2ème édition de Bio dans nos vies « grandeur nature » à Saint jeannet

UnknownNotez sur vos tablettes ! Ce sera un beau moment d’échange et de convivialité, avec possibilité de se restaurer sur place à prix éthiques. Participation libre pour les conférences.

Conférences au coeur du village de Saint-Jeannet le 2 octobre de 10 H à 17 H, salle Saint Jean-Baptiste.

Pascale Gélis-Imbert et Virginie Parée  écrivent régulièrement pour notre site et nous avons une chance inouïe de profiter de leur savoir et de leurs conseils qu’elles partagent avec générosité et bienveillance.

Elles ont toutes deux des parcours différents mais elles sont animées par une même envie positive de communiquer sur la santé d’une manière un peu différente. Armée de leurs expériences, elle vont, lors de leur conférence aborder des thèmes qui nous intéressent car ils parlent de nous. Vous pourrez participer à des échanges « questions-réponses ».

 

Une vision préventive de la santé – La notion de terrain en phytothérapiepascale

 Conférence de Pascale Gélis Imbert – Octobre 2016

 La notion de terrain est essentielle en phytothérapie. Elle permet de soigner ou de soulager un patient, en s’intéressant à l’origine de ses maux grâce à une vision globale, intégrative de l’organisme. Le corps et l’esprit ne sont pas séparés, ils sont gérés comme un tout. Pour se faire, elle replace l’individu dans son environnement naturel, familial, professionnel… La phytothérapie considère que les symptômes d’une maladie sont la traduction d’un déséquilibre physiologique et/ou psychologique plus ou moins profond contre lequel lutte l’organisme.

Cette notion de « Terrain » existe depuis l’Antiquité. Le médecin philosophe grec, Hippocrate de Cos, considéré comme le père de la médecine conventionnelle, fut le premier à défendre l’idée que les maladies n’avaient aucune origine divine. Il a toujours pensé que l’altération de l’état de santé n’était pas une punition des Dieux mais la conséquence de différents facteurs environnementaux, alimentaires ou d’habitudes de vie malsaines. Quelques siècles plus tard, le médecin physiologiste français, Claude Bernard, revient sur ce concept et développe la notion d’équilibre physiologique : « Tous les mécanismes vitaux, aussi variés soient-ils, n’ont toujours qu’un but, celui de maintenir l’unité des conditions de la vie dans le milieu intérieur. » Au même moment, Louis Pasteur, montre grâce à différentes expériences que les bactéries ne peuvent se développer que sur un terrain déficient, fragile. Vers 1915, le physiologiste américain, le Docteur W. B. Cannon crée le terme « d’homéostasie » pour définir scientifiquement cette notion de terrain. Ce terme vient de l’association de deux mots grecs « Homios » qui signifie « égal, semblable à » et « Stasis » qui signifie « état ». En 1977, un endocrinologue français, Roger Guillemin, a reçu le prix Nobel de Médecine pour ses travaux sur les neuro-hormones. Il a ouvert la voie à un nouveau domaine de recherche, encore méconnue, la PNEI ou psycho-neuro-endocrino-immunologie qui met en exergue le rôle des émotions sur le corps physiologique. En médecine, on désigne cette spécialité, développée Outre-Atlantique, mais non encore considérée en Europe, par les « neuro-sciences ». Globalement on pourrait dire que les « neuro-sciences » désignent différentes notions regroupées sous le terme banal de « maladies psychosomatiques » fort mal usité en France et qui engendre souvent un certain scepticisme de la part du corps médical.

De nos jours, de nombreux scientifiques s’accordent à penser que cette notion importante appelée communément « terrain » est le résultat de l’équilibre entre trois systèmes physiologiques étroitement liés : le système nerveux (central et périphérique), le système endocrinien et le système immunitaire le tout en étroite relation avec nos émotions et notre sensibilité psycho-affective. L’état de bonne santé est conservé ou atteint quand une inter-régulation est maintenue entre ces trois systèmes fondamentaux.

Cet état « de grâce » de l’organisme existe quand l’individu respecte six principes simples et essentiels au bon fonctionnement de son organisme. Ces six « ressources » font appel à l’alimentation, aux plantes et aux huiles essentielles. Le 2 octobre, à St Jeannet, je vous présenterai cette approche globale au cours d’une conférence que je vous invite à venir écouter afin de comprendre comment préserver ou restaurer votre état de santé malgré les nombreuses perturbations environnementales ou émotionnelles qui assaillent, en permanence, votre organisme.

Pascale Gélis Imbert, Docteur en Pharmacie                   www.epiphyt.com

    …

 

51UaVkmDl+L._UY200_Connaître les quelques fondements de l’alimentation santé et comment les appliquer lors des repas pris à l’extérieur.

Conférence de Virginie Parée – Octobre 2016

Inconforts digestifs, fatigue chronique, surpoids, maladies inflammatoires, dépression, je suis convaincue que bien des maux peuvent être évités ou estompés grâce à une alimentation équilibrée. 

Pourtant, face à des flux d’informations permanents et contradictoires, les personnes souffrants de troubles liés à la nutrition ne savent plus comment s’alimenter. 

Retrouver un poids de forme et rétablir les équilibres de santé ne demande pas des efforts draconiens liés à un régime strict et contraignant. Je dirai même que c’est le contraire. On ne peut espérer retrouver l’harmonie en générant du stress !

L’expérience a ainsi montré que des petits changements au quotidien peuvent donner de grands résultats. Il s’agit alors de progresser vers une alimentation plus naturelle et adaptée à nos besoins mais aussi d’opérer des modifications sur les autres piliers de la santé en travaillant sur la notion de terrain avec l’aide des plantes, mais aussi en pratiquant de petits changements sur la respiration, le mouvement et la gestion émotionnelle.

Les repas pris à l’extérieur dans le cadre du travail, de la scolarité ou des loisirs viennent parfois complexifier la mise en place d’une alimentation saine. Pourtant, il existe quelques règles très simples pour se nourrir correctement à l’extérieur.

Voilà l’objet de la conférence que Virginie propose d’animer le 2 octobre :

  • les quelques fondement de l’alimentation santé
  • comment les appliquer lors des repas pris à l’extérieur.13325686_1134621739932673_4393827118215430384_n
  • https://virginieparee.wordpress.com CONTACT / 0618015281   

                             …

imagesAvec l’association vençoise, V.I.E, participation du repair café itinérant de Vence.

Apportez vos petits appareils défectueux et réparez-les avec des bénévoles spécialistes, entre 13 et 17 h.

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Et en route pour « Objectif Zéro déchet » : comment consommer en générant le moins de déchets possible

 

 

 

De 10 heures à 17 heures, participation libre pour les conférences. Café ouvert sur la placette de la chapelle Saint Jean Baptiste à Saint Jeannet, et possibilité de se restaurer sur place à prix éthiques. Venez nombreux !!! www.biodansnosvies.fr

La « Maison bleue » à Saint-Jeannet

 

BDNV: C’est une maison bleue, adossée à la colline…. Oui! On a envie de chanter la chanson de Maxime Leforestier qui nous a, pour certains, bercés. La bastide « La Maison Bleue » , protégée par les baous majestueux est face à la mer… Raconte nous l’histoire de cette maison plantée sur la terre de Saint-Jeannet (06).

M.C. : Eh oui, Maxime nous revient à la mémoire ; je ne sais pas si c’est à cause de lui mais j’ai même jeté mes clés une fois, tout mon trousseau ! Il me manque un gros bout de l’histoire de la maison – je l’ai trouvée sur un  cadastre de 1833 – elle est entrée dans la famille quand mon arrière grand-père l’a achetée à un notaire – c’était donc une maison bourgeoise – surtout pour ses 2 ha de terrain cultivable orienté en plein au sud. Ma famille l’a travaillé, bigaradiers et roses de mai pour la parfumerie, raisin, spécialement Saint Jeannet tardif. Entre les deux guerres, un kilo de ce raisin vendu payait la journée d’un ouvrier agricole et ils sont nombreux les saint jeannois à se souvenir être venu travailler ici. Depuis une dizaine d’années, l’olivier est revenu prendre toute la place ou presque. Dans les années 70 , une autre période s’est ouverte pour la maison, un artiste, professeur à la Villa Arson, s’y est installé avec sa famille et là, sont venus César, Robert Filliou et d’autres. Retour pour moi dans la maison voici près de 30 ans pour mettre au monde mon premier fils … Les enfants ont grandi et il y a une dizaine d’années aussi, j’ai ouvert deux chambres d’hôtes au rez de chaussée de la maison. Une idée qui passait par là et qui m’a amené des rencontres extraordinaires, des amitiés, des découvertes et des enrichissements que la maison a accueillis et entourés. Alors, ici je montre l’ancienne cuisine et ses bugadiers pour faire la lessive, je raconte, je partage avec les « passants » l’histoire et les saveurs, les traditions et le monde de demain.

BDNV : Cette maison bleue fait rêver; il n’y a qu’à regarder ces quelques photos pour être séduits. La situation de cette maison est idéale, n’est ce pas ?

M.C. : On peut dire que c’est une maison bioclimatique du XVIIIème siècle ou à peu près, entièrement fermée au nord et à son vent frais qui a glissé sur la neige, ouverte sans retenue au sud et au soleil avec en été de grands arbres pour l’ombrager. De pierre et de chaux, la maison reste naturellement fraiche l’été. Les arrières sont protégés par les deux majestueux Baous tandis que le regard peut aller loin vers la mer. 

L’espace est là, une grande et belle oliveraie de 260 arbres environ,  puis, d’autres essences, des fruitiers, qui dessinent des espaces pour se poser. Les balades dans la montagne démarrent là, Saint Jeannet est à 10 minutes par le chemin. La mer, les villages perchés, les musées  et autres visites à faire sont à proximité mais on retrouve le soir la paix de la maison.

BDNV… : On s’imagine aussitôt prendre son petit déjeuner sur la terrasse, savourant pains et confitures de ta confection avec des produits de la région, invités au concert des oiseaux. Ici, c’est un repère de la L.P.O., cela consiste en quoi?

M.C. : En fait, quand on a comme moi une grand-mère qui s’appelait Merle, on ne peut sans doute que faire la part belle aux oiseaux. 
Très simplement, ouvrir chez soi un refuge LPO, c’est faire un espace propice à la vie, un lieu de biodiversité locale, faune et flore.
Comment ? Eh bien d’abord en ne nuisant pas à la vie de par son activité, c’est-à-dire en n’utilisant pas de produits chimiques, en ne chassant pas par exemple.
Puis en favorisant son installation par ses aménagements, nichoirs bien sûr mais aussi haies, mares, tas de bois mort ou murets de pierres sèches et en amenant de la nourriture, graines, compost …
Un cycle s’installe : les insectivores débarrassent les arbres de leurs parasites, d’autres sèment et vous donnent de jeunes pousses d’arbres. Dans le compost, les larves de cétoines dorées maturent et au printemps, les insectes marchent les uns sur les autres sur les pyracanthas. Il n’est que de regarder et se réjouir. Et pendant les petits déjeuners, ne pas oublier d’ouvrir les oreilles et de lever la tête !

 

 

 

 

BDNV : Le jardin qui s’ouvre sur une campagne un peu sauvage, c’est une façon pour toi de laisser vivre la nature à sa guise? Parle nous de ton engagement envers la nature ?

M.C. : Je dirais plutôt de laisser vivre … un tas de systèmes vivants s’organisent et se sont organisés bien avant nous et j’aime considérer ce lieu comme un espace partagé où chacun a son droit de présence, sa place et sa nourriture. Et son utilité aussi !
Je suis arrivée ici il y a près de 30 ans la tête pleine de catégories : les bonnes et les mauvaises herbes, les insectes sympas et les nuisibles, etc ….
Puis avec le temps et un ami guide naturaliste, j’ai appris à connaître les plantes du jardin, leur utilité, leur goût pour certaines ; je les ai regardées s’installer, grandir, fleurir ou fructifier. J’en ai invité quelques unes nouvelles en privilégiant l’aspect d’adaptation au sol, au climat. Il est des plantes comme des gens, il faut s’approcher, rencontrer, pour lever catégories et préjugés.
J’ai découvert que guêpes et frelons , que j’essayais tout d’abord de prendre au piège avec de nombreuses victimes collatérales chez les papillons, débarrassaient les arbres des pucerons qui les rendaient malades. J’essaye de vivre en paix avec tous et de … regarder, relier, admirer, profiter, essayer de com-prendre.

 

BDNV : Tu as réalisé une mare végétalisée, en quoi est-ce utile à la nature ?

M.C. : Oui, nous avons installé plusieurs petits jardins d’eau que nous avons plantés de nénuphars, papyrus, iris et jacinthes d’eau ainsi que du fascinant grand lotus. Nous en avons servi un soir les racines à nos invités, imaginez !
La faune est arrivée sans retard, rainettes et libellules tout d’abord puis les insectes, les escargots et les poissons pour finir. Je ne savais pas qu’il y avait autant d’espèces et de couleurs de libellules ! Les larves de moustiques font en plus leur régal donc pas de problème à ce niveau. On se rend compte là à quel point l’eau est donneuse de vie.
C’est une expérience extraordinaire que j’invite vraiment chacun à vivre quelle que soit la taille du bassin qu’il peut installer.
Je suis malheureusement aujourd’hui la seule jardinière de la maison et ne peut lui donner le même temps qu’auparavant, là aussi il a fallu s’adapter et repenser ses choix mais le chant des grenouilles dès les premières nuits du printemps en vaut bien la peine.

La « maison bleue » est un lieu magique, poétique qui vous fera de jolis souvenirs, pour les renseignements, cliquez : www.maison-bleue.org

www.facebook.com/pages/Chambres-dhôtes-La-Maison-Bleue/133324560131445?fref=photo

P.S. pour www.biodansnosvies.fr

Le thé par Pascale Imbert

LE THE

 

Qu’il soit vert, noir ou rouge, du matin ou du « Five o’clock », le thé a toujours su nous faire voyager. Son goût amer évoque, en nous, des traditions ancestrales comme la « Cérémonie du thé » ou la fameuse « Route du thé ». Nos sens s’éveillent, s’émerveillent, touchant notre imaginaire le plus profond… Oolong, Pu’er, Yunnan résonnent comme des mots magiques et nous transportent, loin, dans une Chine traditionnelle qui existe encore…

 

Le thé vert, Camellia sinensis L. Kuntze, comme son nom latin l’indique, est originaire de Chine, et appartient à la famille des Theaceae. Le thé noir est un thé vert qui a subi une oxydation totale (fermentation), il est appelé « thé rouge » en Chine. Tandis qu’en Occident, le thé rouge est l’Aspalathus linearis (Burman F.), appelé Rooibos. Il pousse en Afrique du sud et appartient à la famille des Fabaceae… ce n’est donc pas un « thé » au sens botanique du terme !

D’après la légende chinoise, l’utilisation des feuilles de théier sous forme de boisson fut découverte par l’Empereur Shen Nong (2700 ans av JC) connu, notamment, pour ses connaissances en botanique. Un petit vent léger aurait fait tomber, par hasard, quelques feuilles dans sa bouilloire ; l’Empereur aurait trouvé cette infusion très rafraichissante et stimulante et l’aurait adoptée. Pourtant ce n’est que plus tard, sous la Dynastie des Jin, que l’on trouve les premiers écrits concernant le thé. Tandis que les européens découvrirent ce breuvage quelques siècles plus tard (XVIIème siècle).

Depuis cette époque, le thé a fait l’objet de nombreuses études scientifiques. On sait qu’il contient des :

  • protéines (15 %)
  • acides aminés : théanine, sérine…
  • glucides solubles 
  • bases puriques : caféine, théophylline, théobromine
  • polyphénols : acides phénols, tanins galliques, flavonoïdes, proanthocyanidols…
  • vitamines : A, B1, B2, C, E, P…
  • minéraux : potassium, phosphore, magnésium, fluor

Cette richesse en composés naturels lui confère des propriétés thérapeutiques intéressantes. Le thé est un :

  • stimulant du système nerveux central
  • antioxydant
  • diurétique
  • antimicrobien
  • angio-protecteur
  • anti-inflammatoire
  • lipolytique

Des études, in vitro, lui attribuent des activités contre l’ostéoporose et le cancer. Elles seraient dues à la présence de gallate d’épigallocatéchol (proanthocyanidol).

Cependant il est important de mentionner qu’après fermentation du thé vert (thé noir) la composition chimique de la feuille de théier varie un peu.

Le thé est la boisson la plus consommée au monde après l’eau. Malgré l’absence d’études cliniques randomisées, ses propriétés stimulante et diurétique sont connues depuis la nuit des temps. Il faut savoir qu’une tasse de thé est 2 à 4 fois moins concentrée en caféine qu’une même tasse de café ; de plus la présence de polyphénols module l’activité de cette « molécule excitante ». Si l’on veut obtenir un thé plus « doux », il faut le laisser infuser longtemps… ce qui pourrait sembler paradoxal ! Avec le temps l’extraction en polyphénols est alors plus importante !

 

Le Rooibos est aussi riche en polyphénols. On y trouve de l’aspalathine (seule source naturelle connue), de la nothofagine… Il ne contient pas de caféine. Aucune étude clinique n’a été menée pour confirmer les usages ancestraux du « thé rouge ». Cependant, plusieurs médecins sud-africains en recommandent l’infusion pour soulager les coliques des bébés, les troubles digestifs ou les troubles du sommeil et, par voie externe, pour traiter les allergies cutanées, l’eczéma et les érythèmes fessiers.

De nos jours, on attribue au Rooibos une activité contre l’obésité. Une étude récente (1) a mis en évidence son activité au niveau des adipocytes, cellules spécialisées dans le stockage des graisses. Il en ressort que la plante inhibe l’accumulation intracellulaire des lipides et ralentit la création de nouveaux adipocytes. Les chercheurs ont également constaté que l’exposition des adipocytes au Rooibos entrainait une moindre sécrétion de leptine, «hormone de la faim», qui contrôle le sentiment de satiété et influe sur la dépense énergétique de l’organisme. Une concentration plus forte en Rooibos entrainerait, d’ailleurs, une augmentation de la concentration cellulaire d’ATP qui fournit de l’énergie aux cellules.

Qu’ils soient contenus dans le thé, le chocolat (comme le souligne Virginie Parée dans son article du mois d’avril) ou le raisin… les polyphénols ont des activités thérapeutiques bénéfiques sur l’organisme. 

 

Le thé est connu en Chine, comme médecine, depuis le milieu du premier millénaire avant notre ère. Il pouvait être consommé avec du sel et d’autres plantes amères. Cette boisson frugale conquiert, très vite, les monastères bouddhistes où elle est appréciée pour l’état de veille qu’elle favorise. Au XIIème siècle les premiers théiers sont acclimatés au Japon. Les japonais n’auront de cesse de transformer et de perfectionner un « Art de Vivre » concernant cette plante « magique ».

Le thé est un breuvage ancestral dont l’amertume due aux tanins éveille nos papilles. En Occident, accompagné de lait ou de citron, il est consommé avec plaisir tout au long de la journée. La cueillette manuelle de ses jeunes feuilles, par des femmes, en fait une boisson délicate. On y retrouve la force de cette plante d’altitude, sa vigueur, ainsi que celle de la nature pour le bien-être et le ravissement de tous ses fervents adeptes.

 

  1. Sanderson M, Mazibuko SE, Joubert E, de Beer D, Johnson R, Pheiffer C, Louw J, Muller CJ. Effects of fermented rooibos (Aspalathus linearis) on adipocyte differentiation. Phytomedicine 2014 Jan 15 ; 21 (2) : 109-17.             

 

Pascale Imbert, Docteur en Pharmacie                           www.biodansnosvies.fr

Petit topo sur la cuisine ayurvédique

Si la cuisine « Ayurvédique » peut sembler compliquée au prime abord, rassurez-vous il n’en est rien ! Quoi de plus simple en effet que de préparer des produits frais, locaux et de saison, donc faciles à obtenir, en y ajoutant quelques aromates, épices et condiments afin de créer des saveurs nouvelles, subtiles et merveilleuses ? Une fois maîtrisées, les quelques règles de base sont faciles à appliquer ; c’est une cuisine du quotidien, préparée « à la minute » à partir de ce que nous avons sous la main ; la seule contrainte étant d’avoir dans ses placards une belle sélection d’épices et quelques céréales et légumineuses et d’avoir pensé à faire tremper celles-ci la veille. Avec quelques légumes frais et une grosse pincée d’amour, vous pourrez concocter un repas simple, sain et savoureux qui nourrira votre corps et votre âme, c’est le Yoga de la cuisine !

Voici une liste non-exhaustive des produits dont vous pourrez avoir besoin, tous se gardent précieusement dans vos placards en attendant leur heure. Fermés hermétiquement, ils se conserveront des mois, voire des années…

Epices sèches en poudre et/ou en graines. Personnellement j’achète les graines que je réduis en poudre dans un moulin à café réservé à cet usage lorsque j’en ai besoin.

Curcuma poudre
Coriandre poudre/graines
cumin poudre/graines
Cannelle poudre/bâtons
fenouil graines/poudre
Fenugrec graines/poudre
Graines de moutarde
Clous de girofle
Noix de muscade
Gingembre en poudre
Piment
Poivre noir en grains
Graines de cardamome
Graines de pavot

Divers
Gingembre frais
Sucre entier (rapadura ou cassonnade etc.)
Sel non raffiné ou rose de l’himalaya
Feuilles de coriandre fraiche
Graines de sésame
Graines de courge
Noix de cajou (à garder dans un bocal au frigidaire)
Miel
Farine de blé complète
Farine de pois chiches

 

Huiles

Ghee (beurre clarifié à fabriquer soi-même)
Huile d’olive vierge 1ere pression à froid
Huile de sésame vierge 1ere pression à froid
Huile de coco
Autres huiles, pépins de raisin, courge, chanvre, lin etc. pour vos salades

 

Céréales et graines

Riz Basmati ou Thaï demi-complet (blanc l’été)
Millet
Quinoa
Boulgour
Petit Epeautre
Orge
Lentilles roses
Lentilles vertes (ou autres)
Pois chiches
Haricots mungo (soja)
Haricots Azukis
etc.

Graines à germer

Selon l’Ayurvéda notre corps physique est fait de nourriture. Ceci veut dire que nous DEVENONS ce que nous mangeons car notre feu digestif (ce feu sacré qui porte le nom de « Agni » en Sanscrit) transforme tout ce que nous ingérons en énergie et en tissus corporels. Nous devons tout le respect à Agni, ce feu qui nous donne la vie, et nous devons lui offrir une nourriture digeste, nourrissante, savoureuse et légère qui enchante nos papilles.

Mon propos ici n’est pas décrire un traité sur la cuisine Ayurvédique et les effets sur notre corps physique et sur notre esprit des aliments que nous faisons « nous », mais plutôt de vous offrir quelques recettes simples, délicieuses, préparées selon les principes Ayurvédiques, simplement pour vous mettre « l’eau à la bouche ». Si ces recettes vous inspirent, vous apportent de la joie lorsque vous les préparez et lorsque vous les dégustez, c’est normal ! L’Ayurvéda nous encourage à retomber amoureux de la vie à travers la satisfaction de tous nos sens, quelque soit notre âge ou notre état de santé.

Il faut savoir que l’Ayurvéda fait très peu de différence entre la nourriture et le médicament. Comme a dit Hippocrate le père de la médecine moderne : « Que ton aliment soit ta médecine et ta médecine ton aliment ». Il parait évident que nos médecins actuels ont pour la plupart oublié ce précepte lorsqu’ils nous prescrivent des molécules chimiques pour masquer les symptômes de nos troubles, je profiterai donc de cette rubrique pour vous décrire quelques-uns des effets médicinaux des ingrédients que nous utiliserons.

Enfin, n’oubliez jamais que l’ingrédient essential de tous nos plats est l’AMOUR. Cet amour que nous mettons à choisir les ingrédients que nous donnerons à notre famille, nos amis ou à nous même, à les préparer avec respect et soin, à les manger avec attention et gratitude, à les apprécier pour toutes les sensations merveilleuses qu’elles peuvent nous procurer. Vous êtes-vous parfois demandé pourquoi la cuisine de notre maman est toujours la meilleure ? Maintenant vous connaissez la réponse !

Si vous souhaitez en savoir plus sur la cuisine Ayurvédique, sur les aliments qui vous conviennent plus particulièrement, sur la nutrition clinique personnalisée selon les principes ancestraux de cette médecine du corps, de l’esprit et de l’âme, je vous conseille vivement une consultation avec un ou une praticienne de santé en Ayurvéda. Vous trouverez une liste de praticiens diplômés dans toutes les régions françaises sur le site de l’association « Ayurvéda en France ».

Vanessa Gheorghiu

Au Musée des Arts Asiatiques, le rituel du thé chinois avec Sabine Minh Sen

 
Chaque 1er dimanche du mois, au Musée des arts asiatiques de
Nice, vous pouvez, comme nous, faire un beau voyage grâce à Sabine Minh Sen. Elle fait vivre aux visiteurs un instant de convivialité savoureux autour du rituel du thé chinois. Histoire du thé, son origine, sa culture, les producteurs, conseils de préparation, dégustation de thés prestigieux, évasion, plaisir et partage au programme dans un décor aux accents asiatiques, entouré d’eau. 
Cet atelier peut aussi se commander en privé en prenant rendez-vous au musée pour connaitre les disponibilités du lieu. Il s’exporte aussi sur tout site ou chez les particuliers durée 2h-3h.
 
 
 
renseignements: 0492923700 ou https://reservation-maa.cg06.fr/
 
 
 
 
 
 
Indépendamment du Musée, Sabine propose aussi de vous conseiller en matière d’achat de ces thés prestigieux,
vous pouvez la contacter au : 06 27 12 00 98
 
c’est bio la vie à…. a tourné ce reportage pour vous donner envie d’aller à la rencontre de Sabine, inspirée et amoureuse de ces instants précieux autour de cette boisson ancestrale finalement assez mal connue de notre civilisation. Accordez vous un moment hors du temps, et suivez le guide ! Cliquez sur la vidéo

Martine Barjon ou la dynamique du Souffle

Dans un village du moyen pays vençois, là où le soleil et la montagne jouent à être nature, Martine, amoureuse de la vie et des êtres humains dans toutes leurs beautés, leurs diversités, leurs paradoxes vous accueille par son sourire chaleureux et vrai.

Dans un lieu propice à la confidence, les rayons du soleil percent la forêt et pénètrent doucement la pièce; vous entrez dans une chaleur agréable où vous allez pouvoir déposer vos fardeaux, vos questionnements, vos tensions ou vos peurs. Nous en avons tous. « Bio dans nos vies » est allé à la rencontre de Martine Barjon.

Comme le dit Martine, son parcours est un joli conte de vie !

Elle vient d’un milieu rural. Son papa notaire à la campagne lui laisse un délicieux souvenir : la chaleur de sa grande main chaude qui garde sa main de petite fille bien serrée lors des balades à la campagne, des bottes de caoutchouc aux pieds. Le plus doux souvenir qu’elle a gardé de sa maman, c’est le timbre de sa voix, le rythme de sa respiration lorsqu’elle se lovait entre ses seins maternels.

La respiration, Martine va l’explorer tout au long de sa vie….

A 14 ans, elle part sac à dos pour s’engager dans la restauration d’un château médiéval à Montaigu. Grâce à l’enseignement d’un compagnon du devoir de l’association Rempart, et des moments communautaires partagés, Martine pose les premières pierres du joli dessin de sa vie. Seule fille du groupe, ce petit bout de femme étonne par son engagement et sa détermination.

Artiste, passionnée d’art, après 5 années d’étude, Martine obtient un diplôme d’art et enseignera le dessin pendant trois ans.

La vie l’emmène à participer à des stages de bio-énergie; ceux-ci seront ressentis comme trop violents pour elle et ils l’entraineront à réfléchir sur l’humain, le relationnel. Après le deuxième stage, elle se dit «jamais deux sans trois, et j’arrête» ! Mais la vie cette fois-ci, lui fait un beau cadeau : la rencontre avec Jacques de Panafieu ( pionnier du Développement personnel en France). http://www.accorps.free.fr/jacques_index.html

Martine, après une révélation au cours d’un rebirth spontané, émerveillée par cette découverte, veut apprendre et demande à Jacques de Panafieu de lui prodiguer des séances particulières. Très à l’écoute des autres, alors qu’au départ, elle a suivi ces séances pour un travail personnel, Martine se découvre la capacité à recevoir, à guider, à aider les autres. Entourée des psychanalystes célèbres de Paris qui saluent sa spontanéité, son naturel, sa faculté à lacher prise, Martine apprend beaucoup et voit se dessiner sa nouvelle vie. Elle lâche ses crayons et ses pinceaux et fait divers petits boulots pour continuer à payer les stages de formation. Pendant quatre ans, elle suivra l’enseignement de Jacques de Panafieu.

Une autre belle rencontre avec Léonard Orr ( reconnu comme l’initiateur du rebirth) la guidera … Une nuit, dans un rêve Léonard Orr lui dit «i’m so happy to see you»(je suis content de te voir)… C’est mot pour mot, la phrase qu’il prononcera alors qu’il la croise dans un couloir! Symbolique et énergisant ….

Martine a fait naître une communauté. Elle a animé les groupes de parole de femmes et le papa de son enfant, thérapeute, les groupes de paroles d’hommes. Beaucoup d’échanges et de partage entre ces groupes nourrissent la vie de la communauté.

 

Là, Martine va explorer le plus joli des mondes : celui des mamans. (Frédérick Leboyer «pour une naissance sans violence»).La première respiration du bébé et l’accueil qui lui est réservé est un vaste sujet de réflexion pour elle.

Martine Barjon, qui fut encouragée par Françoise Dolto, a suivi pendant 4 ans les enseignements de Boris Cyrulnik, psychiatre et psychanalyste, connu pour avoir vulgarisé le concept de «résilience» (renaître de sa souffrance), est prête pour se tourner vers les autres et leur donner un nouveau souffle.

Psychothérapeute depuis 30 ans, Martine exerce dans la région de Vence sous forme de séances individuelles, de stages, et de séminaires.

«La dynamique du souffle» est une technique basée sur «inspire, expire en continu sans s’arrêter, qui va venir déranger et déloger nos propres systèmes de protection pour nous inviter à devenir de plus en plus honnête avec nous-mêmes. Blocages, tensions, ressentiments pourront être libérés car ce souffle va soulager tout ce qui nous étouffe, conflits intérieurs et extérieurs… Technique adaptée pour tous :  enfants-ados-adultes.

Dans le souffle, on ne peut pas mentir ; le nettoyage est mental, physique, émotionnel. La respiration développe notre vrai potentiel par le rire, les larmes, le lâcher-prise… C’est une rencontre avec soi-même, une renaissance.

Si vous voulez rencontrer Martine Barjon / cabinet à La Gaude (06):

04 93 24 84 18 / 06 63 28 94 13 uniquement sur rendez-vous.

C’est bio la vie à … remercie Martine pour ce moment partagé!

P.S. pour biodansnosvies.fr 

L’ayurvéda s’invite sur Bio dans nos vies

Bio dans nos vies vous entraine à Nice avec Vanessa praticienne nutritionniste en ayurveda pour une découverte toute en douceur de cet art de vivre vieux de 5000 ans et originaire d’Inde.

  C’est au 8 rue Shakespeare à Nice au centre « Rinascita » que Vanessa accueille et propose consultations, soins, conseils et massages pour garder ou retrouver bien être, joie et santé dans la pure tradition ayurvédique.

Lors d’un voyage au Sri Lanka il y a quelques années de cela, au moment où Vanessa était en plein questionnement sur le système de santé occidentale, elle eu la révélation dans un jardin de plantes médicinales « Je suis tombée amoureuse de l’ayurvéda et donc de la vie » Elle décidera donc de se former et c’est en Europe et en Inde qu’elle poursuivra sa voie jusqu’à Nice aujourd’hui.

En plus d’être une médecine l’ayurveda est une science sacrée, une philosophie et un art de vivre. Hygiène de vie, massages ou auto massages, alimentation et plantes sont les piliers essentiels de l’ayurvéda, science soeur du yoga.

Vanessa se plait à nous rappeler qu’Hippocrate fut le premier occidental reconnu à prôner des préceptes que l’on retrouve dans les principes ayurvédiques : «que ton aliment soit ta médecine et que ta médecine soit ton aliment» et que la médecine hippocratique s’appuie sur le pouvoir guérisseur de la nature. L’être humain est sensé posséder le pouvoir de rééquilibrer ses humeurs et de guérir par lui-même. Les traitements sont donc doux et plutôt d’ordre préventif.

Le rôle de cette science au delà de la santé est de faire naitre en nous cette étincelle «Sattva» qui est qualité de l’esprit, joie, clarté .


Lors de la consultation le praticien de santé va identifier par des questions d’ordre médical et psychologique et par des observations du corps le profil psyco-phisiologique du patient afin de définir le « prakruti » (équilibre mis en place lors de la conception ) et le « vikruti » (déséquilibre que les évènements de la vie peuvent engendrer) qui existe chez lui. En effet la consultation permet une vue d’ensemble et profonde du patient sans être de la psychothérapie ou de la diététique à l’occidentale mais plutôt une véritable recherche des énergies qui régissent sa santé ou sa perte de santé. Ainsi donc le praticien va pouvoir identifier quel est ou quels sont les « doshas » dominants et proposer par l’ alimentation adaptée, les massages et auto-massages, hygiène de vie et absorption de plantes précises et tisanes un rééquilibrage des doshas pour permettre au patient de progressivement revenir à l’équilibre « prakruti ». La consultation est une vue d’ensemble et profonde du patient qui n’est ni de la psychothérapie ou de la diététique à l’occidentale mais une une véritable recherche des énergies qui régissent sa santé ou sa perte de santé, son moral ou sa perte de moral.

Les doshas sont les trois forces vitales principales issues des 5 éléments terre, eau, air,feu et éther dont l »être humain est composé selon l’ayurvéda.

Les 3 doshas :VATA : combinaison de l’air et de l’éther

PITTA : combinaison du feu et de l’eau

KAPHA : combinaison de l’eau et de la terre

Chacun de nous nait avec un ou deux doshas dominants et un équilibre entre eux précis et personnel qui forme notre constitution. Constitution qui ne changera jamais. D’où l’importance pour rester en bonne santé de préserver ou de tenter de retrouver cet équilibre. Ils sont donc un profil qui nous définit et qui nous permet de savoir quel type d’alimentation nous fait du bien.

Ainsi on découvre petit à petit une autre façon de percevoir la santé, une autre méthode de soin et de prévention des maladies qui passera essentiellement par une alimentation adaptée à nos doshas et aux besoins de notre constitution. La recherche de l’équilibre des doshas peut être appuyée par des rajouts d’épices, de tisanes et de certaines huiles. Là se joue le rôle important de conseils et d’accompagnement du praticien de santé     ayurvédique.

On approche aussi le massage d’une manière très douce, comme élément essentiel, non seulement de bien être mais aussi aux vertus thérapeutiques profondes.

Ainsi l’ayurvéda replace l »être humain dans son cadre naturel et nous rappelle que nous sommes soumis aux influences de notre milieu de vie et de la nature. Médecine du corps, de l’âme et de l’esprit Bouddha l’a nommée « médecine de l’amour ». Et ce n’est pas anodin si Ayurveda veut dire « science de la vie ».

 

Alors pour nous permettre d’entrer progressivement dans le monde infini de l’ayurveda Vanessa nous propose des recettes de cuisine pour des repas qui vont se révélaient être colorés, parfumés et savoureux grâce aux diverses épices toujours utilisées dans le but bien précis d’aider le corps à se rééquilibrer et à se débarrasser de ses maux.

 

Et puisque, comme Vanessa le précise, la cuisine ayurvédique est une cuisine joyeuse, d’amour et de vie ; laissez vous tenter par la nouvelle rubrique de C’est bio la vie à… « La cuisine ayurvédique de Vanessa » qui vous proposera une nouvelle recette chaque mois.

 

Sinon pour aller plus loin vous pouvez contacter le centre « Rinascita » et vous laisser guider par Vanessa ou masser par Adèle qui officie aussi au centre « Rinascita » en tant que spécialiste du massage ayurvédique….

 

www.rinascitanice.com

 

 

 

Ou bien encore participer aux ateliers divers du centre tel que: cuisine, auto massages, tisanes…

www.rinascitanice.com

 

          On peut lire aussi un super petit bouquin : « La bible de l’Ayurvéda » de Anne McIntyre chez « Guy Trédaniel éditeur »

 

 

Et pour ceux qui ne vivent pas près de Nice, aller sur le site Ayurveda en France, l’association des professionnels de l’ayurvéda, est la solution pour trouver toutes sortes d’infos et des adresses de praticiens partout en France.

www.ayurveda-france.org

Un immense merci à Vanessa et Adèle pour nous avoir ouvert les portes de leur centre et de l’univers de l’Ayurvéda!

E.DC

Atelier de cuisine Ayurvédique

   A Nice,  Vanessa Gheorghiu, praticienne de santé en Ayurvéda vous attend pour un atelier de cuisine Ayurvédique le 29 mars.

Programme des ateliers de cuisine Ayurvédique:

 Nous préparerons un repas simple mais délicieux avec des produits biologiques frais de saison (selon marché du jour).

 L’atelier commence à 15 heures et se termine vers 21h car nous dînons ensemble. Le coût est de 60 euros par personne tout compris, vous repartirez avec des échantillons et le cœur léger.

 Présentation de l’atelier du samedi 29 mars :

 « Que ton aliment soit ta seule médecine » disait Hippocrate, reprenant ainsi le principe fondamental du plus ancien système médical au monde. A l’heure actuelle chacun prend de plus en plus conscience que nos choix alimentaires déterminent non seulement notre santé et notre bien-être mais aussi l’équilibre de notre planète. Jamais dans l’histoire de l’humanité les habitudes alimentaires n’ont autant changé que durant ces 50 dernières années… raffinage, additifs, engrais, pesticides et maintenant OGM, tous ces produits ne sont destinés qu’à augmenter les profits de l’industrie agro-alimentaire mondialisée au détriment de notre santé. En se tournant vers l’Ayurvéda, cette science éternelle, nous trouvons les recettes d’un équilibre retrouvé dans la plus grande simplicité.

 Pendant l’atelier nous aborderons les thèmes suivants :

 Introduction à l’Ayurvéda, un peu d’histoire, les 5 états de la matière (panchamahabhutas) et la théorie des trois Doshas ; Vata, Pitta et Kapha.

A quoi sert l’Ayurvéda ? A qui s’adresse-t-elle aujourd’hui ?

L’influence de notre environnement et des saisons

Les principes de base du Dinacharya (hygiène de vie) et de la nutrition Ayurvédique pour tous

Les Doshas et les 6 goûts, comment manger selon sa constitution

L’importance d’ « Agni » (le feu digestif) et comment l’entretenir

 Programme pratique :

La cuisine en famille

L’utilisation des épices dans la cuisine pour équilibrer la digestion

Préparation de plats indiens et occidentaux selon les principes Ayurvédiques

Comment équilibrer un régime végétarien

Santé de la femme

 Vanessa Gheorghiu

Praticienne de santé en Ayurvéda

Soins et traitements naturels – Nutrition- Phytothérapie

Tel: 06 07 37 24 14

wwww.ayurveda-nice.com

Osez le changement de cap!

Bio dans nos vies s’est intéressé à 4 personnes qui ont eu envie de changer de route professionnelle. Suite à une prise de conscience, un licenciement ou tout simplement par besoin vital, elles se sont détournées de leur activité première poussées par l’évidence pour plus d’épanouissement, de partage, ou de bien-être. Nous remercions Paola, Yvette, Lola et Frédérick de nous avoir fait confiance.

Petite fille, Paola Gavard se rêvait en Heidi ! Son premier métier était gardienne de refuge de haute montagne où elle gérait tout autant, l’accueil, la gestion, la coordination des équipes que la sensibilisation environnementale. Pendant 18 ans, elle s’occupait du plus vieux refuge sur le plus haut sommet des Pyrénées, le Vignemale. C’était le bonheur ! C’était un métier-passion, et ce pendant de nombreuses années. Déménager deux fois par an est devenu contraignant, puis, petit à petit elle a vu changer la clientèle. Quand elle remarqué qu’elle ne voyait plus la montagne qu’à travers la fenêtre, et que stress, contraintes et frustrations avaient eu raison de sa passion, elle a changé de vie.

Mais Paola a plus d’un tour dans son sac : une maitrise de Géographie et d’aménagement du Territoire, un Master pro en communication Environnementale et en développement durable, et de très nombreuses expériences professionnelles. Tour à tour, elle a été pisteur-secouriste, chargée de l’aménagement des chemins du Baou à Saint-Jeannet. Elle a même été guide de brousse en Afrique ! Photographe à ses heures,  une âme de voyageuse, parlant plusieurs langues, elle travaille dans la rigueur et s’implique toujours avec son coeur. Passionnée par les sports de montagne, très attirée par le yoga et la relaxation, ses voyages sur les 5 continents vont l’emmener à la découverte des massages du Monde. Elle s’est souvenue qu’adolescente, elle pratiquait l’auto-massage, massait ses amies, et ressentait toujours une énergie incroyable après avoir massé. Elle s’est donc écoutée, a beaucoup travaillé, étudié, et en décembre 2012, elle obtient son Certificat de formation Praticienne SPA Vital Body Formation de Nice, puis en 2013, celui de Shiatsu  de relaxation…  Paola Gavard est praticienne de massage bien être et vous pouvez aller visiter son site « Corpus relax »            http://www.corpusrelax.fr

Deep relax, californien, suédois, ayurvédique, Kata Amma, le massage est varié en fonction de vos besoins. Il aide à se ressourcer, à se reconnecter à son corps et à renforcer les défenses immunitaires. Dans notre société, nous n’avons pas appris à lâcher prise, le stress nous régie parfois, et Paola propose d’ouvrir une parenthèse de détente. Découvrez ses soins bien-être à domicile, en cabinet ou dans votre entreprise et profitez d’un moment cocooning rien que pour vous.

 

CABINET « ANTIBES BIEN ETRE ET SOINS »  

mercredi, jeudi et samedi « sur rendez-vous ».

13 AVENUE GUILLABERT, LES BLEUETS, bAT B, ANTIBES 06600  

07 89 45 56 52 /   contact@corpusrelax.fr / pour le centre bien-être et rdv à domicile /
 

 

Yvette Pécori est une femme qui déborde d’énergie positive. Elle est toujours encourageante nous a beaucoup soutenues pour «Bio dans nos vies»

Après avoir fait des études en Droit, Yvette a été greffière stagiaire auprès du Tribunal de Commerce de Nice. Embauchée au service de la Propriété Intellectuelle d’IBM, elle a assisté aux premiers jours de l’informatique dans l’entreprise et a formé bon nombre de managers et d’employés à la bureautique.  A cette époque, on travaillait  avec des machines à écrire, des télexes, des Minitels, des téléphones filaires  et de très gros ordinateurs. Yvette, visionnaire, voit en ces machines électroniques (personal computer) l’avenir et s’en émerveille.

A la suite d’une restriction de budget, les Psychologues de l’entreprise ont été supprimés. Yvette, s’est vue proposer un poste pour animer des réunions de gestion de conflits, d’organisation, d’installation de nouveaux outils… Donne des cours à l’Ecole Supérieure de Toulon dans la cadre du rayonnement d’IBM.

Elle suit alors un Master en Programmation Neuro Linguistique (PNL) est amenée à recevoir les confidences sur les problèmes rencontrés, dans les services ou département, par la Direction, par des Managers et par collègues des services. Facilitatrice, elle anime des « Cercles de Qualité ». Elle s’est mise à réfléchir sur son engagement auprès des autres. Aider, accompagner, guider,  accueillir les difficultés et tenter de trouver avec ces personnes une réponse à leurs questionnements, leurs soucis, leurs problèmes. Ce fut une révélation pour elle.

Elle quitte IBM avec un plan social.

Changer, oser…..

En 1996, alors qu’elle fait du bénévolat, elle a rencontré sur sa route des personnes en rupture, en recherche de travail, et certains qui se nourrissent dans les poubelles. Yvette touche du doigt la misère de ces êtres perdus par la vie, et son instinct l’a poussé à apprendre encore plus, pour assister mieux les personnes dans la douleur, la dépression, la violence parfois.

Grace à son empathie, son écoute, et les moyens qu’elle se donne dans ses études, après 3 années de Master PNL, Yvette a envie de s’investir encore plus. Le Tribunal de Commerce et IBM sont bien loin et elle, qui aime se lancer des défis, voit se rapprocher sa véritable mission de Psychothérapeute. Pour cela, elle réussira un DEUG et une licence en Psychologie, spécialisation « cognitif » en 2004.

Jamais rassasiée, toujours l’âme étudiante, Yvette va pousser encore un peu ses limites (en a-t-elle ?), pour aller chercher un autre diplôme à coup de lectures, d’études, de documentation,  d’examens et de stage. En 2010, c’est un Master, un « DU de Coaching et de Préparation Mentale pour Sportif ». Elle se promènera entre Dijon et Nice pour apprendre encore et toujours.

Entre deux parties de golf, sport qu’elle affectionne, elle coach deux golfeurs alors adolescents. Les écouter, les suivre, les accompagner, les aider à trouver une alimentation en adéquation avec leur sport et leurs besoins a été une fois de plus ce qui a permis à Yvette d’aller plus loin. L’un d’entre eux, au terme de ce suivi laissera tomber ce sport, car il n’était que la projection du désir de son père et ne répondait en rien à ses attentes personnelles. Pour aider le père et le fils, Yvette, bienveillante et armée, a utilisé un outil «le contrat de bienveillance» : chacun dit ses besoins et les qualités de l’autre et avec ça, ils ont trouvé un compromis. Ce fut l’équilibre !

Yvette Pécori travaille sur l’humain, et c’est encore l’humain qui l’emmènera à poursuivre des études de Nutrition en 2010 pendant deux ans à la Faculté de Médecine de Nice. Etudes pour l’alimentation destinées à guider les femmes enceintes, les bébés,  les ados, les adultes et les personnes âgées.

Mais pas encore satisfaite, son objectif était d’apprendre « La Nutrition du Sportif ». Alors, elle décide en 2013 de s’inscrire à la Faculté de Paris Descartes et de la Sorbonne pour travailler sur des cas réels et aider très concrètement les sportifs dans leur recherche de la performance,  de l’équilibre entre nutrition, hydratation, entraînements, repos et compétitions.

Yvette suit quelques jours par mois, les cours pour l’obtention d’un  « DU de Nutrition » pour Activités Physiques et Sportives » (DUNAPS)  à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris pour travailler enfin sur des cas. En fonction de l’âge, du bilan biologique, du poids, de la taille, du tour de taille, du journal alimentaire, de l’entraînement pratiqué par le sportif, Yvette et ses amis étudiants essaient de diagnostiquer chez le sportif, s’il y a  déséquilibre, carence ou excès, au vu du journal alimentaire ou  pourquoi ils s’épuisent, ont des « coups de pompe » ou des fractures de fatigue, déprime…

Les recommandations qui suivent sont basées sur leurs connaissances, leurs appréciations et leurs récents savoirs. Celui d’Yvette est assis sur de nombreux diplômes, certes mais aussi sur son instinct, son expérience, son acharnement, sa volonté d’entrer en communion avec ceux qu’elle reçoit et conseille.

Elle a confiance en la vie, utilise son énergie positivement, et explore toujours le cerveau humain, sa passion est à l’infini.

Pour « Bio dans nos vies », Yvette nous a confié qu’elle avait -évidemment- une alimentation saine et réfléchie, équilibrée et parsemée de tests ; en effet, elle essaie sur elle-même les associations alimentaires et leurs conséquences sur le poids, l’énergie donnée ou ralentie… Elle fait des achats de proximité, consomme des fruits et des légumes bio de chez Pierre Boijout à Saint-Jeannet, achète fromage et œufs chez Frederick et Claire au village, pains aux céréales chez Laurent et Ludmilla et achète dès qu’elle le peut, sa viande aux petits producteurs. Elle économise l’eau tant qu’elle peut, fait le tri de ses déchets, et communique autour d’elle sa vision positive de la vie.

 

Elle s’appelle Lawrence, mais elle est Lola. Car Lola est une créatrice-née, une artiste qui a suivi ce que son coeur lui dictait…. Avant la vie d’artiste, il y a eu des étapes à valider, des détours à faire, parfois des épreuves à vivre. C’est dans un salon de  coiffure qu’elle a commencé, mais ce métier de coiffeuse n’était pas assez créatif pour elle, bien qu’elle ait gagné le premier prix du concours des Alpes Maritimes. Elle a pensé que coiffer au Club Med serait plus drôle ; jouer, chanter, danser, apprendre les rouages du café thêatre l’a pour un temps nourrie, mais au bout de quelques saisons loin de la France, Lola veut reprendre le cours de sa vie. Elle sera tout à tour, serveuse, vendeuse et accumule les petits boulots. Elle s’est même vue voler des brins de lavande sur les terre-pleins de Marseille pour les vendre sur le marché afin d’assurer son gîte et son couvert…. C’est là, sur les marchés et brocantes qu’elle a pris l’habitude de recycler tout ce qu’elle trouvait.

Ses premières créations sont nées là, avec dans ses mains du fimo et du cristal de Bohème jusqu’en 2000. De nombreux soucis personnels l’obligent à trouver un métier plus « sérieux » et plus rentable. Elle fut pompier suite à un très grave accident, puis guide sur un bateau promenade sur le lac de Serre Ponçon. Elle reprit ses études pour obtenir un diplôme de guide-accompagnatrice. Mais les voyages s’enchainent et l’entrainent en Allemagne, en Belgique, en Hollande. Le soleil lui manque cruellement. Elle revient sur la Côte d’Azur, à Grasse chez le célèbre Fragonard en tant que guide-vendeuse. Encore une fois, Lola sait qu’au fond d’elle se tisse la toile de ses envies artistiques.

Elle ose et se lance en créant sa marque LOLABYE.

Eco-designer de talent, Lola crée, expose dans sa petite boutique dans la rue piétonne au coeur du vieux Grasse, fait des expos, et vit de ses créations: fauteuils en cartons, bijoux, livres porte-objet, sacs, toute une gamme d’accessoires qui lui ressemblent. En novembre 2013, Lolabye a participé au concours de jeunes créateurs au salon de la mode et du mariage à Monaco (Forum Grimaldi) : ses robes en capsules de café sont très remarquées par le public… Lola pratique au quotidien une écolo-attitude faite de recyclage tout en tissant un lien social avec les villageois qui lui apportent parfois des objets dont elle sait toujours quoi faire. Vous pourrez retrouver l’univers de Lolabye en cliquant sur: http://www.lolabye.com

7 Rue Marcel Journet,

06460 Grasse

06 64 95 63 34

 

 

 

 

Retrouvez l’échange que nous avions eu avec Frédérick Marchaland en janvier 2013:

 Frederick Marchaland était photographe, et technicien vidéo dans une grande société de production à Paris. Il a suivi parallèlement des études de médecine traditionnelle chinoise à l’institut Shuzen à Paris et obtenu des diplômes de praticien.

Il a changé de vie et s’est installé à Toulouse avec sa petite famille.

Frederick, parle nous de ton envie de changer de trajectoire?

Ce changement de cap est le résultat d’une lente maturation qui m’a amené à vouloir donner un autre sens à ma vie en m’orientant vers le soin, à travers l’étude et la pratique de la médecine traditionnelle chinoise.

Qu’est ce que la médecine traditionnelle chinoise a changé dans ta vie ?

La médecine chinoise m’a apporté un autre regard sur notre environnement, qu’il soit d’ordre professionnel, émotionnel (famille, enfants, amis..), relationnel,  et environnemental (notre place dans la nature, l’influence des saisons, l’alimentation..). Elle m’a aussi montré comment se positionner par rapport à tous ces éléments qui ont une incidence directe sur notre santé.

Tu enseignes aussi la pratique du massage lors de stages. Peux-tu nous expliquer ce qu’apporte le massage chinois ? Est-il thérapeutique ? En quoi est-il différent du massage traditionnel fait par un kiné ?     

Le massage chinois que l’on appelle Tuina est bien sur thérapeutique car faisant partie intégrante des techniques de soins de la médecine chinoise au même titre que la pharmacopée, l’acupuncture ou encore la diététique. Ce qui le différencie d’un massage pratiqué par un kiné est non seulement l’utilisation de techniques propres au Tuina, mais surtout leurs mises en œuvre au regard d’un bilan énergétique qui sera particulier a chaque patient. On ne traite pas une maladie, on traite un patient qui rencontre une maladie. Qui plus est le concept de circulation de l’énergie « Qi » à travers des voies de circulations « les méridiens » sous tend la pratique du Tuina, celui ci vise notamment à lever les blocages énergétiques dans les méridiens en stimulant les points d’acupuncture de ces méridiens.

Le Qi gong Tuina que je pratique met en avant cette notion de Qi par une pratique du Qi gong associé au Tuina pendant un soin. Cette technique vise à favoriser la circulation du Qi au sein du système des méridiens et des organes par la mise en œuvre de techniques utilisant uniquement le Qi et non la force.

Dernièrement tu es parti au Pérou découvrir la Terre Mère. Parle nous de cette aventure. Avec qui es-tu parti et dans quelles conditions ? `

Je suis effectivement parti au Pérou à la rencontre de la Pacha Mama (Terre Mère) dans le cadre d’un voyage de fin d’étude en soins Egypto-Esséniens. Cette formation nous invite à explorer les problématiques Psycho – Emotionnelles en faisant appel à notre ressenti le plus profond. Ce ressenti, je l’ai exploré au cours de ce voyage qui fut pour moi une explosion des sens au contact du monde végétal, minéral, arbres, temples, montagnes, rocs, vent, rivière, tout ces mondes et leurs expressions ne sont qu’enveloppes parcourus par des courants de vie, une force qui nous habite également.

A l’inverse du mental qui est la réduction de tout à des concepts, le sentir est une ouverture au monde par une dilatation des sens, une ouverture de Cœur  permettant de contacter les émotions tout autant que les corps subtils (rayonnement d’un chakra, comme celui d’un arbre ou encore d’un temple).

Cette exploration du sentir que j’ai vécue au cours de ce voyage, de cette rencontre avec la Pacha Mama est venue naturellement enrichir ma pratique du Qi gongTuina.

Vous pouvez contacter F. Marchaland, praticien de médecine chinoise à Toulouse et Paris au : 06 80 27 71 29

f.marchaland@free.fr          http://copartner.wix.com/tuinatoulouse#!contact

 

 www.actisse.net cliquez sur ce lien, si vous êtes seniors, bientôt ou déjà à la retraite, vous trouverez plein de conseils, d’astuces, d’idées pour vous rencontrer autour d’ateliers et de séminaires, et envisager l’avenir avec sérénité.

Et puis, si vous avez envie d’entrer en contact avec un professionnel, contactez Fabien Drougard, life coach et coach sportif ; il vous aidera à cerner vos besoins, à trouver en vous, et avec des outils adaptés, les ressources nécessaires aux changements professionnels, et à établir un plan d’organisation. Le Life Coach est un spécialiste en gestion émotionnelle et relationnelle, il questionne les projets de vie de la personne : famille, vie sociale, couple, travail et le “moi”.

Le côté coaching : www.coachpersonnel.sitew.org

Pour la marche nordique : http://www.walkyourtalk.sitew.com