Le monde selon MediaStress par Pascale Imbert

Le monde selon MediaStress par Pascale Imbert

 

Cyclones, réchauffement climatique, crise, guerres, violences, pesticides, OGM, cancers, AVC, licenciements, délocalisations, profits… sont notre lot quotidien… Des mots dont nous abreuvent les médias sans l’ombre d’un répit… Insensiblement nous sommes sans cesse agressés par des témoignages sombres, des images funestes, des pensées culpabilisantes… Sans vouloir se voiler la face sur la dureté du monde qui nous entoure est-il vraiment nécessaire de créer un environnement aussi anxiogène au sein duquel l’espoir n’a que peu de place et où règne la peur. Car au cas où nous ne la percevrions pas à sa juste valeur, cette StressMania prend régulièrement tout son sens lors de grandes paniques médico-sanitaires comme celles de la « Vache folle » ou de la « Grippe A ». Nous sommes piégés, régulièrement, médiatiquement… scientifiquement, émotionnellement…

 

Le stress, l’angoisse, l’anxiété ont toujours existé. Chez nos ancêtres néandertaliens, ils étaient dus à l’approche d’une bête sauvage, à l’existence d’un phénomène naturel puissant et inexpliqué… Ils étaient essentiellement liés à la notion basique de survie qui a permis aux hommes de s’adapter et de réagir, à bon escient, face au danger, à l’inconnu. 

 

Lorsque nous avons peur, que nous sommes angoissés, que nous nous sentons agressés physiquement ou psychologiquement notre corps réagit à 2 niveaux grâce à notre hypothalamus. Le premier est nerveux pour une réponse immédiate et le second endocrinien pour une réponse à plus long terme. Le système nerveux sympathique activé stimule la glande surrénale (située au-dessus des reins) qui sécrète de l’adrénaline. Notre corps « se mobilise » afin de réagir convenablement au stimulus et de donner une réponse en adéquation avec le stress ressenti. Tout l’organisme s’organise afin que les muscles puissent se contracter pour fuir ou pour combattre (augmentation du rythme cardiaque et de l’amplitude respiratoire, diminution du diamètre des vaisseaux sanguins… affluence du sang oxygéné vers les muscles…). En parallèle, l’hypophyse (glande endocrine) sécrète de l’ACTH qui induit la libération de cortisol, dans la circulation sanguine, par la glande surrénale. Une série de réactions chimiques se produit pour apporter de l’énergie à l’organisme (glucogénèse, lipolyse, catabolisme des protéines…) ainsi qu’une réaction anti-inflammatoire, le cortisol étant un glucocorticoïde. L’homme a réagi, physiologiquement, aux menaces de son environnement ; son corps est, alors, prêt à agir physiquement. Dès que le danger est écarté, le système sympathique et les surrénales s’apaisent, le corps n’est plus en état d’alerte, l’homéostasie retrouve son niveau d’équilibre.

Toutefois, si cet ensemble de réactions en chaîne est stimulé en permanence, à mauvais escient, nous comprenons que cela va induire des effets délétères pour l’organisme que sont la formation de plaques d’athérome et/ou une dépression ou une augmentation de la réponse immunitaire… Le cortège de pathologies qui va en découler est impressionnant : infarctus du myocarde, maladies « auto-immunes », maladies rhumatismales, sclérose en plaque, ulcère gastrique, ostéoporose, dépression, diabète… Involontairement nous entrons dans la spirale infernale des « émotions et pensées négatives » néfastes pour notre bien-être et à fortiori, pour notre santé. 

Comme des vautours affamés, certaines industries tirent parti de cette manne pour faire des profits et maintenir notre société dans un état de stress et de dépendance digne des drogues les plus dures. Ce sont les addictions… aux antidépresseurs, à l’alcool, …, aux relations virtuelles, aux jeux… C’est tout simplement l’histoire du serpent qui se mord la queue ! L’angoisse engendre des maladies dont l’évocation engendre l’angoisse. L’American Stress Institute estime que 75 à 90% des consultations médicales sont dues à des problèmes liés au stress… Nous n’en sommes plus étonnés et comprenons désormais le besoin urgent de mettre en place une médecine plus intégrative dans laquelle « l’unité corps-esprit » est prise en compte pour le bien des patients.

 

Amoureuse de la nature et pharmacienne spécialisée en « Plantes » , j’aimerais vous donner quelques conseils très simples (la plupart d’entre eux sont scientifiquement é-prouvés) à mettre en place avant de trop médicaliser votre état de souffrance mentale.

 

Prenez le temps ! Le week-end ! Arrêtez tous vos écrans l’espace d’une ou de deux heures:

  • Sortez, marchez en forêt, au bord de la mer… Respirez lentement, sentez l’air pénétrer dans vos poumons. Regardez ce qui vous entoure, les végétaux, les oiseaux, les insectes… Ecoutez le vent, les vagues… Touchez l’écorce des arbres, le sable, les galets… Sentez l’odeur de l’humus, de la terre, de l’océan… Libérez vos sens ! 
  • Lisez, prenez un livre et évadez-vous. Ecrivez, prenez une page blanche et laissez votre inspiration guider votre main. Depuis toujours, je suis une fervente adepte de cette méthode pour l’avoir testée sans savoir qu’elle avait été étudiée aux USA. « L’écriture émotionnelle » renforcerait l’immunité.
  • Jardinez
  • Ecoutez votre chat ronronner ou caressez votre chien… si vous en avez un !
  • Méditez
  • Faîtes du sport, marchez au moins 20 min trois fois par semaine, courez, bougez, pratiquez le Qiqong…
  • Restez optimiste. Les sages chinois évoquent toujours la constance de l’inconstance…

 

Nombreuses sont les plantes ou les huiles essentielles chémotypées (HECT) qui ont une activité sur le système nerveux central (SNC) ou périphérique. D’autres sont « hormon-like » :

  • Astragale (Astragalus membranaceus L.) est efficace lors des états de stress chronique et des tendances dépressives. Elle est tonique et adaptogène ce qui en fait une plante tout à fait indiquée pour le mal de notre siècle.
  • Aubépine (Crataegus oxyacantha) est connue pour son activité au niveau du cœur (anti-arythmies), son action sédative sur le SNC et son action anti-spasmodique au niveau du SNA (système nerveux autonome).
  • Basilic sacré (Ocimum sanctum L.) convient aux sujets stressés, agités, anxieux par régulation de la sécrétion de cortisol. C’est une plante adaptogène aux effets anti-oxydants.
  • Escholtzia (Eschscholtzia californica Cham.) ou pavot de Californie comme son nom l’indique il est de la même famille que le pavot somnifère (Papaveraceae). On l’utilisera lors de troubles mineurs du sommeil, d’états d’anxiété ou de nervosité. Il est préconisé pour les personnes dont le stress empêche l’endormissement. 
  • Lotier corniculé (Lotus corniculatus L.) est un bon sédatif et un excellent anxiolytique. On le conseillera, plus particulièrement, lors des réveils nocturnes, notamment pour les femmes ménopausées, en association avec du mélilot.
  • Millepertuis (Hypericum perforatum L.) est un remarquable anti-dépresseur.
  • Passiflore (Passiflora incarnata L.) est un excellent neuro-sédatif utilisé seul ou en association avec de l’aubépine et/ou du lotier corniculé.
  • Primevère officinale (Primula veris L.) est un sédatif utilisé dans le traitement des migraines d’origine nerveuse.
  • Valériane (Valeriana officinalis L.) est un sédatif du SNC. Elle diminue le stress mais elle peut être hypnotique à forte dose.

 

  • HECT d’épinette noire (Picea mariana L.) a une importante affinité pour les glandes surrénales qui comme nous l’avons vu précédemment sont sollicitées en cas de stress. Dans le creux de la main prendre une demi-cuillerée à café d’huile végétale de noisette, ajouter 1 goutte d’HETC d’épinette et se masser le dos au niveau des reins, tous les matins, pendant une quinzaine de jours.
  • HECT de lavande officinale (Lavandula angustifolia Miller) protège, calme et apaise les angoisses notamment celles des enfants.
  • HECT de marjolaine (Origanum majorana L.) est un parasympathomimétique puissant. Elle dynamise et détend. Elle est idéale lors de passages d’examens scolaires, universitaires, d’entretiens…
  • HECT de mélisse  (Melissa officinalis L.) a une action sédative au niveau cardiaque un peu comme l’aubépine. Elle est hypotensive et régule le système neuro-végétatif.
  • HECT de feuille ou HECT de fleur (Néroli) de petit grain bigarade (Citrus aurantium L.) permettent une régulation, une réadaptation, une rééquilibration de la sphère nerveuse.

La plupart des huiles essentielles conseillées sont à prendre par inhalation sèche ou par voie cutanée diluées (1 à 5 %) dans une huile végétale de noisette ou de noyau d’abricot.

 

D’autres méthodes peuvent être vivement conseillées :

  • Le massage qui, hélas, ne fait pas partie de notre culture. Dans les pays occidentaux, il a trop souvent une connotation érotique, voire sexuelle. Fort heureusement, petit à petit, on commence à s’intéresser à ses bienfaits sur la santé et on tend à les prouver scientifiquement. Toucher, masser la peau stimule l’hypothalamus et provoque un relâchement musculaire parasympathique généralisé. On observe une diminution de la tension artérielle, un ralentissement des battements du cœur… Deane Juhan écrit : « Toucher la surface, c’est ébranler la profondeur ». Le besoin de toucher et d’être touché est essentiel et universel, les Anciens (thérapeutes chinois, égyptiens, le romain Galien ou encore le grec Hippocrate) l’avaient compris. De tous temps, les massages ont fait partie intégrante de la médecine traditionnelle chinoise  au même titre que l’acupuncture ou la phytothérapie.

Que dire des massages réalisés avec des préparations à base d’huiles essentielles… La panacée ?

  • La nutrition a une influence directe sur notre bien-être, notre mieux-être. Virginie Parée l’a compris et nous l’explique dans son livre « L’alimentation santé en pratique ».
  • La psychothérapie
  • L’hypnose…

 

Le stress est un stimulus de survie qui a permis à l’homme de réagir à bon escient face à des situations dangereuses et ponctuelles. De nos jours, les médias, le monde du travail, de la santé, de la finance… créent un climat anxiogène dans lequel l’individu se perd, se noie… un climat stérile ! Ces angoisses chroniques influencent directement notre bien-être jusqu’à générer de graves maladies. 

Les choses peuvent changer ; certains y travaillent. Je pense souvent à la journaliste Elizabeth Quin qui anime l’émission « 28 minutes » sur Arte et qui a su, avec beaucoup d’humour, apporter un autre regard sur l’information… en la rendant moins oppressante.

Le chirurgien Thierry Jansen prône une médecine intégrative dans son ouvrage « La solution intérieure »… et nous ouvre les voies d’une guérison personnalisée.

Restons optimistes !

Petit bonus, une vidéo sur la cohérence cardiaque:

 

Pascale Imbert

Docteur en Pharmacie                               www.biodansnosvies.fr

Huiles essentielles pour maux d’hiver

                                              Huiles essentielles pour maux d’hiver 

L’usage des huiles essentielles (HE) peut être préventif et/ou curatif. Les divers petits maux hivernaux sont récurrents et fatiguent nos organismes. Ils sont la plupart du temps bénins ; il est important de pouvoir les prévenir ou de les enrayer rapidement par des moyens efficaces et naturels. Toutefois, dans certains cas, le diagnostic d’un médecin est vivement conseillé. Les rhumes Dès les premiers symptômes (nez qui coule, gorge irritée, refroidissement, fatigue…)

Pour les adultes : 1 goutte d’HE de Tea tree (Melaleuca alternofolia) et 1 goutte d’HE de Ravintsara (Cinnamomum camphora) par voie orale sur un comprimé neutre ou de la mie de pain trois fois par jour. Pour les enfants (à partir de 3 ans) et les adolescents : la balnéothérapie est un moyen agréable et très efficace de se soigner. Dans une cuillère à soupe de fromage blanc ou de crème fraîche bien mélanger 2 à 5 gouttes de Niaouli (Melaleuca quinquenervia, photo), 2 à 5 gouttes d’Eucalyptus radié (Eucalyptus radiata) et 3 à 6 gouttes de Lavande officinale (Lavandula officinalis). Bien délayer le mélange dans l’eau tiède (32°) d’un bain. Faire ce traitement, à raison d’un bain en fin de journée, pendant 2 à 4 jours. Le traitement à base des trois HE conseillées, associées à la balnéothérapie, est particulièrement doux pour l’enfant. C’est un soin pendant lequel il va se détendre ce qui favorisera son sommeil. La fatigue, Huile essentielle de Ravintsara (Cinnamomum camphora, photo)

-Physique : Pour les hommes : Pin sylvestre (Pinus sylvestris) Pour les femmes : Epinette noire (Picea mariana) Mélanger de l’HE de Ravintsara et de l’HE de pin sylvestre ou d’Epinette noire à 3% dans de l’huile végétale de Macadamia. Masser en douceur le dos au niveau des reins.

-Mentale : Laurier noble (Laurus nobilis) et Marjolaine des jardins (Origanum marjorana). Mélanger de l’HE de Laurier noble et/ou de l’HE de Ravintsara et/ou de l’HE de marjolaine des jardins à 3% dans de l’huile végétale de Macadamia. Masser en douceur le plexus solaire. Les douleurs musculaires  Mélanger de l’HE d’Eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora) et de l’HE de Lavande officinale (Lavandula officinalis) à 10% dans de l’huile végétale de Calophylle inophylle. Masser localement au niveau de la douleur. Pour de nombreuses raisons, à la fois symboliques et médicales, j’aime les huiles essentielles d’encens (Boswellia carterii) et de myrrhe (Commiphora myrrha). Ce sont des huiles chargées d’histoire et de spiritualité. Comme nous l’avons vu, au mois de décembre, elles agissent directement sur le psychique mais aussi sur l’immunité sans engendrer d’effets secondaires. Il est intéressant de les avoir dans son aromathèque.

Rappel : Ne pas toucher ses yeux avec des huiles essentielles pures. Un avis médical est recommandé pour la femme enceinte, allaitant et les enfants de moins de 3 ans. Cependant pour ces 2 catégories de personnes, il peut leur être conseillé d’utiliser les hydrolats aromatiques correspondants. Une mauvaise utilisation des huiles essentielles peut entraîner des effets secondaires. Il est très important de respecter les posologies et les conseils donnés par une personne compétente.

Pascale Imbert, Docteur en Pharmacie.

Les huiles et le sacré, par Pascale Imbert

                           Les huiles et le Sacré

Les plantes aromatiques dont sont issues les huiles essentielles sont utilisées depuis la nuit des temps à des fins diverses et variées. On retrouve des traces de leurs usages traditionnels dans différentes civilisations.

 

Il y a 40 000 ans les aborigènes soignaient avec des feuilles de Melaleuca alternifolia ou d’eucalyptus. En Inde, il y a plus de 7000 ans, les « eaux aromatiques » étaient utilisées en médecine pour soulager le corps et l’esprit mais aussi au cours de sacrifices religieux. Au Pakistan, on a découvert un alambic en terre cuite datant de 5000 ans av JC. En Chine, vers 4000 ans avant notre ère, certains bois étaient utilisés comme encens et les traités de phytothérapie de l’époque mentionnent l’utilisation de nombreuses plantes aromatiques. Environ 2000 ans plus tard, les Egyptiens s’en servaient pour soigner et lors de pratiques magiques, religieuses ou ésotériques. Il semblerait que ce soient les Perses, 1000 ans av JC, qui inventèrent la distillation proprement dite. Les oléo-résines comme le galbanum (Ferula gommosa) ainsi que les baies de genévrier (Juniperus communis) ou les écorces de cannelle (Cinnamomum verum)… étaient utilisées sous forme d’onguents, de vins médicinaux… lors des embaumements ou pour lutter contre les épidémies… Tandis que chez certains peuples, les arômes n’étaient employés qu’à des fins religieuses. Mais quelques soient les civilisations, les cultures païennes ou religieuses, les essences et les huiles étaient omniprésentes dans la vie quotidienne.

 On a donc, toujours, utilisé les plantes aromatiques pour leurs activités thérapeutiques mais aussi pour leurs fragrances agréables. De tous temps, les odeurs, les parfums ont eu sur l’homme un pouvoir presque magique. Même si leur usage fut parfois profane (séduction) c’est principalement lors de rites religieux qu’ils étaient utilisés. Il est intéressant de remarquer que quelle que soit la religion, on recourait aux mêmes essences à des fins divinatoires. On n’évoquera ici que la myrrhe (Commiphora myrrha), l’encens (Boswellia carterii), le nard (Nardostachys jatamansi) et le myrte (Myrtus communis). Elles étaient extrêmement précieuses donc souvent diluées dans des huiles végétales comme celles d’olive, d’amandier, de cumin noir (Nigelle)… 

En Egypte, dans les temples, la myrrhe était brulée lors du culte d’adoration de Râ, Dieu du soleil, créateur de la vie sur terre. Après un long voyage, la reine Hatchepsout fit planter, dans son pays, des arbres sacrés dont le Commiphora myrrha et le Boswellia carterii. Des centaines de scènes de fumigations montrent que les égyptiens brulaient de la résine d’encens afin d’honorer et d’amadouer les Dieux mais aussi de créer une communication avec eux. Le nard était considéré comme un parfum de luxe. Il entrait dans la composition du Kyphi, parfum sacré à brûler, avec la cannelle, la myrrhe, le santal…

Dans la religion Juive, la Thora, le Talmud et la Kabbale conseillent l’utilisation des plantes aromatiques pour avoir une vie saine. La myrrhe était mélangée au vin, utilisé alors comme sédatif pour soulager les souffrances physiques et psychiques. L’année précédant leur mariage, les femmes juives se massaient les six premiers mois avec de la myrrhe puis le reste de l’année avec des huiles à base d’encens. La myrrhe, l’encens, le nard… entraient dans la composition des 7 Huiles Royales utilisées pour consacrer les prêtres et les rois. On confectionne un « Agouda » avec, entre autres, des branches de myrte (Hadass) pour la fête biblique de Scouccot. Une caractéristique botanique du myrte a, d’ailleurs, pris une signification religieuse. Trois feuilles de la plante poussant, parfois, à un même point représentent les trois patriarches (Abraham, la bonté, Isaac, la rigueur, et Jacob, l’harmonie) qui naissent d’une même source, Dieu.

Dans le Coran, le prophète Mahomet parle de l’huile végétale de cumin noir. Le myrte est l’arbuste du paradis. La myrrhe et l’huile d’olive sont également citées.

Le bouddhisme utilise depuis longtemps les plantes et les huiles essentielles. L’encens est un élément important lors des fêtes, des réunions et des séances de méditation.

Dans la Bible, les huiles et les onguents étaient utilisés à diverses occasions de la vie religieuse. Lors de la naissance de « l’Enfant-Jésus », les Rois Mages lui offrirent de l’or symbolisant « l’Enfant-Roi », de l’encens pour « l’Enfant-Dieu » et de la myrrhe pour « l’Enfant-Rédempteur ». A sa mort, le corps du Christ fut embaumé avec une préparation à base de myrrhe. Dans le livre de l’Exode, la formule de l’huile pour l’onction est décrite : « Elohim dit à Moïse : « Trouve des parfums nobles, 500 sicles de myrrhe pure, 250 sicles de cannelle et autant de roseau aromatique, 500 sicles de casse et un setier d’huile d’olive ; tu en feras un mélange odorant comme le ferait un parfumeur, ce sera l’huile pour l’onction sainte… » ». Les cercueils des défunts sont baignés de vapeurs d’encens, on l’utilise, aussi, parfois, à la fin de la cérémonie religieuse afin d’unifier le corps et l’esprit. Dans les évangiles, les apôtres témoignent de l’onction, par Marie de Béthanie, de la tête ou des pieds de Jésus par un parfum de nard, pur et très couteux. Le myrte, arbuste du pourtour méditerranéen, est mentionné comme symbole d’Amour, de générosité divine, de paix…

 

Les essences sont utilisées au cours des rites religieux car leur flagrance, leur évanescence touchent notre inconscient et donnent à ces effluves toute leur symbolique sacrée. Ces molécules volatiles et odoriférantes agissent directement sur notre système limbique, siège de nos instincts et de nos émotions. Elles entrent en résonnance avec les couches profondes de notre « moi » et effleurent le cortège de nos souvenirs et de nos états d’âmes. Sans avoir de véritables notions scientifiques, les anciens faisaient appel à ce tropisme afin d’élever leurs âmes vers l’au-delà, vers le royaume des Cieux. 

De par son odeur balsamique douce et son goût très amer, de par sa présence au moment de la Nativité mais aussi lors des embaumements, la myrrhe a toujours représenté la dualité entre la vie et la mort, la joie et la souffrance. Résineuse, capiteuse, épicée et éthérée, elle diffuse sa quintessence dans tout le corps auquel elle apporte apaisement et réconfort ; une « bienveillance Christique » qui permet une ouverture de l’esprit et du cœur d’où naissent lucidité et compassion. Comme le Boswellia carterii, le Commiphora myrrha est de la famille des Burseraceae. Lorsqu’on incise ces deux arbres, une résine exsude dont l’essence possède des propriétés cicatrisantes, sédatives, régénérantes… qui évoque la notion de vie, de souffrance, de délivrance, de mort… puis de résurrection… 

L’encens ou Oliban est l’huile essentielle de l’Unité du corps et de l’esprit, des hommes et des divinités… Ses fumigations permettent l’élévation de l’âme. Son odeur résineuse, légèrement épicée, fraîche ouvre en nous des espaces créant un état d’intériorité tranquille et apaisé. Il augmente l’amplitude respiratoire et en diminue le rythme, c’est l’huile essentielle de la méditation, de l’acceptation… de la vie… donc de la mort…

L’huile essentielle de nard est extraite du rhizome d’une Valerianaceae poussant dans l’Himalaya. Se développant dans la chaleur de la terre mais proche des sommets enneigés, pénétrante et éthérée, dense et légère, boisée, musquée, l’odeur du nard est complexe, presque « contradictoire ». Elle rappelle celle de l’humus et symbolise la Transformation, « Jatamansi » signifiant « Esprit Incarné ». C’est l’huile du « Passage » qui éveille, quelques fois, en nous, des sensations de malaise, de rejet ; elle évoque le Cycle Eternel, le mystère de la vie et de la mort.

Comme de nombreuses Myrtaceae, l’arôme de l’huile essentielle de myrte peut surprendre par sa « note de tête » un peu raide, boisée, ligneuse puis il s’adoucit avec des notes fraîches, vertes puis florales qui induisent un grand calme intérieur, une douce chaleur. La respiration, l’activité cardiaque se relâchent, se régulent. Les anciens avaient bien perçu cette sensation d’harmonie, d’état de détente et d’équilibre qu’il génère. Ils s’en servaient pour demander la « Grâce Divine » pour les mourants.

 

Comme nous venons de le voir, les huiles essentielles sacrées avaient un rôle divin, un rôle primordial de communication entre l’homme et les Dieux. Ce besoin universel de s’élever, de s’ouvrir à une autre dimension, permet à tout homme d’oublier sa triste condition humaine, d’imaginer une autre vie faite d’Amour et d’Harmonie, de croire en la vie éternelle. L’utilisation d’huiles essentielles était souvent préconisée au moment du passage vers un autre monde, vers un au-delà, en vue d’accepter et d’être prêt pour le « dernier voyage ». De nos jours, elles sont utilisées dans des services hospitaliers de soins palliatifs pour aider certains patients à « Partir »… à se « Délivrer » des contraintes terrestres.

 

Pascale Imbert

Docteur en Pharmacie

 

« Huiles Royales, Huiles sacrées » de Jutta Lenze.

« Les huiles essentielles Corses » de Christian Escriva.

« Manuel pratique d’aromathérapie au quotidien » de Patrice de Bonneval et Franck Dubus.

Live -Académie des Arts et du Spectacle-

Live-Académie des Arts et du Spectacle organise des stages de chant et de posture :

 La POSTUROPHONIE est une technique vocale novatrice permettant de progresser rapidement: « La posture au service de la Voix »

 

Karine Lepetit, excellente danseuse professionnelle a collaboré avec Alvin Ailey et Maurice Béjart. Chanteuse signée chez EMI, elle a été aussi choriste pour de nombreuses stars de la chanson comme Vanessa Paradis, Laurent Voulzy, Sylvie Vartan, Mylène Farmer. Professeure de chant, elle connait donc bien la scène et a une passion : transmettre !     

Marie-Pierre Vals-Busso est chirurgien-dentiste, homéopathe et a suivi une formation de posturologie. 

 

 
 

Elles font aussi partie de l’école M.A.D. (Monaco Arts Danse). Un concept de cours de chant (Comédie Musicale (Broadway), Glee Club, Variété (répertoire français et anglo-saxon) convergeant vers un seul et même objectif : une représentation scénique axée sur la rencontre de différents niveaux de compétence (amateurs et professionnels de renom)

  • Mise en place de LIVE COMPANY (formation + création spectacle en vue de plusieurs représentations)

Dans les cours du stage, on se relaxe, on travaille sur les chaines musculaires de la voix par massages spécifiques à l’aide de balles à picots. On apprend à respirer pour un travail vocal (résonance, projection…), c’est un travail de la langue qui améliore la diction, le tout mis en application sur une chanson (variété française). A la fin du stage, un artiste invité donne des astuces, des conseils professionnels et partage son expérience de la scène avec les élèves. Tous chantent ensemble devant un public et vivent un moment inoubliable. Cette fois-ci, à la Colle sur Loup, durant les estivales, c’est Ginie Line, l’interprète de  » Les dix commandements » et de « Dracula, l’amour plus fort que la mort » qui a rejoint les stagiaires de LIVE.   Moment à partager 🙂

pour tous renseignements : live-academie@live.fr    http://madmonaco.com/page3.html  https://www.facebook.com/LiveAcademieDesArtsDeLaScene?fref=ts

-cliquez sur la vidéo-

Les plantes médicinales par Pascale Imbert, Docteur en Pharmacie


Pascale Imbert, Docteur en pharmacie est passionnée par les plantes médicinales et l’aromathérapie. Elle nous fait partager son amour des plantes, portrait :

J’ai trois enfants. Venant d’une famille de pharmaciens j’ai suivi la tradition et fais mes études de « Docteur en Pharmacie » à la Faculté de Montpellier. Depuis mon enfance, je suis attirée par les grands espaces, la montagne, les paysages sauvages, les animaux… Au cours de mon cursus universitaire, c’est donc naturellement la botanique, puis l’étude des plantes médicinales qui retinrent mon attention. Fascinée par l’histoire du pavot, je me suis spécialisée en phytothérapie, puis, plus tard, en aromathérapie. Forte de ce savoir, j’ai travaillé plus de 10 ans pour les Laboratoires Arkopharma en me formant le temps de quelques weekends aux principes de la médecine chinoise. Confortée par l’existence d’une approche différente de la santé j’essaie de la promouvoir au sein des « Entretiens Internationaux de Monaco », revues, sites… En constant émerveillement, passionnée, j’ai envie de vous faire connaître, notre environnement végétal, au travers de tous les trésors qu’il nous offre.

LA NATURE EST UN DON

 Depuis six mois, la nature nous offre ce qu’elle a de plus beau. Dès le mois de Mars, nous avons vu Madame Bourrache parée de ses plus beaux atours. Sa corolle ornée de ses cinq pétales bleus n’est à nulle autre pareille. Leur forme et leur couleur intense enchantent le regard et nous émerveillent. Cependant cette belle est pudique et n’aime pas qu’on la regarde ; alors elle se revêt de multiples poils qui lui donneraient un aspect presque repoussant. Approchez-vous et prenez le temps de la découvrir. Elle est magnifique ! Dans un incessant ballet de couleurs, de formes et d’odeurs Messieurs Cistes, cotonneux, de Montpellier ou ladanifère, sont apparus, toujours fragiles, le moindre souffle les chiffonne, puis le robuste et imposant Monsieur Pissenlit accompagné de tous ses pages Crépis. Vint ensuite le tendre et coquet Monsieur Coquelicot si élégant avec ses fins pétales rouges et noirs et ses étamines « plumeteuses »… Et Monsieur Romarin, ou encore Monsieur Thym et Madame Lavande qui flattent notre odorat et stimulent notre système limbique. Quelle générosité, quelle gentillesse de rendre nos jardins, nos campagnes, nos paysages azuréens si beaux ! Mais toute cette beauté n’est pas pour nous, humains, ce serait trop orgueilleux de penser qu’elle nous est destinée, c’est une histoire de nature dans laquelle nous sommes simplement invités à contempler ! Au printemps les plantes se parent de leurs plus beaux atours pour plaire. Mais à qui ? 

Pas à nous, nous l’avons compris, ni aux ruminants qui s’en délectent mais aux insectes qui les pollinisent et permettent leur reproduction. C’est à cause ou grâce à leur immobilisme que les végétaux développent les plus grandes stratégies pour faire venir à eux des vecteurs de leurs cellules sexuelles que sont les abeilles, les papillons… Les couleurs de leurs corolles, l’odeur et la forme de leurs fleurs attirent de nombreux animaux ailés. Le jaune des genêts plait particulièrement aux bourdons, l’odeur parfois nauséabonde de certaines plantes attire les mouches, la forme des orchidées imite celle d’une guêpe. Bêtes à six pattes et plantes vont étroitement collaborer pour permettre à ces dernières de donner la vie. Quelle belle leçon d’altruisme entre deux mondes totalement différents, pourtant ne nous y trompons pas, la nature est parfois cruelle, certains insectes en mourront. Une fois fécondée, toute fleur donnera un fruit (akène, baie, drupe, gousse, capsule…) contenant une graine qui germera pour donner une autre plante ; leur but de pérennité sera atteint. Et grâce à cette extraordinaire collaboration, chaque été, nous nous délectons de fraises qui ne sont que des réceptacles floraux charnus chargés de mille et un minuscules akènes, de cerises, appétissantes drupes rouges, ou encore de haricots dont la gousse verte est si tendre… Que la nature fait bien les choses en subvenant à nos besoins alimentaires… La nature est un don ! Pendant six mois elle nous a éblouis par sa beauté, ses flagrances, son ingéniosité, sa générosité… Elle a accompli sa mission de vie, il est grand temps de la laisser se reposer… L’automne est là ! Respectons son silence, son repos est bien mérité !

Cependant, au plus profond d’eux-mêmes, les végétaux travaillent, toujours. Ils fabriquent inlassablement des molécules chimiques qui servent à leur nutrition, leur croissance, leur multiplication… Pour le bonheur et le bien-être de l’humanité, certaines de ces substances ont des propriétés thérapeutiques, parfois tellement fortes qu’elles en deviennent toxiques. C’est là, toute l’ambiguïté de la notion d’« Effet-dose » dont le premier théoricien fut Hippocrate de Cos, père de la Médecine Occidentale. Depuis la nuit des temps, les hommes et avant eux les animaux, comme certaines espèces de singes, utilisent les plantes à des fins médicales. Ces plantes aux pouvoirs thérapeutiques sont désignées par le terme de « Plantes Médicinales ». L’aubépine (Crataegus oxyacantha L.) avec ses magnifiques rameaux blancs, les parties aériennes fleuries de la fumeterre (Fumaria officinalis L.), la baie séchée du gattilier (Vitex agnus-castus L.), la mauve (Malva sylvestris L.)… agissent sur la physiologie de l’organisme, sur le système cardio-vasculaire, digestif, neuro-endocrinien ou encore respiratoire…

 Le romarin (Rosmarinus officinalis L.) est utilisé pour son activité hépato – protectrice cependant cette plante du bassin méditerranéen est aussi une « Plante Aromatique ». Les plantes aromatiques telles que le thym (Thymus vulgaris L.), la lavande officinale(lavandula angustifolia Mill.) ou aspic (Lavandula latifolia Medik.), la sauge officinale (Salvia officinale L.) ou sclarée (Salvia sclarea L.)… ont la particularité de produire de l’huile essentielle. Ce concentré de molécules très odorant possède de multiples pouvoirs thérapeutiques. Par exemple, l’huile essentielle de romarin a une activité anticatarrhale, mucolytique et antiseptique ; selon le chémotype et la posologie elle sera aussi équilibrante.

On ne peut clore cet article sur le pouvoir des plantes sans mentionner le pavot somnifère (Papaver somniferum L.). A partir de cette plante, on obtient différentes molécules dont la codéine, la morphine, la papavérine, l’opium, l’héroïne… C’est, par excellence, la plante de la vie grâce à son fort pouvoir antalgique et antispasmodique et celle de la mort… 

La connaissance des plantes médicinales est complexe. Dans nos pays, elle fait appel à de nombreuses disciplines telles que la botanique, la chimie organique, la physiologie, la pharmacognosie, la pharmacologie ou encore l’ethnopharmacologie… 

L’utilisation du végétal en tant que médicament est vieille de plus de 100 000 ans. Elle est encore d’actualité dans de nombreuses ethnies à travers le monde et retrouve petit à petit ses lettres de noblesse, en Occident, où le médicament chimique fut la panacée dans la deuxième moitié du XXème siècle.

La nature est une source bienfaitrice mais fragile, c’est une source de vie ! La nature est un don, protégeons-la ! Pascale Imbert

L’aromathérapie ET les soins aromatiques

Tout le monde a entendu parler des huiles essentielles. Elles évoquent bien souvent la lavande, cultivée en Provence ; le thym et romarin dont les senteurs rappellent le soleil du sud de la France. Leurs odeurs ne nous laissent jamais indifférents. Mais les huiles essentielles ne sont pas que des fragrances, elles ont une activité thérapeutique que l’on utilise en aromathérapie ou lors de soins aromatiques. Les huiles essentielles sont des mélanges complexes de molécules volatiles synthétisées par 

certaines plantes dites « aromatiques » ; elles sont stockées dans des vacuoles, des poils sécréteurs… d’où on les extrait par distillation (entraînement à la vapeur d’eau), par expression… Contrairement à ce que leur appellation suggère, elles ne sont pas grasses mais de nature lipophile ce qui leur donne un atout certain que nous verrons ultérieurement. Les huiles essentielles présentent, en plus d’une efficacité thérapeutique considérable, de nombreux intérêts, dans bien des domaines.

Premièrement, elles peuvent être administrées de trois manières différentes : par inhalation, par voie transcutanée ou per os. Selon l’activité désirée et la sensibilité du patient, une voie sera privilégiée. La diffusion des huiles essentielles dans l’atmosphère soigne ou soulage une personne (activité antiinfectieuse, sédative…), assainit l’air ambiant et/ou masque une odeur désagréable. Les huiles essentielles, grâce à leur nature lipophile, passent la barrière cutanée pour agir localement (activité antiinflammatoire, antiprurigineuse…) ou rejoindre la circulation sanguine. Quand elles sont prises oralement, elles agissent de façon systémique.

Deuxièmement, les huiles essentielles (HE) présentent différentes activités thérapeutiques en lien direct avec la complexité de leur composition chimique. Par exemple, l’huile essentielle d’Eucalyptus radiata Sieb. ex DC. (Eucalyptus officinal) est antiinfectieuse et expectorante. Il est important de mentionner qu’une huile essentielle agit à deux niveaux, physiologique et psychologique. Elle a une activité sur l’organe lésé mais aussi sur l’état émotionnel du patient grâce, entre autres, à son parfum qui stimule le système limbique. Par exemple, l’huile essentielle de Lavandula angustifolia Mill. (Lavande officinale) est un antiseptique, un cicatrisant mais aussi un puissant sédatif, un relaxant.

Troisièmement, un mélange de deux à cinq huiles essentielles entraîne une synergie des activités thérapeutiques de chaque huile contenue dans le mélange. Il agit, alors, sur différents paramètres ce qui permet d’induire une thérapie ou un soin holistiques.

Quatrièmement, les HE sont actives au sein de nombreux systèmes organiques et domaines thérapeutiques. Les thérapeutes les utilisent en pneumologie, cardiologie, gastro-entérologie, urologie, rhumatologie, dermatologie… elles seront antibactériennes, antivirales, antifongiques, expectorantes, hypotensives, digestives, antiinflammatoires, antalgiques, sédatives, toniques, cicatrisantes, antihématomes…

Cinquièmement, les huiles essentielles sont des concentrés naturels d’activités ; elles sont extrêmement efficaces mais comme tout principe actif ou mélange d’actifs, certaines d’entre elles présentent des effets indésirables. Cependant, ces effets sont peu nombreux… et bien connus. 

Pour preuve, les huiles essentielles présentant un réel danger pour les patients ne peuvent être vendues que sous la responsabilité d’un pharmacien, comme celle de Salvia officinalis L. (Sauge officinale) néfaste pour le système nerveux à cause de la présence de thujone. Huit « propriétés toxiques » ont été recensées : vésicante et nécrosante (caustique), hypersensibilisante (allergisante), photosensibilisante, neurotoxique, néphrotoxique, hépatotoxique, carcinogénique et abortive. Toutefois, pour éviter tout problème, l’automédication est déconseillée et un avis médical vivement recommandé pour la femme enceinte, allaitant et pour les jeunes enfants.

Comme pour toute substance à activité thérapeutique puissante, la dose (elles sont la plupart du temps diluées) et la durée du traitement induisent son efficacité mais aussi, parfois, sa toxicité. Il est donc très important de respecter la posologie prescrite ou conseillée par une personne compétente.

Les huiles essentielles sont à la fois connues et méconnues du grand public et du personnel médical, c’est là toute l’ambiguïté qui les caractérise. Elles n’ont, parfois, que l’image, très réductrice, de substances désodorisantes ; ou elles traînent les fantômes d’une mauvaise utilisation avec les effets secondaires décrits précédemment.

Les huiles essentielles ont leur place dans l’arsenal thérapeutique. Les soins aromatiques commencent à se développer, en France, à l’étranger, dans les cliniques, les hôpitaux, les EHPAD… pour le bien des patients et du personnel soignant. Il faut continuer à les faire connaître afin de rendre leur utilisation plus systématique.

Pascale Imbert.

Merci Pascale,  nous te retrouverons souvent pour des conseils santé….

« L’alimentation santé en pratique » de Virginie Parée

 

« L’alimentation santé en Pratique » de Virginie Parée aux éditions Mosaïques Santé est enfin disponible !

 Accompagnatrice en nutrition, Virginie Parée a acquis les fondements de l’alimentation grâce au Docteur Yann Rougier.

Solaire, ouverte, à l’écoute, elle a une réelle empathie nécessaire aux thérapeutes. Elle a aussi beaucoup réfléchi sur l’alimentation et ses bienfaits.

 

A Antibes dans son cabinet, au Sophia Country Club, ou par skype pour ses patients éloignés géographiquement, elle reçoit en consultation de nombreuses personnes en surpoids ; certaines suivent un traitement lourd, d’autres sont des sportifs, des étudiants qui ont besoin d’énergie, des jeunes mamans fatiguées qui veulent voir revenir leur force, des personnes plus âgées aussi, avec leurs besoins spécifiques, et bien sur les intolérants alimentaires qui trouvent en Virginie leur guide.

                    

 

Conférencière, Virginie intervient également en entreprise afin de diffuser les grands messages d’une alimentation préventive.

 

Grâce à une approche pédagogique, Virginie aide les personnes souffrant de désagréments liés à l’alimentation à trouver un équilibre. Elle redonne du sens à leurs repas, les encourage, les écoute et obtient d’excellents résultats! Tous lui ont réclamé un mode d’emploi. C’est le Dr Michel Lallement, chirurgien oncologue, auteur du best seller « Les Clés de l’alimentation santé » qui lui a proposé d’écrire ce guide de nutrition santé. Il a d’ailleurs préfacé son livre, gage d’une confiance sans limite.

 Virginie vous accompagnera tout au long de ses pages grâce à son expérience, et vous donnera recettes, astuces minceur, petits trucs pas rabat-joie pour vous nourrir et vous faire plaisir en éliminant les mauvaises graisses, les aliments acidifiants, nocifs pour notre corps et notre esprit.

Virginie Parée a souvent écrit dans nos pages; vous retrouverez ses articles dans les rubriques « bien-être », ou « alimentation ». C’est bio la vie à… vous recommande ce livre en commande sur FNAC, Amazon ou chez votre libraire entre 9 et 10 euros.  

Merci à Virginie d’avoir cité dans son livre notre site www.biodansnosvies.fr    

     

Salon de thé bio, « Aux sablés d’antan » à Carros

« Aux sablés d’antan », leur biscuiterie artisanale, Catherine et Marie vous attendent avec le sourire. Elle vous recevront dans une adorable petite maison en bois décorée avec goût de tissus, de broderies, de faïences et de bouquets séchés. Votre âme d’enfant est cueillie à l’instant ou pénétrez dans ce lieu magique. 

C’est d’ailleurs toutes les saveurs de l’enfance qui nous reviennent quand on goute à leurs sablés, gâteaux, pains d’épice, pains et tartes bio, fabriqués sur place, sans oublier les fameuses confitures faites avec des fruits de la région de Nice et du sucre roux bio. Pour la fabrication de toutes ces gourmandises, Catherine utilise uniquement des produits estampillés bio.  Rendez-vous sous le village de Carros, sur la terrasse ombragée, dans un jardin où la nature est reine, et vous pourrez, comme nous, déguster sur place toutes les spécialités de la biscuiterie, ou vous désaltérer après une balade. Il vous suffit de téléphoner avant au 0662513367  pour déjeuner ou dîner et pour commander des buffets en prévision de vos soirées ou évènements. Vous pouvez aussi faire des achats car il y a plein d’idées cadeau. Sur la pancarte de l’entrée est écrit :  » Pour un monde plus sain et plus respectueux ». Tout est dit ! -cliquez sur la vidéo-

Coaching personnel, mettons nous en marche!

      Coaching Personnel

            Parce que vous êtes tout simplement unique!

 

Comme en chaque début d’année , nous prenons tous de bonnes résolutions.           Quelles sont les vôtres pour 2013?

Début d’année … Un moment symbolique et l’occasion idéale pour un nouveau départ, pour se débarrasser de ses mauvaises habitudes, prendre soin de soi et des autres, aborder la vie de façon positive…                                                                                             Ainsi il est devenu traditionnel de prendre de bonnes résolutions au 1er janvier, tout comme on ouvre ses fenêtres au printemps pour faire un grand nettoyage.

Et justement, le printemps sera bientôt là. Profitons donc de cette période symbolique de renouveau pour se motiver davantage et mettons enfin nos vraies bonnes résolutions en application !

 

Avoir un projet personnel –  Si nous ne prenons pas soin de nous-mêmes, qui le fera à notre place ?

La première chose à faire est de se persuader qu’on mérite le meilleur pour soi. Ensuite il sera plus facile d’avoir un projet personnel, ambitieux, et réaliste à la fois, pour changer quelque chose dans sa vie, personnelle ou professionnelle.

Cela peut être un projet de respect de soi (santé, forme, esthétique), de formation (professionnelle ou personnelle), de réalisation d’une aspiration. Cela conduira à se fixer des objectifs précis, concrets, et à vérifier leur atteintes honnêtement, et à intervalles réguliers.

Ne rien attendre de personne pour réaliser ce projet, parce qu’on doit tout faire pour ne pas avoir besoin des autres, pour vivre comme si on n’avait rien à espérer de qui que ce soit. Changer en ne recherchant de ressort qu’en soi même, en sachant que tout ce qui viendra des autres sera un plus.

 

Trouver du plaisir à être utile aux autres, sans rien attendre d’eux.

Vivre en bonne intelligence avec autrui pour améliorer notre façon d’être sans rien espérer en retour. Cela s’apprend et nécessite d’être là pour notre entourage dans les faits et dans les mots, s’ouvrir au monde et penser aux autres, se rendre utile civiquement, écologiquement et socialement …

Quelque soit la nature de vos projets, donnez vous les moyens de les réaliser cette année ou consacrez 2013 à les rendre réalisables pour les années futures …

 

En quelques mots … Mettez vous en ACTION

Acceptez les circonstances extérieures à vous. Acceptez et honorez le passé. Acceptez les situations que vous ne pouvez pas changer. Acceptez et prenez votre responsabilité à propos de ce que vous pouvez changer. Autorisez vous à agir pour atteindre vos objectifs. Soyez pleinement conscient de votre pouvoir d’action et Agissez !

Choisissez ce qui vous motive, ce que vous aimez. Choisissez les images, la musique, les films qui vous inspirent. Choisissez les mots qui vous dynamisent et donnent de l’entrain aux autres. Choisissez les émotions positives, la joie, l’enthousiasme, l’amour, les croyances positives qui vous poussent à réussir. Choisissez votre comportement, vos pensées, vos façons d’être et de faire, et si vous n’obtenez pas ce que vous voulez, adaptez vous, changez de méthode et réessayez.

Tenez bon ! Continuez, persévérez, restez motivé. Suivez votre plan et ajustez vos actions en fonction de vos résultats. Dépassez votre ego. Renoncez aux fausses excuses. Éliminez la procrastination et les mauvais prétextes de vos attitudes. Chassez les pensées négatives de votre esprit. Tenez vos promesses. Lancez une pandémie d’enthousiasme autour de vous et motivez les autres. Amusez-vous, ayez confiance et soyez grand ! 

Innovez ! Inventez votre futur. Imaginez d’autres façons de faire, d’autres façons de vivre. Inventez votre bonheur. Visualisez précisément ce que vous voulez.

Transformez chaque instant de votre quotidien en une nouvelle étape vers vos objectifs. Investissez en vous même. Laissez l’intuition et l’inspiration vous rendre visite souvent et notez les nouvelles idées.

Observez ce qui se passe autour de vous. Intéressez vous aux autres, au monde. Faites le lien entre ce que vous observez et vos objectifs. Investiguez et appréciez ce qui marche bien. Découvrez d’autres perspectives, de nouvelles façons de percevoir le monde et d’autres façons d’agir. Tendez l’oreille, ouvrez vos yeux et votre coeur. Osez !

Nourrissez votre mental et votre âme sans relâche. Chérissez vos émotions et prenez en la maîtrise. Développez vos ressources, vos compétences, vos talents. Célébrez vos résultats même quand ils vous paraissent petits. Cultivez les comme des graines pour votre avenir. Nourrissez et faites grandir vos projets. Dévoilez vous. Partagez vos succès autour de vous. Enrichissez vous de nouvelles connaissances, de nourriture spirituelle, de nouveaux savoir faire et soutenez les autres pour qu’ils fassent de même.

 

Je vous souhaite que cette nouvelle année soit pour vous celle de toutes les réussites personnelles et professionnelles.

Et si vous désirez un accompagnement ou une demande de compléments d’ informations n’ hésitez pas à m’ écrire.

drougardmf@orange.fr  + 33 (0)681 624 278 

http://www.walkyourtalk.sitew.com/Temoignages.H.htm#Contacter_votre_coach.J

 

Fabien DROUGARD FONDATEUR – GÉRANT – COACH

COACHING PERSONNEL HELIA

 » Mettons-nous en route, nous trouverons le pas en marchant «