René Rasse

René Rasse est un poète de la vie. Autrefois étudiant en agronomie, il est depuis toujours un inconditionnel amoureux de la nature bien avant les vagues écologistes.

Si vous le croisez, vous ne pourrez jamais l’oublier ! Vous espérerez aussi qu’il croise un jour le chemin de vos enfants. Il a beaucoup oeuvré pour préserver sa terre mais aussi pour la communauté Saint-Jeannoise. Il a installé la machine à laver collective, crée la première cantine scolaire, le premier centre aéré, qu’il appelait « la ruche », la télé collective. Il a fait table ouverte pour les amis , les enfants, il a accueilli des désoeuvrés, des sans-familles, offert balades et découvertes de ski aux jeunes qui avaient moins de chance que ses 13 enfants. 

 Ce qu’il sait faire, parmi tant de belles choses, c’est partager. Partager et transmettre. Comme cadeau, il vous offre les histoires de Saint-Jeannet, du Baou, de ses racines, de ses ancêtres et l’amour qu’il y a dans un morceau de terre. 

Tout est dans la nature, tout est beauté pour qui sait le voir. 

René,  philosophe, père, grand père et arrière grand père éternellement attentif, a passé le relais à deux de ses fils, Denis et Georges qui s’occupent de la vigne, des récoltes, de la vinification pour produire un vin digne des grands crus. Il leur a transmis le secret des vins tuilés, méthode ancestrale utilisée pour les rouges et les rosés, qui naturellement et lentement sont élevés au soleil en bonbonnes de verre transparent. C’est ce qui séduit depuis 50 ans les amateurs de vérité et de belles histoires. On peut déguster et acheter ce vin subtil au vignoble des Hautes Collines de la Côte d’azur à Saint-Jeannet.

Sur ce domaine du « Collet des Mouré » il y a de la magie! Passants, touristes, amis, personne ne reste insensible aux charmes du lieu. Chaque année, les enfants des écoles du village viennent faire une journée de vendanges, accompagnés par Monsieur Rasse… Il leur apprend la chanson du vigneron ; certains la connaissent par cœur, et la transmettront eux aussi à leurs enfants. Encore la transmission. Il sait éveiller la curiosité des enfants, leur apprendre à observer  la petite bête nécessaire à l’épanouissement du raisin, ou comment manier le sécateur pour couper la belle grappe de raisin mûrie au soleil. Ils goûtent tous ensemble le fruit, qui a tout simplement le goût du bonheur.

 René Rasse sera éternel, comme ses terres qui chantent dès qu’on les foule, éternel comme le poème ou la chanson que l’on apprend, et que l’on gardera intact au fond de sa mémoire. 

 

 

 

photos de Jean Luc Belliard. 

http://vindazur.surinternet.com

 

 

 

 

 

 

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Alain éleveur au grand coeur!

Malgré le manque d’eau et leur bataille pour l’obtenir, Alain et Isabelle, reçoivent chaque lundi de jeunes handicapés pour partager travaux de la ferme et convivialité.

Ils peuvent aussi recevoir des écoles ou des centres aérés.

Baudino Alain

220 route de St-Barnabé 06140 Coursegoules

0660205223 Mail : wetta.egly@wanadoo.fr

Visite 1 heure : 8 euros / personne Visite et animations : 2h30 14 euros/ personne

Animations selon la météo et les possibilités : Traite des vaches Alimentation et contact avec les chèvres, poules oies lapins, canards Ballade avec le chien de troupeau et les vaches Ballade avec le cheval tenu en longe Pansage de la ponette

Mise à disposition d’une aire de pique-nique.

Le prix Goldman

Il existe un prix remis annuellement à des individus ordinaires menant des actions extraordinaires pour défendre l’environnement : Le prix Goldman.


I
l a été créé en 1990 par un couple californien, philanthrope et impliqué dans la défense de l’environnement :  Richard N.Goldman et sa femme Rhoda, tout deux désormais décédés. Ils espéraient ainsi attirer l’attention du public aux problèmes environnementaux mondiaux, les lauréats servant d’exemple à suivre.

La première cérémonie a eu lieu en 1990, avec une récompense de 60 000 $ pour chacun des  gagnants, sélectionnés sur 6 zones géographiques : l’Afrique, l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et du Sud, l’Asie, l’Europe, les Nations insulaires.

Par la suite, ce montant a été relevé à 150 000 $ par lauréat afin de leur permettre de poursuivre leurs actions.

La liste des 132 lauréats est visible sur le lien suivant :

http://www.goldmanprize.org/recipients/year

Nous citerons en exemple le lauréat du Mexique, en 2008, Jesus Leon Santos :

Cet homme alors âgé de 42 ans a réalisé durant 25 ans le reboisement de sa région de Oaxaca (Sud du Mexique). Un très bel article lui est dédié sur le lien suivant 

http://www.paperblog.fr/2775646/jesus-leon-santos-un-paysan-mexicain-prix-de-l-environnement-2008/

Des jardins ouvriers aux jardins partagés!

Petit retour sur l’histoire:

  Dans le nord de l’Europe, à la fin du XIXe siècle des philanthropes mettaient gratuitement des lopins potagers à la disposition des plus pauvres afin qu’ils puissent  s’alimenter, et aussi pour leur permettre d’avoir un coin où prendre l’air.

    En France dans le Nord, c’est en 1896 que l’Abbé Lemire (à qui l’on doit aussi pour les travailleurs : le repos hebdomadaire du dimanche, la semaine à 60 heures, la journée à 11heures, la réglementation du travail de nuit des femmes er des enfants et l’allocation aux familles d’au moins 3 enfants) fonde la «ligue du coin de terre et du foyer» et les premiers jardins ouvriers.

 

 

 

La popularité de la Ligue atteindra son apogée lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918).

Les jardins seront un remède efficace à la pénurie alimentaire.
Mais d’autres types de jardins verront également le jour :

 jardins militaires, jardins d’hôpitaux, jardins pour réfugiés, jardins scolaires, jardins de patronage, jardins pour anciens combattants…

La crise économique des années 30 favorise la création de nouveaux jardins.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les jardins ouvriers connaissent un nouveau bond en avant. A noter qu’ils serviront également à étayer l’idéologie pétainiste, comme en témoignent les actualités cinématographiques de l’époque, qui vantent les mérites des jardins du Maréchal, travail, famille, mérite…

Après-guerre, le retour à la vie normale et les besoins alimentaires étant comblés, les jardins connaissent une certaine désaffection.

L’urbanisation galopante des années 60 marquera leur déclin.

    Dans les années 70 aux Etats-Unis , une artiste Liz Christy, triste de voir les terrains vagues de Manhattan abandonnés lance le mouvement « los guerilleros verts ». Ils vont initier les jardins communautaires et les « bombes de semences » pour exploiter et refleurir les terres  en friche de leur quartier.

     C’est dans les années 80 que les MIF (Micro-Implantation Florale), initiées par Bernard Maret, germent sur les trottoirs de Lyon. Les Anges Gardins Ch’timi lancent les premières bombes à graines pour fleurir les friches par dessus les clôtures. Et   doucement les jardins partagés ou communautaires, héritiers des jardins ouvriers réapparaissent, autour des villes.           

   Les années 90 sont le véritable relancement des jardins urbains et aujourd’hui on connait plusieurs sortes de jardin à visée collective ou plus individuelle mais qui répondent tous aux objectifs tels-que :

– la rencontre de gens de tout âge, de toute condition et classe sociale et ethnies différentes,

-l’exercice et la détente en plein air

-la mise en pratique des connaissances et des goûts,

-le partage du savoir et l’entraide,

-le développement de la fierté des jardiniers,

-la récolte de fruits et légumes plus frais et meilleurs au goût,

-la possibilité donnée à la tradition agricole de perdurer à travers les générations. 

 

 

 

 

 

 

D’autres encore, dit jardins d’insertion », proposent une activité de production afin de favoriser l’insertion sociale et/ou professionnelle de personnes en difficulté exclues du marché de l’emploi. Ils se présentent le plus souvent sous forme de parcelles collectives mais ils peuvent aussi être cultivés sous forme de parcelles individuelles.

Les jardins d’insertion ne sont pas exclusivement agricoles ou voués à une production légumière, on trouve aussi parmi eux des jardins ornementaux, patrimoniaux.

Quelques soit la formule ces terrains sont le plus souvent municipaux et l’organisation de gestion est associative.

Pour en savoir plus :

 http://jardinons-ensemble.org/ iles de France

http://lepassejardins.fr/spip.php?page=sommaire Rhône alpes 

http://www.reseaujsm.org/ jardins solidaire en méditerranée 

 

 

 

 

Vous avez dit diamant!

Vous avez reçu un diamant pour Noël ?…

Vous êtes donc en possession de la forme la plus pure du carbone, le diamant en étant la cristallisation. Pour cela, il aura fallu une température avoisinant les 1 400 °C et une pression très forte, conditions que l’on retrouve entre 150 et 1000 Km sous terre.

Leur origine peut aussi être extraterrestre lorsqu’un astéroïde vient frapper violemment la terre (cratère Popigaï en Russie), ou lorsqu’une météorite en contient (météorite d’Orgueil).

En 2005, la production mondiale était de 173,5 millions de carats (soit 34 500 Kg).

Les 4 principaux pays producteurs sont la Russie, le Botswana, l’Australie et la République démocratique du Congo.

Vous pouvez cliquer sur la carte pour l’agrandir:

Depuis 2009, les pays producteurs africains veulent effectuer le tri et la taille chez eux, bouleversants ainsi le monde du diamant. Ils ont en effet réalisé qu’ils ne profitaient pas d’une forte valeur ajoutée, le prix d’un diamant augmentant avec sa taille (son poids mais aussi la transformation du diamant brut en diamant taillé). De nombreuses sociétés, principalement belges, installent donc des tailleries dans ces pays.

Bien que le diamant soit considéré comme la plus belle pierre du monde de la joaillerie, il n’en reste pas moins que son extraction suscite des problèmes, autant environnementaux que sociaux :

– Des mineurs non déclarés ou illégaux,

– le travail d’enfants,

– des travailleurs sous-payés,

-des conditions de travail difficiles et dangereuses,

– des contextes sociaux différents selon les pays  http://www.rcinet.ca/regard-sur-arctique/2012/08/29/diamants-la-face-cachee-de-la-prosperite/

– Des diamants de conflits, encore appelés diamants de sang, qui proviennent de mines situées dans des pays en guerre. Ils sont vendus clandestinement afin de financer l’achat d’armes et de munitions. Thème popularisé par le film «  Blood diamond » sorti en 2007 avec L.DiCaprio

 

– La destruction de l’écosystème des sources et rivières (pour les exploitations artisanales des gravières) http://na.unep.net/atlas/profiles/french/CAR.pdf

– La pollution des eaux avec des métaux lourds  https://www.goodplanet.info/actualite/2012/09/11/une-action-en-justice-au-zimbabwe-contre-des-mines-de-diamants-accusees-de-pollution/

– La dévastation des terres à grands coups de dynamites http://www.novethic.fr/novethic/planete/economie/matieres_premieres/inde_poursuite_diamant_vert/133669.jsp

Voici à ce propos quelques images de mines à ciel ouvert :

Mine Mir, située en Russie à Mirny. Elle forme un trou de 1 250 mètres de diamètre et de 525 mètres de profondeur. http://maps.google.com/maps?ll=62.529422,113.993539&spn=0.01,0.01&q=62.529422,113.993539&hl=fr

Mine d’Argyle en Australie, située dans la région du Kimberley au Nord de l’Australie occidentale. C’est la mine la plus importante au monde en volume de diamants sortis.

http://maps.google.com/maps?ll=-16.712222,128.3975&spn=0.1,0.1&q=-16.712222,128.3975&hl=fr

Mine Kimberley en Afrique du Sud :

C’est la découverte du diamant Euréka en 1866 qui déclenche une véritable ruée vers cette endroit. C’est le plus grand trou jamais creusé par l’homme avec 1 100 m de profondeur. Aujourd’hui reconverti en site touristique.

 

Afin de tenter de régulariser les désordres liés aux diamants de conflits, le processus de Kimberley a débuté en Janvier 2003. Les gouvernements et les signataires s’engagent à ne pas négocier avec des prestataires ou des gouvernements qui favoriseraient le commerce d’armes. Cliquez sur le lien suivant pour consulter la liste des signataires :

http://www.kimberleyprocess.com/web/kimberley-process/kp-participants-and-observers

Hélas, ce processus est rattrapé par des faiblesses qui apparaissent dés 2009. En effet, 9 négociants sur 10 sont prêts à acquérir des diamants importés illégalement à partir du moment où le prix est attractif… :

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2616p063-065.xml1/

Comment faire pour acheter un diamant « libre de conflit » ?

Global Witness et Amnesty International encouragent les consommateurs à se renseigner avant leur achat et poser certaines questions aux bijoutiers comme :

D’où proviennent les diamants que vous vendez ?

Puis-je voir les attestations de vos fournisseurs prouvant que vos diamants sont libres de conflits ?

Un petit manuel est disponible sur le lien suivant :

http://www.mescoursespourlaplanete.com/medias/all/res_j54cbb.pdf

Malgré cela, les autres désordres sociaux et environnementaux ne sont en rien résolus…

 

Vous pouvez alors penser aux bijoux recyclés !

Les diamants conservant leur éclat et leur beauté, il est tout à fait possible, en chinant un peu, de trouver la perle rare.

Il est aussi possible de transformer un bijou existant, plutôt que de ne plus le porter et le laisser dormir au fond d’un écrin.

Certaines petites firmes proposent désormais des bijoux issus du recyclage. Peu courantes en France, on en trouve sur internet :

http://www.leberjeweler.com/

http://www.brilliantearth.com/

 

Vous pouvez aussi vous intéresser aux diamants de synthèse :

C’est en 1797 que Smithson Tennant découvre que le diamant n’est qu’une forme cristallisée du carbone. Commence alors une course à la cristallisation !

La première synthèse de diamant a été effectuée en 1953 en Suède, rapidement suivie par d’autres. Le marché du diamant de culture est né.

Le procédé de fabrication HPHT (haute pression, haute température) permet de fabriquer des diamants en quelques jours seulement.

Tout d’abord employé en industrie, faisant au passage chuter les cours des diamants de l’industrie ( !), il s’impose peu à peu en joaillerie dans les années 1990.

En 2008, avec la crise, il prend de l’essor, étant de 10 à 50 % moins cher.

 

 

De plus, il est maintenant possible de personnaliser son diamant de synthèse à partir du carbone contenu dans une mèche de nos cheveux, des poils de nos animaux de compagnie ou en souvenir d’une personne disparue, à partir de ses cendres (après incinération) mais pas en France (contraire à la loi n°2008-1350 du 19 décembre 2008). La couleur du diamant varie du blanc au bleu, selon la nature des cendres. 

http://www.irisgem.com/irisgem.html

https://www.algordanza.com/fr/

https://www.lonite.com/fr/

Cela vous donnera peut-être des idées pour de prochains cadeaux !

                                                                                                                  Nathalie MJ