Quelles thérapies choisir à « la maison de la santé de la Gaude 06 »

IMG_0068LA MAISON DE LA SANTE à La Gaude a fonctionné dès son ouverture en Octobre 2016 avec Caroline TURPIN, Nicolas ALLAVENA, tous deux Masseurs et Kinesithérapeutes, Alexandra BONIN, Ostéopathe, Pascale GELIS-IMBERT, Docteur en Pharmacie, Phytothérapie et Aromathérapie, Virgine PAREE, Conseil en Nutrition et Laetitia ROUBAUD, Infirmière.

De nouvelles personnes sont venues rejoindre l’équipe existante :

Françoise MAHL-ADARA, Professeur de Yoga, Guislaine SANCHEZ, Sophrologue et Yvette PECORI, Psycho-Praticienne.

BIO DANS NOS VIES : « QUELLES THERAPIES CHOISIR A LA « MAISON DE LA SANTE » DE LA GAUDE ? »

Yvette Pécori :

« Il existe plusieurs sortes de thérapies…

– d’inspiration psychanalytique, thérapies psychocorporelle, thérapies de groupe, thérapies de couple, hypno thérapies, thérapies intégratives ou multi référentielles thérapies en réalité virtuelle, thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) et dernièrement Thérapies de la Santé avec la Psychologie positive.

Dans le courant humaniste où je me situe, les thérapies que je propose font partie des thérapies Cognitives (processus de pensées), comportementales (portant sur des comportements inadaptés) et thérapies de la santé (psychologie positive).

Ces deux dernières thérapies s’adressent aux personnes qui désirent retrouver confiance en elles, à faire face à des problèmes embarrassants, à dépasser leurs limites, à résoudre des conflits familiaux ou professionnels, à améliorer leurs performances dans le domaine du sport ou professionnel. Ces thérapies aident à retrouver un bien être, de l’énergie et de la vitalité.   Le bien être psychologique est centré sur le sentiment d’autonomie, de compétence, d’accomplissement et du sens que l’on donne à sa vie.

La personne est un client et non un patient. Ce client est acteur de sa thérapie. Mon postulat et l’expérience de vingt ans me le prouvent à chaque cas : « La personne a en elle toutes les ressources nécessaires pour réussir. »

La durée des consultations varie de 4, 6 ou 8 séances, rarement plus.

La Confidentialité est de rigueur, des deux côtés, client et Thérapeute. »

10665335_861797560520217_8841436300122573428_nYvette PECORI – Psycho-Praticienne/Coaching Performance Mentale

Maison de la Santé – 9 rue Louis Féraud – La Gaude

Permanence les Mercredis de 14 h à 19 h –

Durée de la séance : 1 heure – prix 50 Euros

Sur Rendez-vous : Tel 06 67 17 84 ou 04 93 24 90 90

http://www.biodansnosvies.fr/2016/01/la-maison-de-la-sante-a-la-gaude/31441117

 

Cru ?

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Tout beau, tout cru ! Manger cru est certes, une pratique en vogue mais elle prend sa source dans l’amour du goût et dans le respect des organismes vivants. Manger cru, c’est respecter la nature dans ce qu’elle a d’authentique. Sucré, salé, acide ou amer tous les goûts sont dans cette nature qui nous offre tant de possibilités de concocter nos petits repas santé.

P1060279Notre corps a été fabriqué pour consommer sans cuisson. Mastiquer est la première étape quand on consomme du cru. La digestion est améliorée si les aliments sont broyés. Une nourriture bien mastiquée a toujours la texture de purée.

Petits conseils pratiques :

-Prendre de temps d’acheter des fruits et des légumes bio, frais et locaux, de bien les laver pour garder si possible la peau remplie de vitamines.

-Préparer des sauces différentes à base d’huile végétales pures et extraites à froid, de citron, d’herbes aromatiques, de soja, de fromage frais de brebis…P1060276

-Chercher des recettes originales, colorées, savoureuses pour faire de vos repas une fête.

 

 

Vu le succès remporté par « L’alimentation santé en pratique », le livre de Virginie Parée vient de sortir en format poche!  Ed. Mosaïque-santé.51gato4olyL._SX303_BO1,204,203,200_

« Qu ‘ils soient une réponse à un désir de minceur ou simplement un aliment santé, certains ne jurent que par eux.

Eux, ce sont les jus.

Souvent délicieux, les jus présentent de nombreux avantages:

Ils permettent de déguster des fruits et légumes bien au delà des fameux 5 par jour.

Ils favorisent la diversité alors qu’on a tendance à manger souvent les mêmes plats.

Mélangés à des fruits, ils permettent aux réfractaires de se nourrir de légumes quotidiennement.

Ils favorisent l’équilibre acide-base.

Ils permettent à l’organisme d’avoir accès instantanément à de nombreux principes nutritifs.

Enfin, pour les personnes souffrant de colites ou de gastrites, les jus autorisent les bienfaits des vitamines et minéraux sans la difficulté digestive que peuvent représenter les fibres en la circonstance.

Préparer des jus permet de laisser libre cours à son imagination en mixant toutes sortes de légumes qui vont de la betterave, au choux en passant par le céleri ou la carotte. Un fruit comme une pomme, une orange ou un citron donnera à votre préparation un goût délicieux légèrement sucré et acidulé.

Même pour les novices, il est très rare de rater un jus et le résultat est toujours surprenant.

Il se trouve qu’on assiste aujourd’hui à une déferlante de la mode du juicing qui consiste à ne s’alimenter que de jus en vue de détoxifier l’organisme et de faire le plein de vitamines.

Même si à première vue, cela semble plutôt de bonne augure, se nourrir uniquement d’aliments pressés peut s’avérer rapidement imprudent.

En effet, les jus contournent des étapes de la digestion primordiales : la mastication, d’une part et  l’action des fibres si importantes pour le bon fonctionnement des intestins.

Par ailleurs, la préparation de jus avec une majorité de fruits présente un index glycémique très élevé. C’est ainsi qu’il est préférable de respecter un ration de 80% de légumes et 20% de fruits.

Les épices quelqu’ils soient sont toujours les bienvenus pour rehausser la saveur et l’intérêt nutritionnel de vos préparations.IMG_0070

Alors pour les adeptes des jus, pensez à les associer avec une alimentation traditionnelle qui permet de mâcher et d’accéder à toutes les gammes d’aliments tels que noix, légumineuses, céréales et protéines.

Jus carotte orange sanguine céleri gingembre curcuma, c’est la recette santé de Virginie Parée. Conseil en nutrition  06 18 01 52 81.

photo V. Parée

En plus de ses conseils pratiques et alimentation sante pour adolescentprécieux sur la Unknown-1nutrition, les livres de Virginie Parée sont truffés de belles et bonnes recettes sucrées et salées !

Le blog de Virginie Parée

 

 

Nouveau !

Une pâte à la poudre d’amandes (200 g), sirop d’agave (50 g), poudre de noix de coco (20 g) et une pincée de sel, fera une base idéale pour les intolérants au gluten et pour ceux qui veulent cuisiner sans farine ni lactose, sans feux ni four !

C’est tout simple, mélangez le tout jusqu’à obtenir une pâte consistante et garnissez ! Un petit délice à découvrir et à décliner au gré de vos envies ! On a testé, c’est délicieux !IMG_0016

Venue des U.S.A, la tendance crue est souvent inspirée des recettes indonésiennes, vietnamiennes ; Violette Bergoin nous propose pour ouvrir l’horizon de nos déjeuners de printemps et d’été, des tartes, des tourtes, des salades originales, des préparations de légumes qui nous donnent envie de nous mettre à table sans passer par la case cuisson.

Voici la recette de Violette Bergoin, dans le livre « Raw food », collection Hachette cuisine.Capture d’écran 2016-03-23 à 17.30.36

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Graines germées : Valérie Cupillard donne des conseils pratiques pour la germination. Les recettes apportent vraiment un nouvel élan pour le quotidien. C’est rigolo, pratique et facile à faire et comme c’est bon pour nous et notre vitalité on est preneuses !!!

P.S pour www.biodansnosvies.fr

 

A « fleurs » de peau, Pascale Imbert

A « Fleurs »… de Peau, 

                                                                 

Risquer sa peau ; Lui faire la peau ; N’avoir que la peau sur les os ; Faire peau neuve ; Avoir quelqu’un dans la peau ; A fleur de peau… que ce soit pour exprimer des sentiments négatifs ou positifs « La peau » fait partie de notre quotidien. Elle est un organe, à part entière, le plus grand du corps et certainement un des plus complexes. Elle est barrière, thermomètre, régulateur thermique, transmetteur… ; elle se fait beauté, douleur, ardeur… Elle est le théâtre de toute une vie avec ses souvenirs, ses cicatrices, ses maux, ses plaisirs… mais aussi celui de nos émotions ; qui n’a jamais eu la « Chair de poule » ? La peau est notre amie ou notre ennemie, elle est le reflet de notre âme ; il est intéressant de la comprendre pour mieux la protéger et la soigner.

La peau est de nature hydrolipidique ; elle est composée de 2 couches superposées :

l’épiderme et le derme posé sur un tissu sous-cutané riche en adipocytes (cellules stockant les graisses). L’épiderme mesure de 40 µ à 6 mm d’épaisseur ; il est très fin au niveau du visage et plus épais sur la paume des mains et la plante des pieds. L’ensemble des cellules dont il est composé se régénère en 28 jours. Il est constitué, entre autres, de kératine, une protéine fibreuse, et de mélanine, un pigment foncé protecteur. Le derme est un tissu conjonctif résistant et élastique grâce à la présence de 2 protéines fibreuses qui sont respectivement le  collagène et l’élastine. De par sa complexité et son exposition, la peau vieillit… Nous en avons la preuve au fil des ans… Rides, ridules, relâchements sont les témoins de notre vie, les garants de nos rires, de nos pleurs, de nos expériences passées…

Comme le monde qui nous entoure, la peau revêt différentes couleurs. Cette palette colorée est le lit de leurs beautés, de leurs diversités, de leurs richesses. Noire, blanche ou jaune… la pigmentation de la peau dépend de la quantité de mélanine sécrétée par les mélanocytes, de la saturation en oxygène du sang, de la concentration en pigments biliaires et en carotènes des adipocytes… 

La peau est une barrière fragile qui nous protège des agressions extérieures, pollutions, UV, chaleur, froid… Elle est aussi le témoin de nos états d’âme. Dans cet esprit, les soins seront holistiques, locaux, préventifs ou curatifs. Il est important de préciser que si la peau est profondément lésée, le diagnostic d’un médecin dermatologue est indispensable.

 

La beauté de notre peau dépend de différents facteurs qui font partie de notre vie quotidienne : l’hydratation, la nutrition, le sommeil. La peau contient jusqu’à 70 % d’eau, il est important de boire au moins 1 litre d’eau par jour pour éviter qu’elle ne se dessèche et perde son élasticité. La présence de lipides dans les membranes des cellules du tissu cutané lui donne sa souplesse. Une alimentation riche en oméga-3 et en oméga-6, en vitamines A, B2, B6, B5, C et E ainsi qu’en oligoéléments sélénium, zinc, soufre… permet de préserver son éclat (voir les conseils de Virginie Parée dans ses livres « L’alimentation Santé… »). Il est important de préciser que la consommation d’alcool et de tabac la rend terne. Un sommeil réparateur est un atout indispensable pour notre santé et pour celle de notre peau. Il favorise sa régénération. Il est important de l’améliorer ou de le restaurer, naturellement (pour des conseils pratiques lire l’article sur le stress de « C’est bio la vie à » du mois de février 2014).

 

Avant tout traitement, il est conseillé de réaliser un drainage de l’organisme, un drainage hépatique et/ou rénal. Nous avons un certain nombre de plantes à notre disposition pour favoriser cette fonction (liste non exhaustive) :

  • Le pissenlit (Taraxacum officinale L.) agit sur le foie et les reins. 
  • L’artichaut (Cynara scolymus L.) est cholagogue et cholérétique.
  • La fumeterre (Fumaria officinale L.) est un amphocholérétique. 
  • L’orthosiphon (Orthosiphon stamineus L.) est un excellent diurétique ainsi que le thé (Camellia sinensis L.) et la piloselle (Hieracium pilosella L.)…

Les hydrolats sont aussi vivement conseillés :

  • HA de romarin à verbénone (Rosmarinus officinalis L. sb. verbénone) ou de menthe poivrée (Mentha piperita L.) sont d’excellents draineurs hépatiques à raison de 40 ml d’HA à diluer dans 1 litre d’eau et à boire au cours de la journée.
  • HA de genévrier (Juniperus communis L.) est un bon diurétique à raison de 40 ml d’HA à diluer dans 1 litre d’eau et à boire au cours de la journée.

Nous avons aussi à notre disposition des plantes dépuratives qui vont aider la peau dans son rôle d’organe excréteur et que l’on utilisera lors de problèmes de peau tels que l’acné, l’eczéma… :

  • La bardane (Arctium lappa L.) dont la racine est un bon dépuratif général. Elle  favorise l’élimination de toxines par les glandes sudoripares tout en possédant une action stimulante au niveau de l’épiderme.
  • La pensée des champs (Viola tricolor L.) dont l’infusion de ses parties aériennes fleuries est indiquée dans les dermatoses. 

 

Tisane dépurative : Mélanger à parties égales de la racine de bardane, de la racine de pissenlit, des parties aériennes d’ortie et des parties aériennes fleuries de pensée des champs. Mettre 20 à 30 g du mélange dans 1 litre d’eau bouillante. Couvrir et maintenir l’ébullition pendant 2 min. Laisser infuser pendant 15 min. Passer. Boire 3 à 4 tasses par jour pendant 2 à 3 semaines.

La peau est un des rares organes que l’on peut atteindre très facilement, sans le traumatiser, et sur lequel on peut avoir une action directe. Les huiles essentielles diluées dans des huiles végétales appropriées ont leur place comme soins préventifs et/ou curatifs. Il en est de même pour les hydrolats des huiles essentielles correspondantes. 

Les huiles essentielles de la peau sont (liste non exhaustive) :

  • HECT de Camomille allemande (Chamomilla recutica L.). Elle permet d’adoucir les prurits.
  • HECT de Ciste ladanifère (Cistus ladanifer L.). Elle cicatrise les plaies et ralentit le vieillissement cutané. 
  • HECT d’Encens ou oliban (Boswellia carterii Birdwood). Comme toutes les gommes-résines, elle cicatrice les plaies.
  • HECT de Géranium rosat (Pelargonim graveolens L’Her.) est l’Huile Essentielle de la peau avec les lavandes.
  • HECT d’Hélichryse italienne (Helichrysum italicum (Roth) G.) est l’huile essentielle Anti-hématome comme l’arnica l’est en tant que plante.
  • HECT de Lavande officinale (Lavandula officinalis L.) est cicatrisante. Elle permet une régénération des cellules.
  • HECT de Lavande aspic (Lavandula latifolia Medik.) est cicatrisante notamment lors de brûlures sévères. Elle sera utilisée lors de piqûres d’abeilles, de vives, de scorpions …
  • HECT de Myrrhe (Commiphora molmol Nees) comme toutes les gommes-résines est un cicatrisant de son propre tronc et de notre peau.
  • HECT de Petit grain bigarade (Citrus aurantium L.) est conseillé quand la peau est dévitalisée. C’est l’huile essentielle « Anti-relâchement ».
  • HECT de Rose de Damas (Rosa damascena var. trigintepetala) est une huile essentielle très précieuse. Elle sera utilisée avec parcimonie contre la couperose en association avec de l’hélichryse. Elle prévient les rides et donne au teint tout son éclat.

En cas d’infections ou d’importantes lésions, on pourra associer à ces huiles essentielles de l’huile essentielle de Tea Tree (Melaleuca alternifolia Maiden et Betche) contre l’eczéma ou de l’huile essentielle de romarin à verbénone (Rosmarinus officinalis L.) contre l’acné…

Formule d’un soin « Anti-vieillissement » : Prendre un flacon en verre teinté de 10 ml. Mettre 1 goutte d’HECT de ciste ladanifère, 2 gouttes d’HECT de géranium rosat, 2 gouttes d’HECT de lavande officinale et 2 gouttes d’HECT de petit grain bigarade qsp huile végétale d’argan + huile végétale de bourrache. 

Comme nous venons de le voir, la peau est un organe fragile, d’une grande importance tant physique que psychologique. L’épiderme et le système nerveux ont d’ailleurs la même origine embryonnaire (l’ectoderme) ; ils sont intimement liés depuis notre vie in utero. La peau permet l’éveil de nos sens ; on la voit, on la respire, on la goûte, on l’effleure, c’est un éternel voyage ! Son contact nous ouvre des mondes inexplorés que Paola Gavard nous invite à découvrir dans son article.

Un dernier conseil : l’été arrive acoquiné de son soleil de plomb, protégez votre peau !

Pascale Imbert

Docteur en Pharmacie                                  www.biodansnosvies.fr

Le thé par Pascale Imbert

LE THE

 

Qu’il soit vert, noir ou rouge, du matin ou du « Five o’clock », le thé a toujours su nous faire voyager. Son goût amer évoque, en nous, des traditions ancestrales comme la « Cérémonie du thé » ou la fameuse « Route du thé ». Nos sens s’éveillent, s’émerveillent, touchant notre imaginaire le plus profond… Oolong, Pu’er, Yunnan résonnent comme des mots magiques et nous transportent, loin, dans une Chine traditionnelle qui existe encore…

 

Le thé vert, Camellia sinensis L. Kuntze, comme son nom latin l’indique, est originaire de Chine, et appartient à la famille des Theaceae. Le thé noir est un thé vert qui a subi une oxydation totale (fermentation), il est appelé « thé rouge » en Chine. Tandis qu’en Occident, le thé rouge est l’Aspalathus linearis (Burman F.), appelé Rooibos. Il pousse en Afrique du sud et appartient à la famille des Fabaceae… ce n’est donc pas un « thé » au sens botanique du terme !

D’après la légende chinoise, l’utilisation des feuilles de théier sous forme de boisson fut découverte par l’Empereur Shen Nong (2700 ans av JC) connu, notamment, pour ses connaissances en botanique. Un petit vent léger aurait fait tomber, par hasard, quelques feuilles dans sa bouilloire ; l’Empereur aurait trouvé cette infusion très rafraichissante et stimulante et l’aurait adoptée. Pourtant ce n’est que plus tard, sous la Dynastie des Jin, que l’on trouve les premiers écrits concernant le thé. Tandis que les européens découvrirent ce breuvage quelques siècles plus tard (XVIIème siècle).

Depuis cette époque, le thé a fait l’objet de nombreuses études scientifiques. On sait qu’il contient des :

  • protéines (15 %)
  • acides aminés : théanine, sérine…
  • glucides solubles 
  • bases puriques : caféine, théophylline, théobromine
  • polyphénols : acides phénols, tanins galliques, flavonoïdes, proanthocyanidols…
  • vitamines : A, B1, B2, C, E, P…
  • minéraux : potassium, phosphore, magnésium, fluor

Cette richesse en composés naturels lui confère des propriétés thérapeutiques intéressantes. Le thé est un :

  • stimulant du système nerveux central
  • antioxydant
  • diurétique
  • antimicrobien
  • angio-protecteur
  • anti-inflammatoire
  • lipolytique

Des études, in vitro, lui attribuent des activités contre l’ostéoporose et le cancer. Elles seraient dues à la présence de gallate d’épigallocatéchol (proanthocyanidol).

Cependant il est important de mentionner qu’après fermentation du thé vert (thé noir) la composition chimique de la feuille de théier varie un peu.

Le thé est la boisson la plus consommée au monde après l’eau. Malgré l’absence d’études cliniques randomisées, ses propriétés stimulante et diurétique sont connues depuis la nuit des temps. Il faut savoir qu’une tasse de thé est 2 à 4 fois moins concentrée en caféine qu’une même tasse de café ; de plus la présence de polyphénols module l’activité de cette « molécule excitante ». Si l’on veut obtenir un thé plus « doux », il faut le laisser infuser longtemps… ce qui pourrait sembler paradoxal ! Avec le temps l’extraction en polyphénols est alors plus importante !

 

Le Rooibos est aussi riche en polyphénols. On y trouve de l’aspalathine (seule source naturelle connue), de la nothofagine… Il ne contient pas de caféine. Aucune étude clinique n’a été menée pour confirmer les usages ancestraux du « thé rouge ». Cependant, plusieurs médecins sud-africains en recommandent l’infusion pour soulager les coliques des bébés, les troubles digestifs ou les troubles du sommeil et, par voie externe, pour traiter les allergies cutanées, l’eczéma et les érythèmes fessiers.

De nos jours, on attribue au Rooibos une activité contre l’obésité. Une étude récente (1) a mis en évidence son activité au niveau des adipocytes, cellules spécialisées dans le stockage des graisses. Il en ressort que la plante inhibe l’accumulation intracellulaire des lipides et ralentit la création de nouveaux adipocytes. Les chercheurs ont également constaté que l’exposition des adipocytes au Rooibos entrainait une moindre sécrétion de leptine, «hormone de la faim», qui contrôle le sentiment de satiété et influe sur la dépense énergétique de l’organisme. Une concentration plus forte en Rooibos entrainerait, d’ailleurs, une augmentation de la concentration cellulaire d’ATP qui fournit de l’énergie aux cellules.

Qu’ils soient contenus dans le thé, le chocolat (comme le souligne Virginie Parée dans son article du mois d’avril) ou le raisin… les polyphénols ont des activités thérapeutiques bénéfiques sur l’organisme. 

 

Le thé est connu en Chine, comme médecine, depuis le milieu du premier millénaire avant notre ère. Il pouvait être consommé avec du sel et d’autres plantes amères. Cette boisson frugale conquiert, très vite, les monastères bouddhistes où elle est appréciée pour l’état de veille qu’elle favorise. Au XIIème siècle les premiers théiers sont acclimatés au Japon. Les japonais n’auront de cesse de transformer et de perfectionner un « Art de Vivre » concernant cette plante « magique ».

Le thé est un breuvage ancestral dont l’amertume due aux tanins éveille nos papilles. En Occident, accompagné de lait ou de citron, il est consommé avec plaisir tout au long de la journée. La cueillette manuelle de ses jeunes feuilles, par des femmes, en fait une boisson délicate. On y retrouve la force de cette plante d’altitude, sa vigueur, ainsi que celle de la nature pour le bien-être et le ravissement de tous ses fervents adeptes.

 

  1. Sanderson M, Mazibuko SE, Joubert E, de Beer D, Johnson R, Pheiffer C, Louw J, Muller CJ. Effects of fermented rooibos (Aspalathus linearis) on adipocyte differentiation. Phytomedicine 2014 Jan 15 ; 21 (2) : 109-17.             

 

Pascale Imbert, Docteur en Pharmacie                           www.biodansnosvies.fr

L’ayurvéda s’invite sur Bio dans nos vies

Bio dans nos vies vous entraine à Nice avec Vanessa praticienne nutritionniste en ayurveda pour une découverte toute en douceur de cet art de vivre vieux de 5000 ans et originaire d’Inde.

  C’est au 8 rue Shakespeare à Nice au centre « Rinascita » que Vanessa accueille et propose consultations, soins, conseils et massages pour garder ou retrouver bien être, joie et santé dans la pure tradition ayurvédique.

Lors d’un voyage au Sri Lanka il y a quelques années de cela, au moment où Vanessa était en plein questionnement sur le système de santé occidentale, elle eu la révélation dans un jardin de plantes médicinales « Je suis tombée amoureuse de l’ayurvéda et donc de la vie » Elle décidera donc de se former et c’est en Europe et en Inde qu’elle poursuivra sa voie jusqu’à Nice aujourd’hui.

En plus d’être une médecine l’ayurveda est une science sacrée, une philosophie et un art de vivre. Hygiène de vie, massages ou auto massages, alimentation et plantes sont les piliers essentiels de l’ayurvéda, science soeur du yoga.

Vanessa se plait à nous rappeler qu’Hippocrate fut le premier occidental reconnu à prôner des préceptes que l’on retrouve dans les principes ayurvédiques : «que ton aliment soit ta médecine et que ta médecine soit ton aliment» et que la médecine hippocratique s’appuie sur le pouvoir guérisseur de la nature. L’être humain est sensé posséder le pouvoir de rééquilibrer ses humeurs et de guérir par lui-même. Les traitements sont donc doux et plutôt d’ordre préventif.

Le rôle de cette science au delà de la santé est de faire naitre en nous cette étincelle «Sattva» qui est qualité de l’esprit, joie, clarté .


Lors de la consultation le praticien de santé va identifier par des questions d’ordre médical et psychologique et par des observations du corps le profil psyco-phisiologique du patient afin de définir le « prakruti » (équilibre mis en place lors de la conception ) et le « vikruti » (déséquilibre que les évènements de la vie peuvent engendrer) qui existe chez lui. En effet la consultation permet une vue d’ensemble et profonde du patient sans être de la psychothérapie ou de la diététique à l’occidentale mais plutôt une véritable recherche des énergies qui régissent sa santé ou sa perte de santé. Ainsi donc le praticien va pouvoir identifier quel est ou quels sont les « doshas » dominants et proposer par l’ alimentation adaptée, les massages et auto-massages, hygiène de vie et absorption de plantes précises et tisanes un rééquilibrage des doshas pour permettre au patient de progressivement revenir à l’équilibre « prakruti ». La consultation est une vue d’ensemble et profonde du patient qui n’est ni de la psychothérapie ou de la diététique à l’occidentale mais une une véritable recherche des énergies qui régissent sa santé ou sa perte de santé, son moral ou sa perte de moral.

Les doshas sont les trois forces vitales principales issues des 5 éléments terre, eau, air,feu et éther dont l »être humain est composé selon l’ayurvéda.

Les 3 doshas :VATA : combinaison de l’air et de l’éther

PITTA : combinaison du feu et de l’eau

KAPHA : combinaison de l’eau et de la terre

Chacun de nous nait avec un ou deux doshas dominants et un équilibre entre eux précis et personnel qui forme notre constitution. Constitution qui ne changera jamais. D’où l’importance pour rester en bonne santé de préserver ou de tenter de retrouver cet équilibre. Ils sont donc un profil qui nous définit et qui nous permet de savoir quel type d’alimentation nous fait du bien.

Ainsi on découvre petit à petit une autre façon de percevoir la santé, une autre méthode de soin et de prévention des maladies qui passera essentiellement par une alimentation adaptée à nos doshas et aux besoins de notre constitution. La recherche de l’équilibre des doshas peut être appuyée par des rajouts d’épices, de tisanes et de certaines huiles. Là se joue le rôle important de conseils et d’accompagnement du praticien de santé     ayurvédique.

On approche aussi le massage d’une manière très douce, comme élément essentiel, non seulement de bien être mais aussi aux vertus thérapeutiques profondes.

Ainsi l’ayurvéda replace l »être humain dans son cadre naturel et nous rappelle que nous sommes soumis aux influences de notre milieu de vie et de la nature. Médecine du corps, de l’âme et de l’esprit Bouddha l’a nommée « médecine de l’amour ». Et ce n’est pas anodin si Ayurveda veut dire « science de la vie ».

 

Alors pour nous permettre d’entrer progressivement dans le monde infini de l’ayurveda Vanessa nous propose des recettes de cuisine pour des repas qui vont se révélaient être colorés, parfumés et savoureux grâce aux diverses épices toujours utilisées dans le but bien précis d’aider le corps à se rééquilibrer et à se débarrasser de ses maux.

 

Et puisque, comme Vanessa le précise, la cuisine ayurvédique est une cuisine joyeuse, d’amour et de vie ; laissez vous tenter par la nouvelle rubrique de C’est bio la vie à… « La cuisine ayurvédique de Vanessa » qui vous proposera une nouvelle recette chaque mois.

 

Sinon pour aller plus loin vous pouvez contacter le centre « Rinascita » et vous laisser guider par Vanessa ou masser par Adèle qui officie aussi au centre « Rinascita » en tant que spécialiste du massage ayurvédique….

 

www.rinascitanice.com

 

 

 

Ou bien encore participer aux ateliers divers du centre tel que: cuisine, auto massages, tisanes…

www.rinascitanice.com

 

          On peut lire aussi un super petit bouquin : « La bible de l’Ayurvéda » de Anne McIntyre chez « Guy Trédaniel éditeur »

 

 

Et pour ceux qui ne vivent pas près de Nice, aller sur le site Ayurveda en France, l’association des professionnels de l’ayurvéda, est la solution pour trouver toutes sortes d’infos et des adresses de praticiens partout en France.

www.ayurveda-france.org

Un immense merci à Vanessa et Adèle pour nous avoir ouvert les portes de leur centre et de l’univers de l’Ayurvéda!

E.DC

Atelier de cuisine Ayurvédique

   A Nice,  Vanessa Gheorghiu, praticienne de santé en Ayurvéda vous attend pour un atelier de cuisine Ayurvédique le 29 mars.

Programme des ateliers de cuisine Ayurvédique:

 Nous préparerons un repas simple mais délicieux avec des produits biologiques frais de saison (selon marché du jour).

 L’atelier commence à 15 heures et se termine vers 21h car nous dînons ensemble. Le coût est de 60 euros par personne tout compris, vous repartirez avec des échantillons et le cœur léger.

 Présentation de l’atelier du samedi 29 mars :

 « Que ton aliment soit ta seule médecine » disait Hippocrate, reprenant ainsi le principe fondamental du plus ancien système médical au monde. A l’heure actuelle chacun prend de plus en plus conscience que nos choix alimentaires déterminent non seulement notre santé et notre bien-être mais aussi l’équilibre de notre planète. Jamais dans l’histoire de l’humanité les habitudes alimentaires n’ont autant changé que durant ces 50 dernières années… raffinage, additifs, engrais, pesticides et maintenant OGM, tous ces produits ne sont destinés qu’à augmenter les profits de l’industrie agro-alimentaire mondialisée au détriment de notre santé. En se tournant vers l’Ayurvéda, cette science éternelle, nous trouvons les recettes d’un équilibre retrouvé dans la plus grande simplicité.

 Pendant l’atelier nous aborderons les thèmes suivants :

 Introduction à l’Ayurvéda, un peu d’histoire, les 5 états de la matière (panchamahabhutas) et la théorie des trois Doshas ; Vata, Pitta et Kapha.

A quoi sert l’Ayurvéda ? A qui s’adresse-t-elle aujourd’hui ?

L’influence de notre environnement et des saisons

Les principes de base du Dinacharya (hygiène de vie) et de la nutrition Ayurvédique pour tous

Les Doshas et les 6 goûts, comment manger selon sa constitution

L’importance d’ « Agni » (le feu digestif) et comment l’entretenir

 Programme pratique :

La cuisine en famille

L’utilisation des épices dans la cuisine pour équilibrer la digestion

Préparation de plats indiens et occidentaux selon les principes Ayurvédiques

Comment équilibrer un régime végétarien

Santé de la femme

 Vanessa Gheorghiu

Praticienne de santé en Ayurvéda

Soins et traitements naturels – Nutrition- Phytothérapie

Tel: 06 07 37 24 14

wwww.ayurveda-nice.com

Le monde selon MediaStress par Pascale Imbert

Le monde selon MediaStress par Pascale Imbert

 

Cyclones, réchauffement climatique, crise, guerres, violences, pesticides, OGM, cancers, AVC, licenciements, délocalisations, profits… sont notre lot quotidien… Des mots dont nous abreuvent les médias sans l’ombre d’un répit… Insensiblement nous sommes sans cesse agressés par des témoignages sombres, des images funestes, des pensées culpabilisantes… Sans vouloir se voiler la face sur la dureté du monde qui nous entoure est-il vraiment nécessaire de créer un environnement aussi anxiogène au sein duquel l’espoir n’a que peu de place et où règne la peur. Car au cas où nous ne la percevrions pas à sa juste valeur, cette StressMania prend régulièrement tout son sens lors de grandes paniques médico-sanitaires comme celles de la « Vache folle » ou de la « Grippe A ». Nous sommes piégés, régulièrement, médiatiquement… scientifiquement, émotionnellement…

 

Le stress, l’angoisse, l’anxiété ont toujours existé. Chez nos ancêtres néandertaliens, ils étaient dus à l’approche d’une bête sauvage, à l’existence d’un phénomène naturel puissant et inexpliqué… Ils étaient essentiellement liés à la notion basique de survie qui a permis aux hommes de s’adapter et de réagir, à bon escient, face au danger, à l’inconnu. 

 

Lorsque nous avons peur, que nous sommes angoissés, que nous nous sentons agressés physiquement ou psychologiquement notre corps réagit à 2 niveaux grâce à notre hypothalamus. Le premier est nerveux pour une réponse immédiate et le second endocrinien pour une réponse à plus long terme. Le système nerveux sympathique activé stimule la glande surrénale (située au-dessus des reins) qui sécrète de l’adrénaline. Notre corps « se mobilise » afin de réagir convenablement au stimulus et de donner une réponse en adéquation avec le stress ressenti. Tout l’organisme s’organise afin que les muscles puissent se contracter pour fuir ou pour combattre (augmentation du rythme cardiaque et de l’amplitude respiratoire, diminution du diamètre des vaisseaux sanguins… affluence du sang oxygéné vers les muscles…). En parallèle, l’hypophyse (glande endocrine) sécrète de l’ACTH qui induit la libération de cortisol, dans la circulation sanguine, par la glande surrénale. Une série de réactions chimiques se produit pour apporter de l’énergie à l’organisme (glucogénèse, lipolyse, catabolisme des protéines…) ainsi qu’une réaction anti-inflammatoire, le cortisol étant un glucocorticoïde. L’homme a réagi, physiologiquement, aux menaces de son environnement ; son corps est, alors, prêt à agir physiquement. Dès que le danger est écarté, le système sympathique et les surrénales s’apaisent, le corps n’est plus en état d’alerte, l’homéostasie retrouve son niveau d’équilibre.

Toutefois, si cet ensemble de réactions en chaîne est stimulé en permanence, à mauvais escient, nous comprenons que cela va induire des effets délétères pour l’organisme que sont la formation de plaques d’athérome et/ou une dépression ou une augmentation de la réponse immunitaire… Le cortège de pathologies qui va en découler est impressionnant : infarctus du myocarde, maladies « auto-immunes », maladies rhumatismales, sclérose en plaque, ulcère gastrique, ostéoporose, dépression, diabète… Involontairement nous entrons dans la spirale infernale des « émotions et pensées négatives » néfastes pour notre bien-être et à fortiori, pour notre santé. 

Comme des vautours affamés, certaines industries tirent parti de cette manne pour faire des profits et maintenir notre société dans un état de stress et de dépendance digne des drogues les plus dures. Ce sont les addictions… aux antidépresseurs, à l’alcool, …, aux relations virtuelles, aux jeux… C’est tout simplement l’histoire du serpent qui se mord la queue ! L’angoisse engendre des maladies dont l’évocation engendre l’angoisse. L’American Stress Institute estime que 75 à 90% des consultations médicales sont dues à des problèmes liés au stress… Nous n’en sommes plus étonnés et comprenons désormais le besoin urgent de mettre en place une médecine plus intégrative dans laquelle « l’unité corps-esprit » est prise en compte pour le bien des patients.

 

Amoureuse de la nature et pharmacienne spécialisée en « Plantes » , j’aimerais vous donner quelques conseils très simples (la plupart d’entre eux sont scientifiquement é-prouvés) à mettre en place avant de trop médicaliser votre état de souffrance mentale.

 

Prenez le temps ! Le week-end ! Arrêtez tous vos écrans l’espace d’une ou de deux heures:

  • Sortez, marchez en forêt, au bord de la mer… Respirez lentement, sentez l’air pénétrer dans vos poumons. Regardez ce qui vous entoure, les végétaux, les oiseaux, les insectes… Ecoutez le vent, les vagues… Touchez l’écorce des arbres, le sable, les galets… Sentez l’odeur de l’humus, de la terre, de l’océan… Libérez vos sens ! 
  • Lisez, prenez un livre et évadez-vous. Ecrivez, prenez une page blanche et laissez votre inspiration guider votre main. Depuis toujours, je suis une fervente adepte de cette méthode pour l’avoir testée sans savoir qu’elle avait été étudiée aux USA. « L’écriture émotionnelle » renforcerait l’immunité.
  • Jardinez
  • Ecoutez votre chat ronronner ou caressez votre chien… si vous en avez un !
  • Méditez
  • Faîtes du sport, marchez au moins 20 min trois fois par semaine, courez, bougez, pratiquez le Qiqong…
  • Restez optimiste. Les sages chinois évoquent toujours la constance de l’inconstance…

 

Nombreuses sont les plantes ou les huiles essentielles chémotypées (HECT) qui ont une activité sur le système nerveux central (SNC) ou périphérique. D’autres sont « hormon-like » :

  • Astragale (Astragalus membranaceus L.) est efficace lors des états de stress chronique et des tendances dépressives. Elle est tonique et adaptogène ce qui en fait une plante tout à fait indiquée pour le mal de notre siècle.
  • Aubépine (Crataegus oxyacantha) est connue pour son activité au niveau du cœur (anti-arythmies), son action sédative sur le SNC et son action anti-spasmodique au niveau du SNA (système nerveux autonome).
  • Basilic sacré (Ocimum sanctum L.) convient aux sujets stressés, agités, anxieux par régulation de la sécrétion de cortisol. C’est une plante adaptogène aux effets anti-oxydants.
  • Escholtzia (Eschscholtzia californica Cham.) ou pavot de Californie comme son nom l’indique il est de la même famille que le pavot somnifère (Papaveraceae). On l’utilisera lors de troubles mineurs du sommeil, d’états d’anxiété ou de nervosité. Il est préconisé pour les personnes dont le stress empêche l’endormissement. 
  • Lotier corniculé (Lotus corniculatus L.) est un bon sédatif et un excellent anxiolytique. On le conseillera, plus particulièrement, lors des réveils nocturnes, notamment pour les femmes ménopausées, en association avec du mélilot.
  • Millepertuis (Hypericum perforatum L.) est un remarquable anti-dépresseur.
  • Passiflore (Passiflora incarnata L.) est un excellent neuro-sédatif utilisé seul ou en association avec de l’aubépine et/ou du lotier corniculé.
  • Primevère officinale (Primula veris L.) est un sédatif utilisé dans le traitement des migraines d’origine nerveuse.
  • Valériane (Valeriana officinalis L.) est un sédatif du SNC. Elle diminue le stress mais elle peut être hypnotique à forte dose.

 

  • HECT d’épinette noire (Picea mariana L.) a une importante affinité pour les glandes surrénales qui comme nous l’avons vu précédemment sont sollicitées en cas de stress. Dans le creux de la main prendre une demi-cuillerée à café d’huile végétale de noisette, ajouter 1 goutte d’HETC d’épinette et se masser le dos au niveau des reins, tous les matins, pendant une quinzaine de jours.
  • HECT de lavande officinale (Lavandula angustifolia Miller) protège, calme et apaise les angoisses notamment celles des enfants.
  • HECT de marjolaine (Origanum majorana L.) est un parasympathomimétique puissant. Elle dynamise et détend. Elle est idéale lors de passages d’examens scolaires, universitaires, d’entretiens…
  • HECT de mélisse  (Melissa officinalis L.) a une action sédative au niveau cardiaque un peu comme l’aubépine. Elle est hypotensive et régule le système neuro-végétatif.
  • HECT de feuille ou HECT de fleur (Néroli) de petit grain bigarade (Citrus aurantium L.) permettent une régulation, une réadaptation, une rééquilibration de la sphère nerveuse.

La plupart des huiles essentielles conseillées sont à prendre par inhalation sèche ou par voie cutanée diluées (1 à 5 %) dans une huile végétale de noisette ou de noyau d’abricot.

 

D’autres méthodes peuvent être vivement conseillées :

  • Le massage qui, hélas, ne fait pas partie de notre culture. Dans les pays occidentaux, il a trop souvent une connotation érotique, voire sexuelle. Fort heureusement, petit à petit, on commence à s’intéresser à ses bienfaits sur la santé et on tend à les prouver scientifiquement. Toucher, masser la peau stimule l’hypothalamus et provoque un relâchement musculaire parasympathique généralisé. On observe une diminution de la tension artérielle, un ralentissement des battements du cœur… Deane Juhan écrit : « Toucher la surface, c’est ébranler la profondeur ». Le besoin de toucher et d’être touché est essentiel et universel, les Anciens (thérapeutes chinois, égyptiens, le romain Galien ou encore le grec Hippocrate) l’avaient compris. De tous temps, les massages ont fait partie intégrante de la médecine traditionnelle chinoise  au même titre que l’acupuncture ou la phytothérapie.

Que dire des massages réalisés avec des préparations à base d’huiles essentielles… La panacée ?

  • La nutrition a une influence directe sur notre bien-être, notre mieux-être. Virginie Parée l’a compris et nous l’explique dans son livre « L’alimentation santé en pratique ».
  • La psychothérapie
  • L’hypnose…

 

Le stress est un stimulus de survie qui a permis à l’homme de réagir à bon escient face à des situations dangereuses et ponctuelles. De nos jours, les médias, le monde du travail, de la santé, de la finance… créent un climat anxiogène dans lequel l’individu se perd, se noie… un climat stérile ! Ces angoisses chroniques influencent directement notre bien-être jusqu’à générer de graves maladies. 

Les choses peuvent changer ; certains y travaillent. Je pense souvent à la journaliste Elizabeth Quin qui anime l’émission « 28 minutes » sur Arte et qui a su, avec beaucoup d’humour, apporter un autre regard sur l’information… en la rendant moins oppressante.

Le chirurgien Thierry Jansen prône une médecine intégrative dans son ouvrage « La solution intérieure »… et nous ouvre les voies d’une guérison personnalisée.

Restons optimistes !

Petit bonus, une vidéo sur la cohérence cardiaque:

 

Pascale Imbert

Docteur en Pharmacie                               www.biodansnosvies.fr

Huiles essentielles pour maux d’hiver

                                              Huiles essentielles pour maux d’hiver 

L’usage des huiles essentielles (HE) peut être préventif et/ou curatif. Les divers petits maux hivernaux sont récurrents et fatiguent nos organismes. Ils sont la plupart du temps bénins ; il est important de pouvoir les prévenir ou de les enrayer rapidement par des moyens efficaces et naturels. Toutefois, dans certains cas, le diagnostic d’un médecin est vivement conseillé. Les rhumes Dès les premiers symptômes (nez qui coule, gorge irritée, refroidissement, fatigue…)

Pour les adultes : 1 goutte d’HE de Tea tree (Melaleuca alternofolia) et 1 goutte d’HE de Ravintsara (Cinnamomum camphora) par voie orale sur un comprimé neutre ou de la mie de pain trois fois par jour. Pour les enfants (à partir de 3 ans) et les adolescents : la balnéothérapie est un moyen agréable et très efficace de se soigner. Dans une cuillère à soupe de fromage blanc ou de crème fraîche bien mélanger 2 à 5 gouttes de Niaouli (Melaleuca quinquenervia, photo), 2 à 5 gouttes d’Eucalyptus radié (Eucalyptus radiata) et 3 à 6 gouttes de Lavande officinale (Lavandula officinalis). Bien délayer le mélange dans l’eau tiède (32°) d’un bain. Faire ce traitement, à raison d’un bain en fin de journée, pendant 2 à 4 jours. Le traitement à base des trois HE conseillées, associées à la balnéothérapie, est particulièrement doux pour l’enfant. C’est un soin pendant lequel il va se détendre ce qui favorisera son sommeil. La fatigue, Huile essentielle de Ravintsara (Cinnamomum camphora, photo)

-Physique : Pour les hommes : Pin sylvestre (Pinus sylvestris) Pour les femmes : Epinette noire (Picea mariana) Mélanger de l’HE de Ravintsara et de l’HE de pin sylvestre ou d’Epinette noire à 3% dans de l’huile végétale de Macadamia. Masser en douceur le dos au niveau des reins.

-Mentale : Laurier noble (Laurus nobilis) et Marjolaine des jardins (Origanum marjorana). Mélanger de l’HE de Laurier noble et/ou de l’HE de Ravintsara et/ou de l’HE de marjolaine des jardins à 3% dans de l’huile végétale de Macadamia. Masser en douceur le plexus solaire. Les douleurs musculaires  Mélanger de l’HE d’Eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora) et de l’HE de Lavande officinale (Lavandula officinalis) à 10% dans de l’huile végétale de Calophylle inophylle. Masser localement au niveau de la douleur. Pour de nombreuses raisons, à la fois symboliques et médicales, j’aime les huiles essentielles d’encens (Boswellia carterii) et de myrrhe (Commiphora myrrha). Ce sont des huiles chargées d’histoire et de spiritualité. Comme nous l’avons vu, au mois de décembre, elles agissent directement sur le psychique mais aussi sur l’immunité sans engendrer d’effets secondaires. Il est intéressant de les avoir dans son aromathèque.

Rappel : Ne pas toucher ses yeux avec des huiles essentielles pures. Un avis médical est recommandé pour la femme enceinte, allaitant et les enfants de moins de 3 ans. Cependant pour ces 2 catégories de personnes, il peut leur être conseillé d’utiliser les hydrolats aromatiques correspondants. Une mauvaise utilisation des huiles essentielles peut entraîner des effets secondaires. Il est très important de respecter les posologies et les conseils donnés par une personne compétente.

Pascale Imbert, Docteur en Pharmacie.

Infos nutrition en faveur de la vision / appel aux dons pour France Choroïdérémie

Comment l’an dernier nous vous proposons de faire une bonne action. Cette année nous mettons en avant l’association FRANCE CHOROÏDEREMIE ….

Qu’est ce que la Choroïdérémie?

C’est une maladie génétique rare qui provoque la perte de la vision par dégénérescence de l’épithélium pigmentaire rétinien et de la neurorétine. La maladie touche presque exclusivement la population masculine. Dans l’enfance, la cécité nocturne est un des symptômes les plus caractéristiques. 

Quand la maladie progresse, il y a une perte de la vision qui débute fréquemment par un cercle irrégulier qui s’étend progressivement à la fois vers la vision centrale et vers la vision périphérique.

pour en savoir plus :

 http://www.france-choroideremie.org/adherer-donner/

COMMENT LES VITAMINES OU AUTRES NUTRIMENTS AIDENT LA VUE ?

Extrait de la présentation d’Yves Sauvé (ysauve@ualberta.ca) à Vision Quest (Edmonton, Canada – 13/10/12)

La Vitamine A, les oméga- 3, les acides gras (tels que le DHA et l’EPA) et les antioxydants ont tous un rôle dans la protection de la santé visuelle.

La vitamine A (rétinol) permet de produire une molécule ( cisrétinaldéhyde) qui démarre le processus de transformation de la lumière en signaux électriques dans l’oeil (photo- transduction). Une alimentation équilibrée riche en bêta-carotène et / ou en vitamine A apporte une quantité suffisante de cette molécule.

La vitamine A agit également comme un antioxydant (voir ci- dessous pour plus de détails).

Il semble que la vitamine A peut être plus utile dans certains types de maladie rétinienne pigmentaire que d’autres. Et la vitamine A n’est pas recommandée pour les personnes ayant la maladie de Stargardt, car cela pourrait provoquer une accumulation de toxines dans l’œil alors que les bêta-carotènes alimentaires ne sont pas nocifs.

Le DHA est un acide gras oméga-3 essentiel, ce qui signifie que l’organisme humain en a absolument besoin mais ne peut les produire lui-même, il doit donc le retrouver tel quel dans son alimentation. Il représente près de 50% de tous les acides gras essentiels pour la fonction des photorécepteurs et leur survie. Cependant, l’oxydation du DHA peut conduire à des toxines aussi.

Notre alimentation doit contenir des acides gras oméga- 3 et oméga -6 acides gras, dans des proportions égales (ratio de 1:1). Cependant, dans un régime alimentaire occidental, ce ratio est généralement déformé et beaucoup de personnes mangent sept fois plus d’acides gras oméga-6 que d’oméga-3.

Une stratégie importante pour la santé de la vision ( et la santé globale ) est d’augmenter les acides gras oméga-3 et de diminuer notre consommation d’aliments transformés.

Quand des oméga- 6 acides gras sont fournis à l’organisme par des aliments naturels (voir les exemples dans la liste ci-des- sous), l’équilibre est maintenu. Il est donc très important de man-ger des repas équilibrés présentant divers aliments non transformés sains qui contiennent tous les types d’acides gras.

Mais comme le régime alimentaire occidental est généralement pauvre en aliments contenant des oméga -3, il est tout aussi important de les inclure.

Les antioxydants sont nécessaires pour éviter les dommages dus à des niveaux naturellement élevés d’oxygène dans la partie externe de la rétine où se situent les photorécepteurs. Certains antioxydants comme la lutéine et la zéaxanthine, contribuent aussi à réduire les effets néfastes d’une intense lumière bleue sur la rétine. Un régime équilibré contient des quantités suffisantes d’antioxydants. Il existe plusieurs types et également de multiples sources naturelles.

Où trouver la vitamine A, les acides gras oméga 3 et les antioxydants ?

Vitamine A :

Les légumes verts et jaunes, le foie, les jaunes d’oeufs, l’huile de poisson, de la margarine.

Acides gras oméga 3

• DHA (acide docosahexaénoïque) : présent dans les poissons gras d’eau froide comme le saumon, le hareng, le maquereau , les anchois et les sardines. Le DHA est également produit commercialement à partir de microalgues.

• EPA ( acide eicosapentaénoïque) : même source que le DHA.

• ALA (acide alpha -linolénique) : à partir de l’huile de lin , l’huile de chanvre , les graines de chia, le kiwi et les airelles.

Oméga- 6 acides gras

( sources saines )
• L’acide arachidonique (AA)trouvé dans l’huile de soja et l’huile de maïs, de noix, de palme, l’huile de colza, huile de tournesol, de la volaille, des œufs, de l’avocat, de baies d’açai, de graines de citrouille et l’huile de chanvre.

Les antioxydants

• La vitamine A (voir ci-dessus)

• La vitamine C (ex : l’acide ascorbique) : présent dans les agrumes et les légumes.

• La vitamine E : l’huile végétale, les noix, le blé, le vert des légumes feuillus et le poisson (certaines études suggèrent que la vitamine E prise en suppléments n’est pas bénéfique en cas de rétinite pigmentaire).

• La lutéine et la zexanthin : les légumes verts comme le chou frisé, la bette, le chou vert, les épinards, le persil, le céleri, brocoli, etc, en plus faibles quantités dans les carottes.

Il existe beaucoup d’autres antioxydants qui peuvent être trouvés dans notre alimentation :

• Le lycopène : présent dans les tomates rouges et les pastèques.

• Les flavonoïdes (grande famille des antioxydants faite par les plantes) : présent dans le thé, le vin rouge, les légumes et les lé- gumineuses.

• Les anthocyanines (un type de flavonoïdes): dans les baies d’açai, la canneberge, les myrtilles, etc.)

• Les polyphénols : dans les fruits et boissons aux fruits, le café et le soja, la viande, les abats (comme le foie) , et la levure.

 En suppléments, de prendre aussi des antioxydants.

  • La curcumine : l’épice indienne curcuma (poudre jaune ) . 
  • Les anthraquinones : trouvés dans les thés chinois 
  • La quercétine : trouvée dans le vin rouge, le pamplemousse, l’oignon , la pomme, et le thé noir et également en moindre quantité dans les légumes et les haricots verts . 
  • Le CoQ -10: les sardines fraîches et le maquereau, le cœur, le foie et la viande de bœuf, d’agneau et de porc avec des œufs. 
  • Le lignan : dans l’avoine, les graines de lin, graines de ci- trouille, graines de sésame , le seigle , le soja, le brocoli , les haricots et quelques baies .

                                                                  Recherches :

L’heure est à l’enthousiasme pour l’équipe de recherche et à l’espoir pour les familles et malades car ils sont tout près du démarrage de la première phase des essais cliniques à Montpellier ! Mais l’heure est également à la mobilisation pour collecter les fonds nécessaires à la réalisation de ce beau programme.

TOUJOURS PLUS D’INFORMATION SUR LA CHOROÏDÉRÉMIE 

Par Cécile
Fin Mai 2013, la CRF (Choroideremia Research Foundation) a créé un «WikiSpace» dédié à la choroïdérémie, dénommé tout naturellement CHMINFO.
De quoi s’agit-il ? Cette plateforme collaborative en ligne se veut un centre de ressources interactif à destination des patients atteints de CHM et de leurs familles mais également des chercheurs et des médecins cli- niciens.
Alors n’hésitez pas à visiter le site http://chminfo.wikispaces.com pour y piocher des informations ou au contraire poster les vôtres.
Certes, c’est en anglais mais avec Google Translate (http://translate.google.com/), cela ne devrait plus être une barrière…
www.wikispaces.com est en accès libre. Toutefois vous avez également la possibilité de vous enregistrer afin de pouvoir vous-mêmes commenter une information.


Live -Académie des Arts et du Spectacle-

Live-Académie des Arts et du Spectacle organise des stages de chant et de posture :

 La POSTUROPHONIE est une technique vocale novatrice permettant de progresser rapidement: « La posture au service de la Voix »

 

Karine Lepetit, excellente danseuse professionnelle a collaboré avec Alvin Ailey et Maurice Béjart. Chanteuse signée chez EMI, elle a été aussi choriste pour de nombreuses stars de la chanson comme Vanessa Paradis, Laurent Voulzy, Sylvie Vartan, Mylène Farmer. Professeure de chant, elle connait donc bien la scène et a une passion : transmettre !     

Marie-Pierre Vals-Busso est chirurgien-dentiste, homéopathe et a suivi une formation de posturologie. 

 

 
 

Elles font aussi partie de l’école M.A.D. (Monaco Arts Danse). Un concept de cours de chant (Comédie Musicale (Broadway), Glee Club, Variété (répertoire français et anglo-saxon) convergeant vers un seul et même objectif : une représentation scénique axée sur la rencontre de différents niveaux de compétence (amateurs et professionnels de renom)

  • Mise en place de LIVE COMPANY (formation + création spectacle en vue de plusieurs représentations)

Dans les cours du stage, on se relaxe, on travaille sur les chaines musculaires de la voix par massages spécifiques à l’aide de balles à picots. On apprend à respirer pour un travail vocal (résonance, projection…), c’est un travail de la langue qui améliore la diction, le tout mis en application sur une chanson (variété française). A la fin du stage, un artiste invité donne des astuces, des conseils professionnels et partage son expérience de la scène avec les élèves. Tous chantent ensemble devant un public et vivent un moment inoubliable. Cette fois-ci, à la Colle sur Loup, durant les estivales, c’est Ginie Line, l’interprète de  » Les dix commandements » et de « Dracula, l’amour plus fort que la mort » qui a rejoint les stagiaires de LIVE.   Moment à partager 🙂

pour tous renseignements : live-academie@live.fr    http://madmonaco.com/page3.html  https://www.facebook.com/LiveAcademieDesArtsDeLaScene?fref=ts

-cliquez sur la vidéo-