PORTRAIT DE FEMME, Virginie Cavailler, la « Joia »

                             VIRGINE CAVAILLER et la « Joia » 

D’un sourire, elle vous enveloppe et vous rassure, d’un éclat de rire, elle vous entraîne dans son univers artistique et coloré. Virginie Cavailler est toujours à l’écoute et prête à partager un moment de douceur et de vérité. Elle a toujours dansé depuis son plus jeune âge et de la danse, elle a gardé une certaine discipline, un port de tête, le goût du travail et une joie de vivre intense et communicative !

Virginie vit à Saint-Jeannet et tout en accomplissant son parcours de danseuse, elle a pendant plusieurs années été aux manettes de différents services publics dédiés aux femmes en difficultés personnelles, familiales, conjugales, parentales. Sa formation initiale d’assistante sociale et son D.U. de thérapeute familial lui ont permis de mieux comprendre les épreuves auxquelles se confrontent les femmes, les hommes et aussi les enfants.

Aujourd’hui, tout en conservant son empathie naturelle et sa bienveillance, elle souhaite travailler de manière plus libre et faire vivre sa force créatrice. Elle est en voie de développer un projet concernant l’accompagnement des femmes, des mères, des jeunes ados avec un mélange d’ateliers philo, de cercle de femmes, de pratique de la « Joia »… Et organise un atelier « la Joia » le 21 et le 22 juillet à Saint-Jeannet (06) qui sera emmené par Bruno Giuliani, formateur SEVE , créateur et animateur de la pratique de la « Joia ».

BDNV : Chère Virginie, qu’est-ce que la « Joia » ?

Virginie Cavailler : La Joia est l’art de la joie, une voie de sagesse pour une vie plus heureuse et harmonieuse. C’est un mélange savoureux d’expression corporelle, de méditation, de créativité et de parole.
La pratique de la Joia est d’éveiller et ou de réveiller notre joie intérieure.
C’est une méthode de libération affective, à la fois corporelle et spirituelle qui permet de dissoudre progressivement certaines tristesses, peurs, colères pour vivre plus sereinement dans l’amour. C’est un moyen d’activer sa joie mais aussi d’activer sa conscience d’être et de vivre.

BDNV : Qu’est-ce qui t’a guidée vers cette pratique ?

Virginie Cavailler : J’ai découvert la Joia car Bruno Giuliani a été un de mes derniers formateurs sur ma formation « ateliers philo ».
Il est très engagé dans cette formation… Bruno est professeur agrégé et docteur en philosophie, facilitateur en Biodanza, auteur de plusieurs ouvrages sur le bonheur; il est le créateur de la Joia, cette pratique viventielle qu’il définit comme une pédagogie de la sagesse par la culture de la joie… La danse nous a reliés et il m’a présenté très rapidement la Joia dans toutes ses dimensions 🙂 Bruno Giuliani,est aussi formateur SEVE (voir plus bas).
 
BDNV : De nombreuses techniques nous sont proposées, quelles sont les particularités de la Joia par rapport à la Biodanza ?
 
Virginie Cavailler : La Joia est une pratique spécifique complémentaire  de la Biodanza ; la Joia comporte trois pratiques dont la Biodanza qui réveille la joie et l’amour, la méditation qui amène la paix et la liberté intérieure,  la philosophie qui augmente la sagesse et la sérénité.
Bruno Giuliani a donc associé ces 3 pratiques en une seule, pratique de libération à la fois énergétique, émotionnelle et spirituelle.
 

BDNV : Quels sont les bienfaits de la pratique de la « Joia »?

Virginie Cavailler : Les effets de la Joia sont immédiats, le corps est dynamisé, le cœur est ouvert, l’esprit lucide. Les effets à moyen terme :  l’activation de la conscience d’être et de vivre 🙂 l’augmentation du désir de vivre dans le moment présent, dans l’ici et maintenant ! Sans oublier l’augmentation de l’énergie physique et spirituelle, une harmonisation corps esprit !

Venez vivre l’aventure de la Joia, inscrivez-vous !
C’est le week-end du 21-22 juillet à la salle de danse du stade de St- Jeannet. 

Horaires
Samedi : 9h30-13h00 / 15h-18h (merci d’arriver à 9h00 pour commencer à l’heure)
Dimanche : 9h30-13h00 / 15h-18h

Avec un hébergement possible le vendredi et samedi soir.

Hébergement
Hotel AVOCADO
La fontaine du peyron 06640 Saint Jeannet
Tel:04.93.58.88.79
www.avocado-hotel.com
 
Auberge The frogs’House(Corinne et Benoit)
35 rue du saumalier 06640 Saint Jeannet
Tel : 0628068028 ou 29
www.thefrogshouse.com
 
Camping des Cent Chênes
1205 route de Gattiéres
06640 Saint Jeannet
Tel : 0493244426
 
 
Réservation
Merci d’envoyer un chèque d’arrhes de 60 €, au nom de « Association Terre de Joie », à :
Adresse d’envoi :
Virginie Cavailler
1370 route de Gattiéres
06640 Saint Jeannet
 
 
A apporter
Un coussin de méditation, une tenue confortable, un cahier pour prendre des notes et dessiner (joybook), des feutres, un ou plusieurs objets qui ont une signification particulière pour vous, une clé USB pour récupérer les musiques.
 

Les repas se partageront le midi ; chacun apporte quelque chose à grignoter…
Les repas du samedi soir pour ceux qui le souhaitent sont prévus au Frog house avec un menu et un prix collectif : 25 euros par personne.

Le prix du stage est de 120 euros.

Renseignements et inscriptions
www.brunogiuliani.com  ou appeler Virginie 06 21 08 81 18

 

Qu’est-ce que la Fondation SEVE ?

 
 

La Fondation SEVE a pour objet de soutenir, faire connaitre et accompagner les projets qui favorisent le développement d’aptitudes au savoir être et au savoir vivre ensemble, notamment raisonner par soi même, gérer ses émotions, développer sa créativité, faire preuve d’empathie, coopérer avec des personnes de cultures différentes. Sa mission est de mieux préparer les enfants et les jeunes à devenir des citoyens confiants, actifs et responsables.

Pascale S pour www.biodansnosvies.fr

 

Paula VIOLANTE, thérapeute psychocorporel, coach de vie,

Si on sait tous que notre corps parle, encore faut-il le comprendre …. 

                                                     

S’il nous envoie divers messages que nous avons parfois du mal à décoder, il se peut aussi que nous fermions les écoutilles pour ne pas aller à l’aventure de nous-mêmes; c’est parfois difficile de quitter ses petits arrangements personnels. Cependant, nos blessures, nos douleurs, nos phobies et nos angoisses expliquent les mécanismes de défense que nous avons mis en place pour « survivre ».
Parfois nous n’avons pas envie d’entrer en thérapie, de ressasser notre passé et de passer des heures voire des années chez un psy. 
Pourtant on a tous besoin à un moment ou à un autre de faire le point sur nous, à la suite d’un deuil, d’une séparation, d’une douleur, d’un changement de vie, d’un problème de communication avec un collègue, un enfant, un amoureux… Parfois une séance ou deux suffisent à retrouver le cap !
 
Bienvenue ! Entrez dans la dimension de compréhension de Paula Violante, praticienne de la méthode TIPI, coach de vie et thérapeute psycho-corporel hors pairs.
Nous sommes entrées en contact avec Paula pour faire une séance afin de mieux comprendre comment déprogrammer une peur, se débarrasser d’une angoisse ou d’une phobie et comme nous aimons partager nos rencontres, nous vous invitons vivement à la connaitre.
 
Sa générosité et son approche toute bienveillance nous offrent un beau voyage à l’intérieur de nous, avec à la clé, apaisement et changements. Nous avons eu la chance d’établir avec elle un dialogue qui nous a beaucoup appris. Lors de ses séances, elle utilise des outils comme la bioanalogie, le décodage biologique, et est très à l’écoute de notre champ lexical. Ces séances peuvent se faire par téléphone et uniquement sur rendez-vous.
 
Elle est aussi la créatrice d’une méthode « A.M.I. de l’être » : A comme analyse, M comme Maux et I comme inconscients.
 

Faites ou faites-vous un vrai cadeau de vie ! Un cadeau qui ne se fanera pas, qui ne se démodera pas, un cadeau qui vous apportera un mieux-être … 

BDNV : Paula, merci de prendre un peu de votre temps pour échanger avec nous.

Comment en êtes-vous arrivée à travailler avec  « l’être humain » et parlez-nous de la méthode que vous avez créée, A.M.I. de l’être.
 
Paula Violante : Depuis toute petite, je suis passionnée par la compréhension de l’humain et je cherchais à comprendre pourquoi il y des « malentendus », les réactions dites disproportionnées face à certains événements, pourquoi certains guérissent d’autres pas pour une « même » maladie (mal à dit), pourquoi certaines personnes sont « chanceuses » et d’autres pas etc….
J’ai toujours été persuadée que tout avait du sens, que toutes ces choses là étaient forcément porteuses d’une mission, d’un message… Ne pas comprendre, ne pas voir, ne veut pas dire que cela n’existe pas….
J’ai donc lu énormément de livres sur différentes techniques juste pour satisfaire ma curiosité personnelle et comme le hasard n’existe pas… il est arrivé un moment dans ma vie où j’ai pu utiliser mes connaissances pour moi et les autres jusqu’au jour où j’ai décidé de devenir thérapeute.
J’ai alors assumé le fait de « piocher » de-ci de-là des outils qui me parlaient, des méthodes que j’avais moi-même testées, lors de mes séances et un jour… une de mes accompagnée m’a demandé quel était le nom de ma méthode. Je lui ai dit que ce n’en n’était pas une, juste ma façon de travailler en me laissant porter par mes ressentis.
S’en est suivie une longue discussion avec elle qui a donné le jour à ma méthode . 
Celle-ci repose sur différentes techniques (lues pour certaines, pratiquées pour d’autres) et courants de pensées. Elle ne cesse de s’enrichir au fil du temps grâce à chacune de mes séances, grâce aux résultats observés.
La méthode A.M.I de l’être (entendez également « ami de lettre », un petit jeu de mot pour mon goût du sens des mots ) permet de découvrir l’incidence énorme de certains mots (phrases assassines ou phrases guérisseuses) dans nos « choix » de vie, dans nos schémas dit « répétitifs », de comprendre ce qui se joue dans nos expériences douloureuses afin de décider si nous continuons à subir ou si nous décidons de devenir acteur de notre vie… d’en prendre la responsabilité.
Oui, cette prise de conscience passe par des moments douloureux en séances mais tellement libérateurs par la suite….
 
Photo Matthieu Marin
Mes principales sources d’inspirations concernant les outils que j’utilise sont : 
Le décodage biologique, la méthode TIPI, la bionalogie, la psychogénéalogie, la langue des oiseaux. Elle se nourrit également de différents points de vus avec lesquels j’adhère, de coachs, formateurs , conférenciers au travers de très longues heures d’écoutes.
Le point commun à tous ces outils? pourquoi les ai-je privilégiés? 
Parce qu’ils mettent le mental (la raison, la bienséance, l’opinions des autres etc…) de côté. Ils nous invitent à regarder les événements, les maladies sous un autre angle … Et par dessus tout, ils nous proposent une démarche non culpabilisante. 
L’Analyse des Maux Inconscients permet donc de porter un regard neuf sur notre propre vie, notre fonctionnement en découvrant les messages que cherche à nous adresser notre inconscient, notre corps.
L’utilisation que j’en fait est guidée par ma réelle écoute de l’autre, ma bienveillance et surtout, la base de ma démarche de thérapeute est de ne jamais oublier que chaque être est UNIQUE (ce que l’on a un peut trop souvent tendance à oublier), ce qui rend chaque séance unique, riche de merveilleux moments, de précieux échanges.
 
 
 
BDNV : La date de naissance donnerait des informations capitales sur qui nous sommes ?
 
Paula Violante : Oui, tout à fait! Notre date de naissance est comme un passage de flambeau porteuse de TOUTE notre histoire familiale que nous « décidons » de transmettre à notre tour, du mieux que nous pourrons.
Comme je vous l’ai dit plus haut, je suis certaine que tout à du sens, que tout à sa raison d’être…il n’y a pas de hasard! Donc, si tout à son « utilité » et que je pars du principe que les choses sont bien faites, il y a forcément un mode d’emploi….A nous de le découvrir! 
Notre date de naissance est donc un de ces modes d’emploi….NOTRE mode d’emploi unique et personnalisé….
Grâce à la bioanalogie et la psychogénalogie nous pourrons comprendre notre propre fonctionnement de nous avec nous même et mieux comprendre ce qui se joue pour chacun de nous dans une relation, au travers d’un emploi etc….
Notre date de naissance va nous donner différentes dates que nous analyserons (4 dates importantes qui vont de 18 mois avant notre naissance à nos 9 premiers mois de vie).
Elle nous donnera de très précieuses informations sur ce qui nous anime, nous nourrit, nous effraye, nous oriente, nous permet de poser des actes justes, nos croyances limitantes et bien d’autres choses.
Ce qui est incroyable c’est que lorsque nous arrivons à trouver les bons mots qui définissent notre mode d’emploi, de nombreuses choses changent, se mettent en place comme par magie sans avoir pour autant des choses à faire.
Le « décodage » des dates de naissance ne cessera jamais de me surprendre, de m’émouvoir.
 
 
BDNV : A qui s’adresse cette méthode et doit-on avoir déjà fait un travail psy pour venir vers vous ?
 
Paula Violante : Elle s’adresse à toute personne ayant une démarche d’amour pour soi! 
Envie de comprendre ce qui nous sépare de notre réalisation de vie …. Sortir de la survie pour se donner les moyens de vivre!
Il y a un proverbe Portugais que j’aime beaucoup qui dit « nao custa viver, custa saber » ce qui signifie « il n’est pas difficile de vivre, il est difficile de savoir » et c’est tellement vrai (le « difficile de savoir », dans un travail thérapeutique est la fameuse peur de découvrir quelque chose, de confronter une vérité que nous redoutons, la peur de notre propre  jugement etc…).
Le  programme peut paraître prétentieux, voir très ambitieux mais pourtant! Tant de merveilleux papillons ont pris leur envol suite à cette méthode…
C’est pour toutes ces raisons que vous comprendrez qu’un travail fait avec un psy n’est pas une obligation, ça peut être un complément mais il faut bien comprendre que cette méthode propose une façon de travailler totalement différente. Je pense qu’il n’y a pas de bonne ou mauvaise méthode! Il y a celle qui convient ou pas.
Je pense également que le thérapeute fait toute la différence car c’est lui qui fait vivre ses outils au travers de ce qu’il est lui même.
Que faire d’une voiture puissante s’il ne sait pas la conduire?!….
 
 
BDNV : Comment se passe une séance ?
 
Paula Violante : Juste une petite précision avant de répondre à votre question.
Quelle que soit la demande de la personne, mon support sera toujours la date de naissance (ce qui permet de gagner du temps et d’avoir une idée d’orientation de mes questions selon la problématique évoquée).
 
Il y a 2 possibilités :
  1. Je veux savoir ce que me dit ma date de naissance
    C’est surtout moi qui parlerai en donnant les différentes informations. Toutefois, chaque chiffre ayant plusieurs significations, je m’assurerai régulièrement que les mots aient du sens pour la personne car un seul mot dénué de sens peut faire prendre une mauvaise direction et ne plus apporter l’aide précieuse qu’elle pourrait apporter
  2. Je souhaite faire un travail sur moi, comprendre une problématique
    La 1ère séance sera plutôt une prise de contact, une prise de connaissance de l’histoire personnelle de la personne (écoute de son champs lexical, du ressenti sur les événements, son histoire etc…)
  3. A l’issus de cette 1ère séance, il y aura un mini debrief fait par mon accompagné(e) afin que je m’assure que mes explications, informations aient été claires.
    Libre à lui, à elle de revenir vers moi.
    Si la personne décide de continuer, nous déciderons ensemble de l’objectif de la ou les prochaines séances.
    Certains accompagnés préfèrent m’appeler juste pour avoir une « interprétation  » de tel événement, de telle douleur sans pour autant vouloir creuser… juste essayer de comprendre la fameuse invitation qui cherche à s’exprimer.
    Ma particularité est qu’à la suite d’une 1ère séance, j’envoie systématiquement un message pour savoir comment se sont passées les dernières 48h afin de voir si le corps, la vie a envoyé des signes…. Je souhaite également apporter une précision importante à mon avis.
Comme je vous l’ai expliqué en parlant de ma méthode et de ma façon de voir la vie, je pars du principe que puisque chaque être est unique, chaque séance est unique, chaque réaction face aux résultats de la séance est unique c’est pour cela que je ne propose jamais de nouvelle date de séance… Ma démarche est que chacun prenne la responsabilité de sa vie… Je pense qu’il est donc normal que ce soit la personne qui décide, selon son ressenti, si ma façon de travailler, ma méthode lui convient et de revenir ou non vers moi.
Je donne le meilleur de moi dans chaque séance, de celà, je suis responsable, par contre, je ne suis pas responsable de la façon dont cette authenticité sera accueillie par mon accompagné(e), je lui laisse donc la liberté de vivre en pleine conscience son libre arbitre… continuer nos séances parce que ça l’aide ou stopper parce que cette méthode ne lui convient pas….
 
 
 
BDNV : Mettre des mots sur ses maux, pourquoi est-ce si libérateur ?
 
Paula Violante : En fait, en exprimant oralement notre ressenti, nos émotions, nous nous libérons de celles-ci qui pourraient nous « ronger », obligeant notre corps à apporter une solution de « survie » (maladie, accident par exemple) selon le degré de danger que notre cerveau aura attribué à la situation.
J’insiste sur la notion de ressenti car c’est là où réside la différence d’appréciation d’une situation selon NOTRE vécu.
C’est une des raisons pour lesquelles en séance j’explique que ce n’est pas l’événement qui est douloureux mais le ressenti qu’il vient réveiller en nous… Mettre les bons mots sur nos maux permet également, très souvent,  à nos cellules de se reconnaître et de se guérir….de « clôre le dossier » qui était en suspend.
 
 
BDNV : En quelques mots qu’est-ce que la méthode TIPI ? 
 
Paula Violante : La méthode TIPI est une Technique d’Identification des Peurs Inconscientes. Elle permet de se libérer de peurs récurrentes dont nous ne souhaitons pas connaitre la cause.
 
Il y a 2 types de méthodes, celle dite à chaud (= auto-TIPI) et celle en différée (= besoin d’un thérapeute).
Le fonctionnement est simple, pour l’auto-TIPI, il suffit de le faire soi- même au moment où nous sommes confrontés à notre peur.
Le process est simple, se mettre en sécurité, fermer les yeux et être à l’écoute de ce qui se passe dans notre corps, puis, au bout de 2 ou 3 minutes, les sensations disparaîtront ou diminueront, nous pourrons ouvrir les yeux et se remettre face à notre peur et observer ce qui se passe.
Pour le TIPI en différé, c’est un peu plus complexe car il faudra pouvoir identifier le moment le plus intense dans notre peur, de trouver une situation vécue qui résume le mieux ce moment, puis, à l’aide du thérapeute, de le vivre là, ici, maintenant, comme si c’était la 1ère fois. Dès que les sensations désagréables apparaissent, la personne devra focaliser sur celles-ci.
Selon le degré de peur, il sera peut être nécessaire de faire 2 ou 3 séances. L’autre intérêt de cet outil, c’est que nous pouvons l’utiliser avec des enfants dès le moment où ils savent exprimer leur ressenti.
 
 
BDNV : Quels sont les principaux motifs de consultation de vos accompagnés, comme vous aimez les appeler ?
 
Paula Violante : Je dirais que les 3 principales demandes sont
– connaitre mon mode d’emploi (1 séance)
– comprendre pourquoi je n’arrive  pas à avancer (selon les cas, 3 ou 5 séances)
– comprendre le pourquoi de ma maladie
 
 
BDNV : Vous êtes dans une dimension de sagesse humaine, bienveillante, où le jugement n’a pas sa place …. parleriez-vous de vocation ?
 
Paula Violante : Une vocation je ne sais pas, mais une évidence pour moi sans aucun doute. Chacune de mes cellules vibrent de joie, de certitude que je suis à la bonne place à chaque instant, chaque fois qu’il m’est offert d’accompagner une personne.
 

BDNV : Je vous cite : « J’aime à dire que la maladie, nos symptômes sont nos guides et c’est pour cela qu’ils nous offrent de précieuses informations, dans le seul but de nous mettre en VIE, d’être sur le chemin de l’expérimentation de NOTRE vie qui est unique » Pourquoi ce message n’est-il pas accessible à tous?

Paula Violante : Parce que très, trop souvent, nous sommes habités par la peur de l’inconnu. Nous avons été formatés dès notre naissance, par tellement de choses (les attentes de nos parents, l’histoire familiale, l’inconscient collectif, le fonctionnement de notre société, nos traditions, nos croyances etc….) que celles-ci sont devenues notre vérité, notre façon d’appartenir à cette vie … Comprendre la maladie, les maux du corps,  c’est prendre un chemin tout à fait inhabituel qui nous amène à réaliser que NOUS SOMMES LES CREATEURS DE NOS VIES. C’est remettre en question des tas de choix que nous avons fait, c’est avoir peur du jugement, peur de se tromper. Tout ceci est légitime et compréhensible car effectivement, nous aurons tous des raisons différentes qui justifieront nos choix… alors, je me pose la question suivante, si nos réactions sont légitimes humainement, pourquoi notre corps, notre cerveau n’auraient ils pas leur propre raison de fonctionner?!…

Je vais essayer d’être un peu plus claire. Comprendre le fonctionnement du cerveau, c’est savoir par exemple qu’il ne fait pas la différence entre le réel, le virtuel, le symbolique. Il n’a pas la notion du temps. Il se souvient d’absolument tout. 
Il faut également savoir que son principal objectif est de s’assurer que nous sommes en vie seconde après seconde donc, face à ce qu’il considère comme un danger, il passera l’information au corps pour que les parties pouvant retarder le danger ou le fuir puissent entrer en action ce qui pourra, dans certains cas, donner lieu à une maladie, des émotions, un ressenti physique et ou psychologique.
Sa logique de bienveillance est loin d’être la même que nous puisqu’elle passe par la souffrance….Mais dites vous bien que c’est la seule façon qu’il a de nous prévenir, d’attirer notre attention.

Face à tout ceci, vous comprendrez aisément que rester dans nos habitudes dont nous connaissons les résultats est plus « confortable » que de prendre le risque de tout chambouler dans nos vies, de procéder autrement sans être certains que ce sera mieux. Il n’y a pas de mal ni de bien! Il y a juste ce que chacun est prêt à accepter selon ce que nous pensons être un « moins  pire ».

Nous avons souvent oublié que la vie n’est qu’une succession d’expérimentations diverses à notre service, qui sert notre évolution…

BDNV : Quel serait votre message à partager avec les lecteurs de Bio dans nos vies aujourd’hui Paula ?
 
Paula Violante : Je dirais simplement, « qu’avez-vous à perdre en essayant d’expérimenter une autre façon de voir les choses? Au mieux, une solution positive, au pire, une expérimentation qui vous permettra de vous positionner dans vos choix de vie…
Je dis souvent, à quoi ça sert de se plaindre tous les matins que mon café est trop sucré si je n’essaye pas d’expérimenter ce que ça fait de mettre peut-être un demi sucre pour commencer et observer ce qui se passe…
Soyez les chimistes de vos propres expériences! Vous avez tout à votre portée ! Découvrez vos propres mélanges !
 

 

BDNV : Merci Paula. Quelle chance de vous avoir rencontrée 🙂

                Vous pouvez consulter Paula sur rendez-vous uniquement

Paula Violante
13bis, rue R.Legrand
94350 Villiers sur Marne
06.26.04.69.00
paula.violante@hotmail.fr

page facebook Visitez son site Simplement Zen

PS pour biodansnosvies.fr 

Les petits bonheurs de Christine

Les petits bonheurs de Christine, c’est tout un concept de services, mais avec le bonheur en plus 🙂

Un sourire bien dessiné, une énergie solaire, elle a ce petit je ne sais quoi qui fait que vous vous sentez entouré, encadré, chouchouté et aidé. Christine a un parcours professionnel qui l’a emmenée à organiser de très importantes manifestations dans le monde entier ; elle a géré des séminaires de mille personnes pour des grands groupes. A l’aube d’un âge mûr, elle a eu envie de changement et a quitté le salariat pour pouvoir faire plus de place à l’humain. Elle a crée « les petits bonheurs de Christine » à son échelle tout en gardant un pied dans son métier de l’évènementiel, mais cette fois en tant que freelance afin de pouvoir choisir et gérer son emploi du temps.

Son crédo : FAIRE PLAISIR ET SE FAIRE PLAISIR, le bonheur avant tout ! C’est réussi !

Au programme, les services aux particuliers :  

son message « les petits bonheurs de christine vous facilitent la vie »  pour l’aide au quotidien. A votre disposition, une palette de services à domicile ou en extérieur individuellement ou à plusieurs de façon ponctuelle ou régulière : faire du shopping, rendez-vous médicaux et pour les loisirsaller au théâtre, accompagner un proche (parents ou enfants ) sur un déplacement, vous donner des nouvelles de l’un des vôtres, cuisiner de bons petits plats. Vous recevez du monde? Besoin de faire un grand ménage? Nettoyer un Airbnb?  Vous organisez une soirée et vous cherchez une personne pour vous soulager et profiter de vos amis?  Vous organisez un évènement pour vous ou une surprise à un proche? Les petits bonheurs de Christine sont là ! 

Mais aussi l’aide administratif, l’accompagnement dans toutes les circonstances, qu’elles soient festives, culturelles, médicales ou quotidiennes; des personnes de confiance sont recrutées en fonction de vos besoins, pour vous !

Aussi, Christine crée des ateliers autour de la gourmandise, de la beauté, de la santé, du loisir créatif. Tous ces ateliers sont encadrés par de vrais professionnels, l’ambiance est chaleureuse, on y fait des rencontres dans la joie et la bonne humeur.

 

On peut apprendre à créer un parfum ou ses produits de beauté, à fabriquer des petits gâteaux poétiques, à trouver son style sa coiffure et retrouver une bonne image de soi…  Tarot, bien-être … Il y en a pour tous les goûts !

IDEAL pour fêter un anniversaire pour petits ou grands car l’atelier est conçu autour de la convivialité et du partage ! Gâteaux bio faits maison, jus de fruits bio, café, thé sont toujours de la partie… 

 

 

 

 

 

chris@lespetitsbonheursdechristine.fr

Pour vous, vos parents, vos enfants, si vous voulez faire plaisir, être rassuré, accompagné, aidé à la maison ou en ville, faites appel aux « petits bonheurs de Christine » : bienveillance et professionnalisme assurés !

www.lespetitsbonheursdechristine.fr  

chris@lespetitsbonheursdechristine.fr

Pascale. S pour www.biodansnosvies.fr     

 

PORTRAITS DE FEMMES : Isabelle et Doris


Bio dans nos vies vous présente dans « Portraits de femmes », Isabelle Catalano Vianay, naturopathe, et Doris Debuisson, coach sportif.

Isabelle Catalano Vianay est une femme sincère qui distille autour d’elle des parfums de bonheur. Des yeux qui ressemblent à des morceaux de ciel, un sourire tendre et une détermination à toute épreuve, elle a toujours rebondi dans chaque situation de la vie, a changé souvent de profession, a cherché un équilibre pour parvenir à sa juste place de thérapeute et c’est avec une formation de naturopathie qu’elle l’a trouvée… pour mieux venir en aide aux autres 🙂

Qu’est-ce que le métier de naturopathe ?

La naturopathie est une médecine non conventionnelle qui vise à équilibrer le fonctionnement de l’organisme par des moyens jugés « naturels ».
L’Organisation Mondiale de la Santé classe la Naturopathie comme 3ème médecine traditionnelle mondiale.

Cest une médecine complémentaire, alternative, qui ne se substitue pas nécessairement à la médecine traditionnelle. Je considère pour ma part la Naturopathie comme une médecine « intégrative », de collaboration professionnelle.

Cette médecine douce s’intéresse autant à la cause qu’aux symptômes, pour améliorer la vitalité du patient et l’aider à lutter naturellement contre sa « maladie ».

 La naturopathie est une démarche dite « holistique », qui considère l’Etre comme un tout dont l’équilibre entre le corps et l’esprit doit être conservé. C’est cet équilibre holistique qui garantit une bonne santé. Mes soins naturopathiques utilisent l’aromathérapie (Huiles Essentielles), la phytothérapie (les Plantes dans leur globalité), les Fleurs de Bach et l’homéopathie. Je pratique également la réflexologie plantaire.

Raconte nous ton cheminement pour arriver jusqu’à cet équilibre que tu semble vivre avec tant de joie ?

J’ai toujours été attirée par le soin aux autres.
Petite j’avais déjà pour ambition de faire des études médicales pour travailler dans la recherche et lutter contre les maladies.

J’ai donc été très perturbée quand je n’ai pas réussi le concours d’entrée en 2e année de médecine…
Je me suis alors orientée vers la diététique et obtenu mon BTS.
Pour autant, je n’ai pas exercé ce métier immédiatement.
Quitte à ne pas faire le métier dont je rêvais, j’ai préféré saisir une opportunité qui m’était offerte pour un poste de commerciale sédentaire.
Le job consistait à placer des distributeurs automatiques de café en dépôt gratuit dans les entreprises par téléphone uniquement… On était loin de mon ambition initiale et c’était mieux comme ça à ce moment-là. D’une nature plutôt avenante, avec le goût du challenge, j’ai réussi rapidement dans ce métier et je me suis laissée porter au fil des années, de poste en poste, dans diverses et entreprises, dans cette carrière, jusqu’à la naissance de ma fille en 1998.
Après un break d’environ 2 ans où je me suis occupée d’elle, j’ai préparé mon retour à l’emploi en passant un Master 2 de gestion et management d’entreprise. Cela validait  officiellement les compétences acquises sur le terrain toutes ces années, vu que je n’avais pas suivi d’études commerciales à proprement parlé.
Ce diplôme m’a permis d’accéder à des postes d’encadrement, de niveau hiérarchique plus important, en pérennisant cette expérience dans le monde de l’entreprise.
Malheureusement quand vous êtes une femme proche de la quarantaine, que vous avez un certain niveau d’études et d’expérience, l’accession au poste de direction devient extrêmement compliquée….
J’ai alors découvert tout ce que le monde de l’entreprise peut avoir de     « minable » : la différence de traitement homme/femme pour des postes identiques, la misogynie, l’inégalité salariale, jusqu’au pire, le harcèlement…
Étant mère célibataire depuis toujours, je me devais de garantir un salaire pour ne pas mettre en danger l’éducation de ma fille. Je me suis donc accrochée à ce monde de l’entreprise autant que faire se peut, jusqu’à ce je craque définitivement, à l’aube de mes 50 ans.
Alors, oui, je suis une femme forte qui ne baisse pas les bras mais il arrive un temps où insister dans un environnement qui n’est pas fondamentalement fait pour soi devient toxique : ça a été mon cas. J’étais en train de me perdre !
A ce moment-là, je me suis posée, recentrée sur moi-même je me suis dit : « Isa tu dois encore travailler au moins 15 ans.  Qu’aimerais-tu vraiment faire pour être heureuse tous les jours ? »
La réponse est tout naturellement et très rapidement apparue :  je voulais soigner les autres comme je l’avais toujours voulu depuis toute petite… 

Certes reprendre des études de médecine n’était pas envisageable et ce n’est pas non plus ce que je voulais ! Il existe d’autres formes de médecine, plus douces, plus naturelles et tout aussi (voire plus) efficaces.
La naturopathie est alors devenue une évidence ! C’était LA réponse à toutes mes attentes intrinsèques, à celle que j’étais vraiment et que je voulais enfin réaliser.
Je me suis inscrite dans un cursus de formation qui me permettait dans un premier temps de conserver mon job et de travailler de chez moi, à mon rythme. J’ai mené les deux en parallèle durant 6 mois, puis j’ai décidé de laisser mon job et de ne me consacrer qu’à ma formation.
Certes l’enjeu était de taille, mais ma détermination et le soutien indéfectible de mes proches m’ont portée jusqu’à l’obtention de ma certification.
Aujourd’hui je suis une femme heureuse comblée, épanouie dans mon métier, riche d’apporter aux autres du mieux-être et d’être en harmonie avec moi-même.

Les métiers que tu as exercés t’ont ils permis de mieux comprendre les personnes qui viennent à toi aujourd’hui ?

Absolument ! Je connais mieux que personne le stress du travail dans le monde de l’entreprise, le quotidien de tous ces hommes et femmes tenus à de la rentabilité, de la performance, souvent dans des conditions compliquées et des laps de temps difficiles, pour l’avoir vécu moi-même.

Je leur ressemble. J’ai été eux… il m’est donc plus facile de les comprendre, d’interpréter les signes extérieurs pour soigner leur équilibre intérieur.

Peux-tu nous dire quels sont pour toi les principes simples à adopter pour aller vers un mieux être ? Pourquoi la consultation est un vrai plus ?

Les principes simples à adopter pour aller vers un mieux-être sont s’écouter et se recentrer sur soi, sans pour autant oublier les autres et l’environnement dans lequel on évolue, mais de s’aider à y vivre mieux.

Améliorer sa qualité de vie par des gestes simples, orientés vers ce que la nature nous offre de meilleur, tant pour s’alimenter que pour se soigner.

Dans un quotidien souvent anxiogène, la consultation permet d’exposer au thérapeute les éléments de sa vie au quotidien. Le naturopathe fait preuve de beaucoup d’écoute et d’observation. Chaque détail compte… Il individualise systématiquement ses conseils et orientations.

Des personnes aux symptômes identiques n’auront pas forcément le même traitement car pas la même histoire pas les mêmes origines de leurs maux.

Qui vient te consulter, et quels sont les principaux motifs de consultation?

La France est le 2 ème pays européen le plus consommateur de psychotropes… Cela se passe presque de commentaire !

La population est de plus en plus stressée, en recherche de bien être : prendre soin de son corps et de son âme.

Il y a une exigence de cette population : l’écoute, l’empathie, les conseils d’hygiène de vie qu’ils ne trouvent pas forcement chez un médecin conventionnel.

Le contexte actuel est anxiogène : les attentats, les scandales médicaux, la défiance envers les traitements médicamenteux, la « malbouffe », autant de sujets qui suscitent un intérêt grandissant du, Bio, du naturel.

Les personnes qui poussent la porte du cabinet, ou que je rencontre à domicile, veulent devenir acteurs de leur santé. Ils ont besoin de sortir du « tout médical ».

Ils ont compris l’existence de liens entre biologie et psychologie, entre environnement et les défenses immunitaires.

Pourquoi, d’après toi, avons nous tant besoin de tendre vers l’équilibre?

D’après la définition de l’OMS (Organisation Mondiale de Santé), la santé se définit comme « un état de bien-être complet, comprenant l’état physique, mental, social, environnemental ».

Comme je l’ai dit précédemment, Pour les naturopathes, la santé réside dans le fait de maintenir la vitalité par un équilibre entre ces 4 éléments.

De cet équilibre nait l’harmonie dont nous avons tous besoin.

Que fais-tu au quotidien pour mettre en application ce que tu préconises?

Je mange plus sain, j’harmonise et équilibre mes repas en fonction des saisons pour être en accord avec ce que la nature propose au bon moment.

Je me soigne avec des huiles essentielles, je reste active et à mon écoute. Je pratique la relaxation des Fleurs de Bach.

Quelle est ton écolo-attitude : Achats ? Démarche éthique ? Recyclage ?

J’essaye autant que faire se peut de manger sain et bio, de privilégier les producteurs locaux. Je conduis « éco-responsable ». Je trie mes déchets et je recycle tout ce qui peut l’être.

Je respecte la nature et agis pour la sauvegarder au mieux tout simplement. Mais j’ai encore une marge de perfectibilité 😊 Merci à Isabelle. Si vous voulez la consulter à LYON et alentours :

 

 

 

 

 

 

 

Doris Debuisson, coach sportif a de l’énergie à revendre ! Sa personnalité attachante, son humour couplé à ses compétences professionnelles, font d’elle une coach très spéciale et très appréciée!

 

Ancienne sportive de haut niveau, elle a un mental à toute épreuve et un sourire accroché comme pour vous montrer qu’il est là le « bonheur », il est là! Où?  Dans le sport !

Elle se déplace à votre domicile pour des séances sportives d’une heure et plus, tout au long de l’année, pour des préparations particulières ponctuelles sportives, en vue d’une compétition, ou après une grossesse, après une longue période d’immobilisation, pour reprendre un peu de masse musculaire ou pour simplement garder du tonus grâce aux séances de stretching, d’abdos-fessiers ou de gainage ! Elle enseigne aussi à l’association CAP DES BAOUS, à Saint-Jeannet (06).

Tu es une sportive de haut niveau, comment as-tu commencé ?

En 1974, mon père a fondé une association loi 1901, le Club Culturiste de Carros que tout le monde appelait le « CCC ». J’ai donc été baignée dans le milieu sportif depuis l’âge de 6 ans.
Toute jeune, je pratiquais de la danse classique, (même si aujourd’hui hui ça ne se voit plus… (rire)
Vers l’âge de 15 ans, j’ai commencé la musculation par obligation ayant de gros problèmes de dos et puis j’y ai pris goût. Mon père pratiquant la Force Athlétique de haut niveau, j’ai voulu à l’âge de 17 ans, m’initier à cette discipline.

C’est quoi la force athlétique exactement ?

C’est un sport individuel de force où vous pratiquez en compétition trois mouvements : le squat (flexion de jambe), le développé couché et le soulevé de terre. On dispose de trois essais par mouvement et uniquement le meilleur est retenu pour la somme totale. Enfin, le total détermine le classement dans chaque catégorie de poids et d’âge. Le meilleur étant celui qui réalise le plus grand total.

La force athlétique est une discipline sportive moins en vogue que l’haltérophile ou le culturisme, enfin pour la France car aux Etats-Unis, Australie et dans beaucoup d’autres pays le culte de la Force, plus connue sous le nom de Powerlifting, reste la valeur sûre.
J’ai pu le vérifier lors de mes déplacements en Angleterre, Canada, Australie lors des championnats d’Europe et du monde.
J’ai obtenu plusieurs titres de Championne de France,
Le titre de championne d’Europe et Vice championne du monde. J’ai également battu un record d’Europe au squat avec 160 kg en 1991. Il y a quelques années, j’ai voulu savoir par curiosité s’il avait été battu.. et oui en 2006 à 160,500 kg – mince alors ! – (rire)
Ce sport me plaisait énormément, je peux parler d’un dépassement de soi, aller au-delà de mes propres limites, cette rage de vaincre, je voulais progresser encore et encore.
Mais, malheureusement dans cette discipline il y a des limites. J’ai été confrontée à d’autres concurrentes dont on ne peut pas lutter contre… le dopage. J’ai cessé la compétition en 1998.
A 18 ans, j’ai passé mon brevet d’état d’éducateur sportif afin d’enseigner la musculation, dispenser des cours de gym au CCC. Durant 25 ans, j’ai été salariée dans cette petite salle (qui ceci dit était très bien équipée). J’y ai mis tout mon cœur, j’y ai consacré beaucoup de temps, au dépend de beaucoup de choses. Ce club était ma vie. Il y régnait une ambiance chaleureuse, amicale que j’ai toujours voulu conserver.

Ma devise : Travaillez, transpirer dans la joie et la bonne humeur ! En 2009, avec beaucoup de regret, nous avons dissout l’association pour diverses raisons.

Et depuis, tu continues à transmettre les valeurs du sport !

Depuis cette date, je dispense donc des cours à domicile ainsi au Cap des baous en tant que coach sportif.
Ce que j’adore dans ce métier avant toute chose, c’est le contact, l’échange avec les personnes. Je veux surtout qu’il y ait une osmose entre nous et de la confiance.
Mes élèves ont entre 18 et 90 ans, et je peux dire que j’ai toujours ressenti cette très bonne entente entre nous et ce quelque soit l’âge. Je pense que le feeling entre personnes y est pour beaucoup de chose. Souvent, d’ailleurs, les personnes se confient à moi, ce qui me fait extrêmement plaisir. La meilleure manière de gagner rapidement de la confiance, est de refléter la personne, de refléter la propre vision de la personne, et non sa vision personnelle de cette personne.La confiance crée un sentiment naturel de sympathie et des émotions positives.

Après, il y a le travail pur et dur (rire). Mes cours de remise en forme individuels sont adaptés à chaque personne. Évidemment, je vais travailler différemment avec une dame de 90 ans où là on travaillera plus en douceur, étirements, équilibre.. qu’ avec une jeune fille de 18 ans où ce sera plus dynamique, abdo fessiers, gainage, renforcement musculaire…

En quoi le sport est-il essentiel pour toi ? Que veux-tu transmettre à tes élèves?

Pour moi, le sport est indispensable : pour mon équilibre, mon épanouissement tant au niveau physique que moral. Ce que je veux transmettre à mes élèves, c’est mon énergie qui est parfois débordante je l’avoue (encore rire), c’est aussi, ce goût pour le sport et qu’il devienne  comme je leur dis souvent « une drogue » mais quelle bonne drogue !!
Ce qui me fait énormément plaisir et qui me motive encore plus dans ce métier, c’est de voir les personnes se sentir bien, détendues après une séance malgré le fait que je ne leur épargne rien ( re rire) qui en redemandent et qui me remercient. Ça, c’est la plus belle récompense. Pour ma part, leur récompense sera un petit massage 😉

Parle nous du coaching à domicile.

Aujourd’hui, le coaching à domicile commence un peu à se développer en France. Je pense, que beaucoup de personnes ne veulent plus pratiquer dans ces grandes salles de sport qui sont devenus des usines, impersonnelles et la plupart du temps les adhérents sont livrés à eux même. Et souvent aussi par complexe, de la peur du qu’en-dira-t-on, de la moquerie.
Après, le coaching à domicile à un coût plus élevé qu’une salle de sport, ce qui freine leur démarche à entreprendre une activité physique et sportive.

 

 

 

 

 

Je pratique des tarifs en dessous de ce qui se pratique sur la côte d’azur, je voulais au début de mon activité de coaching, que cela soit accessible à tous pour ne pas léser les personnes motivées mais qui n’ont pas forcément les moyens. Malgré ça, cela reste un coût élevé dans le budget d’une famille. Voilà et vive le sport à fond la forme !

Vous pouvez visiter le site de SUPER DORIS sur www.coachingsportif06.com

Et la contacter au  : 0615170649

 

 

 

 

 

Merci à DORIS et à ISABELLE pour le temps qu’elles ont consacré à www.biodansnosvies.fr / Pascale S

« Doula » ou accompagner la naissance

 

Savez-vous ce qu’est une « Doula » ? Nous avons rencontré Julie qui du haut de sa belle expérience a tout mis en place pour venir en aide aux futures mamans, aux jeunes mamans près de chez nous, à la Gaude           (06).

BIO DANS NOS VIES : Parle nous un peu de toi, de ton parcours.

Julie Remery : J’ai 40 ans et je suis maman de 2 enfants (10 et 8 ans). J’habite à la Gaude (La Baronne) depuis presque 7 ans. Nous nous y plaisons beaucoup car notre lotissement est très familial, tous les enfants jouent dans la joie et la bonne humeur pendant que les parents papotent, partagent leurs inquiétudes, leurs doutes et leurs joies !

A la maison nous avons 2 cultures : française et néerlandaise ; mon mari est néerlandais et j’ai vécu 6 ans à Rotterdam aux Pays-Bas. Je suis très attachée aux Pays-Bas car c’est une culture très ouverte sur le monde et qui est aussi très chaleureuse. Le fait d’avoir vécu aux Pays- Bas m’a aussi apporté un autre regard sur la naissance. Il est très important pour moi que mes enfants puissent grandir avec ces 2 cultures.

J’ai travaillé pendant 20 dans l’administratif et il y a 2 ans j’ai décidé de me reconvertir car je ne me sentais plus en phase avec mon travail et mon rythme de vie. Je souhaitais avoir plus de temps pour mes enfants mais surtout faire un métier qui me passionne : travailler au service des mères, des pères, des bébés : des familles.

BIO DANS NOS VIES : Tu es devenue « doula, accompagnante à la naissance », peux-tu nous dire ce qui t’a conduit jusqu’à cette activité ? Quelle formation faut-il suivre pour être accompagnante à la naissance ?

Julie Remery : Mon désir de devenir doula est né d’un manque, le manque d’une présence bienveillante et réconfortante que je ne n’ai pas eu à l’arrivée de mon premier enfant. Même si j’étais sûre d’être bien préparée, quand je suis arrivée à l’hôpital, j’étais perdue : une équipe médicale inconnue (qui peut changer plusieurs fois si le travail dure longtemps), les lieux, le non-respect de mes choix pour moi et pour mon enfant, la culpabilité, les injonctions… Je me suis sentie tellement seule même si mon mari était présent …

Quand j’ai pris la décision de faire ma reconversion professionnelle, j’en ai parlé à une amie en lui expliquant ce que je souhaitais faire, et elle m’a dit « tu sais ce métier existe il s’appelle Doula! Doula… Quel joli et drôle de nom … J’ai donc recherché sur Internet cela a été une révélation ! J’ai rencontré Valérie Dupin (co-fondatrice des doulas de France) de l’institut de Doulas de France , nous avons pris un temps précieux ensemble, elle a écouté mon parcours, mon projet puis m’a expliqué le rôle et l’activité de la Doula avec la future mère, le futur père, la famille… Ce moment inoubliable a validé mon projet.

J’ai donc choisi de faire ma formation par l’Institut des Doulas de France, c’est une formation certifiante et qui s’inscrit dans un cadre légal: https://doulas.info. Elle est composée de 12 modules répartis sur 10 mois ; c’est plus qu’une formation, c’est un magnifique cheminement, de belles rencontres, des partages de vie, d’expériences et très intense émotionnellement !

Les Doulas de France sont signataires d’une charte. Celle-ci pose la base de notre travail, elle régit ce que nous pouvons et ne pouvons pas faire au niveau légal et juridique et nous permet ainsi d’avoir une pratique encadrée :  https://doulas.info/


BIO DANS NOS VIES : Que t’apporte personnellement cette activité
professionnelle ?

Julie Remery : Je suis authentique. Aujourd’hui je suis une doula avec tout mon expérience de femme, de mère et avec toutes les connaissances nécessaire grâce à ma formation. Pour moi, la transmission, le partage et le lien qui se crée entre les parents et moi sont d’une grande richesse.

C’est un vrai bonheur de pouvoir accompagner les parents sur leur chemin de la parentalité. 

BIO DANS NOS VIES : Cet accompagnement permet aux futures mamans de trouver l’équilibre, de se sentir entourée, mais en quoi est-il différent des diverses méthodes que nous aurions pu ici ou là essayer lors de nos grossesses ?

L’accompagnement d’une doula n’est pas une « méthode » ou un truc que l’on peut essayer ; être doula est une manière d’être et non de faire. Il n’existe pas un modèle unique de doula, il y a autant de doulas différentes que de femmes. La doula est une personne qui est au service de la future mère, du futur père et de la famille. Notre accompagnement n’est ni médical, ni thérapeutique, nous n’avons d’ailleurs pas le droit d’accompagner une femme si elle n’a aucun suivi médical.  

Mon travail consiste à écouter et à transmettre selon le besoin de chaque parent. A donner toutes les informations aux futurs parents pour qu’ils puissent faire leur choix de manière éclairée sur la façon dont ils veulent accueillir leur enfant.  Cette liberté de choix leur permet d’être acteurs de leur accouchement, de leur parentalité. Je suis à l’écoute de leur doutes, questionnements, interrogations et je soutiens leur choix.

Je crois que nous les femmes, nous avons toutes en nous la capacité et les ressources nécessaires pour accoucher. Etre accompagnée peut aider la future maman  à prendre confiance en elle et en ses capacités. Elle pourra ainsi être actrice de son accouchement et pourra faire ses  propres choix le jour J.

Pour le futur papa ou partenaire  aussi je peux être un appui et une présence. Bien souvent, les futurs pères n’ont pas de réel espace d’écoute ; prendre ce temps pour les écouter me semble important.  Je peux également leur  transmettre des outils leur permettant d’être actif le jour J. Je peux accompagner les parents pendant l’accouchement quand l’équipe médicale est d’accord. Pour la maman, avoir une présence rassurante va lui permettre de se sentir en confiance et donc de lâcher prise. Pour le papa,  je peux être un soutien : avoir la liberté d’aller et venir sans culpabiliser, l’aider à trouver sa place.

Le retour à la maison est un moment clé, les parents se retrouvent souvent seuls après les quelques jours passés à la maternité. En tant que doula, je peux apporter une aide pratique et quotidienne :  soutien à l’allaitement, bain, gestion des ainés voire même des tâches ménagères : tout ce qui pourra soulager les jeunes parents et les aider à prendre confiance en eux . Je peux également être présente pour des moments particuliers tels que rendez-vous chez le gynécologue ou autre spécialiste, IVG, IMG….

BIO DANS NOS VIES : Quels sont les motifs de consultation des futures mamans au départ ? 

Julie Remery : Je ne voudrais pas appeler cela une consultation mais plutôt une rencontre. On peut souhaiter être accompagné par une Doula pour n’importe quel motif, souvent c’est juste pour être rassuré, écouté et non jugé. Je me déplace au domicile des futurs parents pour les rencontrer chez eux, dans leur intimité, ce qui permet de créer un lien.

Le nombre des rencontres varie en fonction de chaque accompagnement : cela peut être pour le pré-natal, pour la présence à l’accouchement, ou encore pour le post-natal, ou pour tout. Ce sont les parents qui décident selon leurs besoins.

BIO DANS NOS VIES : Pourquoi ce métier n’est-il pas encore assez développé en France d’après toi ?

Julie Remery : En France, nous avons toujours du retard. Mais grâce à internet, notre metier est de plus en plus connu !  Dans d’autres pays Européens comme le Royaume uni ou les Pays-Bas, les doulas sont reconnues et plus nombreuses. Aux Pays-bas, l’accompagnement d’une doula est remboursé par certaines mutuelles ! La sur-médicalisation de l’accouchement et le manque d’information, éloigne les futures mamans d’un accouchement naturel et respecté.

En tout cas, l’accompagnement à la naissance a des effets positifs prouvés : 50% de diminution du taux de césarienne, 25% de réduction du temps de travail, 60% de réduction de demande de péridurale, 30% de réduction d’utilisation d’analgésique, 40% de réduction des forceps  (chiffres issus de « The Doula book » ; How a Trainer Labor Companion Can Help You Have a Shorter, Easier and Healthier Birth- Marshall, Phyllis Klaus and John Kennell)

Heureusement,  aujourd’hui des femmes, des hommes, doulas, sages-femmes, obstétriciens ou professionnels liés à la périnatalité, se mobilisent et se battent pour retrouver une naissance naturelle et respectée. La parole se libère et c’est en train de bouger.

BIO DANS NOS VIES : Quelles sont les ateliers et les activités que tu proposes ?

Julie Remery : En plus de l’accompagnement, je propose aux futures et jeunes mamans 

–         Des massages pré et postnatals

–         Des ateliers massages bébés (je suis instructrice de l’AFMB (Association Française de Massage Bébé)

–         L’organisation de Blessingway

–         Le soin rebozo

Toutes ces prestations peuvent se faire dans mon espace dédié qui se trouve à La Gaude, quartier La Baronne proche de Saint Laurent du Var ou bien je me déplace à domicile, dans tout le département des Alpes Maritimes et sur Monaco.

 

BIO DANS NOS VIES : Où peut-on te joindre ?

Vous pouvez me joindre à :  julie@bidoudubonheur.com

Internet : www.bidoudubonheur.com

Page Facebook : le Bidou du Bonheur – Julie Remery  

 

 

Photo michel andréo

Pascale.S pour Bio dans nos vies 

 

Gym maman bébé avec Céline de CAP des Baous

Partout en France, des associations proposent des activités, des conférences, des sorties festives et artistiques ; elles créent des liens et remplissent plusieurs fonctions : culturelles, humanitaires, sportives. On peut se demander ce que serait la vie sans ces organisateurs passionnés dans les villes et les villages…

 

 

 

 

 

A Saint-Jeannet, l’association CAP DES BAOUS a très vite trouvé sa place. De nombreux intervenants se succèdent tout au long de l’année pour offrir aux adhérents des séances de gym, de stretching, de Zumba, de danse de salon, de relaxation, des sorties VVT, randonnées etc.

C’est vers Céline que nous tournons nos projecteurs aujourd’hui pour mettre en lumière son professionnalisme et son énergie. Céline Barbetti est une jeune coach sportif et éducatrice spécialisée. Elle anime les cours de Stretching-gainage, de cuisses abdos fessiers, d’éveil gymnique … Faites un tour sur son site pour plus de renseignements: https://www.coachceline.com

Au fil de l’année on prend conscience que les cours prodigués par Céline sont bénéfiques. Avec une grande douceur et une énergie constante et encourageante, elle parvient à insuffler à ses élèves l’envie de se dépasser, et pourtant chacun à son rythme et sans aucune pression. C’est ce qui fait que les participants se sentent dans ses cours tout à fait à l’aise pour donner le meilleur d’eux-mêmes sans risquer le claquage !

Cette année, Céline est devenue maman et c’est tout naturellement que nous lui avons demandé de nous proposer quelques postures ou exercices qui permettent de s’étirer et de renforcer une ceinture abdominale un peu délaissée pendant les mois de grossesse, tout en gardant bébé dans les bras pour partager un moment d’échange unique.

La gym maman-bébé permet aussi au bébé de connaître mieux sa maman, de découvrir son corps à travers le toucher et d’apprivoiser de nouvelles possibilités dans sa psychomotricité, le tout bercé par une douce musique. La confiance se crée en fonction des réponses que les mamans apportent aux bébés. Prendre son enfant dans les bras, le bercer, lui faire partager une promenade ou des exercices sportifs (à conditions qu’ils soient faits en douceur) le stimulent et l’apaisent. Le bébé apprend l’attachement… Il est loin le temps ou l’on disait aux mamans de ne pas trop prendre les bébés dans les bras. Nous, on est pour la gym maman bébé !

Voici les exercices conseillés par Céline comme, faciles et sans danger dans les premiers mois de l’enfant :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Céline Barbetti enseigne à l’association : 

CAP des Baous, Salle Malaussène, Route de Saint-Jeannet 06640 Saint-Jeannet

 Pour tous renseignements, contactez le Président Gérard: 06 16 97 74 76 /capdesbaous@gmail.com

 Pascale. S pour www.biodansnosvies.fr 

 

PORTRAITS DE FEMMES

                                  

PORTRAITS DE FEMMES

Nous avons la chance au hasard de nos journées  » Bio dans nos vies », et dans notre vie personnelle de croiser de belles personnes . Cette nouvelle rubrique nous permettra de vous présenter des femmes qui ont des idées, des métiers pour nous aider à vivre plus sereinement notre vie, pour nous offrir de nouvelles chances d’entrer en contact avec nous-mêmes et avec les autres. Elles ont des ressources en elles assez vives pour entreprendre et rebondir dans la vie toujours avec bienveillance. Nous allons vous présenter aujourd’hui Virginie Le Helley et Anne-Marie Lopez.

VIRGINIE LE HELLEY

Virginie est une femme qui vous écoute vraiment. Quand elle plonge ses yeux dans les vôtres, vous savez que quelqu’un d’immensément généreux se trouve là auprès de vous et c’est très réconfortant. Cette gentillesse et cette empathie naturelles couplées à son expérience professionnelle de psychomotricienne, Virginie les a mises au service de la Méthode FELDENKRAIS qui a fêté ses 30 ans dernièrement et qui en France, commence à se faire connaître.

Parle nous un peu de toi, de ton parcours.

V.LH : Je suis professionnelle de santé, plus précisément psychomotricienne et graphomotricienne, depuis une vingtaine d’années maintenant. J’ai travaillé essentiellement en institutions auprès d’une population d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes handicapés avant de m’installer progressivement en libéral à Cagnes sur Mer. Ma patientèle s’est alors variée malgré la prédominance de l’enfant.

Tu es devenue « Praticienne FELDENKRAIS », peux-tu nous dire ce qui t’a conduite jusqu’à la formation ?

photo ©Virginie LE HELLEY-AUFRERE

V.LH : Lors de ma formation en psychomotricité, on évoque les méthodes de relaxation. La méthode FELDENKRAIS a alors été présentée brièvement. Ensuite, une de mes maitres de stage en EPHAD faisait allusion lors de certaines séances individuelles encore à cette méthode… J’étais alors très interrogative car je n’y comprenais pas grand-chose…
Le métier de psychomotricien(ne) demande une disponibilité importante et constante auprès de l’enfant et de sa famille, de nos patients. Après des années d’exercice en pédopsychiatrie, j’ai eu un besoin de me ressourcer, et je me suis inscrite à un stage organisé par un syndicat des psychomotriciens sur la découverte de la méthode FELDENKRAIS. Après 2 semaines de stage, j’étais persuadée que cette approche serait un outil professionnel mais aussi personnel. J’ai alors participé à un atelier hebdomadaire puis bimensuel durant lesquels j’y ai beaucoup appris: connaissance de soi, meilleure conscience de soi, approche du mouvement, détente, exploration…un temps pour MOI mais pas seulement. La décomposition du mouvement pour arriver à une fluidité et à une absence d’effort m’a permise d’entrevoir certaines pathologies autrement et de proposer à mes patients, enfants comme adultes, une autre façon de percevoir et de découvrir leur corps en mouvement.
Ma boite à outils devait se remplir…j’ai alors décidé de m’investir durant 4 ans pour devenir Praticienne FELDENKRAIS certifiée (accréditation EuroTAB). Toujours confrontée au handicap au sens large, je souhaitais et souhaite toujours aussi ouvrir mon savoir-faire à tout un chacun: à l’enfant, à l’adolescent, aux adultes et aux seniors mais aussi aux sportifs, aux danseurs, aux musiciens, aux comédiens, aux managers, aux salariés…

En quoi consiste cette Méthode FELDENKRAIS ? Et d’où vient-elle ?

V.LH : Cette méthode porte le nom de l’homme qui l’a mise en place: Moshe FELDENKRAIS. Né en Russie en 1904, il gagne la Palestine par ses propres moyens à l’âge de 14 ans où il reste une dizaine d’années. A partir de 1928, il étudie à Paris, devient ingénieur puis Docteur ès Sciences Physiques sous la direction de Frédéric Joliot Curie et Irène Curie. Il rencontre Jigoro Kano, le fondateur du judo, en 1933 et accepte de participer à l’introduction du judo en Europe. Suite à une blessure au genou, il se penche sur la mécanique interne de son corps. Il fait alors une synthèse de toutes ses connaissances tant au niveau du développement psychomoteur de l’enfant que de la conception du mouvement efficace, harmonieux utilisant une énergie minimale. Il constate alors que sa capacité à se déplacer sans douleur dépend grandement de sa façon de faire, et que celle-ci peut être réajustée grâce à un processus simple. Après la seconde guerre mondiale, il abandonne progressivement le monde de la Physique et de l’électronique, pour se consacrer entièrement à la recherche qui aboutira à sa méthode qui porte son nom. Il enseignera en Europe, aux Etats-Unis, en Australie et en Israël où il meurt en 1984.

Cette méthode permet de retrouver l’équilibre, de se remettre en marche, d’atteindre ses objectifs, d’acquérir plus d’aisance, d’avoir moins mal au dos, etc. En quoi est-elle différente des diverses méthodes que nous aurions pu ici ou là essayer ?

V.LH : Avant tout, il n’y a pas de modèle, pas de posture à maintenir, pas d’objectif prédéterminé et pour moi, c’est une dimension importante, une ouverture à soi et à l’autre: elle permet à chacun de se faire sa propre idée, sa propre image de soi, sa propre opinion. En PCM,(Prise de Conscience par le Mouvement), je propose un mouvement par la voix, mouvement dont chaque participant dispose. Ce mouvement va empreinter un chemin peut-être connu, méconnu, inconnu…mais il sera réalisé avec conscience, attention et concentration. En IF,(Intégration Fonctionnelle), le toucher amène le mouvement et la participation de « l’élève » est requise. Ce n’est pas comme dans d’autres lieux, où l’on se pose sur une table et le professionnel agit alors que nous restons passifs (même si les résultats sont là). Le but est d’apprendre de soi, de choisir, d’agir, d’interagir et de réagir à son rythme. On parle d’EDUCATION SOMATIQUE.
Ainsi, on retrouve des gestes faciles, confortables, légers, élégants parce qu’adaptés aux besoins et aux limites de son propre corps. La méthode fait appel à notre mémoire corporelle et à notre développement psychomoteur. Ainsi, elle permet de redécouvrir des gestes, des mouvements oubliés, enfouis par la mise en place d’automatismes auxquels on ne porte plus attention, automatismes efficaces à une période mais qui ne le sont plus forcément après. Lors des séances collectives (ou Prise de Conscience par le Mouvement) ou individuelle (ou d’Intégration Fonctionnelle), on apprend à doser ou à partager les efforts avec plus de justesse, à renouer avec les positions naturelles (debout, assis, allongé sur le dos ou le ventre ou le côté…), la souplesse, l’agilité: atouts que nous possédions tous et que nous avons oubliés au fil du temps. Cependant, la plasticité cérébrale permet de trouver des chemins divers et variés dans notre propre organisation du mouvement: pourquoi s’en priver?

Cette Méthode se développe bien en France et de nombreux professeurs de gym, infirmiers ou kinésithérapeutes s’inscrivent aux formations. Pouvons-nous imaginer qu’ à l’école aussi les maitres et professeurs utilisent un jour vos outils pour le bien-être de la vie en classe ? Des démarches sont-elles faites dans ce sens ?

V.LH : Cette méthode est en effet reconnue mondialement et se développe en France. Lors de ma formation à IFELD, j’ai été bien surprise car les professionnels de santé étaient en nombre restreint par rapport aux Artistes: je ne m’y attendais pas du tout! En fait, cette approche fait partie intégrante de leur cursus de base de formation alors que dans le secteur médical ou paramédical, il est encore bien méconnu!
Utiliser la méthode à l’école? Oui. Tout le monde a accès à cette formation, même les enseignants. Des collègues praticiens sont aussi enseignants!
Ces outils peuvent être dispensés en classe, quelque soit le niveau scolaire, par un praticien. Simplement, il faut faire des projets…qui n’aboutissent pas toujours. Des collègues interviennent sur des temps périscolaires, d’autres comme une activité extrascolaire…La méthode s’adresse à TOUT PUBLIC alors pourquoi ne pas la développer au sein des établissements scolaires ou des entreprises?

Qu’est-ce que la méthode FELDENKRAIS t’a apporté (personnellement, professionnellement,socialement) ?

V.LH : Avant tout une qualité de vie, d’écoute, un bien-être, de la détente. Je m’autorise aujourd’hui à prendre du temps pour moi, que ce soit sur mon lieu de travail (pauses) ou dans ma vie personnelle. Plus confiante, je peux faire des choix plus aisément, m’affirmer, agir selon mes principes et convictions et surtout les défendre. ETRE SOI et PRENDRE SOIN DE SOI.
Par ailleurs, fini les courbatures quand on se connait à travers le mouvement, fini de courir après le temps…
Cette méthode est bien une méthode d’éducation somatique mais elle amène aussi à une philosophie de vie et à de belles rencontres.

Est-il compliqué d’expliquer cette méthode, ne faut-il pas l’essayer avant d’en parler?

V.LH : On me demande fréquemment de répéter le nom, de clarifier la prononciation et bien sûr d’expliquer la méthode. Parler de la méthode est un bel exercice car cela clarifie ma pensée et la façon dont je l’ai intégrée à ma personne, à ma profession, à mon quotidien. Cependant, parler, utiliser des mots pour expliquer est moins efficace que de vivre la méthode à travers son propre corps, faire ses propres expériences, explorer, éveiller, ressentir, apprendre, choisir, ralentir… En fonction de son vécu et de son expérience personnelle, chacun agit, porte attention, ressent. Si bien qu’au cours d’une même leçon, tous les participants trouveront un bienfait, un bien-être, une réponse, un éclaircissement sur une partie de soi propre à soi…tout autant de découvertes que de personnes présentes.

Une citation de Moshe FELDENKRAIS: « Si vous ne savez pas ce que vous faites, vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez ». Ne peut-on appliquer cette phrase à tout un chacun, quel que soit le contexte?

Pour connaitre mieux la méthode, quels sont les lieux de formation et les sites à consulter pour en savoir plus. Dans notre région, peux-tu nous indiquer les lieux et les horaires des cours que tu proposes ?

V.LH : L’association FELDENKRAIS France (www.feldenkrais-france.org) permet d’avoir un bel aperçu de la méthode, des lieux de formation ainsi que l’annuaire des praticiens certifiés exerçant en France.
Pour devenir praticien FELDENKRAIS, il faut suivre 800 heures de formation réparties sur 4 ans. Il existe 3 lieux de formation:
– à Paris: Self-Wise, institut de formation Feldenkrais
– à Lyon: IFELD
– à Aurillac: Centre Feldenkrais Cantal
En région, des groupes de praticiens se sont formés pour échanger sur nos pratiques, pour organiser des formations professionnelles…Dans notre région, il y a le regroupement des praticiens du Sud-Est www.feldenkrais-sudest.fr, groupe auquel je suis rattachée (il existe aussi une page Facebook pour Feldenkrais Sud-Est!).
Ne pas oublier aussi International Feldenkrais Federation sur le site www.feldenkrais-method.org

Depuis septembre dernier, je propose à l’heure actuelle un atelier collectif hebdomadaire le jeudi de 17h45 à 18h45 au Dojo de La Gaude, un atelier collectif mensuel le premier lundi du mois de 19h à 21h à La Baronne. Les séances individuelles d’Intégration Fonctionnelle se déroulent sur RDV, généralement à Cagnes-sur-Mer à mon cabinet, au 83 avenue de Nice. Elles peuvent aussi avoir lieu à domicile sur le secteur de Vence, Saint-Jeannet, La Gaude, Gattières.
Des ateliers ponctuels sont proposés pendant les congés scolaires ou le week-end, selon la demande. L’inscription est obligatoire pour maintenir les ateliers. J’ai auparavant animé des ateliers à Villeneuve-Loubet.

Je n’ai pas de site mais j’ai créé une page Facebook: BOUGER AUTREMENT. Toute l’actualité sur la méthode ainsi que celle de l’association Bouger Autrement avec la méthode Feldenkrais y figure.
On peut me contacter via l’adresse mail: atelierbouger@gmail.com ou par téléphone/SMS au 06 09 94 26 28.

Soyez curieux de vous-même, venez vous ressourcer, apprendre, vous écouter… Je vous attends !
A bientôt dans le mouvement !

Merci à Virginie Le Helley pour ce moment partagé tout en douceur !

 

ANNE-MARIE LOPEZ

Anne-Marie a une présence solaire, un sourire toujours dessiné ; elle irradie de l’intérieur. La soixantaine invisible et joyeuse, on a envie de savoir ce qui l’anime… 

Je retrouve Anne-Marie que je connais depuis l’enfance, au Café de la Place à Saint-Paul de Vence, nous commandons un thé…

Raconte-moi ce que tu fais aujourd’hui ?

 Je viens de créer, à la Colle sur Loup, un lieu où les gens ont envie de se retrouver, où ils tissent des liens, un peu comme dans une association. Je propose des activités, comme la marche rapide, des parcours santé au Parc de la Guérinière.

J’organise aussi des petites randonnées, ou des séances d’initiation à la méditation. J’offre aussi des évaluations de bien-être comme un bilan nutritionnel. Grâce à une balance « impédance »,  je peux calculer l’indice de masse grasse, de masse musculaire, je calcule l’âge métabolique et le pourcentage d’hydratation dans le corps. Mes conseils aident les femmes, les hommes, les sportifs à devenir plus alertes ; ils apprennent à lire les étiquettes et à équilibrer leurs repas. Cette rééducation nutritionnelle est diffusée aux membres du club. Ces séances et ces activités sont gratuites. Voilà c’est mon concept: un club qui offre un lieu de partage !


Tu fais tout ça toute seule et gratuitement ?

Oui et non ! Je représente une marque de compléments alimentaires qui a fait ses preuves, j’utilise ces compléments alimentaires depuis 15 ans et ma vie a changé ! Mais ce que je propose à coté des compléments sans obligation d’achat, c’est un accompagnement de développement personnel, des formations gratuites au club, et une écoute.

 
C’est quand même du Marketing …

Oui ! Du marketing relationnel. On appelle nos clients « challengers » car on les place dans une situation positive d’atteinte d’objectif.

Leur objectif peut être, la perte de poids, le regain d’énergie, gagner de la masse musculaire, ou transformer sa silhouette. Nos challengers peuvent devenir coachs à leur tour pour venir en aide aux autres. Pour cela il y a des formations gratuites au sein du club ( Comment devenir coach, développement personnel etc).

Qu’est-ce qui différencie les compléments alimentaires que tu proposes de ce que nous trouvons dans les magasins spécialisés ou dans les parapharmacies?

Les magasins et les pharmacies regorgent effectivement de produits diététiques en tous genres, mais ce qui fait la différence de ma démarche, c’est l’accompagnement personnalisé, l’écoute. Ce qui compte c’est la prise en compte globale de la personne : son âge, son poids, sa façon de vivre, c’est l’aider à changer d’habitude alimentaire, à faire ou refaire du sport, c’est l’emmener vers un mieux-être, mais toujours avec bienveillance.

Qu’est-ce qui a fait qu’à 45 ans, divorcée, avec 4 enfants, au chômage, tu choisisses de « t’embarquer » dans l’aventure du marketing relationnel?

La vie m’a souvent envoyé les personnes bienveillantes pour m’aider sur mon chemin de vie. De fil en aiguille, je me suis retrouvée avec un cadeau : cette proposition de travailler au sein de l’équipe Herbalife. Cela a transformé ma vie; j’ai entrepris un travail psy, fait du développement personnel pour acquérir de la confiance. J’ai fait des formations de communication non-violente, travaillé sur l’acceptation et cela a changé ma perception de la vie et mis en évidence ce qui était bien caché au fond de moi. J’ai beaucoup grandi au travers de mes voyages notamment au Vietnam. Je suis partie avec une équipe de travail, sans ma famille pendant 7 mois et l’Asie a été révélatrice pour moi. Je me suis inscrite à mon retour à des ateliers de développement personnel, de numérologie, d’astrologie, d’estime de soi…

Ta sensibilité particulière te donne la chance de reconnaitre les cadeaux que la vie t’envoie, des signes ?

Disons que je me pose des questions … et la question c’est :  « c’est quoi ton pourquoi  » ? Qu’est-ce qui te donne envie de te lever le matin, quel est ton booster, ta motivation?                                     J’ai appris à m’aimer, plus on prend soin de soi, plus on peut aimer les autres. Mon « pourquoi » à moi, c’est aimer les autres et les écouter car les gens ont tellement besoin d’amour!

Au quotidien, quels sont tes gestes écolos ?

 Je n’aime pas le gaspillge, je limite mes courses, je prends des sacs en papier, je mange bio le plus possible, je ramasse les crottes de mon chien sur le trottoir, je ne jette rien par terre, je fais le tri sélectif, je ne laisse pas les lumières allumées en permanence. Je bois l’eau du robinet, je fais attention à ma consommation d’eau (douche, brossage des dents etc), j’achète des produits d’entretien écologiques, je mange de moins en moins de viande.
Et je défends les animaux, je respecte la nature ; j’adore me balader en foret et embrasser les arbres !

Merci pour l’énergie que tu diffuses et qui sera bien utile aux personnes qui viendront à ta rencontre au Club.

ANNE-MARIE LOPEZ, Coach de vie

annemarielopez7@orange.fr / 0698305122

CLUB :  » Les fées nutrition » 67 rue Georges Clemenceau                    06640 La Colle sur Loup.

 

 

Pascale S pour www.biodansnosvies.fr

L’e-shop Au fil de l’hêtre d’ Alexandra Charton

Alexandra Charton est jeune et pourtant engagée depuis longtemps pour le respect de la planète. Elle vit en harmonie avec son compagnon Amaury et ensemble, ils ont créé un e-shop pour donner encore plus de vie à leurs convictions et du poids, du concret à leur envie de les partager. Consommer équitable, éthique, responsable, proposer des produits sains respectueux des hommes des animaux et de la terre, de fabrication française et qui fait la place belle aux emplois des personnes handicapées, voilà leur crédo !

On est heureuses de vous faire connaitre leur engagement qui nous donne tellement d’espoir et vous invitons à cliquer sur le lien de leur site!


BDNV :

Chère Alexandra, vous avez mis votre énergie, votre vie au service du respect de l’environnement. Vous êtes jeune et vous avez déjà tant de choses à nous apprendre et à partager ; racontez-nous en quelques lignes votre engagement avec votre site Nouv’elle Nature.

A.C Alors que j’étais encore dans mes études de Lettres il y a de cela sept ans, j’avais ouvert un blog en parallèle afin de communiquer modestement mon expérience de la santé naturelle. Nouv’elle Nature est une version plus aboutie de ce premier blog.

 

Je commençais au même moment un suivi en naturopathie après une mauvaise réaction au controversé vaccin contre le papillome à virus. Après une année d’errance médicale, seule une hygiène de vie globale est parvenue à me redonner confiance en l’avenir. 

Alors que je ne traitais que de médecine alternative, je me suis progressivement ouverte à d’autres thématiques connexes qui parcouraient aussi mon quotidien : l’alimentation végétarienne, le développement personnel, l’écocitoyenneté, l’entrepreneuriat éco-responsable… Amaury, mon compagnon et collaborateur, avait une sensibilité égale à la mienne. Je dois dire que nous avons été très complémentaires dans cette volonté d’apporter un peu plus de conscience à nos existences. 

BDNV : Comment au quotidien, prenez-vous soin de vous ?

A.C : Prendre soin de soi passe avant tout par prendre soin de la planète et des êtres qui la composent. Nous tachons d’appliquer certains éco-gestes qui nous paraissent indispensables pour un mieux-être global. 

Nous sommes inscrits dans une amap afin de soutenir chaque semaine des petits producteurs locaux. Le végétarisme est également un choix éthique, essentiellement guidé par notre amour des animaux et notre volonté que les comportements évoluent ! 

Je cuisine aussi beaucoup par moi-même : des recettes toujours simples, le plus souvent de saison, dont je connais la composition de A à Z. 

Des épiceries Zéro déchet ont vu le jour dans notre ville pour notre plus grand bonheur. C’est là que nous y achetons en vrac (céréales, légumineuses, lessive, shampoing, savon noir etc…) Cela nous permet de lutter contre le gaspillage tout en soutenant les petits commerces qui véhiculent de belles valeurs.

Dans le même état d’esprit, je lutte pour mettre un terme aux achats superflus : mon rouge à lèvres me sert aussi de fard à joue par exemple. Il m’arrive de fabriquer ma lessive, mon baume à lèvre, même mes bijoux! Dernier défit en date : Fournir ma garde robe uniquement de vêtements d’occasion nichés en friperie ou sur internet ! Mes premières expériences sont déjà très concluantes !

Amaury et moi privilégions la santé par les plantes : La gemmothérapie et l’aromathérapie sont essentiels pour nous, tout comme le recours à des médecines douces type magnétisme, naturopathie, éthiopathie etc.

Enfin, mon tempérament anxieux m’a poussée à aborder quotidiennement d’autres techniques comme la méditation, l’EFT, (Emotional Freedom Techniques = Techniques de libération émotionnelle.), la marche afghane, les bains dérivatifs… Mais je sais qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir (rires) ! 

BDNV : Comment, chez vous, est arrivée cette prise de conscience qui a changé votre façon de consommer ?

A.C : J’ai toujours aimé les animaux, mais force est de constater qu’il m’a fallu attendre l’âge de 22 ans pour faire le lien avec le contenu de mon assiette. La notion de végétarisme est venue lors d’une séance chez mon naturopathe. Les scandales des abattoirs révélés par L 214 ont suffit à faire le reste. Or, je vivais encore chez mes parents, ce qui n’est pas l’idéal pour aborder une nouvelle alimentation. 

Ma famille a tout de même fait des efforts dans ce sens, mais je suis toujours gênée à l’idée d’imposer mes choix aux autres. Aujourd’hui, le végétarisme n’est évidemment plus un problème. Nous ne sommes pas extrémistes pour autant et acceptons de manger de la viande et du poisson exceptionnellement lorsqu’on nous invite (excepté les bébés, qui constitue pour nous une limite morale à ne pas franchir).  

BDNV : Quel est votre regard sur cette vague grandissante du mouvement vegan. …. 

A.C : Elle nous remplit d’espoir ! Il est vrai que je ne suis pas toujours en accord avec la forme que peut prendre leur militantisme. Pour moi, informer est une nécessité, mais culpabiliser me semble contre-productif ! Je suis néanmoins très reconnaissante pour leur courage et leur grande persévérance. 

Certaines personnalités, comme Aymeric Caron, Matthieu Ricard, Brigitte Bardot ou F.O.G  sont aussi de grands porte-voix de la cause animale ! Les consciences évoluent et nous devenons enfin audibles !  

BDNV : La souffrance animale est une question fondamentale; le veganisme en est-il la réponse adaptée? 

A.C : Elle est une réponse en effet. Pour autant, d’autres chemins moins radicaux sont aussi envisageables. Pour ma part, continuer de consommer des matières animales pour la beauté et l’habillement est une aberration. Elle soutient une économie mortifère basée sur le narcissime et la superficialité. 

Lorsque nous avons créé la boutique Au Fil de l’Hêtre, nous souhaitions mettre en lumière des marques soucieuses du bien-être animal et de leur environnement. La plupart sont fabriquées en France et défendent une dimension sociale comme la réinsertion des travailleurs handicapés par exemple ! Mettre de la conscience dans notre consommation serait tellement plus fort qu’un bulletin de vote !  

BDNV : Les matières utilisées pour remplacer le cuir sont-elles des matières végétales. Si oui, quel est donc leur impact sur l’environnement? 

A.C : Les matières les plus connues du grand public n’exploitant pas les animaux sont le lin, le chanvre, le coton, le bambou, ou encore la suédine… De nouvelles matières comme le liège sont très intéressantes avec un rendu original et une matière très agréable au toucher. Le cuir d’ananas, aussi appelé Piñatex est celui dont l’aspect se rapproche le plus du cuir. 

La marque Camille présente sur notre e-shop a su mettre en avant cette matière pour leurs sacs. Nos producteurs ont une conscience écologique globale et essaient de limiter au maximum les transports, tout en favorisant une production française respectueuse des animaux, de la planète et des salariés qui y travaillent. 

BDNV : Comment être sûr de l’engagement éthique d’une entreprise, d’un particulier artisan, créateur ou agriculteur ?

A.C : L’engagement éthique d’une marque se vérifie à plusieurs niveaux :tout d’abord en étudiant leurs labels et en s’assurant de la traçabilité des produits. Nous échangeons avec les marques avant de les intégrer sur notre plateforme pour comprendre au mieux leur démarche. Proposer des matières cruelty-free n’aurait aucun sens s’ils ne portaient pas une dimension sociale et environnementale. 

Toutes nos marques sont des entreprises à taille humaine qui défendent une production limitée. Je pense à la marque Sekan, où la créatrice fabrique les sacs en liège à la commande. Le recours aux matières premières est aussi bien moins importante que le cuir. Saviez-vous par exemple qu’il suffit de 16 ananas pour créer 1 m² de cuir végétal ? 

Le recours aux matières végétales va dans le sens de l’histoire. On en revient toujours à ce point essentiel : Consommer mieux, c’est oser devenir exigeant et sortir de l’achat compulsif. Malheureusement, certains événements comme le Black Friday lancent un très mauvais signal : En plus d’impacter la planète, cela touche les petits commerçant qui ne peuvent évidemment pas s’aligner sur les prix des grandes enseignes !

 

BDNV : Vous êtes à la tête et au cœur d’un e-shop «  Au fil de l’hêtre ». Comment avez-vous créé votre réseau d’artistes, créateurs, artisans ?

A.C : C’est une prospection de longue haleine ! Heureusement, des salons comme le salon du made in France ou le Veggie Word nous ont beaucoup aidés. Comme nous évoluons dans ce milieu depuis un certain temps, nous connaissions déjà beaucoup de marques en temps que consommateur. 

J’ai aussi mis un point d’honneur à chiner des petits producteurs sur des plateformes de créateurs. Je pense à Etsy qui est une véritable mine d’or pour découvrir des petits artisans passionnés. Avec Amaury, nous souhaitions mettre en place des collaborations gagnant-gagnant afin qu’Au Fil de l’Hêtre se réalise dans le plaisir pour les deux partis.  

BDNV : A propos du mouvement végan, si on va au bout du raisonnement, il n’y a plus d’animaux d’élevage, seulement des animaux sauvages, les hommes, n’utilisant plus les animaux, vont-ils leur laisser de la place, si ce n’est dans des zoos ?

A.C : C’est une question difficile où seule une expérimentation sur le long terme pourrait nous en montrer les vertus et les limites. Peut-être y a t-il déjà des choses à mettre en place pour fonder un monde meilleur où l’animal reprendrait enfin sa place. 

J’ai vu un jour le reportage d’un éleveur de bufflonnes qui massaient ses bêtes et les apaisait à l’aide la musicothérapie ! Ses bêtes avaient aussi un nom et non un vulgaire numéro. Il faut bien avouer que le rapport de cet homme avec ses bêtes relève de l’exception ! 

Le vrai problème est l’ingratitude que nous portons à nos animaux. Ce manque de respect est cristallisé par la fin tragique et ignoble que nous leur réservons ! Je viens de lire que le parlement britannique avait discrètement reculé sur la reconnaissance de l’animal comme un être sensible doué d’émotion. Incompréhensible ….. !

BDNV : Si le veganisme est la solution à des problèmes, éthiques, écologiques, sanitaires, pourrions-nous dire qu’il est la prochaine épreuve vitale pour sauver le monde de la faim ?

A.C : C’est un aspect seulement ! Il y a en réalité toute une économie à repenser en profondeur pour que ça ait de vraies répercussions. Nous sommes bien trop nombreux ! C’est un fait dramatique qui participe largement à nous condamner. Revenons à des sociétés plus collaboratives qui nous obligeraient déjà à penser local. L’entraide et l’autonomie sur son territoire est une nécessité pour que de vrais changements opèrent !

Pour le moment, nous en sommes à l’état où les gens sont lassés par le spectacle de la misère qu’on leur sert dans les médias quotidiennement. On est dans un système où l’on est capable de constater la faim dans le monde à la télé, puis d’aller au fast food pour se consoler de son impuissance. Je caricature à peine !

BDNV : Dans son livre « Vegano sceptique », l’auteur Pierre Etienne Rault  écrit parmi bien d’autres choses :« Le principal est de vivre en harmonie avec son territoire et de se nourrir en conscience de ce qui fait sens. » Finalement malgré tous les combats « des pour et des contre », le bon sens ne serait-il pas la seule et unique voie ?

A.C : Soyons lucides… même au bord de la rupture, la majorité de l’humanité refusera de vivre comme un Bichnoïs !  D’où l’importance de ne pas culpabiliser mais d’accompagner chacun sur un chemin de sa transition. Terra Nova préconisait aujourd’hui même une consommation de viande réduite à deux fois par mois seulement. Les médias traditionnels s’emparent enfin de ces sujets et la cause environnementale devient enfin audible. 

Ceux qui ne souhaitent pas changer pêchent par égoïsme. Nous sommes sur-informés et ne pouvons plus dire que nous ne savions pas. L’éducation nationale a un rôle majeur à jouer pour éduquer les adultes de demain à plus de conscience. Il serait bon que ces sujets ne soient pas réservés qu’aux écoles alternatives type Montessori ! 

BDNV : Les excès en entraînent d’autres, et face aux excès de l’industrie de la viande, d’après vous le mouvement végan a t-il toute sa place pour rétablir la balance ? Trouvez-vous que la cause a gagné du terrain ?

A.C : Très franchement, l’association L 214, La Spa et la fondation de Brigitte Bardot ont fait beaucoup pour que le sort des animaux prennent une place majeure dans le débat. Nous sommes dans une période où certaines vérités éclatent. Cela se fait dans un certaine violence car beaucoup ne veulent pas encore choisir ce nouveau monde. 

La cause a gagné du terrain mais les résistances sont nombreuses et doit pousser à la vigilance. Une des preuves que nous commençons à nous faire entendre ? La reculade de Trump sur l’importation de trophées d’éléphant ! Si ça ce n’est pas un signe d’espoir ! 

BDNV : Si vous aviez une baguette magique, quel serait votre voeu pour la planète, à l’instant même ? 

A.C Que l’homme fasse preuve de modestie et reste à juste sa place. Que le monde s’ouvre au végétarisme et que l’ensemble des lobbies qui oeuvrent contre le Vivant s’éteigne…

BDNV : Présentez-nous votre e-shop «  Au fil de l’hêtre ». 

A.C : Le projet de boutique en ligne est né du constat que de nombreux revendeurs favorisent actuellement des produits certes labellisés, mais le plus souvent issus de marchés du bio étrangers. Pourtant, le contexte économique actuel tend à faire appel à de nouvelles exigences : celles de mêler l’éthique à la cohérence en intégrant des produits sains et efficaces qui viennent soutenir l’économie locale et valoriser le savoir-faire français. Au Fil de l’Hêtre est une Marketplace éthique et vegan dans la mode, la beauté et le lifestyle. Elle propose des produits de qualité, de fabrication française et respectueux de l’environnement et des salariés. Il y a derrière chacun de nos partenaires une vraie dimension environnementale et sociale comme l’insertion des travailleurs handicapés par exemple. 

BDNV : Merci beaucoup d’avoir passé ce moment avec nous pour Bio dans nos vies ; à bientôt via les réseaux sociaux 🙂

 

Nouv’elle Nature : www.nouvelle-nature.fr

Courriel : au fil SAS DE L’HETRE <contact@au-fil-de-lhetre.fr>

Au Fil de l’Hêtre : https://au-fil-de-lhetre.fr

Page facebook :  https://www.facebook.com/aufildelhetre/?fref=ts

Nathalie MJ et Pascale S pour www.biodansnosvies.fr 

 

Bio dans nos vies, grandeur nature 3ème édition!

   « Bio dans nos vies , grandeur nature »  

                           3 ème édition
 
fut une merveilleuse journée de fête, de partage et d’information ! 
 
Avant de remercier toutes les belles personnes qui nous ont accompagnées dans les préparatifs, nous aimerions rendre hommage à René Rasse, patriache des Sausses, célèbre vignoble de Saint-Jeannet, qui a quitté la terre pour l’éternité le 10 octobre 2017.
 

 

René Rasse et son épouse Danièle nous ont honorées de leur présence chaleureuse et enthousiaste. Comme chaque fois, nous nous sommes senties encouragées en cette journée du 1 er octobre. Il a partagé avec nous la soupe de courge, admiré les oeuvres des artistes, écouté les chants de Capodastre avec bonheur… Nous mesurons tous la chance de l’avoir connu et garderons dans notre coeur les paroles de sagesse qu’il savait offrir avec simplicité et le souvenir des actions concrètes et humanistes qu’il a menées tout au long de sa vie. Merci René!  

 photo Pascale

 
Pour la journée Grandeur Nature, merci à SINA GRACEFFA, réflexologue qui nous a ouvert la porte de la communication non violente, à Jacques-Alain LACHANT, ostéopathe pour sa conférence si enrichissante,
Merci à Marjorie Creusot pour son aide précieuse et ses jolis contes pour les enfants,
Merci aux amis photographes Matthieu Marin, et Jean-Luc Belliard, pour votre merveilleuse expo qui mériterait d’être à nouveau présentée … 
 
Merci les artistes :  CécileLaurence Pratlolabye, les thérapeutes Myriam et Nadège, les super bénévoles de l’association V.I.E Laurence Thiebaut, Natercia Fulconis, REPAIR CAFE avec Patrick Gatt et Christophe Fulconis, Irena Chakarova pour la Biodanza, merci à Pascale Dispensa pour le journal, à Jean-Marc Angelini de sauvemonpc.com , à Rose et Robert et nos chanteurs de Capodastre, à Jonathan BEREAU, au jardin et ruchers des baous, à Jane, Lydia, à Rose qui donne tant de son temps et de son énergie, à nos vignerons : des hautes collines de St Jeannet , du vignoble Rasse, et du domaine St Joseph,  🙂 à nos amies pâtissières avec ou sans gluten, à Lolo et Ludmilla boulangers pour leurs pissaladières divines et à PETITE FLEUR DE LYS d’être venue nous rencontrer : tous les bénéfices de cette journée ont été reversés à l’association « Petite Fleur de Lys » pour améliorer son confort. 
 
Merci à tous nos amis précieux et chères familles qui nous ont aidées pour l’organisation. Merci à Jean-Michel Sempéré, notre maire pour sa visite amicale et enthousiaste, aux services de la mairie, à Eric Lemaître. Merci au peintre Pierro pour son coquelicot! Un merci très chaleureux à Marie Royer et à Marcelyne Michon, nos amies et accompagnatrices du projet, à Dominique Duick, Isabelle P, Sophie M, Georges S, Jeanne Noëlle P, Magali R, à Loup B et à Clarisse C, à Jérome et Stéphane  <3 , et à vous qui êtes venus si nombreux à nos conférences et ateliers ; l’an prochain nous pousserons les murs de la chapelle ! 
Rendez-vous le DIMANCHE 7 octobre 2018

 

La biodanza, danse de la vie

Mettez du soleil dans votre vie ! Quelle belle entrée en matière! Irena s’engage avec la Biodanza (après une formation de 3 ans). Conçue par un anthropologue avec beaucoup d’observation sur le pouvoir de la musique, les effets de la Biodanza sont efficaces sur la vitalité, la joie de vivre, la créativité, la relation à l’autre et à tous vivants et quand on voit Irena, on a envie d’essayer ! Contactez-là !