chez Ariane est très puissant. Et je n’ai jamais oublié ce que me disait mon grand père: « un métier cela ne s’apprend pas cela se vole, encore faut il que celui à qui tu voles ait des choses à voler ». 

Du coup, fidèle à cette leçon de vie de mon grand père artisan, moi je dirigeais comme elle. Tu apprenais en voyant Ariane diriger. Consciemment et inconsciemment elle dirigeait de façon très pédagogique car il y avait beaucoup de jeunes gens au Théâtre du Soleil. Mon rapport avec l’école s’est fait naturellement et de façon très concrète. Le théâtre n’est pas seulement intellectuel, c’est très physique, concret dans les corps et dans l’espace. 

Mon rapport au théâtre est très palpable, dans le vivant, la matière. Mon parcours est instruit d’émotions, de sensations, mais aussi de voyages, de physique. C’est ce que j’essaie de faire passer aux élèves. D’ailleurs tous les élèves font un voyage d’1 mois dans leur cursus à l’école du Nord.

BDNV: C’est eux qui choisissent leur lieu de voyage?

RC: Oui, ils partent sans rien, déconnectés, juste avec la mission d’envoyer une vidéo par semaine. Et au retour ils présentent un spectacle de leur voyage de 30 à 50mn. C’est comme ça que le spectacle d’Avignon que j’ai présenté avec les élèves cette année est arrivé d’ailleurs. « Le pays lointain » 

                                                                  Photo Simon Gosselin

BDNV: Dans ton parcours le lien est facile à faire entre le rapport à la vie, à l’humain, à la matière, à l’espace et du coup probablement à la nature. Te sens tu concerné par l’écologie?

CR: Oui complètement. Dans les recherches sur l’écologie  on se sert des choses d’avant en les rendant scientifiques, en les modernisant comme les éoliennes par exemple et le vent. Et je trouve cela hyper intéressant. On te dit souvent si t’es bio t’es bobo. Mais non c’est pas que ça l’écologie, c’est aussi tellement de recherche, de découverte, de choses encore à exploiter, à expérimenter. Et puis aujourd’hui pour être moderne on emploie des mots anglais, ça nous fait faire de l’économie sur les mots, et du coup des économies sur tout et des économies sur le dos des espaces publics. C’est du langage commercial mais on a pas tous envie d’être commerçant.

BDNV: Et dans ton quotidien quels sont tes choix de consommation?

CR: Je mange local et avec les circuits courts le plus possible. Je viens d’ici, d’un petit village du Sud où j’ai mangé toute mon enfance des vrais fruits, des vrais légumes du jardin de mon grand père. Et j’ai redécouvert le gout des fruits de mon enfance chez les bios, les maraichers en vente directe. Dans mon quotidien je suis là dessus. A Paris avec un ami, on a découvert une boulangerie qui ne travaille qu’avec des céréales anciennes. Je trouve ça très bien. 

Au théâtre même si je recycle ma question dernièrement se posait sur les lumières.  On travaille avec des techniques et des techniciens incroyables. Mais ce ne sont pas des lumières led. La lumière led au théâtre pour l’instant c’est pas possible. C’est trop froid, trop plat. La lumière c’est mes crayons de couleurs… Mais des gens cherchent là dessus. Ca va avancer probablement.

En tout cas, ce que je crois vraiment, sans vouloir faire de politique, pour moi aujourd’hui le seul endroit où il y a de l’espoir, de l’innovation, de la surprise, et de l’intelligence c’est dans la révolution verte et pas dans autre chose.

BDNV: Très belle conclusion Christophe à ce riche entretien ouvert sur le partage humain, émotionnel et physique via le théâtre. Merci

Bonne route à toi Christophe et tes élèves pour que perdure ce bel esprit d’échanges, de dons et de culture au sens le plus noble du therme! 

Prochain spectacle de Christophe Rauck :

en décembre: Ben oui mais enfin bon!

Commande d’un texte à l’auteur Rémi De Vos pour quatre comédiens issus de la dernière promotion de l’Ecole du Nord.

en Mai: Départ Volontaire 5e commande de Christophe Rauck à Rémi De Vos.

 Erika pour Bio dans nos Vies

Carrot cake by Sophie

Si comme moi, vous aviez un apriori sur le carrot cake, vous pourriez essayer de confectionner cette recette qui nous a été offerte par Sophie ! Nous avons goûté ce gâteau délicieux, spécialement adapté pour le petit déjeuner avant les départs en randonnée. A emporter aussi pour les goûters à la plage et à la piscine ! Merci Sophie !

4 oeufs

180 g d’huile végétale

200 g de sucre

200 g de farine de petit épeautre

50 g de farine de châtaigne

2 cuillères à café d’extrait de vanille liquide

1 cuillère à café rase de cannelle

300 g de carottes râpées

poudre à lever bio

120 g de noix concassées, un peu de noix de muscade et quelques pépites de chocolat

Mélangez les oeufs, le sucre, la vanille, la cannelle et l’huile.

Ajoutez la farine et la poudre à lever bio, puis les carottes, les noix et les pépites.

Bien mélanger et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 30 à 40 minutes.

                                   Miam ! Nous l’avons tous testé !

Pascale S pour www.biodansnosvies.fr

PORTRAIT DE FEMME, Virginie Cavailler, la « Joia »

                             VIRGINE CAVAILLER et la « Joia » 

D’un sourire, elle vous enveloppe et vous rassure, d’un éclat de rire, elle vous entraîne dans son univers artistique et coloré. Virginie Cavailler est toujours à l’écoute et prête à partager un moment de douceur et de vérité. Elle a toujours dansé depuis son plus jeune âge et de la danse, elle a gardé une certaine discipline, un port de tête, le goût du travail et une joie de vivre intense et communicative !

Virginie vit à Saint-Jeannet et tout en accomplissant son parcours de danseuse, elle a pendant plusieurs années été aux manettes de différents services publics dédiés aux femmes en difficultés personnelles, familiales, conjugales, parentales. Sa formation initiale d’assistante sociale et son D.U. de thérapeute familial lui ont permis de mieux comprendre les épreuves auxquelles se confrontent les femmes, les hommes et aussi les enfants.

Aujourd’hui, tout en conservant son empathie naturelle et sa bienveillance, elle souhaite travailler de manière plus libre et faire vivre sa force créatrice. Elle est en voie de développer un projet concernant l’accompagnement des femmes, des mères, des jeunes ados avec un mélange d’ateliers philo, de cercle de femmes, de pratique de la « Joia »… Et organise un atelier « la Joia » le 21 et le 22 juillet à Saint-Jeannet (06) qui sera emmené par Bruno Giuliani, formateur SEVE , créateur et animateur de la pratique de la « Joia ».

BDNV : Chère Virginie, qu’est-ce que la « Joia » ?

Virginie Cavailler : La Joia est l’art de la joie, une voie de sagesse pour une vie plus heureuse et harmonieuse. C’est un mélange savoureux d’expression corporelle, de méditation, de créativité et de parole.
La pratique de la Joia est d’éveiller et ou de réveiller notre joie intérieure.
C’est une méthode de libération affective, à la fois corporelle et spirituelle qui permet de dissoudre progressivement certaines tristesses, peurs, colères pour vivre plus sereinement dans l’amour. C’est un moyen d’activer sa joie mais aussi d’activer sa conscience d’être et de vivre.

BDNV : Qu’est-ce qui t’a guidée vers cette pratique ?

Virginie Cavailler : J’ai découvert la Joia car Bruno Giuliani a été un de mes derniers formateurs sur ma formation « ateliers philo ».
Il est très engagé dans cette formation… Bruno est professeur agrégé et docteur en philosophie, facilitateur en Biodanza, auteur de plusieurs ouvrages sur le bonheur; il est le créateur de la Joia, cette pratique viventielle qu’il définit comme une pédagogie de la sagesse par la culture de la joie… La danse nous a reliés et il m’a présenté très rapidement la Joia dans toutes ses dimensions 🙂 Bruno Giuliani,est aussi formateur SEVE (voir plus bas).
 
BDNV : De nombreuses techniques nous sont proposées, quelles sont les particularités de la Joia par rapport à la Biodanza ?
 
Virginie Cavailler : La Joia est une pratique spécifique complémentaire  de la Biodanza ; la Joia comporte trois pratiques dont la Biodanza qui réveille la joie et l’amour, la méditation qui amène la paix et la liberté intérieure,  la philosophie qui augmente la sagesse et la sérénité.
Bruno Giuliani a donc associé ces 3 pratiques en une seule, pratique de libération à la fois énergétique, émotionnelle et spirituelle.
 

BDNV : Quels sont les bienfaits de la pratique de la « Joia »?

Virginie Cavailler : Les effets de la Joia sont immédiats, le corps est dynamisé, le cœur est ouvert, l’esprit lucide. Les effets à moyen terme :  l’activation de la conscience d’être et de vivre 🙂 l’augmentation du désir de vivre dans le moment présent, dans l’ici et maintenant ! Sans oublier l’augmentation de l’énergie physique et spirituelle, une harmonisation corps esprit !

Venez vivre l’aventure de la Joia, inscrivez-vous !
C’est le week-end du 21-22 juillet à la salle de danse du stade de St- Jeannet. 

Horaires
Samedi : 9h30-13h00 / 15h-18h (merci d’arriver à 9h00 pour commencer à l’heure)
Dimanche : 9h30-13h00 / 15h-18h

Avec un hébergement possible le vendredi et samedi soir.

Hébergement
Hotel AVOCADO
La fontaine du peyron 06640 Saint Jeannet
Tel:04.93.58.88.79
www.avocado-hotel.com
 
Auberge The frogs’House(Corinne et Benoit)
35 rue du saumalier 06640 Saint Jeannet
Tel : 0628068028 ou 29
www.thefrogshouse.com
 
Camping des Cent Chênes
1205 route de Gattiéres
06640 Saint Jeannet
Tel : 0493244426
 
 
Réservation
Merci d’envoyer un chèque d’arrhes de 60 €, au nom de « Association Terre de Joie », à :
Adresse d’envoi :
Virginie Cavailler
1370 route de Gattiéres
06640 Saint Jeannet
 
 
A apporter
Un coussin de méditation, une tenue confortable, un cahier pour prendre des notes et dessiner (joybook), des feutres, un ou plusieurs objets qui ont une signification particulière pour vous, une clé USB pour récupérer les musiques.
 

Les repas se partageront le midi ; chacun apporte quelque chose à grignoter…
Les repas du samedi soir pour ceux qui le souhaitent sont prévus au Frog house avec un menu et un prix collectif : 25 euros par personne.

Le prix du stage est de 120 euros.

Renseignements et inscriptions
www.brunogiuliani.com  ou appeler Virginie 06 21 08 81 18

 

Qu’est-ce que la Fondation SEVE ?

 
 

La Fondation SEVE a pour objet de soutenir, faire connaitre et accompagner les projets qui favorisent le développement d’aptitudes au savoir être et au savoir vivre ensemble, notamment raisonner par soi même, gérer ses émotions, développer sa créativité, faire preuve d’empathie, coopérer avec des personnes de cultures différentes. Sa mission est de mieux préparer les enfants et les jeunes à devenir des citoyens confiants, actifs et responsables.

Pascale S pour www.biodansnosvies.fr

 

Makosmé : concept de box de beauté au naturel

       Logo Makosmé - Ma box naturelle 

Il y a un avant et un après « Makosmé » !  

 

STOP aux marques bidons, au faux bio, aux ingrédients nocifs visibles et invisibles; on a besoin de clarté, de marques respectueuses et d’information ! Et à Bio dans nos vies, comme on aime partager les belles astuces et les bonnes adresses, car oui ! c’est un cadeau de partager, voici un gros plan sur Makosmé !

                  Un nouveau concept de box de beauté bio 

BDNV : Comment a commencé l’aventure Makosmé ?

Sandra : L’aventure Makosmé a commencé avec l’idée de partage et de respect. Partage de marques, que nous adorons, élaborées par des personnes engagées et passionnées. Partage aussi d’informations décalées autour de la beauté, la Nature ou la santé sur notre blog. Respect de la Nature et des Êtres qui la peuplent par des produits non testés sur les animaux, qui est un impact sociétal positif, confectionnés avec des ingrédients sains et un emballage colis biodégradable et recyclé. Le tout de manière généreuse par un format grande taille afin de tester plus longtemps le produit cosmétique et d’en apprécier les effets, faire reculer la surconsommation. Nous avons pris le pari de ne pas proposer d’abonnement afin de ne justement pas pousser à la surconsommation, mais ce point, à mon humble avis, dépend surtout du consom’acteur final qui nous dira s’il préfère ou pas que l’on mette en place un système d’abonnement.
Dans la jungle des cosmétiques, il est parfois difficile de s’orienter. Surtout de nos jours où l’on a accès à des dossiers peu valorisants pour les cosmétiques dit conventionnels et que les emballages arborent des couleurs vertes. D’où l’idée de Makosmé: découvrir et faire découvrir des cosmétiques plein d’actifs et élaborés pour avoir un impact positif et pour un résultat efficace et sans culpabiliser. Nous proposons à chaque box une routine beauté autour d’une thématique basée sur notre sélection de produits. Nous travaillons au maximum sur des marques similaires par box mais en sélectionnant des produits adaptés aux différents types de peau.

BDNV : Quelle est la mission de Makosmé ?

Sandra : Makosmé c’est la volonté de vraiment apporter du sens à notre consommation, que l’on devienne des consom’acteurs! Alors, cet éveil nous pouvons l’apporter de différentes manières, en discutant, en informant, en proposant, en s’éveillant soit même ou/et en passant à l’action. Peu importe, il y a de la place pour toutes les initiatives vertueuses. Pour chaque produits conventionnels que l’on trouve en grande surface ou/et parfois en pharmacie, il y a de nombreuses alternatives, fruits du travail engagé et conscient d’un entrepreneur.

BDNV : Sandra, vous êtes la fondatrice de Makosmé … Pouvez vous nous parler de vous plus précisément et de votre parcours ?

Sandra : Pour parler brièvement de moi, j’ai grandi avec de l’eczéma atopique sévère (donc je connais très bien le « plaisir » d’utiliser de la cortisone grâce à la Locoïd), déclarée après la naissance, donc j’ai toujours eu une alimentation diversifiée (pas de gluten ni produit laitier de la vache, vêtement en coton pendant toute ma jeunesse) et mes parents m’ont appris très jeune à « étudier » et comprendre ce que j’utilisais comme produits cosmétiques. De ce fait, j’ai commencé jeune à faire mes propres produits et à utiliser des produits basiques. J’ai bossé pendant quelques années dans l’audiovisuel, organisant et gérant des tournages en documentaire animalier, clip, télé, courts métrages engagés et gestion de tous les tournages sur une chaine Youtube, puis avec mon conjoint, nous avons décidé de revoir nos prioriétés et revenir à ce qui nous fait vibrer : la nature! De mon côté, j’ai dû faire une reconversion pro en changeant totalement de filière et en créant Makosmé et lui a retrouvé son sud. Choix pas forcément plus rentable mais qui nous permet d’agir concrètement d’une autre manière, en valorisant des marques et donc des richesses naturelles. Ce qui m’intéresse n’est pas de dévaloriser le marché des cosmétiques « conventionnels » mais d’accompagner les gens vers une autre consommation, qui a plus de sens et plus éthique. Malheureusement, beaucoup de personnes pensent encore qu’acheter un produit qui a du vert sur l’étiquette est gage de qualité et d’honnêteté. Pour détail, selon une étude anglaise (de Vaseline) sorti en 2014, dans sa vie une femme dépense 220 000€ en cosmétique non utilisé! Ce genre d’infos nous fait penser qu’il y a encore beaucoup de travail à faire et surtout beaucoup de lanternes à allumer.

BDNV : Merci Sandra pour ce moment de partage avec Makosmé ; nous invitons tous nos internautes, femmes et hommes à visiter votre blog de curiosité, il y a plein d’articles très intéressants sur des sujets très divers en plus de la variété des produits cosmétiques. Bonne chance et bravo www.makosme.com
Pour le concept Makosmé, vous pouvez le retrouver
sur la page A Propos du site Makosmé.com ainsi que 2 interviews en bas de page.

 

Pascale S pour www.biodansnosvies.fr

Paula VIOLANTE, thérapeute psychocorporel, coach de vie,

Si on sait tous que notre corps parle, encore faut-il le comprendre …. 

                                                     

S’il nous envoie divers messages que nous avons parfois du mal à décoder, il se peut aussi que nous fermions les écoutilles pour ne pas aller à l’aventure de nous-mêmes; c’est parfois difficile de quitter ses petits arrangements personnels. Cependant, nos blessures, nos douleurs, nos phobies et nos angoisses expliquent les mécanismes de défense que nous avons mis en place pour « survivre ».
Parfois nous n’avons pas envie d’entrer en thérapie, de ressasser notre passé et de passer des heures voire des années chez un psy. 
Pourtant on a tous besoin à un moment ou à un autre de faire le point sur nous, à la suite d’un deuil, d’une séparation, d’une douleur, d’un changement de vie, d’un problème de communication avec un collègue, un enfant, un amoureux… Parfois une séance ou deux suffisent à retrouver le cap !
 
Bienvenue ! Entrez dans la dimension de compréhension de Paula Violante, praticienne de la méthode TIPI, coach de vie et thérapeute psycho-corporel hors pairs.
Nous sommes entrées en contact avec Paula pour faire une séance afin de mieux comprendre comment déprogrammer une peur, se débarrasser d’une angoisse ou d’une phobie et comme nous aimons partager nos rencontres, nous vous invitons vivement à la connaitre.
 
Sa générosité et son approche toute bienveillance nous offrent un beau voyage à l’intérieur de nous, avec à la clé, apaisement et changements. Nous avons eu la chance d’établir avec elle un dialogue qui nous a beaucoup appris. Lors de ses séances, elle utilise des outils comme la bioanalogie, le décodage biologique, et est très à l’écoute de notre champ lexical. Ces séances peuvent se faire par téléphone et uniquement sur rendez-vous.
 
Elle est aussi la créatrice d’une méthode « A.M.I. de l’être » : A comme analyse, M comme Maux et I comme inconscients.
 

Faites ou faites-vous un vrai cadeau de vie ! Un cadeau qui ne se fanera pas, qui ne se démodera pas, un cadeau qui vous apportera un mieux-être … 

BDNV : Paula, merci de prendre un peu de votre temps pour échanger avec nous.

Comment en êtes-vous arrivée à travailler avec  « l’être humain » et parlez-nous de la méthode que vous avez créée, A.M.I. de l’être.
 
Paula Violante : Depuis toute petite, je suis passionnée par la compréhension de l’humain et je cherchais à comprendre pourquoi il y des « malentendus », les réactions dites disproportionnées face à certains événements, pourquoi certains guérissent d’autres pas pour une « même » maladie (mal à dit), pourquoi certaines personnes sont « chanceuses » et d’autres pas etc….
J’ai toujours été persuadée que tout avait du sens, que toutes ces choses là étaient forcément porteuses d’une mission, d’un message… Ne pas comprendre, ne pas voir, ne veut pas dire que cela n’existe pas….
J’ai donc lu énormément de livres sur différentes techniques juste pour satisfaire ma curiosité personnelle et comme le hasard n’existe pas… il est arrivé un moment dans ma vie où j’ai pu utiliser mes connaissances pour moi et les autres jusqu’au jour où j’ai décidé de devenir thérapeute.
J’ai alors assumé le fait de « piocher » de-ci de-là des outils qui me parlaient, des méthodes que j’avais moi-même testées, lors de mes séances et un jour… une de mes accompagnée m’a demandé quel était le nom de ma méthode. Je lui ai dit que ce n’en n’était pas une, juste ma façon de travailler en me laissant porter par mes ressentis.
S’en est suivie une longue discussion avec elle qui a donné le jour à ma méthode . 
Celle-ci repose sur différentes techniques (lues pour certaines, pratiquées pour d’autres) et courants de pensées. Elle ne cesse de s’enrichir au fil du temps grâce à chacune de mes séances, grâce aux résultats observés.
La méthode A.M.I de l’être (entendez également « ami de lettre », un petit jeu de mot pour mon goût du sens des mots ) permet de découvrir l’incidence énorme de certains mots (phrases assassines ou phrases guérisseuses) dans nos « choix » de vie, dans nos schémas dit « répétitifs », de comprendre ce qui se joue dans nos expériences douloureuses afin de décider si nous continuons à subir ou si nous décidons de devenir acteur de notre vie… d’en prendre la responsabilité.
Oui, cette prise de conscience passe par des moments douloureux en séances mais tellement libérateurs par la suite….
 
Photo Matthieu Marin
Mes principales sources d’inspirations concernant les outils que j’utilise sont : 
Le décodage biologique, la méthode TIPI, la bionalogie, la psychogénéalogie, la langue des oiseaux. Elle se nourrit également de différents points de vus avec lesquels j’adhère, de coachs, formateurs , conférenciers au travers de très longues heures d’écoutes.
Le point commun à tous ces outils? pourquoi les ai-je privilégiés? 
Parce qu’ils mettent le mental (la raison, la bienséance, l’opinions des autres etc…) de côté. Ils nous invitent à regarder les événements, les maladies sous un autre angle … Et par dessus tout, ils nous proposent une démarche non culpabilisante. 
L’Analyse des Maux Inconscients permet donc de porter un regard neuf sur notre propre vie, notre fonctionnement en découvrant les messages que cherche à nous adresser notre inconscient, notre corps.
L’utilisation que j’en fait est guidée par ma réelle écoute de l’autre, ma bienveillance et surtout, la base de ma démarche de thérapeute est de ne jamais oublier que chaque être est UNIQUE (ce que l’on a un peut trop souvent tendance à oublier), ce qui rend chaque séance unique, riche de merveilleux moments, de précieux échanges.
 
 
 
BDNV : La date de naissance donnerait des informations capitales sur qui nous sommes ?
 
Paula Violante : Oui, tout à fait! Notre date de naissance est comme un passage de flambeau porteuse de TOUTE notre histoire familiale que nous « décidons » de transmettre à notre tour, du mieux que nous pourrons.
Comme je vous l’ai dit plus haut, je suis certaine que tout à du sens, que tout à sa raison d’être…il n’y a pas de hasard! Donc, si tout à son « utilité » et que je pars du principe que les choses sont bien faites, il y a forcément un mode d’emploi….A nous de le découvrir! 
Notre date de naissance est donc un de ces modes d’emploi….NOTRE mode d’emploi unique et personnalisé….
Grâce à la bioanalogie et la psychogénalogie nous pourrons comprendre notre propre fonctionnement de nous avec nous même et mieux comprendre ce qui se joue pour chacun de nous dans une relation, au travers d’un emploi etc….
Notre date de naissance va nous donner différentes dates que nous analyserons (4 dates importantes qui vont de 18 mois avant notre naissance à nos 9 premiers mois de vie).
Elle nous donnera de très précieuses informations sur ce qui nous anime, nous nourrit, nous effraye, nous oriente, nous permet de poser des actes justes, nos croyances limitantes et bien d’autres choses.
Ce qui est incroyable c’est que lorsque nous arrivons à trouver les bons mots qui définissent notre mode d’emploi, de nombreuses choses changent, se mettent en place comme par magie sans avoir pour autant des choses à faire.
Le « décodage » des dates de naissance ne cessera jamais de me surprendre, de m’émouvoir.
 
 
BDNV : A qui s’adresse cette méthode et doit-on avoir déjà fait un travail psy pour venir vers vous ?
 
Paula Violante : Elle s’adresse à toute personne ayant une démarche d’amour pour soi! 
Envie de comprendre ce qui nous sépare de notre réalisation de vie …. Sortir de la survie pour se donner les moyens de vivre!
Il y a un proverbe Portugais que j’aime beaucoup qui dit « nao custa viver, custa saber » ce qui signifie « il n’est pas difficile de vivre, il est difficile de savoir » et c’est tellement vrai (le « difficile de savoir », dans un travail thérapeutique est la fameuse peur de découvrir quelque chose, de confronter une vérité que nous redoutons, la peur de notre propre  jugement etc…).
Le  programme peut paraître prétentieux, voir très ambitieux mais pourtant! Tant de merveilleux papillons ont pris leur envol suite à cette méthode…
C’est pour toutes ces raisons que vous comprendrez qu’un travail fait avec un psy n’est pas une obligation, ça peut être un complément mais il faut bien comprendre que cette méthode propose une façon de travailler totalement différente. Je pense qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise méthode! Il y a celle qui convient ou pas.
Je pense également que le thérapeute fait toute la différence car c’est lui qui fait vivre ses outils au travers de ce qu’il est lui même.
Que faire d’une voiture puissante s’il ne sait pas la conduire?!….
 
 
BDNV : Comment se passe une séance ?
 
Paula Violante : Juste une petite précision avant de répondre à votre question.
Quelle que soit la demande de la personne, mon support sera toujours la date de naissance (ce qui permet de gagner du temps et d’avoir une idée d’orientation de mes questions selon la problématique évoquée).
 
Il y a 2 possibilités :
  1. Je veux savoir ce que me dit ma date de naissance
    C’est surtout moi qui parlerai en donnant les différentes informations. Toutefois, chaque chiffre ayant plusieurs significations, je m’assurerai régulièrement que les mots aient du sens pour la personne car un seul mot dénué de sens peut faire prendre une mauvaise direction et ne plus apporter l’aide précieuse qu’elle pourrait apporter
  2. Je souhaite faire un travail sur moi, comprendre une problématique
    La 1ère séance sera plutôt une prise de contact, une prise de connaissance de l’histoire personnelle de la personne (écoute de son champs lexical, du ressenti sur les événements, son histoire etc…)
  3. A l’issus de cette 1ère séance, il y aura un mini debrief fait par mon accompagné(e) afin que je m’assure que mes explications, informations aient été claires.
    Libre à lui, à elle de revenir vers moi.
    Si la personne décide de continuer, nous déciderons ensemble de l’objectif de la ou les prochaines séances.
    Certains accompagnés préfèrent m’appeler juste pour avoir une « interprétation  » de tel événement, de telle douleur sans pour autant vouloir creuser… juste essayer de comprendre la fameuse invitation qui cherche à s’exprimer.
    Ma particularité est qu’à la suite d’une 1ère séance, j’envoie systématiquement un message pour savoir comment se sont passées les dernières 48h afin de voir si le corps, la vie a envoyé des signes…. Je souhaite également apporter une précision importante à mon avis.
Comme je vous l’ai expliqué en parlant de ma méthode et de ma façon de voir la vie, je pars du principe que puisque chaque être est unique, chaque séance est unique, chaque réaction face aux résultats de la séance est unique c’est pour cela que je ne propose jamais de nouvelle date de séance… Ma démarche est que chacun prenne la responsabilité de sa vie… Je pense qu’il est donc normal que ce soit la personne qui décide, selon son ressenti, si ma façon de travailler, ma méthode lui convient et de revenir ou non vers moi.
Je donne le meilleur de moi dans chaque séance, de celà, je suis responsable, par contre, je ne suis pas responsable de la façon dont cette authenticité sera accueillie par mon accompagné(e), je lui laisse donc la liberté de vivre en pleine conscience son libre arbitre… continuer nos séances parce que ça l’aide ou stopper parce que cette méthode ne lui convient pas….
 
 
 
BDNV : Mettre des mots sur ses maux, pourquoi est-ce si libérateur ?
 
Paula Violante : En fait, en exprimant oralement notre ressenti, nos émotions, nous nous libérons de celles-ci qui pourraient nous « ronger », obligeant notre corps à apporter une solution de « survie » (maladie, accident par exemple) selon le degré de danger que notre cerveau aura attribué à la situation.
J’insiste sur la notion de ressenti car c’est là où réside la différence d’appréciation d’une situation selon NOTRE vécu.
C’est une des raisons pour lesquelles en séance j’explique que ce n’est pas l’événement qui est douloureux mais le ressenti qu’il vient réveiller en nous… Mettre les bons mots sur nos maux permet également, très souvent,  à nos cellules de se reconnaître et de se guérir….de « clôre le dossier » qui était en suspend.
 
 
BDNV : En quelques mots qu’est-ce que la méthode TIPI ? 
 
Paula Violante : La méthode TIPI est une Technique d’Identification des Peurs Inconscientes. Elle permet de se libérer de peurs récurrentes dont nous ne souhaitons pas connaitre la cause.
 
Il y a 2 types de méthodes, celle dite à chaud (= auto-TIPI) et celle en différée (= besoin d’un thérapeute).
Le fonctionnement est simple, pour l’auto-TIPI, il suffit de le faire soi- même au moment où nous sommes confrontés à notre peur.
Le process est simple, se mettre en sécurité, fermer les yeux et être à l’écoute de ce qui se passe dans notre corps, puis, au bout de 2 ou 3 minutes, les sensations disparaîtront ou diminueront, nous pourrons ouvrir les yeux et se remettre face à notre peur et observer ce qui se passe.
Pour le TIPI en différé, c’est un peu plus complexe car il faudra pouvoir identifier le moment le plus intense dans notre peur, de trouver une situation vécue qui résume le mieux ce moment, puis, à l’aide du thérapeute, de le vivre là, ici, maintenant, comme si c’était la 1ère fois. Dès que les sensations désagréables apparaissent, la personne devra focaliser sur celles-ci.
Selon le degré de peur, il sera peut être nécessaire de faire 2 ou 3 séances. L’autre intérêt de cet outil, c’est que nous pouvons l’utiliser avec des enfants dès le moment où ils savent exprimer leur ressenti.
 
 
BDNV : Quels sont les principaux motifs de consultation de vos accompagnés, comme vous aimez les appeler ?
 
Paula Violante : Je dirais que les 3 principales demandes sont
– connaitre mon mode d’emploi (1 séance)
– comprendre pourquoi je n’arrive  pas à avancer (selon les cas, 3 ou 5 séances)
– comprendre le pourquoi de ma maladie
 
 
BDNV : Vous êtes dans une dimension de sagesse humaine, bienveillante, où le jugement n’a pas sa place …. parleriez-vous de vocation ?
 
Paula Violante : Une vocation je ne sais pas, mais une évidence pour moi sans aucun doute. Chacune de mes cellules vibrent de joie, de certitude que je suis à la bonne place à chaque instant, chaque fois qu’il m’est offert d’accompagner une personne.
 

BDNV : Je vous cite : « J’aime à dire que la maladie, nos symptômes sont nos guides et c’est pour cela qu’ils nous offrent de précieuses informations, dans le seul but de nous mettre en VIE, d’être sur le chemin de l’expérimentation de NOTRE vie qui est unique » Pourquoi ce message n’est-il pas accessible à tous?

Paula Violante : Parce que très, trop souvent, nous sommes habités par la peur de l’inconnu. Nous avons été formatés dès notre naissance, par tellement de choses (les attentes de nos parents, l’histoire familiale, l’inconscient collectif, le fonctionnement de notre société, nos traditions, nos croyances etc….) que celles-ci sont devenues notre vérité, notre façon d’appartenir à cette vie … Comprendre la maladie, les maux du corps,  c’est prendre un chemin tout à fait inhabituel qui nous amène à réaliser que NOUS SOMMES LES CREATEURS DE NOS VIES. C’est remettre en question des tas de choix que nous avons fait, c’est avoir peur du jugement, peur de se tromper. Tout ceci est légitime et compréhensible car effectivement, nous aurons tous des raisons différentes qui justifieront nos choix… alors, je me pose la question suivante, si nos réactions sont légitimes humainement, pourquoi notre corps, notre cerveau n’auraient ils pas leur propre raison de fonctionner?!…

Je vais essayer d’être un peu plus claire. Comprendre le fonctionnement du cerveau, c’est savoir par exemple qu’il ne fait pas la différence entre le réel, le virtuel, le symbolique. Il n’a pas la notion du temps. Il se souvient d’absolument tout. 
Il faut également savoir que son principal objectif est de s’assurer que nous sommes en vie seconde après seconde donc, face à ce qu’il considère comme un danger, il passera l’information au corps pour que les parties pouvant retarder le danger ou le fuir puissent entrer en action ce qui pourra, dans certains cas, donner lieu à une maladie, des émotions, un ressenti physique et ou psychologique.
Sa logique de bienveillance est loin d’être la même que nous puisqu’elle passe par la souffrance….Mais dites vous bien que c’est la seule façon qu’il a de nous prévenir, d’attirer notre attention.

Face à tout ceci, vous comprendrez aisément que rester dans nos habitudes dont nous connaissons les résultats est plus « confortable » que de prendre le risque de tout chambouler dans nos vies, de procéder autrement sans être certains que ce sera mieux. Il n’y a pas de mal ni de bien! Il y a juste ce que chacun est prêt à accepter selon ce que nous pensons être un « moins  pire ».

Nous avons souvent oublié que la vie n’est qu’une succession d’expérimentations diverses à notre service, qui sert notre évolution…

BDNV : Quel serait votre message à partager avec les lecteurs de Bio dans nos vies aujourd’hui Paula ?
 
Paula Violante : Je dirais simplement, « qu’avez-vous à perdre en essayant d’expérimenter une autre façon de voir les choses? Au mieux, une solution positive, au pire, une expérimentation qui vous permettra de vous positionner dans vos choix de vie…
Je dis souvent, à quoi ça sert de se plaindre tous les matins que mon café est trop sucré si je n’essaye pas d’expérimenter ce que ça fait de mettre peut-être un demi sucre pour commencer et observer ce qui se passe…
Soyez les chimistes de vos propres expériences! Vous avez tout à votre portée ! Découvrez vos propres mélanges !
 

 

BDNV : Merci Paula. Quelle chance de vous avoir rencontrée 🙂

                Vous pouvez consulter Paula sur rendez-vous uniquement

Paula Violante
13bis, rue R.Legrand
94350 Villiers sur Marne
06.26.04.69.00
paula.violante@hotmail.fr

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PS pour biodansnosvies.fr 

L’écolo-attitude de Remy Rasse

 

Pour l’écolo attitude des artistes de notre page été, c’est une rencontre avec Remy Rasse artiste peintre et sculpteur français, né à Saint Jeannet et vivant en Argentine que nous vous proposons.

Remy Rasse a depuis toujours porté en lui l’amour de la nature et de l’art mêlés. Son parcours illustre à merveille cette double approche de la vie.

Jeune homme, il a d’abord réalisé des études universitaires sur l’environnement et la protection de la nature puis est entré à l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts de Lyon.

En 1989, il met pour la première fois le pied sur le continent sud américain, sans imaginer que se sera pour lui le début d’une aventure humaine et personnelle immense. A travers deux expéditions à cheval de six mois en Argentine et au Chili, montées avec un de ses frères et un ami, il concrétise son rêve d’artiste voyageur en transportant à dos de cheval son atelier de peintre.

« Partir loin, au bout du monde, couper les influences avec l’Europe, pour trouver son propre chemin dans la peinture »

 Les Andes deviennent son lieu de prédilection. Avide de se plonger dans les mystères de ces peuples proches des origines, qui donneront un souffle nouveau à son œuvre, il se lie d’une relation profonde avec les communautés de ses terroirs isolés.  

En 1994, il réalise un projet humanitaire et culturel dans le petit village d’El Angosto, situé dans une vallée perdue entre l’Argentine, le Chili et la Bolivie. Il organise des ateliers de peinture associant l’art et l’écologie avec les enfants de l’école, construit avec les enseignants et les élèves une serre permettant la production de légumes pour la cantine communautaire et favorise le renouvellement des plantations par l’apport de semences extérieures pour les petites exploitations agricoles. 

Suivront d’autres projets, d’autres aventures humaines dans ses régions de la Cordillère des Andes.

La richesse de la culture du peuple andin qui a bâti son identité au cours des millénaires dans une entente harmonieuse avec la nature et la beauté des paysages imprègnent ses tableaux et ses sculptures.

Aujourd’hui il est installé avec son épouse Analia dans « La Quebrada de Humahuaca au Solar del Trópico » qui est devenu son atelier d’artiste mais aussi une chambre d’hôtes avec une petite exploitation en agriculture biologique. 

Bio dans nos vies: – Bonjour Remy, en découvrant ton parcours entre art et nature toujours fortement liés, nous imaginons aisément que pour toi la protection de l’environnement coule de source.

Remy Rasse: – Oui en effet! 

Par exemple la petite exploitation agricole que ma femme et moi tenons avec notre chambre d’hôte est entièrement cultivée en bio. Nous y produisons des fruits et légumes pour les repas de nos hôtes et nous avons quelques ruches pour faire un délicieux miel de fleur de cactus pour les petits déjeuners. Nous faisons le pain pour nous même mais aussi pour nos hôtes.

Comme tous les locaux  j’ai des chevaux pour le plaisir des balades, pour les peindre bien sur et aussi pour l’utilité de leur fumier qui devient dans notre climat semi aride un excellent apport humique pour le sol pauvre en matières organiques. 

 Bio dans nos vies: -Fais tu des achats solidaires et des démarches respectueuses de l’environnement? 

Remy Rasse: -J’achète dans notre région les produits locaux des communautés indiennes sur les marchés paysans. Nous avons investi dans l’énergie solaire, chauffe eau et cuisinière solaire, puisque nous avons dans notre région un des plus fort ensoleillement au monde.  

Au fil du temps en vivant dans cette région, j’ai constaté hélas, que comme dans beaucoup de pays en voie de développement, l’Etat ne recyclait pas encore les poubelles. Pour sensibiliser les populations à notre échelle, sur le recyclage avec l’association des hôteliers du secteur de Tilcara et Huacalera, nous récupérons toutes les bouteilles plastiques et nous fabriquons avec une machine manuelle des bottes de bouteilles compressées. Ces grosses bottes sont ensuite transportées à Jujuy (capitale de notre province) par le marchand de boissons qui avant repartait toujours avec des camions à vide. De cette façon le transporteur rentabilise le voyage retour et le bénéfice que nous tirons de ce retour du plastique aide notre groupe d’hôteliers à monter des actions de sensibilisation sur l’environnement auprès des habitants de la vallée.

 J’ai animé aussi des ateliers d’art plastique avec des enfants autour du thème de la nature pour préserver et valoriser le lien spirituel qu’ils ont avec leur environnement.  

 Bio dans nos vies:-Ta qualité d’artiste te permet sans doute de faire passer des messages à travers tes oeuvres? Lesquels?

Remy Rasse:– Oui certainement. Toute une partie de mon travail artistique nait du recyclage de matières végétales et animales, ainsi que de ferrailles, boites de conserves oxydées, etc. Une partie du message est là. Renouveau permanent.  Et puis le sujet essentiel de mon œuvre, entre mythes et symboles, sont la terre mère « Pachamama » et « Yemanja » la déesse des océans pour conscientiser sur la fragilité des écosystèmes. Il faut retrouver le sens du sacré dans la nature! 

Bio dans nos vies:– En dehors de tous les matériaux que tu récupères pour tes oeuvres, utilises tu des produits, des peintures douces pour l’environnement?

Remy Rasse: -J’essaie de travailler avec des pigments purs naturels et des liants traditionnels comme la gomme arabique, la caséine et du liant à l’œuf. Bien sur j’utilise aussi des huiles car c’est un procédé irremplaçable, mais par contre je ne travaille pas à l’acrylique. 

Les cadres de mes tableaux sont aussi pour la plupart en bois de cactus mort récoltés au cours de mes balades à pied.

Bio dans nos vies:– Tes oeuvres sont profondément empruntes de la culture andine, de sa spiritualité, de ses couleurs et de la force de la nature. Qui sont les amateurs de tes oeuvres?

Remy Rasse: – Je suis un peintre figuratif dans un monde où l’art abstrait a la part belle. Néanmoins ce genre de travail continue d’émouvoir, de parler à la sensibilité de bon nombre d’amateurs d’art. Ils y en a en Argentine bien sur, mais beaucoup en Europe et aux Etats Unis.

Bio dans nos vies:– Un artiste est toujours en mouvement non? Quels sont tes projets?

Remy Rasse:– J’envisage de construire au Solar del Tropico une galerie d’art alternative. Je vais utiliser en majorité des matériaux naturels récoltés directement aux alentours de la maison. Ce sera une construction en terre avec pierres et bois de récupération. Mon souhait: y exposer mes oeuvres bien sur, mais y inviter d’autres artistes à exposer. Et ainsi créer un réseaux participatif pour diffuser des artistes de qualité pour leur talent mais aussi pour leur engagement éthique et critique face à la spéculation du marché de l’Art. 

Et dans la continuité, la création d’une maison d’artiste me plairait beaucoup aussi pour permettre à d’autres artistes de venir travailler ici sur des temps plus longs. Vivre et faire vivre encore la richesse de l’échange et du partage artistique.

Bio dans nos vies:– Belle démarche! Beau projet!  Nous te souhaitons de poursuivre encore longtemps ton parcours et que vivent tes projets, éthiques, engagés et en harmonie avec l’environnement! Un grand merci Remy. Un petit mot pour notre site ?

Remy Rasse:– Dans le monde d’aujourd’hui où tout n’est que profit, bravo de dédier votre temps pour faire prendre conscience aux gens sur l’urgence et la nécessité de protéger notre planète unique et sacrée : la Terre.    

Pour en savoir plus sur Remy Rasse, les chambres d’hôtes qu’il tient avec son épouse Analia et son atelier d’artiste: http://solardeltropico.com/fr/

Livres

  • Livre « Arte en la Quebrada » 2017 Ed. Tilcarallajta, Buenos  Aires. Argentina
  • Baussum méditerranée Livre d’Art. Sant Jeannet 2007
  • Livre « ANDES » visions d’un peintre itinérant. Éditions Transboréal, Paris 2002.
  • Livre “Les Aventuriers du Bout du Monde”, « A l’Orée du Monde », une chevauchée de six mois sur le territoire vierge de la Patagonie Chilienne. Éditions. ASA Paris 98.

  Erika pour Bio dans nos vies

  Fontaine du jardin du Solar del Tropico